mardi 31 mai 2011

Luc Ferry accuse un ancien ministre de pédophilie

Le grand déballage continue. Luc Ferry a accusé lundi soir sur le plateau du Grand Journal de Canal + un ancien ministre de pédophilie. "L'affaire m'a été racontée par les plus hautes autorités de l'Etat, en particulier par le Premier ministre", a-t-il indiqué, sans donner le nom de l'incriminé.
Luc Ferry était l'invité du Grand Journal de Canal + lundi soir. L'ancien ministre de l'Education nationale a porté de graves accusations en direct. Un ex-membre du gouvernement français "s'est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons", a-t-il déclaré.

"Nous savons tous ici de qui il s'agit"
Luc Ferry a précisé que l'affaire de pédophilie "lui avait été racontée par les plus hautes autorités de l'Etat, en particulier par le Premier ministre" de l'époque, à savoir Jean-Pierre Raffarin. Il ne donne pas de nom, parce que "c'est moi qui serai mis en examen et à coup sûr condamné, même si je sais que l'histoire est vraie". Mais il a lancé aux personnes présentes sur le plateau : "Probablement, nous savons tous ici de qui il s'agit".

"Est-ce qu'on veut une presse à l'américaine ?"
Luc Ferry a tenu ces propos après avoir présenté
un article paru dans Le Figaro Magazine sur cette histoire. Il a ainsi voulu ouvrir un débat sur l'attitude des journalistes à l'heure actuelle : "Le problème c'est : est-ce que l'on veut une presse qui fait fi du principe de la diffamation et du respect de la vie privée, ou pas ? Est-ce qu'on veut une presse à l'américaine ou pas ?".
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/politique-luc-ferry-accuse-un-ancien-ministre-de-pedophilie-31-05-2011-1320911.php

Elle dit avoir été licenciée après un accrochage avec Nadine Morano

L'incident rapporté lundi sur le site d'information Rue89 remonte au 9 avril dernier. La ministre de l'Apprentissage Nadine Morano accompagnée d'un garde du corps, effectue des courses avec sa fille de 14 ans, dans une boutique de vêtements Kookaï à Nancy, sa ville d'origine. Là, une vendeuse aurait crié: "Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu'un veut aller lui casser la gueule". "Profondément choquée par cette interpellation menaçante, insultante et blessante", la ministre demande "des excuses à cette vendeuse en rappelant le droit au respect pour tout client, quel que soit son statut". Aujourd'hui, cette vendeuse de 36 ans affirme avoir été licenciée après cet accrochage avec la ministre.
Selon Nadine Morano, l'employée a "reconnu la gravité de ses propos déplacés en présence de la directrice adjointe du Printemps et a fait part de ses excuses". "Les faits en sont restés là", insiste la ministre en précisant que le licenciement de la vendeuse "relève de la seule appréciation et de la seule responsabilité de son employeur", avec lequel elle n'a eu "aucun contact".
La version de la vendeuse
De son côté, la vendeuse, prénommée Albane, a indiqué à l'AFP qu'il ne s'agissait que d'une "plaisanterie" à propos du garde du corps de Nadine Morano, et assure que cette dernière a tenu à signaler l'incident à la direction. "J'étais avec deux collègues, et nous avons trouvé que la présence d'un garde du corps avec Nadine Morano était exagérée", a expliqué cette femme de 36 ans. "L'un de mes collègues, de constitution frêle, a plaisanté en affirmant qu'il pouvait mettre le garde du corps par terre en deux minutes. Je lui ai dit que pour cela, il n'y avait qu'une seule solution: qu'il fallait casser la gueule à Mme Morano", a poursuivi la vendeuse.

Selon sa version, la ministre n'aurait entendu que la fin de sa phrase et se serait "énervée". "Je lui ai dit que ça n'était pas contre elle personnellement et que je tenais à mon emploi. Elle m'a répondu: 'J'en ai rien à foutre. J'en ai marre qu'à chaque fois que je me promène, on m'injurie'", affirme encore l'employée. "Mme Morano a ensuite demandé le numéro du directeur du magasin. Au départ, la responsable de secteur n'a pas voulu le faire. Elle a fini par l'obtenir en répétant: 'Je veux des suites, je veux des suites'", ajoute la vendeuse, qui a été convoquée deux jours plus tard par son employeur pour être licenciée.

Bactérie Eceh : l'inquiétude grandit

L'épidémie due à des concombres contaminés par la bactérie Escherichia coli s'est répandue dans plusieurs pays du nord de l'Europe et devrait prendre de l'ampleur dans les jours qui viennent.
En Allemagne, le bilan s'élève désormais à 14 morts. Des hôpitaux du nord du pays sont submergés par cette bactérie potentiellement mortelle, apparemment ingérée lors de la consommation de légumes crus.

La souche de la bactérie en question, décelée dans des concombres importés d'Espagne, est inconnue. On ignore si les légumes ont été contaminés sur le lieu de production, pendant le transport ou en Allemagne même. Des analyses de lots suspects sont en cours. Les résultats ne seront pas connus avant mercredi. Les autorités allemandes ont déconseillé à la population de consommer des concombres, des tomates et de la laitue et certains de ces produits ont été retirés des étals.
 En France, trois cas ont été signalés. Les autorités ont fait savoir que la situation était sous surveillance, la bactérie ayant une période d'incubation de sept à 15 jours. L'Institut national de veille sanitaire (InVS) recommande aux médecins hospitaliers ou libéraux français ayant diagnostiqué une diarrhée hémorragique ou un SHU survenus depuis le 20 avril chez des patients ayant séjourné en Allemagne dans les quinze jours précédant le début des symptômes de les signaler à leur agence régionale de santé.

D'autres cas ont été décelés en Grande-Bretagne, au Danemark, en Autriche, aux Pays-Bas et 36 cas ont été recensés en Suède. Tous les malades, atteints d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui affecte le sang, les reins et, dans les cas graves, le système nerveux, ont apparemment effectué des séjours en Allemagne. La
Russie a annoncé qu'elle interdisait les importations de légumes allemands et espagnols, tandis que l'Autriche a retiré des magasins les concombres provenant des distributeurs espagnols visés, et la Belgique en a interdit les importations.

Selon le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (CEPCM), basé en Suède, il s'agit de l'une des plus importantes épidémies de STEC/SHU jamais recensées à travers le monde et de
la plus grave épidémie de ce type en Allemagne, où 60 cas sont recensés en moyenne chaque année.
L'inquiétude grandit chez les consommateurs, qui boudent les étals des primeurs. Les producteurs espagnols s'attendent à "plusieurs millions d'euros" de pertes. L'Espagne n'est pas seule affectée. En recommandant d'éviter de consommer des légumes crus, les autorités allemandes ont provoqué une chute drastique de la demande. Par exemple, quelque 78% des Autrichiens ont indiqué vouloir pour le moment renoncer à la consommation de concombres, tomates et aubergines, selon un sondage.

Une réunion de crise s'est tenue à Berlin entre spécialistes et responsables politiques. Les ministres européens de l'Agriculture réunis à Debrecen (Hongrie) ont affiché leur inquiétude. La ministre espagnole de l'Agriculture Rosa Aguilar a annoncé qu'elle allait réclamer de l'UE et de l'Allemagne une réponse "pour les dommages et préjudices provoqués" qu'elle a jugé "irréparables". Prudent, le commissaire européen à l'Agriculture Dacian Ciolos a dit attendre les résultats, se contentant de louer l'efficacité du système d'alerte et de traçabilité en place à l'échelle européenne, qui "a permis de détecter ce problème".

http://lci.tf1.fr/monde/europe/bacterie-eceh-l-epidemie-prend-de-l-ampleur-6510985.html

L'Allemagne décide de sortir du nucléaire d'ici 2022

L'Allemagne fermera toutes ses centrales nucléaires d'ici 2022, a décidé la coalition gouvernementale lors d'une réunion qui s'est achevée aux premières heures de la journée de lundi.
Cette décision, prise à la suite de l'accident de Fukushima en mars au Japon, marque un revirement complet de la part du gouvernement d'Angela Merkel, qui avait décidé à la fin de l'année dernière de prolonger la durée de vie des plus anciennes centrales du pays malgré l'hostilité d'une grande partie de la population à l'énergie nucléaire.
"Notre système énergétique doit être changé de façon fondamentale et peut l'être. Nous voulons pour l'avenir une énergie plus sûre, et en même temps fiable et économique", a déclaré lundi la chancelière Angela Merkel à la presse.
Dans un document du gouvernement que Reuters a pu se procurer lundi, les autorités dévoilent la politique qu'elles comptent mettre en place afin de compenser la disparition de la composante nucléaire dans le 'mix' énergétique allemand.
L'objectif principal prévoit de diminuer de 10% la consommation électrique de l'Allemagne d'ici 2020.
Lors d'une réunion dimanche soir entre l'Union chrétienne démocrate (CDU) de la chancelière, son alliée bavaroise de la CSU et les libéraux du FDP, la coalition gouvernementale a décidé la fermeture définitive des huit plus vieux réacteurs d'Allemagne, qui en compte 17 au total.
ARRÊTS ÉCHELONNÉS
Sept de ces réacteurs avaient été provisoirement mis à l'arrêt après l'accident nucléaire au Japon dû à un séisme et à un tsunami survenus le 11 mars. Le huitième était arrêté depuis plus longtemps.
Six autres réacteurs vont cesser de fonctionner d'ici 2021, a annoncé le ministre de l'Environnement, Norbert Röttgen, à l'issue de ces discussions à la chancellerie entre dirigeants conservateurs et libéraux.
Les trois derniers réacteurs, les plus récents, resteront en état de marche une année de plus au maximum, soit jusqu'en 2022, afin d'éviter toute pénurie d'électricité durant la période de transition, a-t-il ajouté.
"C'est définitif: la date limite pour les trois derniers réacteurs nucléaires a été fixée à 2022", a dit Norbert Röttgen. "Il n'y aura pas de clause de réexamen."
Certains responsables souhaitaient inclure une clause permettant de réexaminer la question à l'avenir. Le FDP était défavorable à la définition d'une date fixe.
La coalition gouvernementale a décidé de maintenir l'un des huit plus vieux réacteurs en état de veille jusqu'en 2013 au cas où les énergies renouvelables ne permettent pas d'ici là de répondre à la demande en hiver et que les combustibles fossiles ne permettent pas de combler cet éventuel déficit.
Des responsables de l'opposition, sociaux-démocrates et Verts, ont participé à cette réunion afin de dégager le consensus le plus large.
La décision prise dimanche soir doit être validée par le parlement. Elle risque d'être vivement contestée par les compagnies RWE, E.ON, Vattenfall et EnBW, qui exploitent les 17 centrales d'Allemagne, notamment en raison du maintien envisagé d'une taxe sur le combustible nucléaire.
Avant la fermeture provisoire des centrales les plus anciennes en mars, le nucléaire fournissait à l'Allemagne 23% de son électricité.
Le groupe RWE a annoncé peu après l'annonce du gouvernement qu'une sortie du nucléaire en 2022 ne correspondait pas à ce qu'il espérait.
RWE prévoit en outre d'évoquer ses perspectives 2011 à la publication de ses résultats du premier semestre et des objectifs à moyen terme lors de celle des résultats 2011.
http://us.lrd.yahoo.com/_ylt=AtPhkxHT.kyeeXOkcWce0FUdfsl_;_ylu=X3oDMTBxZjUyYzltBHBvcwMxBHNlYwNNZWRpYUFydGljbGVIZWFk;_ylg=X3oDMTMybTRhYjY0BGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDYjdjYTFlNjctMTI1ZS0zYmY0LWJmODAtODAzMDFhYTdhNzA5BHBzdGNhdANwb2xpdGlxdWUEcHQDc3RvcnlwYWdlBHRlc3QD;_ylv=0/SIG=11bvq0vq2/EXP=1307962854/**http%3A//www.reuters.com/

lundi 30 mai 2011

"Un problème avec des concombres espagnols, et c'est l'Europe qui tremble"

Les concombres contaminés sèment l'inquiétude dans les rangs des ministres européens de l'Agriculture, réunis lundi à Debrecen en Hongrie. La contamination bactérienne de légumes, aurait déjà fait douze victimes et des centaines de malades en Allemagne. La bactérie E.coli enterohémorragique, qui provoque des hémorragies dans le système digestif, continue de se propager outre-Rhin, où la bactérie a été détectée sur des concombres en provenance d'Espagne. L'affaire met en lumière l'interdépendance étroite des marchés en Europe, a relevé la ministre belge de l'Agriculture, Sabine Laruelle en marge de la réunion de Debrecen, qui dure jusqu'à mardi : "un problème avec des concombres espagnols, et c'est l'Europe qui tremble".
Des cas ou des suspicions de cas ont également été signalés en Suède, Danemark, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Autriche, France et Suisse, mais tous venaient apparemment d'Allemagne. Face à l'inquiétude grandissante des consommateurs, la ministre allemande de l'Agriculture, Isle Aigner, a annulé sa participation à la réunion en Hongrie pour faire le point à Berlin avec son homologue allemand en charge de la Santé , des scientifiques et des responsables politiques régionaux.
Moscou interdit les importations de légumes allemands et espagnols
Les autorités allemandes ont recommandé à la population d'éviter de consommer des légumes crus tels que concombres, tomates et salades, en particulier ceux en provenance d'Allemagne du Nord. Un conseil qui a aussitôt entraîné une chute drastique de la consommation. Les exportations néerlandaises vers l'Allemagne, de l'ordre de 10 millions d'euros par semaine, ont quasiment cessé depuis dimanche soir.

De nombreux Etats ont renforcé les contrôles, comme la Pologne et l'Autriche, qui a retiré des concombres et autres légumes provenant des lots suspects dans plus d'une trentaine de magasins. La
Russie a d'ores et déjà interdit vendredi les importations de légumes crus allemands et espagnols et pourrait étendre cette mesure à toute l'UE. Les autorités avaient auparavant appelé les Russes à consommer des "produits nationaux". Aucun cas suspect n'a été signalé jusqu'à présent en Russie. La Belgique a également décidé d'interdire les importations de concombres en provenance des distributeurs espagnols.
En France, le ministre de la Santé Xavier Bertrand a mis en garde samedi contre toute "forme d'affolement", alors que trois cas suspects d'intoxication alimentaire ont été identifiés en Bretagne, sur des personnes revenant d'un séjour en Allemagne. Il a par ailleurs précisé qu'un lot suspect de concombres a été retiré du marché dans le Morbihan.
Madrid demande des comptes à Bruxelles
Les serres où les concombres ont été produits, deux exploitations d'Almeria et de Malaga en Andalousie, font l'objet d'analyses, mais pour le moment, rien ne permet de déterminer avec certitude l'origine de la contamination. Les produits importés d'Espagne pouvaient être porteurs de la bactérie, ou la contamination a pu avoir lieu durant le transport. Prudent, le commissaire européen à l'Agriculture Dacian Ciolos a dit attendre les résultats, se contentant pour le moment de louer l'efficacité du système d'alerte et de traçabilité en place à l'échelle européenne, qui "a permis de détecter ce problème".
L'Espagne demandera "une réponse dans le cadre de l'Union européenne" pour les "dommages irréparables" provoqués par la suspicion sur des concombres espagnols, accusés par les autorités allemandes de propager une bactérie, a annoncé lundi la ministre de l'Agriculture espagnole. "On est en train de nuire à l'image de l'Espagne, on est en train de nuire au secteur producteur espagnol et le gouvernement espagnol n'est pas disposé à accepter cette situation", a prévenu la ministre, Rosa Aguilar. "Nous activerons rapidement tous les mécanismes d'aide prévus dans le cadre de l'OMC", l'Organisation mondiale du commerce, a indiqué la ministre. "Nous demanderons également, de manière logique, une réponse dans le cadre de l'Union européenne pour les dommages et préjudices provoqués et nous demanderons aussi à l'Allemagne d'assumer la responsabilité qui lui revient", a-t-elle ajouté.http://lci.tf1.fr/monde/europe/un-probleme-avec-des-concombres-espagnols-et-c-est-l-europe-qui-6510095.html

Epidémie : la bactérie tueuse fait une 11e victime en Allemagne

Alors que les malades affluent dans les hôpitaux allemands, les autorités sanitaires d'outre-Rhin et européennes recherchent toujours l'origine de la bactérie attribuée à la consommation de concombres espagnols. Cette bactérie tueuse, l'Escherichia coli enterohémorragique (Eceh), a fait un onzième mort, lundi à Paderborn, dans l'ouest du pays. Il s'agit d'une femme de 91 ans décédée dimanche des suites d'hémorragies, ont annoncé les autorités locales.

Les autorités sanitaires allemandes redoutent le pire, alors qu'elles sont déjà confrontées une vague de contaminations à l'Eceh jamais observée en Allemagne et une des pires dans le monde. Face à l'inquiétude grandissante des consommateurs, qui boudent les étals des primeurs, les ministres allemands de l'Agriculture et de la Consommation, Isle Aigner, et de la Santé, Daniel Bahr, devaient réunir experts scientifiques et responsables politiques régionaux pour faire le point, à Berlin.

La propagation de cette bactérie sera également discutée lors d'une réunion informelle des ministres européens de l'agriculture à Debrecen, en Hongrie.

«Une telle propagation, c'est du jamais vu»

«On connaît la bactérie Eceh depuis de nombreuses années, mais une telle propagation, c'est du jamais vu», a assuré, lundi matin, sur la télévision publique ZDF le professeur
Galle, directeur de la clinique de phrénologie de Lüdenscheid (ouest). «D'habitude, on enregistre environ 1 000 cas par an, mais là nous avons 1 200 cas en 10 jours», a-t-il ajouté.

L'Institut Robert Koch, chargé du contrôle sanitaire et de la lutte contre les maladies, a recensé lundi 319 patients ayant développé des troubles rénaux sévères, appelés syndrome hémolytique et urémique (SHU), et trois décès directement imputables à la bactérie.

Petit signe d'espoir, la clinique universitaire d'Eppendorf, à Hambourg (nord), a signalé pour la première fois un léger ralentissement dans l'afflux de nouveaux malades. «Le nombre de nouveaux cas est en baisse, de même que le nombre de patients présentant des complications graves», a indiqué Jörg Debatin, le directeur de la clinique, lors d'une conférence de presse.

L'afflux de malades provoque des saturations dans les hôpitaux

Toutefois, «il y a une période de latence entre l'infection à l'Eceh et l'apparition des symptômes du SHU. Or, nous n'avons probablement toujours pas atteint le pic d'infection à l'Ehec», a prévenu le professeur Galle sur ZDF. D'après lui, la souche de bactérie à l'oeuvre en Allemagne est «particulièrement virulente».

Alors que l'Eceh provoquent un SHU chez 5% à 10% des personnes infectées, en Allemagne, presque un quart des malades sont gravement atteints. L'afflux de malades commence aussi à provoquer des saturations dans les hôpitaux du nord du pays, principal foyer d'infection. Des cas ou des suspicions de cas ont également été signalés en Suède, Danemark, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Autriche, France et Suisse, mais ils sont apparemment tous venus d'Allemagne.

La souche rare d'Eceh qui frappe l'Allemagne s'est aussi révélée résistante au traitement habituel par dialyse. Ce qui a amené les médecins à donner un nouveau traitement, un médicament de la famille des anticorps monoclonaux.

Les soupçons se portent vers des concombres, sous serres en Andalousie

Mais l'efficacité de ce traitement reste à prouver, car il était jusqu'alors utilisé chez de petits enfants, habituellement plus touchés par le SHU, a reconnu le professeur Galle. Seule la découverte de l'origine de l'infection permettra de juguler la diffusion de l'Eceh, affirment les spécialistes.

Les soupçons se portent pour l'instant vers des concombres issus de cultures sous serres en Andalousie (sud de l'Espagne). Mais une contamination le long de la chaîne de distribution n'est pas exclue. Les résultats des analyses sur des lots suspects, envoyés à un laboratoire en Galice (nord-ouest de l'Espagne) étaient attendus lundi.

http://www.leparisien.fr/societe/epidemie-la-bacterie-tueuse-fait-une-11e-victime-en-allemagne-30-05-2011-1473433.php

Concombre infecté : un cas à Toulouse

La présence d'une bactérie tueuse sur les concombres bio en Allemagne déclenche l'alerte en Europe. Un cas a été détecté à Toulouse. En Midi-Pyrénées, la surveillance s'organise et les producteurs bio s'inquiètent.
L'affaire du concombre contaminé menace-t-elle la filière bio ? Hier sur les marchés de la région, de nombreux consommateurs s'interrogeaient sur la provenance « biologique » des lots espagnols à l'origine d'une dizaine de décès en Allemagne.
Jusqu'à présent, la provenance de la bactérie tueuse n'a pas été localisée et de nombreuses questions se posent. L'Escherichia coli s'est-elle développée dans les maraîchages andalous où les concombres ont été cultivés ? La contamination s'est-elle produite pendant le transport, lors du déchargement ? Les engrais naturels sont-ils en cause ? En Midi-Pyrénées, la colère des producteurs est palpable, l'affaire du concombre bio jetant le discrédit sur une filière mise à mal par la bio industrialisation. « Le fumier a toujours été utilisé en agriculture. Mais comment s'étonner des dérives, quand des exploitations de dizaines d'hectares enrichissent la terre avec du lisier de porcs en batterie ! » peste l'un d'entre eux en Lot-et-Garonne.

Un cas à Toulouse

La France doit déjà compter avec trois cas d'Escherichia coli. Les trois personnes « sont bien prises en charge, leur état n'est pas inquiétant », a déclaré Françoise Weber directrice de l'Institut de veille sanitaire. « Elles ont en commun d'avoir toutes voyagé en Allemagne ou de venir d'Allemagne. » L'une habite à Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, l'autre à Bastia et une troisième à Toulouse. Il s'agit d'une Allemande, voyageant en avion, et qui a son arrivée à Blagnac était souffrante. Elle a immédiatement été hospitalisée à Purpan, où l'on a diagnostiqué la présence d'Escherichia coli, liée à la consommation de concombres.
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand assure : « On n'est pas dans une logique de contagion ». Cependant, l'affaire est prise très au sérieux. Une cellule de surveillance a été mise en place, notamment dans la région. L'Institut national de Veille sanitaire recommande aux médecins hospitaliers ou libéraux ayant diagnostiqué une diarrhée sanglante depuis le 20 avril chez des patients ayant séjourné en Allemagne de les signaler à l'Agence régionale de santé. En Allemagne la bactérie continue de se propager avec une rapidité et une ampleur sans précédent. Du coup, cucurbitacées, tomates et salades ont vu leur vente chuter de 90 %. Un scénario que n'osent même pas imaginer les maraîchers français.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/30/1094214-concombre-infecte-un-cas-a-toulouse.html

Concombres contaminés : l'état de santé des 3 Français "pas inquiétant"

L'état de santé des trois Français qui auraient été infectés par une forme virulente d'infection à la bactérie E.coli imputée à des concombres importés d'Espagne n'est pas inquiétant, a déclaré dimanche Françoise Weber, directrice générale de l'Institut national de veille sanitaire. Le syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui affecte le sang, les reins et, dans les cas graves, le système nerveux central, a fait 10 morts et touché 300 personnes en Allemagne. En France, les trois personnes "sont bien prises en charge. Leur état n'est pas inquiétant", a déclaré Françoise Weber sur I>Télé. "Elles ont en commun d'avoir toutes voyagé en Allemagne ou de venir d'Allemagne. Donc on peut dire qu'il n'y a pas de cas suspect de s'être contaminé sur le territoire français."
Les autorités allemandes ont déconseillé à la population de consommer des concombres, des tomates et de la laitue et certains de ces produits ont été retirés des étals. Un nombre restreint de cas suspects a été signalé en France, en Autriche, en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, tous liés à des déplacements en Allemagne. Le ministre du Travail et de la Santé, Xavier Bertrand, a précisé qu'un lot de concombres d'origine espagnole avait été retiré du marché en Bretagne. "Il ne faut pas qu'on passe de ce principe de précaution (et) de sécurité alimentaire à un système d'inquiétude", a souligné le ministre samedi soir sur France 5. "On n'est pas dans une logique de contagion, ce n'est pas comme une grippe."

L'Institut national de veille sanitaire (InVS) recommande aux médecins hospitaliers ou libéraux ayant diagnostiqué une diarrhée sanglante ou un SHU survenus depuis le 20 avril chez des patients ayant séjourné en Allemagne dans les quinze jours précédents le début des symptômes de les signaler à l'Agence régionale de santé de leur région. La bactérie incriminée est connue sous le type de bactérie à E.coli producteurs de shiga-toxines (STEC). Ces STEC peuvent entraîner des manifestations cliniques variées (diarrhée banale ou sanglante) pouvant évoluer vers une complication grave : le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Selon le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (CEPCM), basé en Suède, il s'agit de l'une des plus importantes épidémies de STEC/SHU jamais recensées à travers le monde et de la plus importante épidémie de ce type en Allemagne

Un plan à grande échelle du Titanic vendu 220.000 livres sterling aux enchères

Un plan à grande échelle du Titanic, conçu pour l'enquête officielle sur le naufrage du navire, a été vendu 220.000 livres sterling (254.000 euros) lors d'une vente aux enchères organisée à Devizes, dans le sud de l'Angleterre.
Le prix a dépassé les estimations de la maison de vente Henry Aldridge & Son concernant ce plan long de 9,9 mètres. Elle l'avait estimé entre 100.000 et 150.000 livres sterling (entre 115.000 et 173.000 euros) avant la vente qui a eu lieu samedi.
Henry Aldridge & Son a fait savoir dimanche que le plan avait été vendu par un collectionneur anonyme à un collectionneur privé.
Le Titanic a coulé le 15 avril 1912, après avoir heurté un iceberg dans l'Atlantique Nord lors de son voyage inaugural. Quelque 1.500 personnes sont mortes. L'enquête officielle a été lancée le 2 mai 1912, et près de cent personnes ont témoigné pendant les 36 journées d'auditions. AP

http://fr.news.yahoo.com/plan-à-grande-échelle-titanic-vendu-220-000-100023595.html;_ylt=AmvF.D6y6TIhZXQtmyCffdn.fcl_;_ylu=X3oDMTM1a3IzMzZ2BHBrZwM0NzQ2YzE4ZC00YTdhLTNjN2MtOWFkMS1mNDZlY2Y2YmI2MzYEcG9zAzQEc2VjA2xuX0FQX2dhbAR2ZXIDOWFiNDQ0NjAtODllYi0xMWUwLWFiNzMtZTg5OTljMzZjOTBk;_ylv=3

dimanche 29 mai 2011

La bactérie du concombre arrive en France

La psychose du concombre contaminé va-t-elle gagner la France? Alors que l’infection due à la bactérie Escherichia coli enterohémorragique (Eceh), a priori relevée sur ces cucurbitacées, continue à se propager en Allemagne, la France annonçait hier trois cas suspects d’intoxication alimentaire liée à l’épidémie. Il s’agit de trois personnes revenant d’Allemagne et qui présentaient des diarrhées sanglantes pouvant évoquer la maladie. Deux d’entre elles étaient encore hospitalisées samedi soir.
"Leur état n’est pas inquiétant", assurait Alexandra Mailles, épidémiologiste à l’Institut de veille sanitaire (Invs). Outre-Rhin, cette maladie, qui peut provoquer des diarrhées hémorragiques et des atteintes rénales sévères, voire mortelles, a déjà frappé 276 personnes. Quatre nouveaux décès soupçonnés d’être liés à la bactérie ont été annnoncés samedi, ce qui porterait le bilan à dix victimes potentielles. Des cas de contamination ont également été relevés en Suède (25 cas), au Danemark (7), en Grande-Bretagne (3), en Autriche (2), en Suisse (2) et aux Pays-Bas (1).
"Les premières investigations conduites par les autorités allemandes se sont orientées vers des concombres importés d’Espagne", indiquaient samedi les ministères de l’Économie, de la Santé et de l’Agriculture. Un lot suspect a d’ailleurs été livré en France aux alentours du 12 mai. Les trois patients français ont, eux, été questionnés "pour voir s’ils ont consommé des aliments potentiellement contaminés, pas seulement des concombres", explique l’épidémiologiste de l’Invs. "Il est déconseillé en Allemagne de consommer des concombres, mais aussi des tomates et des salades vertes". Les autorités sanitaires françaises, elles, rappellent les règles d’hygiène de base : se laver les mains; laver, éplucher ou faire cuire fruits et légumes avant de les consommer.

Montauban. Couple franco-tunisien : la mairie refuse de les marier

C'est juste dans la cour de l'hôtel de ville que les futurs mariés et un cortège de 200 invités ont appris samedi que la mairie s'opposait à cette union d'un Tunisien avec une Française .
Décidément l'hôtel de ville de Montauban a vécu samedi dernier de drôles de moments.Imaginez que comme précisé par les bans du service de l'Etat-Civil on devait y célèbrer l'union d'un jeune tunisien Youness et de sa future épouse : Sylvie.Le couple était suivi par un important cortège d'environ deux-cents personnes. Invitées à cette célébration et ensuite au repas de fête préparé chez la sœur de Youness .Ceux qui allaient se dire oui s'apprétaient à monter les marches vers la salle des mariages lorsque l'officier de l'Etat-civil ceint de l'écharpe tricolore vint à leur rencontre pour annoncer tout de go que la députée-maire avait décidé de ne pas faire célébrer ce mariage,par l'adjointe en charge des cérémonies ce jour-là.C'est alors la colère et l'incompréhension parmi les invités qui ne comprennent pas du tout cette volte-face de dernière minute .

Les futurs mariés déposent plainte lundi

Car le parquet et le procureur de la République avaient donné leur accord.Le futur couple éclate en larmes et la femme en proie à une crise de nerfs est dirigée sur les urgences de l'hôpital où ils ont reçu de plus le réconfort d'un médecin psychologue.Tout cela parce que Brigitte Barèges et ses services ont soupçonné un «mariage blanc» entre un jeune tunisien arrivé en France depuis mars et une femme. Youness est catégorique là dessus : « Je suis en règle.J'ai un dossier à la préfecture à Toulouse qui va être transmis à celle de Montauban.J'ai un titre de séjour .On avait été reçu à la mairie, une personne nous avait dit de laisser nos coordonnées et qu'on aurait rendez-vous...Depuis plus rien.Ce refus est illégal. On a consulté un avocat et on va déposer plainte en début de semaine prochaine,au tribunal administratif car ce refus constitue une voie de fait »
Au parquet de Montauban on ajoute : « La substitut du procureur a été interrogée par la mairie.Le parquet en l'état des pièces ne voit pas d'obstacles à la célébration du mariage» .Même si dans ce genre d'affaire il faut faire preuve d'un extrême prudence.Contactée par nos soins via son chef de cabinet et aussi par courrier électronique Brigitte Barèges n'a pas voulu s'exprimer hier soir sur ce sujet.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/28/1093212-montauban-couple-franco-tunisien-la-mairie-refuse-de-les-marier.html

Tron: Sarkozy et Fillon n'ont pas demandé de démission

Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron admet que "la question de sa démission du gouvernement se pose" après les accusations d'agression sexuelle qui le visent et qu'il nie, dans une déclaration au Parisien/Aujourd'hui en France de samedi. "Les accusations contre moi sont fantaisistes", affirme Georges Tron qui assure qu'il n'aura "aucun mal à prouver (sa) bonne foi".
"Mais je ne veux pas devenir gênant. Est-ce que la question de ma démission du gouvernement se pose ? Oui, ce serait idiot de dire l'inverse", reconnaît-il même s'il ajoute qu'il "ne (se) sent pas assiégé" et se dit "extraordinairement serein". "Si j'ai quelque chose à dire ou à annoncer, je le ferai savoir au président de la République et au Premier ministre", poursuit Georges Tron.

Cependant, pour son avocat, Georges Tron "ne démissionnera pas" du gouvernement "sauf si le président de la République ou le Premier ministre lui demandent". Mais ni Nicolas Sarkozy ni François Fillon n'ont demandé cette démission, a assuré samedi le secrétaire d'Etat.

"C'est à lui de décider"

Matignon a indiqué samedi avoir reçu Georges Tron vendredi pour évoquer l'éventualité d'un départ du gouvernement du secrétaire d'Etat à la Fonction publique et "toutes les conséquences possibles" de la situation de ce dernier. "Rester ou démissionner? C'est à lui de choisir. C'est à lui de décider", a déclaré son confrère du gouvernement Thierry Mariani. En marge du Conseil national de l'UMP, Jean-François Copé et Jean-Pierre Raffarin ont appelé à la "prudence" et à la "sobriété". Le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin a de son côté expliqué qu'un départ de Georges Tron ne le "surprendrait pas", "pour rendre service à ses amis".

Georges Tron est la cible de plaintes de deux ex-employées municipales de la commune de Draveil (Essonne). Le parquet d'Evry a confié à la police judiciaire une enquête préliminaire pour agression sexuelle et viol. Le secrétaire d'Etat a indiqué par la voix de son avocat qu'il allait engager une procédure pour dénonciation calomnieuse.

samedi 28 mai 2011

Les concombres contaminés sévissent-ils en France?

L'épidémie a fait trois nouveaux morts en Allemagne...
La bactérie E.coli enterohémorragique (Eceh), retrouvée ces derniers jours sur des concombres espagnols, continue de s’étendre en Europe.

La France concernée?

Après l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore les Pays-Bas, la France pourrait être touchée. Trois cas suspects d'intoxication alimentaire en lien avec cette épidémie sont «en cours d'investigation» ont annoncé samedi les ministères de l'Economie, de la Santé et de l'Agriculture dans un communiqué commun.
Outre-Rhin, elle aurait déjà causé la mort de neuf personnes: trois nouveaux décès ont été annoncés samedi.

Epidémie

L’Escherichia Coli enterohémorragique se trouve habituellement dans le tube digestif des ruminants. Mais l’homme peut être contaminé par contact avec une personne infecté, des animaux porteurs de la bactérie ou avec les matières fécales de ces derniers s'ils ont été en contact avec un légume cru.
Les patients infectés présentent alors des maux de tête, des douleurs abdominales et une diarrhée qui peut être sanglante.
Vingt-cinq cas de contamination ont été dénombrés en Suède, sept au Danemark, trois en Grande-Bretagne, deux en Autriche, un aux Pays-Bas et un en Suisse.
http://www.20minutes.fr/article/732248/concombres-contamines-sevissent-ils-france

Concombres : en fait, l'activité continue chez les 2 distributeurs andalous

Le conseil régional de l'Andalousie (sud) a assuré samedi que l'activité continuait bien chez les deux distributeurs de concombres soupçonnés d'exporter des produits contaminés par une bactérie, contrairement à ce qu'avait annoncé Bruxelles vendredi soir. La Commission européenne avait indiqué que l'Espagne avait suspendu les activités de ces deux distributeurs, ce que nient les autorités régionales qui précisent que seuls les lots suspects ont été bloqués. "Dans l'une des entreprises andalouses visées par l'enquête, à Malaga, il a été procédé à des autocontrôles exhaustifs sur ses lots de concombres qui ont montré qu'ils sont totalement vierges de toute contamination", ont-elles assuré dans un communiqué figurant samedi sur leur site internet
"Néanmoins, nous avons opté pour l'immobilisation du produit (dans les lots considérés comme suspects, ndlr) en tant que mesure préventive", ont-ils ajouté. En ce qui concerne l'autre entreprise, à Roquetas del Mar, après "des difficultés à identifier le lot exact", selon le communiqué, il a finalement pu être trouvé. Des échantillons des lots considérés comme suspects ont été envoyés à un laboratoire en Galice (nord-ouest) et de premiers résultats seront connus lundi. La bactérie mise en cause est l'E.coli entérohémorragique (Eceh). Provoquant des hémorragies dans le système digestif, elle est potentiellement mortelle.


Un arrivage de concombres espagnols suspects a été distribué au Danemark, mais les autorités ont repéré la marchandise et l'ont retirée du marché, a précisé vendredi la Commission européenne. Les autorités sanitaires allemandes ont relevé au cours des derniers jours 60 autres cas de la maladie transmise par les concombres, portant le bilan à 276 personnes atteintes. Au moins deux patients sont morts, peut-être cinq : trois nouveau décès soupçonnés d'être liés à la bactérie qui continue à se propager en Allemagne ont en effet été annoncés samedi par les autorités sanitaires. Vingt-cinq cas de contamination par l'Eceh ont été dénombrés en Suède, sept au Danemark, trois en Grande-Bretagne, deux en Autriche et un aux Pays-Bas.

Rio-Paris : ce que disent les boîtes noires

On en sait un peu plus sur les circonstances de la catastrophe du vol Rio-Paris, qui s'était abîmé dans l'Atlantique en juin 2009. Le Bureau d'enquêtes et d'analyse (BEA) a diffusé vendredi une note d'information très attendue sur les premières constatations résultant de l'exploitation des enregistreurs de vol repêchés début mai, deux ans après le désastre. Une note qui ne fournit toutefois pas, a tenu à souligner l'organisme, une explication complète sur les causes du drame. "Ce que nous publions aujourd'hui, ce ne sont que des constatations et ce n'est pas la compréhension de l'événement", a déclaré Jean-Paul Troadec, le directeur général du BEA, évoquant comme au début de l'enquête une combinaison de facteurs techniques et humains : "Pour comprendre comment tout cela s'est enchaîné, c'est un travail qui commence". Le BEA a promis un rapport d'étape "d'ici fin juillet"
Quels sont donc les éléments factuels apportés par l'analyse de ces boîtes noires ? La première mention annonçant les problèmes que va connaître l'appareil apparaît dans l'enregistrement des conversations, huit minutes avant qu'il ne soit coupé. Un des pilotes de l'A330 prévient alors l'équipage qu'ils vont entrer dans une zone de plus fortes turbulences : "On devrait attaquer une zone où ça devrait bouger un peu plus que maintenant, il faudrait vous méfier, là". Dès lors, les événements s'enchaînent avec une rapidité croissante, jusqu'à la coupure brutale des enregistrements. Les "boîtes noires", tant celle contenant les sons des conversations à bord, que celle contenant les données de vol, révèlent par ailleurs que les pilotes du vol AF447 d'Air France ont lutté pendant plus de quatre minutes avec les commandes de l'appareil avant qu'il s'abîme dans l'Atlantique, entraînant la mort de 228 personnes.

"On n'a aucune indication qui soit valable"

Au moment de l'événement, le commandant de bord était en repos tandis que les deux copilotes se trouvaient dans le cockpit, mais il est revenu dans le poste de pilotage "environ 1 mn 30 après le désengagement du pilote automatique", précise le document du BEA. Il n'a toutefois pas repris les commandes, restées jusqu'à la fin entre les mains d'un de ses copilotes.

Après le désengagement du pilotage automatique, l'A330 d'Airbus est monté jusqu'à 38.000 pieds, puis l'alarme de décrochage s'est déclenchée et l'avion a décroché. "Les ordres du pilote en fonction ont été majoritairement de cabrer", souligne le BEA, précisant que la descente a durée 3 mn 30 pendant lesquelles l'avion est resté en situation de décrochage. "Les moteurs ont fonctionné et toujours répondu aux commandes de l'équipage". Mais, selon les données techniques des enregistrements, toutes les vitesses enregistrées étaient alors fausses, sans doute en raison du givrage des sondes de mesure. Les pilotes ont ainsi vu s'afficher deux vitesses différentes pendant un peu moins d'une minute, l'une d'elles indiquant une chute brutale de la vitesse.

Peu avant la fin de l'enregistrement des conversations de bord, un des pilotes s'est exclamé : "On n'a aucune indication qui soit valable". Deux minutes trente plus tard, l'avion s'abîmait dans les flots et l'enregistrement s'interrompait.

Les avocats de DSK assurent pouvoir "ébranler" le dossier de la plaignante

La bataille de communication fait rage entre la défense de Dominique Strauss-Kahn et l'accusation. Cette dernière assure réunir des éléments à charge de plus en plus "substantiels" contre l'ancien ministre français, accusé d'agression sexuelle par une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de Times Square. La défense de DSK, pour sa part, en s'indignant des fuites de ces derniers jours autour de l'affaire, affirme avoir des éléments suffisants pour fragiliser le dossier d'accusation. Et le ton monte entre le procureur et les avocats de l'ancien patron du FMI.
Dans une lettre adressée au procureur de New York, Cyrus Vance, les avocats William Taylor et Benjamin Brafman menacent : "Nous pourrions dès à présent dévoiler des informations importantes qui, à notre avis, ébranleraient sérieusement le dossier d'accusation ainsi que la crédibilité de la plaignante dans cette affaire". Quelles sont ces informations ? Sur ce point, mystère. Il n'est d'ailleurs pas dans l'intérêt des avocats de DSK de dévoiler trop tôt leurs arguments.
"C'est faire de la victime le méchant"
Les avocats se sont attirés une réponse immédiate du bureau du procureur, qui s'est dit "troublé" par leurs affirmations. "Nous ne sommes pas au courant de telles informations (..) et si vous souhaitez que nous enquêtions sur quoi que ce soit concernant cette affaire, nous serons heureux de le faire", écrit une adjointe du procureur, Joan Illuzzi-Orbon.
Jeffrey Shapiro, l'avocat de la femme de chambre guinéenne qui poursuit l'ancien directeur général du FMI, a dit ne pas être surpris que les avocats de Strauss-Kahn affirment détenir des informations contre elle, mais il a parlé à ce sujet de basses manoeuvres. "Une fois de plus, c'est faire de la victime le méchant", a-t-il commenté. "Ça me rend fou. Je connais cette femme. J'ai lu la peur dans ses yeux et sa volonté d'en finir avec tout cela."
Cette lettre fait en tout cas monter un peu plus la tension autour de cette affaire, à dix jours de l'audience du 6 juin, où DSK doit dire s'il plaide coupable ou non-coupable. Dans le premier cas, il n'y aura pas de procès, et l'ancien ministre français négociera avec le juge le nombre d'années de prison à purger. Dans le deuxième cas, le plus probable selon ses avocats, un procès aura lieu dans quelques mois.

vendredi 27 mai 2011

Marie-Laure de Villepin quitte son époux

La rumeur a été confirmée hier, Dominique de Villepin et son épouse, Marie-Laure, se sont séparés il y a quelques mois. Pendant des années, elle a affronté les difficultés de la vie politique avec lui. Aujourd'hui c'est fini. « L'engagement politique, c'est sa vie. Pour ma part,
[…] je veux tourner la page. Mais lui a décidé de continuer. Je prends donc un autre chemin. C'est douloureux pour tout le monde » a-t-elle confié hier. Principale justification : la solitude. « À Matignon, combien de soirs seule devant mon plateau d'argent[…] . La politique est un combat et pour l'entourage c'est dur ». Alors quand son mari quitte son poste de Premier ministre en 2007, elle croit enfin que c'est fini. Elle enfile une veste de Franck Sorbier, où était écrit « Adios, Salut, Bye-bye, Ciao ». Un clin d'œil pour son mari. « Mais Dominique a la politique en lui », c'est trop dur. Et leurs chemins se séparent. Aujourd'hui Marie-Laure de Villepin s'adonne pleinement à sa passion, la sculpture, dans un petit atelier à Paris. Dominique de Villepin, lui, sera fixé sur son sort judiciaire dans le cadre de l'affaire Clearstream, le 14 septembre.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/27/1091895-marie-laure-de-villepin-quitte-son-epoux.html

Des centaines de Chinois bâtissent 12 h par jour et sans salaire une autoroute en Pologne

Au coeur de la campagne polonaise, quelque 500 ouvriers chinois s'affairent jour et nuit sur le chantier de l'autoroute A2 qui reliera Berlin à Varsovie, du jamais vu dans ce nouveau pays-membre de l'UE, le premier des 27 à entrouvrir sa porte à une entreprise chinoise de BTP.
Là où l'année dernière poussaient des pommes de terres, une brigade d'ouvriers chinois installent des armatures métalliques qui seront noyées dans le béton du futur embranchement de Wiskitki, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Varsovie.

"Ces deux tronçons de l'A2, c'est un projet prioritaire pour nous", déclare Wang Junmin, directeur adjoint de China Overseas Engineering Group (Covec). C'est aussi une priorité pour la Pologne. Ce pays qui, au moment de son entrée dans l'Union européenne en 2004, avait un réseau autoroutier quasiment inexistant, veut disposer d'ici un an de 1 800 km d'autoroutes, pour l'Euro-2012 de football.
"Outre les 500 ouvriers venus en janvier, quelque 300 ne tarderont pas à venir en renfort de Chine. Avec les Polonais, il devrait y avoir 1.300 personnes sur le chantier", assure-il. Covec a arraché le contrat à ses concurrents européens grâce à des prix défiant toute concurrence. Pour expliquer ses bas coûts, la direction de Covec se borne à dire qu'elle a son "propre style de management".
Cette gestion se traduit notamment par des dortoirs collectifs avec des lits superposés, aménagés dans une ancienne école. A midi, les repas sont apportés aux ouvriers directement sur le chantier. "Les Chinois travaillent jour et nuit, 12 heures par jour, sept jours sur sept, même pendant les jours fériés", raconte Krzysztof Lenarczyk, responsable des infrastructures à la mairie de Wiskitki.
"Ils ont lancé les travaux en janvier (période d'arrêt pour le BTP en Pologne) et ont travaillé même par les plus grands froids", ajoute-t-il. "Le travail n'est pas plus dur qu'ailleurs", explique Xu Chengbing, 38 ans de la province Anhui, rentré du chantier au petit matin, au bout des 12 heures de travail nocturne. Il ne sait pas encore combien il va gagner, l'argent doit être versé directement en Chine.
"En Pologne, on ne reçoit pas d'argent. On n'en a pas besoin, ici on est logés et nourris", dit-il en mangeant une bouillie de riz, du shou zo avec quelque fruits de jujube préparé par des cuisiniers chinois dans un garage transformé en cuisine. Pour décrocher son premier contrat BTP en Pologne, Covec avait proposé pour les 49,2 kilomètres 1,3 mds PLN (330 M euros), un prix inférieur de 52% aux prévisions de l'investisseur. Le choix d'une entreprise chinoise a dès le début suscité des controverses.
La Chambre polonaise des constructeurs de routes a accusé Covec de dumping et prédit des problèmes. "A coup sûr, ils seront obligés d'y perdre de l'argent", affirme le président de la Chambre Wojciech Milusi. "Ils sont prêts à le faire pour avoir de bonnes références et briguer d'autres chantiers dans l'UE. Et comme c'est une société contrôlée par l'Etat, les pertes seront couvertes par l'Etat chinois", explique-t-il.
Encore faut-il que le chantier se termine, après les retards dus à un récent arrêt des travaux: les sous-traitants polonais de Covec avaient suspendu leurs livraisons à cause de factures impayées. Pour sortir de l'impasse, Covec a dépêché à Varsovie son président Fang Yuanming. Au bout de plusieurs jours de négociations au ministère des Infrastructures, un accord a été finalement trouvé: le groupe s'est engagé à régler les arriérés avant le 30 mai.
"Dès que nous avons l'argent, nous retournerons sur le chantier", explique à l'AFP, Robert Grzybowski, propriétaire de Techno Car à qui Covec doit 131 000 euros pour la location de camions et pelleteuses. Ironie de l'histoire, c'est le "plombier polonais" qui a illustré, il y a quelques années, les difficultés créées par les écarts de coût de la main d'oeuvre en Europe en proposant ses services en Europe de l'Ouest au salaire de son pays d'origine.
http://www.midilibre.fr/2011/05/26/des-centaines-de-chinois-batissent-12-h-par-jour-et-sans-salaire-une-autoroute-en-pologne,325048.php

jeudi 26 mai 2011

Harcèlement sexuel : une enquête ouverte contre Georges Tron

Une enquête préliminaire pour agression et viol a été ouverte mercredi à la suite de la plainte déposée contre le secrétaire d'Etat français à la Fonction publique Georges Tron, a annoncé le parquet d'Evry. Deux ex-collaboratrices de Georges Tron à sa mairie de Draveil (Essonne) ont porté plainte pour harcèlement sexuel. Mais le procureur de la République d'Evry considère que les faits décrits dans la plainte pourraient être qualifiés d'agression sexuelle et de viol s'ils étaient confirmés. "L'enquête porte sur des faits d'agression sexuelle et de viol, c'est l'objet de l'enquête", a dit Marie-Suzanne Le Queau à Reuters. L'enquête a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire dans un climat marqué en France par l'inculpation à New York de l'ancien directeur du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol.

Pour l'audition comme témoin d'un membre du gouvernement, une autorisation du conseil des ministres est a priori nécessaire à la justice. Marie-Suzanne Le Queau estime cependant qu'une telle autorisation "ne sera pas nécessaire juridiquement" dans le cas de Georges Tron, tout en soulignant que l'on en était pas là. "Il faut vérifier la crédibilité des accusations", a-t-elle dit. Dans les dossiers d'abus sexuels, l'usage de la justice française est d'auditionner d'abord la plaignante.
"Pure calomnie" selon le secrétaire d'EtatLe secrétaire d'Etat avait auparavant fait savoir par son avocat qu'il porterait plainte contre ses accusatrices pour dénonciation calomnieuse. Les deux femmes ont porté plainte en début de semaine contre Georges Tron, qui est aussi maire de Draveil (Essonne) et qu'elles accusent de les avoir agressées à plusieurs reprises entre 2007 et 2010 dans le cadre de leur travail à la mairie. La plainte, qui vise aussi une proche de Georges Tron, a été d'abord envoyée par courrier lundi au procureur d'Evry puis réitérée physiquement mercredi, a déclaré leur avocat, Gilbert Collard.

Olivier Schnerb, le défenseur de Georges Tron, a qualifié de "pure calomnie" les accusations de harcèlement sexuel portées contre par les deux ex-employées municipales de Draveil. "J'ai informé le Premier ministre", a déclaré à Reuters Georges Tron. Il a ajouté disposer d'"éléments écrits" contre ses accusatrices, précisant qu'elles avaient été "licenciées" de la mairie, mais s'est refusé à tout autre commentaire. Dans Le Parisien de mercredi, l'élu évoque une "vengeance personnelle" des deux femmes et ajoute qu'elles "gravitent dans un milieu d'extrême droite".



Une attaque menée par l'extrême droite ?

"Il s'agit d'une succession d'assertions fausses qui relèvent de la plus pure calomnie", a-t-il dit. "On a les dossiers des deux dames. L'une est partie parce qu'elle a détourné l'argent de la régie (municipale-NDLR). L'autre parce qu'elle a eu une attitude inappropriée lors d'une réunion publique où elle s'est donnée en spectacle", a-t-il ajouté. Gilbert Collard a répondu que le fait d'avoir éventuellement des liens avec l'extrême droite n'enlevait rien au sérieux des accusations portées par ses clientes. "On peut harceler sexuellement des gens d'extrême droite", a-t-il dit.

"Je n'ai strictement rien à voir dans ces accusations", a pour sa part répliqué Marine Le Pen mercredi en marge d'une conférence de presse consacrée au bilan du groupe FN au sein du conseil régional du Nord/Pas-de-Calais. "Cette défense visant à se défausser sur les autres est piteuse et absolument grotesque. Ce n'est pas au niveau d'un ministre", a-t-elle ajouté. "Cet homme perd les pédales. Il ne peut pas mettre en doute impunément la responsabilité des autres pour tenter de sauver la sienne", a souligné Marine Le Pen.

Les deux plaignantes accusent Georges Tron de plusieurs agressions entre 2007 et 2010 sous couvert de réflexologie, une médecine non conventionnelle basée sur le massage des pieds. Elles admettent que l'affaire Strauss-Kahn les a incitées à porter plainte contre Georges Tron. "Avec l'affaire DSK, quand je vois qu'une petite femme de chambre est capable de faire le nécessaire contre quelqu'un de très puissant, je me dis que moi, aujourd'hui, je suis capable de le faire, qu'en France, on a quand même une justice", a dit l'une d'elles sur RTL. "Donc, il faut faire les choses et qu'aujourd'hui les victimes parlent", a-t-elle ajouté.

EDF vous doit-elle de l'argent ?

Le dernier rapport annuel du médiateur national de l'énergie n'est pas tendre pour EDF : selon Le Parisien, qui s'est procuré ce texte, l'entreprise doit rembourser de l'argent trop perçu à des millions de personnes qui ont résilié leur contrat. "EDF est pointé dans ce rapport comme l'un des plus mauvais élèves de l'année", indique le quotidien.
Le problème "est qu'une partie des consommateurs n'est pas au courant. Pire, même quand ils le sont et envoient un courrier, il arrive dans de très nombreux cas qu'EDF invoque toutes sortes de raisons pour ne pas rembourser", écrit-il. "Selon nos calculs, sur 4 millions de particuliers qui résilient leur contrat chaque année (déménagement, changement de tarifs ou fournisseurs, décès), EDF doit de l'argent à deux millions d'entre eux", ajoute le quotidien.

Entre 5 et 10 millions d'euros

Le quotidien précise qu'une partie des personnes ayant résilié leur contrat ne pourront se faire rembourser automatiquement, si le trop perçu est inférieur à 15 euros. Ils doivent en faire expressément la demande par écrit, ce qu'ils ne font pas toujours. "Si les montants au niveau individuel sont souvent dérisoires, le cumul des sommes en revanche est particulièrement impressionnant", écrit le quotidien qui évalue le montant total du "préjudice" entre 5 et 10 millions d'euros.

Marc Aldebert, directeur du service national consommateurs d'EDF, a de son côté indiqué au Parisien que le groupe "a pris les dispositions pour mettre en oeuvre les remboursements, conformément à la loi" sur la Nouvelle organisation du marché de l'électricité (Nome), applicable depuis le 1er janvier, qui exige un remboursement automatique des trop perçus.

mercredi 25 mai 2011

La chanson française interdite de métro à Bruxelles

La grande majorité des Bruxellois sont francophones, mais le métro de la capitale belge a banni la diffusion de chansons françaises dans ses stations à la suite de plaintes d'usagers néerlandophones.
En 2005, les exploitants du métro avaient décidé de diffuser des chansons plutôt que de la musique d'ambiance, avant de prendre conscience que des chansons en français ou en néerlandais risquaient de raviver les querelles linguistiques.
Une récente expérience a confirmé ces craintes.
"Nous avons décidé de tenter de diffuser des chansons du hit-parade international. À savoir de nombreuses chansons en français et pratiquement aucune en néerlandais, et cela a suscité des plaintes de néerlandophones", a expliqué An Van Hamme, porte-parole du métro.
Le métro a repris la diffusion de chansons à succès, 70% en anglais, 15% en italien et 15% en espagnol. D'après la direction du métro, 85% des voyageurs se sont dits satisfaits de ce compromis excluant les trois langues nationales du pays: le néerlandais, le français et l'allemand.
Bruxelles est la capitale bilingue du pays, mais elle est peuplée en majorité de francophones. Les communes flamandes autour de Bruxelles redoutent la propagation du français sur leur territoire avec l'installation de francophones à la recherche de logements moins chers que dans la capitale.
Près d'un an après les élections législatives de juin dernier, les partis francophones et flamands n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur la formation d'un gouvernement, les Flamands réclamant davantage de pouvoirs pour les régions.
Une minorité importante de Flamands avaient voté pour des partis favorables à l'éclatement du pays.
http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/la-chanson-francaise-interdite-de-metro-a-bruxelles-25-05-2011-1334893_240.php
De pire en pire les belges

Course-poursuite entre deux Ferrari près de Nice

Se sentaient-ils tous deux l'âme de Danny Wilde et Brett Sinclair ? Comme le veut la légende télévisuelle, c'est au volant d'une Ferrari rouge et d'une Aston Martin que les deux héros de la série Amicalement Vôtre, incarnés par Tony Curtis et Roger Moore, s'étaient rencontrés lors d'une course-poursuite endiablée sur les routes de l'arrière-pays niçois. Et c'est au volant de deux Ferrari, l'une rouge, l'autre jaune, que deux touristes, un Israélien et un Britannique, se sont livrés tous deux à une course tout aussi échevelée sur une route départementale très fréquentée au nord de Nice...
Les deux hommes, tout à leur jeu dangereux, ont croisé à vive allure une patrouille de gendarmerie qui les a pris en chasse, avant de décrocher en raison des risques d'accident. Les chauffards roulaient en moyenne à 160 km/heure avec des pointes à 180, sans respecter les distances de sécurité, sur une route qui relie Nice au haut-pays niçois. Ils ont franchi à plusieurs reprises la ligne blanche continue.
Mais les chauffards, qui avaient trouvé leurs bolides auprès d'une société spécialisée dans la location de voitures de prestige, n'ont pu éviter l'interpellation : retrouvés un peu plus tard à Nice, ils se sont vu présenter la note. Plutôt salée : une amende de 2250 euros.

“Dédé la Sardine” à l'assaut des milliards de Total

our Total à la Défense, au siège du géant français du pétrole, une ténébreuse affaire rend la direction de plus en plus fébrile. L’enjeu, il est vrai, est colossal et s’élève à plusieurs milliards d’euros. Le litige porte sur un très ancien contrat, presque oublié, signé en Russie il y a dix-neuf ans, à l’époque d’Elf Aquitaine et de son P-DG Loïk Le Floch-Prigent. Nous sommes alors en février 1992, après la chute de l’ex-URSS. Le patron d’Elf mandate l’un de ses intermédiaires favoris, l’inoxydable André Guelfi, alias « Dédé la Sardine », pour ­décrocher des gisements pétroliers dans les régions de Volgograd (l’ex-Stalingrad) et de Saratov, entre l’Ukraine et le Kazakhstan. Une filiale est créée, Elf Neftegaz, qui doit prospecter avec une société russe du nom d’Interneft.
Trois ans plus tard, Philippe Jaffré, le successeur de Loïk Le Floch-Prigent, tire un trait sur ces aventures post-soviétiques : pas une goutte de pétrole n’a été trouvée. ­Arrive ensuite l’affaire Elf, au cours de laquelle Le Floch-Prigent et Guelfi sont tous deux condamnés pour avoir puisé dans les caisses noires du groupe pétrolier. Chez Total, repreneur d’Elf Aquitaine en 1999, plus personne ne se soucie alors de ce contrat russe mort-né. D’autant que pendant plusieurs années, les autorités locales restent silencieuses.
C’est sans compter l’étonnant activisme de « Dédé la Sardine ». A peine sorti de prison, il dépose plainte devant le tribunal de commerce de Paris, en 1998, pour réclamer des « honoraires de résultat » sur ces champs de pétrole russes jamais exploités. Depuis, celui qui vient de fêter ses 92 ans ferraille en justice avec des prétentions à géométrie variable ayant culminé jusqu’à 4 milliards de dollars. Si dans son livre « L’original », publié en 1999, il estimait à « une centaine de millions de dollars » le prix de sa mission, la société panaméenne Blue Rapid, détentrice désormais de ses intérêts dans le dossier, a réclamé à Total 1,2 milliard de dollars, ce vendredi 6 mai, lors d’une audience discrète devant la 5e Chambre de la cour d’appel de Paris. Celle-ci tranchera le ­30 juin. Allié de toujours de Guelfi, le Comité olympique russe, ­défendu par Catherine Boulanger et Olivier Pardo, s’est immiscé lui aussi dans ce dossier à tiroirs et demande sa part du pactole. Car en échange de son ­appui, Guelfi lui aurait promis une partie de sa commission ainsi que le financement d’installations sportives à Volgograd et à Saratov.

Le géant du pétrole n’exclut pas un complot de grande envergure

Mais c’est un autre volet de l’affaire qui risque de coûter très cher à Total. A l’été 2009, la société Interneft et les deux régions de Volgograd et Saratov entrent en lice. Défendues également par Olivier Pardo, elles obtiennent, en plein mois d’août et dans des conditions rocambolesques, la dési­gnation d’un tribunal arbitral international où siègent deux Français : Jean-Pierre Mattei, ex-président du tribunal de commerce de Paris, et l’homme d’affaires Lai Kamara, aperçu durant les années 1980 dans la sulfureuse association Unidec que présidait l’ancien sous-préfet de Vichy, Maurice Papon. Leurs revendications sont encore plus astro­nomiques que celles de Guelfi. Elles pourraient se chiffrer en dizaines de milliards d’euros ! Elles ne portent pas, en ­effet, sur de simples commissions, mais sur le prétendu manque à gagner des cosignataires du contrat en raison du pétrole n’ayant pas été produit pendant les cinquante ­années que devait durer l’accord. Chez Total, défendu par deux pointures du barreau, Jean-Michel Darrois et Emmanuel Rosenfeld, on crie aux manœuvres frauduleuses.
Le groupe ­pétrolier n’exclut pas la piste d’un complot de grande envergure et met en cause l’impartialité du tribunal arbitral ainsi que la réalité de la société Interneft, qui ne serait pas la même que celle qui existait en 1992. « Les autorités russes nous ont fourni tous les documents prouvant nos droits et la filiation de la société, rétorque Me Pardo, expliquant que ses clients ont attendu la fin du procès Elf, en 2005, pour se manifester. Quant à Jean-Hugues Carbonnier, l’avocat de Blue Rapid, il reste laconique, refusant de nous révéler les noms des actionnaires de cette mystérieuse société ­panaméenne.
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Economie/Actu/Andre-Guelfi-Dede-la-Sardine-a-l-assaut-des-milliards-de-Total-294431/

Des avocats s'en prennent au contrôle d'identité

"Arbitraire", "au faciès"... Une cinquante d'avocats ont entrepris de mener une action contre les contrôles d'identité faits par la police en France. Depuis lundi, et pendant deux semaines, ils vont déposer dans les juridictions de six villes (Paris, Lyon, Marseille, Lille, Nanterre et Créteil) des Questions prioritaires de Constitutionnalité s'attaquant à l'article 78-2 du Code de procédure pénale, dont la rédaction, trop large selon eux, ne définit pas assez clairement le régime des contrôles d'identité.

"Cette initiative est née du constat par de nombreux avocats et associations d'une dérive du recours aux contrôles d'identité fondée sur l'article 78-2 du CPP, explique à TF1 News maître
William Bourdon, à la tête du collectif d'avocats. Une étude de terrain menée en 2007 par deux chercheurs du CNRS a démontré que les minorités visibles avaient une probabilité de contrôle bien plus importante que les autres, précise-t-il. Cette enquête, menée à Paris et financée par l'Open Society Institute du milliardaire américain George Soros, avait pointé la réalité des contrôles au faciès, menés principalement en fonction de critères ethniques ou du style de vêtements portés. Sur la base de plus de 500 observations faites autour de la garde du Nord et de la station Châtelet-les-Halles, elle avait confirmé que "les Noirs couraient entre 3,3 et 11,5 fois plus de risques que les Blancs d'être contrôlés (sur les sites retenus)". La probabilité pour les Arabes se situait entre 1,8 et 14,8 fois.

"C'est en partant de ce constat de contrôle potentiellement discriminatoire que les avocats du collectif ont eu l'idée de cette QPC, explique Me Bourdon. Par cette action, précise William Bourdon, ils entendent dénoncer "l'impossibilité d'avoir recours au juge pour vérifier la légalité des contrôles" et "le caractère imprécis et donc imprévisible et potentiellement arbitraire des contrôles". Le collectif, entouré de juristes et de constitutionnalistes, a mis un an pour rédiger les mémoires de la QPC. A Lyon, le tribunal a déjà accepté lundi d'en transmettre une à la Cour de cassation, qui a désormais trois mois pour décider si elle la transmet ou non au Conseil constitutionnel

http://lci.tf1.fr/france/societe/des-avocats-s-en-prennent-au-controle-d-identite-6499855.html

mardi 24 mai 2011

Joggeuse de Bouloc : 100 jours déjà

Il y a 100 jours, Patricia Bouchon était agressée lors d'un footing à Bouloc (31). Son corps a été retrouvé mais son meurtrier n'a toujours pas été identifié.
Les jours passent, les semaines défilent et le mystère demeure. Cent jours après la violente agression dont a été victime Patricia Bouchon, 49 ans, la joggeuse de Bouloc en Haute-Garonne, l'énigme reste entière. Disparue le 14 février au mtin, son corps avait été retrouvé presque un mois après à quelques kilomètres de chez elle.
Les gendarmes de la section de recherche qui ne négligent aucune piste butent toujours sur cette affaire criminelle atypique. De témoignages en recoupements, ils essaient de mettre un nom et un visage sur l'auteur présumé de ce crime. Un crime qui a traumatisé à vie une famille et bouleversé les habitudes de certains habitants de Bouloc et de ses environs. Le 14 février, vers 4 h 30, Patricia Bouchon quitte sa villa, en rase campagne, pour faire son jogging matinal avant de reprendre le travail. En cours de route, elle est violemment agressée par un individu, au croisement de la départementale et d'une impasse. Ses cheveux sont arrachés, tout comme sa boucle d'oreille, et un piercing. Son sang se répand sur ce petit chemin de terre. Dans cette impasse, les riverains entendent un cri, des propos étranges tenus par un homme, « excuse-moi ! », et pour terminer des crissements de pneu de voiture. Patricia Bouchon a disparu. Cette mère de famille, secrétaire dans un cabinet d'avocats toulousain, s'est volatilisée laissant derrière elle d'inquiétantes traces de sang et des indices peu rassurants. Le 28 février, soit quinze jours après sa disparition, le parquet ouvre une information pour meurtre. L'enquête judiciaire bascule, enfin et officiellement, vers une affaire criminelle. Le 29 mars, soit 44 jours après la violente agression, le corps très abîmé de Patricia Bouchon est retrouvé par un employé communal, sous un pont, dans une retenue d'eau, à Villematier, village situé à 12 km de Bouloc. L'autopsie confirme la violence des coups reçus au visage. La victime ne porte pas de traces d'agression sexuelle. Son larynx est brisé laissant penser à une mort par étranglement. Un gant en latex est retrouvé au fond de sa gorge. Cent jours après, de nombreuses questions restent en suspens.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/24/1089564-joggeuse-de-bouloc-100-jours-deja.html

La Poste tente de se lancer dans la téléphonie mobile en cassant les prix

Le groupe se lance sur un marché déjà très concurrentiel...
La Poste lance lundi sa première offre mobile, qui se veut «simple, modeste et accessible», un défi difficile à relever dans un secteur où petits et grands opérateurs de téléphonie sont déjà en guerre permanente pour proposer les tarifs les plus attractifs. Selon la presse spécialisée, elle va tenter de casser les prix, avec des forfaits débutant à 10 euros pour 30 minutes de communication ou encore 21 euros pour deux heures et des SMS illimités.
Même si elle bénéficie du soutien financier et technique de SFR, qui injecte 98 millions d'euros dans le partenariat, l'offre baptisée La Poste Mobile va devoir se faire une place et un nom face à d'autres opérateurs déjà bien installés tels Virgin Mobile, Zéro Forfait ou encore Prixtel.
Tarifs modestes
«On sera plutôt du côté de la modestie des tarifs. Et on sera très attentifs à ce que les valeurs de La Poste en terme de simplicité, de robustesse, de transparence, d'accessibilité» soient respectées, a indiqué il y a quelques semaines le président de La Poste, Jean-Paul Bailly.
L'objectif est d'atteindre 2,4 millions de clients d'ici 2016 - alors que le marché français actuel compte 65,5 millions de cartes Sim. Le montage financier opéré avec SFR apporte déjà à La Poste des clients «de fait»: leur coentreprise a en effet absorbé un opérateur actif, Debitel, dont les 260.000 clients mobile vont automatiquement basculer lundi sur l'offre de La Poste.
Mais dans un document interne que l'AFP s'est procuré, le groupe avoue craindre «une forte désertion de ces abonnés quand ils verront leur prestataire changer». Pour étoffer sa clientèle, La Poste va commencer par piocher parmi ses propres salariés: à l'instar d'autres opérateurs, l'entreprise va proposer aux postiers des tarifs préférentiels (environ 20% à 30% moins chers que ceux pour le grand public) dont ils pourront faire bénéficier trois de leurs proches.
Maillage territorial
Autre atout sur lequel le groupe veut compter: les 500.000 personnes qui viennent déjà dans ses bureaux de poste pour acheter des cartes prépayées proposées par d'autres opérateurs, et que La Poste espère convertir à ses propres offres. L'impressionnant maillage territorial de l'opérateur postal historique devrait également jouer en sa faveur: il pourra aisément proposer dans ses bureaux sa gamme de téléphones mobiles - 15 modèles différents proposés dans 600 bureaux, et 5 modèles dans plus de 1.200 bureaux.
Les trois quarts des ventes mobiles devraient ainsi se faire dans les bureaux de poste, selon les objectifs de La Poste. Plusieurs centaines de guichetiers, actuellement chargés des activités postales, ont bénéficié d'une première vague de formation de deux à cinq jours pour pouvoir renseigner cette nouvelle clientèle.
Du côté des tarifs que La Poste Mobile pourrait pratiquer, le secret reste bien gardé, mais les offres devraient être très proches de celles pratiquées par Debitel et ses services Simplicime, qui s'alignent déjà sur les prix les plus bas du marché.
Reste à savoir si, pour son offre plancher, La Poste va réussir à décrocher le «label» tarif social mobile instauré par le gouvernement en mars dernier et qui permet de bénéficier d'au moins 40 minutes de communication et 40 SMS pour une dizaine d'euros par mois.
http://www.20minutes.fr/article/728510/poste-veut-casser-prix-lancer-telephonie-mobile

Info TF1LCI Un violeur récidiviste présumé activement recherché

Les policiers de l'Essonne étaient lundi à la recherche d'un violeur récidiviste présumé. Samedi dernier, à Viry-Châtillon, une fillette a été abordée par un homme alors qu'elle était sortie faire une course et se trouvait seule sur la voie publique. L'homme l'aurait frappée avant de la faire monter dans la voiture. Il l'aurait emmenée dans un champ ou une station service de l'autoroute A6, où il l'aurait violée à plusieurs reprises, selon les premiers éléments de l'enquête. Sa grande soeur, inquiète de ne pas la voir revenir, l'a appelée sur son portable pendant les faits, et la petite fille a pu répondre. La soeur a alors entendu des cris, et l'homme disant "Je vais te tuer".

La fillette a été relâchée deux heures plus tard, et a été opérée en urgence. On ignorait lundi si elle était toujours hospitalisée. L'homme a été rapidement géolocalisé à Antony, dans les Hauts-de-Seine, sans toutefois avoir pu être interpellé. Il est connu des services de police pour de nombreux faits (vols, braquages, séquestrations), mais aussi pour deux viols, en 2007 et 2009. Il était sorti de prison en mars, où il se trouvait pour ce dernier viol. La source proche de l'enquête n'avait en revanche pas pu préciser s'il avait été jugé ou se trouvait en détention préventive. La sûreté départementale de l'Essonne a été chargée de l'enquête.

lundi 23 mai 2011

Un adolescent tué par un requin en Nouvelle-Calédonie

C'est la première attaque mortelle depuis deux ans sur l'île. Un adolescent de 15 ans est mort en Nouvelle-Calédonie après avoir été attaqué par un requin alors qu'il faisait du kitesurf, a rapporté lundi la presse locale. Le jeune homme, Nathan, était parti en mer avec son père, et des camarades au large du village de Koumac dans le nord de l'archipel, ont indiqué Les Nouvelle-Calédoniennes
Alors qu'il faisait du kitesurf à proximité de la passe de Kendec, l'adolescent est tombé à l'eau. En nageant pour aller récupérer sa voile, il a été profondément mordu à la jambe. Le jeune sportif, passionné de voile, a eu le temps de crier pour avertir son entourage. Ramené à terre en urgence et dirigé vers l'hôpital de Koumac, il n'a pas survécu à ses blessures.

En mars 2009, un étudiant de 19 ans, qui faisait du surf au large de Bourail dans le sud de la Nouvelle-Calédonie, avait été tué par un requin blanc.

Clearstream: l'heure du réquisitoire sonne pour Villepin

Dernière ligne droite. Totalement éclipsé depuis dix jours par l'affaire Dominique Strauss-Kahn, le procès Clearstream entre lundi dans sa dernière semaine avec au programme deux moments forts pour Dominique de Villepin: le réquisitoire du parquet général et les plaidoiries de ses avocats. Lundi après-midi, l'accusation va prendre la parole pour demander à la cour d'appel de Paris de condamner Dominique de Villepin qui, selon elle, s'est rendu complice de dénonciation calomnieuse dans l'affaire Clearstream.
En première instance, le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, était lui-même monté à l'audience pour s'occuper du cas Villepin. Il avait requis contre lui 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende. Parallèlement, il avait requis deux ans de prison, dont 18 mois ferme, à l'encontre du mathématicien Imad Lahoud et trois ans de prison, dont 18 mois ferme, à l'encontre de l'ancien vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, ainsi que 45.000 euros d'amende à l'encontre des deux hommes. Le 28 janvier 2010, Dominique de Villepin avait finalement été relaxé, tandis que Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud avaient été condamnés à respectivement 15 et 18 mois de prison ferme, assortis pour chacun d'une amende de 40.000 euros.
Décision à l'automne ?
L'affaire Clearstream est une vaste affaire de dénonciation calomnieuse au cours de laquelle des noms, dont celui de
Nicolas Sarkozy, ont été ajoutés sur des listings bancaires afin de faire croire qu'ils trempaient dans de sombres affaires de corruption.

Pour le parquet général, Dominique de Villepin était au courant de la fausseté des listings dès juillet 2004 et aurait donc pu mettre fin à la calomnie. Le ministère public, qui a fait appel de la relaxe de l'ancien Premier ministre, estime qu'il doit être condamné pour "complicité par abstention". Mais si la "complicité de dénonciation calomnieuse" existe bel et bien dans le code pénal, la "complicité par abstention" n'est qu'un concept juridique que la cour d'appel a toute liberté de suivre ou non.

Mercredi matin, ce seront les avocats de Dominique de Villepin, Mes Olivier Metzner, Luc Brossollet et Olivier D'Antin, qui prendront la relève et tenteront de gagner la cour à leur cause. Selon eux, Dominique de Villepin n'était pas au courant de la falsification des listings, et même si c'était le cas, leur client ne peut être condamné pour n'avoir "pas fait" quelque chose.

Mercredi après-midi et jeudi après-midi viendra le tour des avocats de Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud. Ils attendent le réquisitoire de lundi pour déterminer qui prendra la parole en premier. Lors des procès, il est d'usage que plaide en dernier celui contre lequel le ministère public a requis la plus forte peine. Jeudi soir, la cour d'appel, présidée par Christiane Beauquis, devrait annoncer la date à laquelle elle rendra sa décision, probablement aux mois de septembre ou octobre.