mardi 31 janvier 2012

Épernay 6 mois avec sursis pour avoir brutalisé sa femme

C'est pour défendre une Sparnacienne contre son mari que la brigade de nuit de la police s'est déplacée au quartier de Bernon, à Epernay, dans la nuit de samedi à dimanche.
Vers 3 heures du matin, les policiers sont intervenus à domicile suite à un appel à police secours.
Après une dispute dans le couple, le mari avait brutalisé son épouse, la poussant au sol et la menaçant avec une arme blanche.
En état d'ivresse, il a été interpellé et placé en garde à vue au commissariat. Après dégrisement, il a été entendu et a reconnu les faits qui lui étaient reprochés.
Le mari violent a été présenté hier au parquet de Châlons-en-Champagne ; il a comparu sur reconnaissance préalable de culpabilité (il a plaidé coupable), et a été condamné à six mois de prison avec sursis. Il a été laissé libre à la fin de l'audience.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/epernay-6-mois-avec-sursis-pour-avoir-brutalise-sa-femme

Falsifications de documents. La Marine porte plainte

A la suite d’une enquête de gendarmerie qui a mis à jour des falsifications de documents liés à la plongée autonome, le vice amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne, commandant l’arrondissement maritime Atlantique, a décidé de faire valoir aujourd’hui les droits de la marine en déposant plainte contre x.
Un certain nombre de militaires -des plongeurs- sont entendus depuis hier dans le cadre de cette enquête. Le parquet de Rennes, compétent puisqu’il s’agit d'infraction -escroquerie et complicité d'escroquerie- concernant des militaires en service dans l’exercice de leurs fonctions, a confié au groupement de Gendarmerie Maritime de l’Atlantique la conduite de l’enquête. Parrallèlement à la procédure judiciaire, l'autorité militaire a diligenté une enquête militaire.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/falsifications-de-documents-la-marine-porte-plainte-31-01-2012-1585335.php

Braquages en série : l'enquête avance

En novembre dernier, Castres était touchée par une série de braquages commis par différents individus. Pas moins de cinq en quelques semaines. Depuis, le travail des policiers castrais a permis d'abord, par la mise en place d'un plan anti-hold up, de mettre fin à cette soudaine explosion qui a touché essentiellment des bureaux de tabac et boulangeries. Ensuite, les investigations ont permis de mettre hors d'état de nuire une des bandes responsables présumées de deux de ces braquages. Ceux concernant le quartier de Laden. Le 9 novembre à 18h15, un bar-tabac près de la gare SNCF était victime d'un braquage. Le lendemain, rebelote, à peu près à la même heure, dans un tabac-presse de l'avenue de Lacaze-Basse. Le mode opératoire était similaire. Sauf que là, le gérant du commerce ne s'est pas laissé faire et a réussi à maîtriser l'un des braqueurs pendant que ses complices prenaient la fuite. L'individu avait été écroué. Et l'enquête, confiée à la brigade de sûreté urbaine du commissariat en partenariat avec la police judiciaire de Toulouse, avait permis d'interpeller un mois après un premier complice. Lui aussi écroué. Et il y a quelques jours, les enquêteurs castrais ont identifié et interpellé le troisième larron. Présenté au juge d'instruction, il a, lui aussi, été mis en examen mais laissé libre sous contrôle judiciaire. Les trois individus sont âgés d'une vingtaine d'années et sont tous des habitants de Castres. Il faut dire qu'ils avaient l'air de bien connaître les habitudes de leurs victimes. Quand aux autres braquages commis à la même époque, un avait été élucidé rapidement puisque l'auteur avait été interpellé peu après le vol. Pour les deux autres, les enquêtes sont toujours en cours.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/31/1273914-braquages-en-serie-l-enquete-avance.html

Bagarre au Carré d'or à Cannes: il ne sent plus rien!

C'était dans la nuit du 26 novembre, une énième bagarre dans le Carré d'or. Mais H.Z., 30 ans, pourrait s'en souvenir à vie. Car si sa mémoire est intacte, ses capacités sensorielles risquent néanmoins d'en garder des séquelles.
Et pourtant, c'était une fête d'anniversaire entre amis, où chacun était censé s'amuser. Mais une soirée bien trop arrosée, où la moindre altercation peut dégénérer. En compagnie de son amie et de deux autres couples, H.Z. sortent du « Sparkling » vers 2 h du matin, afin de récupérer leurs véhicules garés rue d'Antibes. Les jeunes femmes ont pris un peu d'avance sur les garçons, qui ferment la marche.
À l'angle de la rue Macé, c'est la rencontre fortuite avec quatre autres fêtards qui se sont enivrés au « Black Pearl », un autre établissement de nuit. L'un d'eux, Steve, « part à l'abordage » de la copine de H.Z., soudain « courtisée » sur un mode vulgaire, alors qu'elle réclamait uniquement « du feu »pour s'allumer une cigarette. H.Z. vient évidemment au secours de sa dulcinée. Premier échange de coups, H.Z. met son adversaire au tapis.

L'affaire aurait pu en rester là. Mais alors que Steve, KO, est soutenu par ses copains, les hostilités reprennent.

De tout son poids sur une plaque d'égout

Cette fois, c'est M., prof d'éducation physique, qui esquive un coup de H.Z. et riposte. Touché, H.Z. chute de tout son poids (une centaine de kilos)… sur une plaque d'égout. Fracture du crâne, fracture du nez, fêlure aux cervicales…

Le soir même, la police interpelle deux personnes. Mais l'enquête préliminaire, à plus long terme, est confiée au suivi du quart. L'officier chargé du dossier a dû auditionner pas moins de douze témoins, pour démêler les fils de cette baston. Dont M., placé en garde à vue pour violences volontaires en réunion.
H.Z., lui, dit avoir perdu le goût et l'odorat. Sans être certain de les recouvrer un jour. Le médecin légiste saisi par le Parquet de Grasse lui a prescrit 6 jours d'ITT. Mais une contre-expertise ORL est également ordonnée, pour évaluer précisément la perte des sens chez la victime.
Quoi qu'il en soit, ce sera toujours trop de dommages, pour une simple soirée d'anniversaire…
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/bagarre-au-carre-dor-a-cannes-il-ne-sent-plus-rien.771296.html

Pôle emploi propose à une éducatrice du strip-tease seins nus

“Je ne me mettrai pas à poil pour gagner de l’argent !” Il y a quelques semaines, Danièle, 53 ans, éducatrice domiciliée à Gignac (Hérault), a reçu une surprenante proposition de la part de Pôle emploi : un job de strip-teaseuse dans une boîte de nuit à Poussan. Condition sine qua non : maîtriser les “techniques classiques du topless”... Salaire : 12,99 € de l'heure plus les primes. Le directeur régional de Pôle emploi assure que tout est normal.

http://www.midilibre.fr/2012/01/30/pole-emploi-lui-propose-du-strip-tease-seins-nus,450853.php

Cinq cambriolages en moins de deux heures

La soirée de samedi a, une nouvelle fois, été marquée par une série de cambriolages dans le Soissonnais.

LES gendarmes ont beau multiplier les patrouilles, rien n'y fait. Le Soissonnais connaît, quasiment chaque jour, son lot de cambriolages.
Après une série de sept vols par effraction, mardi en fin de journée, aux quatre coins de l'arrondissement (l'union de jeudi), cinq cambriolages et tentatives de cambriolage ont été commis en moins de deux heures ce samedi.

Trois hommes encapuchonnés

Le premier a eu lieu peu après 19 h 30, à Courmelles. Les propriétaires étaient en train de regarder la télé, lumière éteinte, quand les voleurs ont tenté de forcer une porte. Ils ont été mis en fuite, juste le temps pour les occupants de deviner trois silhouettes de jeunes, vêtus de noir et encapuchonnés.
Alertés, les gendarmes ont aussitôt mobilisé quatre patrouilles, du peloton de surveillance et d'intervention (Psig) et de la brigade territoriale de Soissons, autour du chef d'escadron Olivier Lefèbvre, commandant de compagnie.
Vers 20 heures, à 25 km de là, c'est à Vivières (canton de Villers-Cotterêts) que deux cambriolages étaient enregistrés, avec une effraction à l'arrière des habitations. Dans la première maison, les auteurs ont fait main basse sur des bijoux et des numéraires, le seul butin qui semble aujourd'hui intéresser les voleurs. Dans la seconde, où demeure une famille démunie, rien n'a été pris, mais l'habitation a été fouillée entièrement et mise sens dessus dessous.

Quarante-six cambriolages depuis le 1er janvier

Dans l'heure qui a suivi, c'est le village de Cuisy-en-Almont (canton de Vic-sur-Aisne) qui a été touché, avec deux maisons dans la même rue. Dans l'une, où les gendarmes ont relevé de multiples traces de pesée sur les fenêtres, des numéraires ont disparu. Dans l'autre, toute proche, c'est la fenêtre des toilettes donnant sur le jardin qui a été forcée, alors que le propriétaire dormait. Les cambrioleurs ont pris la fuite. Aux abords de ces habitations, et entre elles, les militaires ont retrouvé trois traces de pas différentes.
Ces nouveaux faits portent à 46, depuis le 1er janvier, le nombre de cambriolages enregistrés par les gendarmes sur le périmètre de la compagnie de Soissons, qui compte 154 communes. « Dans le même temps, nous avons résolu une douzaine de cambriolages », note le chef d'escadron Olivier Lefèbvre, commandant la compagnie de gendarmerie de Soissons, pour qui les faits de samedi soir « incitent à encore plus de vigilance, parce que les auteurs opèrent quand il y a des personnes à l'intérieur ». L'officier invite, une énième fois, les habitants à « avoir le réflexe 17 au moindre fait, au moindre comportement suspect ».
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/cinq-cambriolages-en-moins-de-deux-heures

lundi 30 janvier 2012

Ozillac (17) : le voyageur aperçoit le corps depuis la vitre du train

Le corps d’un homme âgé de 45 ans, a été découvert en fin d’après-midi, vers 17 heures vendredi 27 janvier, dans le bout d’une parcelle de vigne, à Ozillac. Sur un chemin parallèle à la voie ferrée.
C’est l’hélicoptère de la gendarmerie qui l’a repéré, après avoir longuement tourné au-dessus des terres toutes proches de la ligne ferroviaire. Car c’est un voyageur du train Bordeaux-La Rochelle qui a aperçu, depuis la vitre du wagon, une forme humaine étendue au sol. Et qui a donné l’alerte en gare de Jonzac où le train faisait une halte. En précisant avoir aperçu le corps « il y a quatre à cinq minutes ». Ce qui a permis de localiser un périmètre de recherches du côté d’Ozillac.

Le médecin appelé près du corps a conclu à une mort naturelle. Les conclusions de l’examen n’appelaient pas d’autopsie. Le corps a pu être rendu à la famille.Le maire de la commune, Marie-Claude Publie a également été appelée sur place.
Le malheureux vivait à ............ Lire la suite de l'article en cliquant sur ce lien...........
http://www.sudouest.fr/2012/01/30/ozillac-17-le-voyageur-apercoit-le-corps-depuis-la-vitre-du-train-619928-1481.php

Afghanistan : un juge français va enquêter sur la mort de 10 soldats en 2008

Un juge d'instruction va enquêter sur l'embuscade d'Uzbin en Afghanistan qui avait coûté la vie à dix militaires français en août 2008, a décidé lundi la cour d'appel de .

Le juge d'instruction Frédéric Digne,
saisi d'une plainte avec constitution de partie civile pour mise en danger de la vie d'autrui et non-empêchement de crime, avait décidé d'ouvrir une en mars 2011, mais le parquet avait fait appel. «C'est un soulagement», a déclaré l'avocat d'une famille de victimes, Me Gilbert Collard, évoquant la décision de la cour d'appel.


En août 2008, l'embuscade d'Uzbin

Il y a plus de trois ans, le 18 août 2008, des soldats français, en opération avec l'armée afghane, tombent dans une embuscade tendue par des insurgés dans la vallée d'Uzbin, dans le district de Surobi, à 50 km à l'est de Kaboul : 10 sont tués, dont un à l'arme blanche, et 21 sont blessés à l'issue de combats qui dureront toute la nuit. La grande majorité des Français découvrent subitement que la France est en guerre en Afghanistan, alors qu'elle y est militairement engagée depuis 2001 et que 3000 soldats y sont déjà mobilisés. C'est un électrochoc.

Huit des 10 morts appartenaient au 8e RPIMa (régiment de parachutistes d'infanterie de marine) de Castres, un autre au 2e régiment étranger de parachutistes (REP, de la légion étrangère) basé à Calvi et le dernier au régiment de marche du Tchad (RMT) de Noyon, dans l'Oise. Membres de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), ces soldats étaient déployés depuis juillet 2008 en Afghanistan, où le renforcement de la présence militaire française avait été décidé et annoncé quelques mois auparavant par le président Nicolas Sarkozy lors d'un sommet de l'Otan, début avril, à Bucarest. Le 20 août, le chef de l'Etat fait un aller-retour à Kaboul et demande aux militaires de poursuivre leur mission, « parce qu'ici se mène le combat contre le terrorisme ». Un hommage national sera rendu le lendemain, à Paris aux Invalides.
http://www.leparisien.fr/international/afghanistan-un-juge-francais-va-enqueter-sur-la-mort-de-10-soldats-en-2008-30-01-2012-1836754.php

Le médecin roumain rentre dans son pays faute de patients

Arrivée de Roumanie pour suppléer un manque de médecin à Salviac, le docteur Octavania Postolache est rentrée vendredi dans son pays, faute de patients. Dans la commune, l'émotion est vive.
À Salviac, beaucoup le disent. Le départ du docteur Octaviana Postolache, arrivée pour renforcer l'offre sanitaire du canton, passe mal. Elle a refermé, jeudi, la porte de son cabinet et a quitté la commune le lendemain.
Il faut dire que son installation, il y a à peine cinq mois, avait été obtenue grâce à la volonté farouche de la municipalité. Début 2011, le départ pour l'institut Camille-Miret de Leyme, du docteur Pascal Bricmont, installé depuis 20 ans à Salviac, provoque un manque. Il ne reste alors qu'un seul médecin, le docteur Jacques Mazières. La commune prend le problème à bras-le-corps, face à la demande de la clientèle du docteur Bricmont et celle du docteur Mazières, qui s'avoue débordé.
Les praticiens des cantons de Salviac et Cazals expriment leurs incertitudes quant à leur capacité à faire face au surcroît de travail, induit par le départ du Dr Bricmont. La commune de Salviac, plus 1 200 habitants, décide de s'attacher les services de l'agence Revitalis, spécialisée dans la recherche de candidats médecins en milieu rural. Les candidatures s'avèrent inexistantes au niveau national. La recherche s'oriente vers l'étranger, en l'occurrence les pays de l'Est.
Il faudra attendre 8 mois avant la venue du docteur Octaviana Postolache, médecin roumaine. Elle arrive dans la commune, avec son époux Constentin, le 25 août 2011. Mais faute de patients (de 2 à 6 consultations par jour), elle vient de décider de retourner vendredi en Roumanie. Un départ qu'elle n'a pas souhaité commenter. Pas plus que le Dr Jacques Mazières.

Investissement moral, humain et financier

Alain Faucon, 1er adjoint qui avait travaillé sur le dossier, est aujourd'hui désolé. « J'étais à la manœuvre. Ce départ est une déception face à l'investissement moral et humain », déclare-t-il. Et financier. Car dans la corbeille du futur médecin étranger, la commune n'avait pas lésiné, prenant à sa charge la fourniture hors charges d'un appartement partiellement meublé, et la location de son cabinet au docteur Bricmont.
« C'était un médecin très compétent, avec plus de 20 ans de pratique, qui parlait parfaitement le français. Elle a récupéré les malades en désérance qui n'avaient pas de médecin traitant. Il n'y a pas eu le retour que nous attendions », regrette Alain Faucon.
« Avec cette histoire de médecin référent, les gens ont cherché d'autres médecins dans le canton. Après, ils n'osaient plus refaire le dossier », observe le maire Jean-Pierre Cabanel.
« Il ne reste plus qu'un médecin dans le village, ça a des retombées sur la pharmacie, souligne Lore Moreau, pharmacienne à Salviac. À son arrivée, le Dr Postolache n'a pas eu énormément de consultations. À l'automne, la météo étant clémente, il n'y a pas eu les pathologies habituelles. Elle a eu des passages difficiles au départ, pas autant de consultations qu'elle le voulait. ça faisait plus de 8 mois qu'il manquait un médecin ; il aurait fallu un peu plus de temps. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/30/1273138-cahors-salviac-privee-d-un-medecin.html

Hauts-de-Seine: deux jumelles sourdes et muettes violées et violentées

Deux soeurs jumelles sourdes et muettes de 29 ans ont été violentées et violées dans la nuit de samedi à dimanche à Bois-Colombes dans les Hauts-de-Seine.

Selon la préfecture des Hauts-de-Seine, confirmant une information de RTL, les deux soeurs ont rencontré en boîte de nuit deux hommes d'origine roumaine, qu'elles ont

raccompagnés dans un appartement squatté par deux femmes elles aussi d'origine

roumaine. A leur arrivée, les deux femmes sont sorties. Les deux soeurs auraient

alors été violentées et violées.

Alertés par le bruit, des voisins ont appelé la police vers 12H30. Les deux hommes se sont enfuis à l'arrivée des forces de l'ordre. Ces derniers ont trouvé les jeunes femmes prostrées dans l'appartement. Il n'y a pas eu d'interpellation. La police judiciaire des Hauts-de-Seine est chargée de l'enquête.

http://lci.tf1.fr/filnews/france/hauts-de-seine-deux-jumelles-sourdes-et-muettes-violees-et-violentees-6958202.html

Saint-Ouen: interpellé pour la 50e fois

Un délinquant déjà interpellé à 49 reprises ces dernières années, notamment pour trafic de stupéfiants, a été arrêté avec 5 kilos de résine de cannabis et 63.000 euros lors d'un contrôle de police à Saint-Ouen.

Le malfaiteur, né en 1980 et "connu pour 49 affaires différentes", a été interpellé hier vers 5 heures à bord de son véhicule lors d'un contrôle policier dans la cité Charles-Schmidt, a indiqué la préfecture de Seine-Saint-Denis.

Le multirécidiviste, déjà condamné pour trafic de stupéfiants et blanchiment, a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire. Selon la source judiciaire, sa garde à vue pourrait être prolongée dimanche.

La ville de Saint-Ouen, limitrophe de Paris, est régulièrement le théâtre de violences liées au trafic de drogue. Lors d'une visite à Saint-Ouen le 31 octobre, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait annoncé l'envoi sur place d'une section de CRS en vue d'une "présence policière 24 heures sur 24".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/29/97001-20120129FILWWW00066-saint-ouen-interpelle-pour-la-50e-fois.php

dimanche 29 janvier 2012

Origny-Sainte-Benoîte Agression à l'usine Tereos

Vendredi dernier, vers 14 heures, un jeune homme domicilié dans le village de Thenelles, a pénétré dans l'enceinte de la sucrerie Tereos à Origny-Sainte-Benoîte. L'intrus s'est rendu auprès du gardien des lieux et a manifesté son mécontentement au sujet de travaux qui sont en cours sur un mur. Le mur en question s'était partiellement effondré, vraisemblablement à la suite d'un choc.
Le jeune homme a fait savoir à son interlocuteur avec vigueur qu'il n'appréciait guère l'idée que l'on remplace ce muret par une clôture, pas du tout à son goût. Excité, l'individu s'en est pris au matériel du poste de garde. Il a nottament arraché les câbles d'un interphone et brisé un carreau. Le gardien a fait appel à un pompier, présent non loin de là, pour tenter de calmer ce visiteur indésirable. Peine perdue ! Le pompier a en effet reçu un coup de poing. Devant une telle agressivité, les gendarmes de la communauté de brigades de Ribemont ont été appelés sur place. Le directeur du site est également venu voir ce qui se passait. Le jeune homme a ensuite retrouvé son calme. Emmené à la brigade, il a été entendu par les militaires.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/origny-sainte-benoite-agression-a-lusine-tereos

Ces buralistes braqués qui vont au travail la peur au ventre

la fin d’année 2011 a été chaude et très violente pour nous ». Jean-Pierre Teindas, le président de la chambre syndicale des débitants de tabac du Rhône sait de quoi il parle. Buraliste à Villefranche, il a lui-même été agressé à trois reprises, mais toujours à l’extérieur de son commerce.Quand l’actualité vient lui rappeler que sa profession est une des plus visées par les malfaiteurs, instantanément, il se retrouve projeté six ans en arrière. « J’étais avec mon fils de 20 ans juste devant mon portail. J’avais un cutter sous la gorge et mon fils, un marteau au-dessus de la tête ». Les braqueurs ne se contentent plus de surgir arme au poignet dans un débit de tabac, ils attaquent aussi dehors, là où les systèmes de sécurité sont inefficaces. Leur technique : suivre le commerçant jusqu’à son domicile. Pas caméras de vidéosurveillance ni de témoins gênants.
Dernière victime de ce type d’agression : Raphaël D., 25 ans, buraliste à Bron. Le 13 janvier, deux hommes l’attendent devant chez lui. Traîné dans son appartement, il est frappé à coups de crosse et de poing et dévalisé. Une séance très brutale qui lui laisse 17 points de suture et une trouille au ventre qui ne le quitte plus. « Je suis sous anxiolytique depuis ce jour. Même mon domicile n’est plus un refuge. La preuve, ils ont su me trouver. Pourtant je me méfiais et changeais de route tous les soirs pour rentrer chez moi ». Ce jeune commerçant a déjà subi en un an, trois vols à main armée et une tentative. Constat : la violence a grimpé à chaque agression.
Dans la même ville, le 25 novembre, un autre buraliste a été atteint d’une balle à l’abdomen. Un traumatisme qu’il a aussi du mal à évacuer. Comment retourner derrière son comptoir après vu la mort de près ? Pour Raphaël, c’est impossible. « Je viens tôt le matin. Dès qu’il y a des clients, je tremble et mon cœur bat plus vite. » Sa mère a pris le relais. Christian qui tient un tabac-presse depuis neuf ans à Montchat (Lyon 3 e) a eu plus de chance. Lui aussi a sa « petite » expérience des braquages. Trois en neuf ans. Le dernier en date : le 30 septembre. « Je remercie mon braqueur ! Il ne m’a pas frappé et est resté calme ».
Christian est fataliste. « Les braquages, on s’y habitue », dit-il. La violence, non. Et c’est bien cette escalade qui inquiète les policiers. « Si le nombre de vols à main armée est plutôt stable, les vols avec violence (couteau, bombe) ont bien augmenté », indique le commissaire Favre-Tissot, chef adjoint de la Sûreté départementale. Les malfaiteurs sont jeunes, inexpérimentés et paniquent au premier accroc. Cris et insultes pleuvent quand ce n’est pas plus grave. « Ils consomment beaucoup de stupéfiants, peuvent passer la nuit sur des jeux vidéo et braquer au petit matin. Ils sont dans le virtuel et ils obéissent à des pulsions ce qui est d’autant plus dangereux ». Leur cible ? Le tabac-presse du quartier où ils achètent leurs cigarettes. Après un petit repérage, ils se lancent, parfois avec les moyens du bord. Ils savent que les débitants de tabac restent un des rares commerces où on paie en liquide et où le butin peut être important. Comment lutter ? Accroître la sécurité du magasin ? « Bof, c’est du bla-bla, on est tous équipé, soupire le gérant de Montchat. Non, la meilleure protection, c’est que ces types fassent 20 ans de tôle ». Raphaël, le commerçant de Bron a pris sa décision. Il va vendre et quitter l’agglomération lyonnaise pour la campagne. « Dans la famille, on est des commerçants, j’aime mon boulot, mais je veux rester vivant ».
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/01/29/ces-buralistes-braques-qui-vont-au-travail-la-peur-au-ventre

Tavaux-et-Pontséricourt Encore un raid nocturne !

Même horaire, même mode opératoire. Après le village de Vesles-et-Caumont, c'est celui de Tavaux-et-Pontséricourt, dans le canton de Marle, qui a reçu la visite de cambrioleurs dans la nuit de mercredi à jeudi.
Les voleurs ont pénétré dans une douzaine de propriétés. Ils se sont introduits dans trois résidences, emportant ce qu'ils trouvaient à portée de main, sans réveiller les occupants, profondément endormis au milieu de la nuit, sans doute vers 2 ou 3 heures. Il est probable, d'ailleurs, que les voleurs agissent en semaine parce que les gens travaillent et s'endorment plus tôt que le week-end.
Sans effraction
Ils ont aussi pénétré dans une dizaine de jardins, volant essentiellement de l'outillage dans des cabanes, garages et autres dépendances. Ils ont aussi pris un fourgon dans lequel ils ont vraisemblablement emporté leur butin. Comme à Vesles-et-Caumont.
Les gendarmes ont procédé aux constatations, jeudi et ont opéré des relevés scientifiques, hier jusqu'au soir. Des contacts ont également été établis avec la population. Apparemment, aucun habitant n'a entendu les voleurs pendant leur activité nocturne et personne n'avait repéré de va-et-vient suspect dans la journée. « Six vols ont été commis sans effraction car les gens ne ferment pas toujours les portes ou les portails. Nous recommandons aux habitants des villages de bien le faire, de ne pas laisser des clés traîner, de ranger les voitures dans les garages. Tout doit être fait pour dissuader ou retarder les voleurs », préconise le capitaine Paquet, de la compagnie de gendarmerie de Laon. En fracturant une porte, les cambrioleurs risquent de faire du bruit ou de faire aboyer des chiens.
 
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/tavaux-et-pontsericourt-encore-un-raid-nocturne

samedi 28 janvier 2012

Accident tragique au passage à niveau

soir, un jeune homme a perdu la vie tragiquement au passage à niveau SNCF de Blargies, à 40 kilomètres au nord-ouest de Beauvais (Oise).
Il est 19 heures. Deux jeunes se suivent en voiture : une fille dans un premier véhicule qui rentre chez elle et, dans le second, une Opel Astra, le copain de la jeune femme Eddy Brianchon. Le jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, est en licence professionnelle à Saverglass à Feuquières.

Le premier véhicule passe le passage à niveau. Le jeune homme passe, lui, au moment où survient un train de marchandises de plus de 1 500 tonnes. Le choc est inévitable. Le conducteur du train porte les premiers secours au jeune homme qui succombe sur place.

«Il y a des barrières automatiques et elles se sont abaissées », explique la SNCF. «Les riverains ont l'habitude de rouler les barrières baissées car les trains n'arrivent pas tout de suite », entendait-on hier soir après le drame. « Non, soutient la SNCF, le train met entre une et deux minutes. Ce sont des trains de marchandises qui mettent un peu plus de temps. »

Une enquête a été ouverte pour comprendre et déterminer les circonstances du drame alors qu'hier matin, des badauds prenaient des photos de la voiture accidentée «en négligeant une fois de plus les règles en matière de sécurité ».
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Accident-tragique-au-passage-a-niveau

L'enfant de 11 ans retrouvé sain et sauf chez un ami

Un peu avant midi, le jeune Gino, jeune bruaysien de 11 ans, disparu depuis hier 20 h 30, a finalement été retrouvé sain et sauf chez un ami à Calonne-Ricouart, à quelques kilomètres de chez lui.

Heureux dénouement vérifiant ainsi la thèse de la police.
Le jeune homme avait fugué après un incident au collège Rostand de Bruay où il est scolarisé. Il n'était pas rentré chez lui après les cours.
Police et pompiers, aidés d'équipes cinophiles, ont effectué des recherches et collecté des témoignages depuis, sans parvenir à retrouver l'enfant. Jusqu'à cet bonne nouvelle en fin de matinée.

http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Artois/2012/01/28/article_l-enfant-de-11-ans-retrouv-eacute-sain-e.shtml

Disparition inquiétante d'un jeune homme de 35 ans

Depuis la soirée du mardi 24 janvier 2012, un homme de 35 ans, taille 1,70m, cheveux bruns courts, yeux marrons, de corpulence mince, a disparu dans le secteur de Nérac. Sa tenue vestimentaire, au moment de la disparition était un pantalon jean bleu, sweat de couleur violet avec inscriptions Ralph Lauren. En cas de renseignements, prière d'appeler la gendarmerie de Nérac au 05 05 53 97 44 30. Le Parquet et la famille autorisent cet appel à témoin.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/28/1271802-nerac-disparition-inquietante.html

Un retraité tue sa femme et se suicide

Les corps de Jean et de Marie-Rose Brazzalotto ont été retrouvés jeudi par les gendarmes qui ont répondu à l'appel d'une voisine, inquiète de ne pas avoir vu le couple depuis plusieurs jours. Selon les informations recueillies par le Dauphiné Libéré, les deux septuagénaires étaient très endettés, notamment après le décès, en 2003, du frère de Jean, handicapé.
A cette époque, les organismes sociaux avaient demandé à Jean le remboursement partiel de sommes importantes allouées à son frère au titre du Fonds national de solidarité. Le septuagénaire, alerte et décrit comme particulièrement chaleureux et sympathique par les habitants du village, était très engagé dans les associations locales.
Selon une proche du couple, c'est la situation financière du couple (contraint de vendre sa maison en 2004, maison qu'ils louaient aux nouveaux propriétaires...) qui a été le probable élément déclencheur du drame. Une somme très importante venait en effet de leur être réclamée récemment

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/01/27/un-retraite-tue-sa-femme-et-se-suicide

Un homme de 24 ans décède

Un homme de 24 ans est décédé jeudi en fin de journée dans un accident de la route entre Baudement et Anglure. Pour une raison indéterminée, il a perdu le contrôle de sa voiture dans un virage. Le véhicule a fait plusieurs tonneaux.

C'est le deuxième accident mortel de la semaine après la terrible collision qui a fait deux morts mercredi à Soulanges près de Vitry-le-François (Marne). Les deux conductrices ont perdu la vie alors que les conditions climatiques étaient difficiles.
Soyez vigilants sur la route, ce matin du verglas s'est formé sur la chaussée et les températures vont encore baisser ce week-end avec des flocons attendus par endroits

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/accident-un-homme-de-24-ans-decede

vendredi 27 janvier 2012

1 000 euros dérobés à un retraité

Dix mois d'enquête ont été nécessaires aux policiers pour mettre la main sur Ali Djemadi, un Rémois de 43 ans, un « bon client » de leurs services.
Cette fois, l'homme est soupçonné d'avoir agressé un retraité pour lui voler la somme de 1 000 euros qu'il venait de retirer au guichet de son agence postale, située place Jean-Moulin.
Les faits remontent au 17 mars 2010, aux alentours de 11 heures. De retour chez elle, allée du Tyrol, dans le quartier de l'Europe, la victime, âgée de 84 ans, s'apprêtait à monter dans l'ascenseur quand sa sacoche lui a été arrachée. L'auteur, rapidement identifié à l'aide des bandes de vidéosurveillance comme étant le dénommé Djemadi, s'est ensuite évanoui dans la nature.
La patience des policiers a cependant fini par payer. Dix mois après les faits, ils l'ont interpellé en début de semaine à Reims. Mais, sur les conseils de son avocat, il a refusé de livrer la moindre explication au cours de sa garde à vue. Et cela, après avoir été formellement reconnu par sa victime.
Ce sera désormais au tribunal de trancher. En attendant, Ali Djemadi a été laissé libre, mais avec une convocation en poche devant le tribunal correctionnel. Rendez-vous est fixé au 4 mai

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/1-000-euros-derobes-a-un-retraite

Aix : Claude Filippi condamné pour outrages sur les gendarmes

Claude Filippi, le maire UMP de Ventabren, aurait préféré laver son linge sale "en famille". Ou en tout cas, en comité restreint, avec les gendarmes d'Eguilles d'un côté, "ses" témoins de l'autre, les magistrats en face. C'était, selon son avocat Me Passet, pour la "sérénité des débats" , et parce que tout cela a "des répercussions sur sa famille" . Mais de huis clos, le procureur Pascal Guinot, un homme pourtant serein de nature, n'a pas voulu en entendre parler : "Il cherche à éviter que ses administrés ne soient informés de la façon dont il se conduit mais c'est lui qui se met dans ces situations. Accepter un huis clos, ce serait chasser la presse des prétoires". Alors la presse est restée.
L'affaire jugée hier au tribunal correctionnel d'Aix opposait le maire de Ventabren, à deux gendarmes, qu'il aurait outragés le dimanche 13 mars 2011, dans la matinée. Les hommes de la maréchaussée avaient débarqué dans ce splendide village provençal, une vraie carte postale, à la suite d'une échauffourée entre le maire, accompagné de son frère expert en karaté, et des opposants qui distribuaient des tracts. "Une distribution ordurière de tracts diffamatoires" , trépigne aussitôt l'élu. A-t-il traité les gendarmes, intervenus (selon eux) pour éviter de possibles troubles à l'ordre public, de "salauds" , "enculés" , "sous-gendarmes" ?, lui demande la présidente Stelina Boresi. Claude Filippi ne s'en souvient pas, il était en "très grande souffrance physique" , il avait une main cassée. Ce qui n'est pas sans effet sur la mémoire, c'est bien connu. De toute façon, "ce n'est pas dans mon éducation, de tenir des propos comme ça". Soit.
Un stress électoral?
En revanche, il se souvient bien (et cinq témoins viendront l'attester, malgré quelques divergences, à la barre), "le gendarme m'a empoigné dès son arrivée ! " Un témoin ajoute : "Oui, oui, le gendarme il a attrapé le maire par son col !" Tous s'accordent à dire, en revanche, que c'était plutôt... chaud. Et que le maire avait perdu son calme. Les hommes de la brigade d'Eguilles, pour leur part, maintiennent être intervenus pour rétablir l'ordre, et pour éviter que la tension ne grimpe davantage, entre le maire et ses "fanatiques" opposants, comme il les qualifie.
"Le maire a envenimé la situation. Aujourd'hui, reconnaît-il avoir perdu les pédales, dans un stress électoral (Ndlr : c'était une semaine avant le premier tour des élections cantonales) ?", demande Me Nicolas Besset, l'avocat d'un gendarme."Non, il crie au complot contre les gendarmes ! Et depuis, il a passé des coups de téléphone ici et là, notamment à l'inspection générale de la gendarmerie, pour dire tout le mal qu'il pense de cette intervention !"
2 000€ d'amende et 3 mois de sursis
Même sévérité du procureur Guinot : "Monsieur Filippi sait comment saisir un tribunal en cas de diffamation. Mais là, non, il met sa fille dans sa voiture et va au contact ! Alors je vous préviens, il n'y a pas de la part du Parquet de volonté de vous poursuivre, monsieur Filippi mais vos propos sont indignes d'un élu de la République !" Il requiert trois mois d'emprisonnement avec sursis.
En défense, Me Éric Passet reprend le contexte avant tout : "Une semaine avant les élections, il apprend qu'une campagne de distribution de tracts illégale est menée contre lui, sur la voie publique ! Ce dimanche-là, il y a un attroupement, notent les gendarmes, avenue du général de Gaulle. Et les gendarmes ne font aucune sommation pour les disperser !" Il rappelle la main cassée du maire à l'époque des faits, l'attitude des deux militaires, rappelée à plusieurs reprises par les témoins, "qui sont des gens de bonne foi à qui on n'a pas appris la leçon".
Claude Filippi sera reconnu coupable d'outrages à personnes dépositaires de l'autorité publique, et condamné à trois mois de prison avec sursis, le tout assorti d'une amende de 2 000 euros.
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/aix-claude-filippi-condamne-pour-outrages-sur-les-gendarmes

"Que justice soit faite pour Kamel"

Dans la nuit du vendredi 28 janvier au samedi 29 janvier 2011, le centre-ville de Villeneuve-sur-Lot a été le théâtre de plusieurs rixes violentes entre deux bandes d'Agen et de Villeneuve. Une nuit de violences au cours de laquelle le Villeneuvois Kamel El Garmaoui, âgé de 20 ans, victime de plusieurs coups de couteau, quai Alsace-Lorraine, est décédé de ses blessures à l'hôpital Saint-Cyr. Un an après, comment ont vécu la maman de Kamel, Maghnia El Garmaoui, et ses filles ? Quelles sont leurs attentes ?
L'absence, le vide
Quand elle parle de son fils Kamel, Maghnia El Garmaoui a les yeux qui se remplissent de larmes. Des larmes qu'elle tente de retenir. Sans y parvenir. La douleur d'avoir perdu à jamais la chair de sa chair ne s'estompe pas. Maghnia la porte en elle pour toujours. Elle parle de vide, d'absence. Ses deux filles aussi. « Kamel était l'homme de la maison, l'homme de la famille. Quand il y avait quelque chose, à enlever, à démonter, à réparer, c'était Kamel qui le faisait, raconte sa maman. Le soir, quand nous avions fini notre journée de travail, nous nous retrouvions à la maison. Nous discutions. Souvent, il m'accompagnait pour faire les courses. Depuis sa mort, on ne vit plus pareil. C'est le vide, confie Maghnia, qui a eu la douleur de perdre son époux il y a quinze ans. Quelquefois, après ma journée de travail, je n'ai même pas envie de rentrer à la maison… ». Les trois femmes n'arrivent pas à se remettre de la perte de leur fils et frère chéri. « Nous avons l'impression que cela date d'hier. C'est très dur », témoigne la sœur aînée de Kamel. Qui se souvient qu'elle a travaillé dans le même endroit que son frère pendant un an. « Ce qui nous tient et nous aide, c'est la religion. Heureusement que nous avons la foi, souligne Maghnia. Il y a aussi mes collègues de travail qui m'aident et me soutiennent, en parlant avec moi, en m'écoutant. Quand je ne suis pas bien, ils sont là. Travailler me fais du bien, je vois d'autres personnes. Heureusement qu'il y a le travail, sinon je ne serais plus ici ». Les deux filles de Maghnia viennent toujours autant la voir. La seule différence, c'est qu'elles restent un peu plus longtemps aux côtés de leur maman. Ce qui touche particulièrement Maghnia El Garmaoui, c'est le nombre important de lettres qu'elle a reçues après la tragique mort de son fils. « De nombreux Villeneuvois nous ont fait part de la compassion qu'ils avaient pour nous ». Maghnia El Garmaoui et ses deux filles sont tenues au courant de l'évolution de l'affaire par leur avocat. « C'est Me Gilbert Collard, explique la sœur aînée. C'est moi qui l'ai contacté. C'est une volonté de notre part de prendre Me Gilbert Collard comme avocat afin de bien nous défendre ». La deuxième sœur de Kamel ajoute : « Nous n'étions pas au courant de la confrontation qui a eu lieu en octobre. Nous l'avons appris par la presse. Nous voulons que justice soit faite pour Kamel. Notre famille et toutes les personnes qui ont côtoyé Kamel attendent que la justice soit faite. Tant que l'affaire ne sera pas jugée et que nous ne connaîtrons pas le verdict, nous ne serons pas soulagées ». Les trois femmes pensent que le procès aura lieu en 2013.

Une fleur et une bougie pour les 21 ans de Kamel

Le dimanche 29 janvier 2012, Maghnia, en toute discrétion, ira peut-être déposer une fleur quai Alsace-Lorraine, à l'endroit où son fils a été mortellement blessé. « Pour son anniversaire, le 16 novembre, j'ai déposé une bougie et une fleur. Mais elles ont été rapidement enlevées ». Kamel aurait eu 21 ans. « En décembre dernier, nous avons été au Maroc (Kamel repose aux côtés de son père, à Zaio dans la province de Nador dans le Rif). Il y avait eu une inondation et nous sommes allées voir si les tombes n'avaient pas été endommagées. Il n'en était rien ». La famille El Garmaoui a organisé une « sakada » (un repas) pour commémorer la mémoire de Kamel. « Là-bas, être à côté de Kamel me fait du bien. Je vais très souvent sur sa tombe et je reste longtemps aux côtés de mon fils. C'est un besoin. Ainsi, Kamel est toujours avec nous ».
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/27/1271184-que-justice-soit-faite-pour-kamel.html

Une femme retrouvée morte sous sa voiture

Un petit parking en terre qui domine à peine une impasse du centre de Montlhéry. C’est là que le corps d’une jeune femme de 33 ans a été découvert, hier matin. Une pour l’instant très mystérieuse. Alertées par un riverain, les équipes du commissariat d’Arpajon sont sur place, rue du Montoire, peu avant 8 heures. Elles découvrent un étendu sur le sol, en partie dissimulé sous une voiture. Un véhicule qui lui appartenait, selon les premiers éléments de l’enquête.

« On lui a très probablement roulé dessus. Il reste à savoir si cela s’est produit avant ou après sa mort, confie un enquêteur. Du sang a également été retrouvé à l’intérieur du véhicule. » Une autopsie du corps, prévue aujourd’hui, devrait permettre d’en savoir davantage sur les causes du décès. Hier, les enquêteurs écartaient déjà la thèse de l’accident pour retenir celle du drame familial, tout en précisant ne rien exclure.

Un drame qui choque les voisins, qui sont nombreux à avoir assisté à l’intervention des secours et des forces de l’ordre. « Je suis sorti vers 8h30 pour faire mon footing, comme j’en ai l’habitude, lorsque je suis tombé sur des véhicules de police et de pompiers, raconte un jeune homme résidant dans le quartier. J’ai vu une voiture aux vitres brisées. Il y avait des cailloux à l’intérieur et j’ai surtout aperçu un cadavre couvert d’un drap blanc, par terre, à côté du véhicule. » Une version contredite par les enquêteurs qui précisent que la voiture n’avait pas subi de dommages apparents. Un autre voisin dit, lui, avoir été « alerté par les sirènes tôt le matin. « Ça fait un choc d’autant que le quartier est calme et sans histoires. »

Domiciliée à Morsang-sur-Orge, la victime occupait un poste de chauffeur de bus au sein de la société de transports Daniel Meyer. L’entreprise, basée à Montlhéry, est d’ailleurs installée à moins de deux kilomètres du petit parking.

L’enquête a été confiée au SRPJ de Versailles.
http://www.leparisien.fr/arpajon-91290/une-femme-retrouvee-morte-sous-sa-voiture-27-01-2012-1831558.php

Boire à la gare mène en prison, écouler des faux billets aussi

Venu se poser avec son chien à la gare SNCF de Reims, lundi soir, un SDF a indisposé l'entourage en avalant goulûment une bouteille d'alcool.
Un équipage de police est venu le contrôler. Ça tombait mal pour Jérôme Beaugrand, 38 ans, car il faisait l'objet d'un extrait de jugement émanant du tribunal correctionnel des Sables-d'Olonne (Vendée) : un mois de prison ferme pour un délit de fuite aggravé d'une conduite malgré l'annulation judiciaire du permis.


Deux condamnations à purger
Le SDF a été conduit à la maison d'arrêt après notification du jugement.
La même chose est arrivée à un habitant de Cormontreuil, Abdulkadir Isik, 23 ans, interpellé par la police de Reims dans la nuit de lundi à mardi.
Le jeune homme avait deux condamnations à purger : deux mois ferme pour une conduite sous l'emprise de stupéfiants, trois mois pour une « mise en circulation de fausse monnaie falsifiée » (il s'agissait de huit faux billets de 100 euros écoulés par le prévenu et un complice auprès de plusieurs commerçants de Warmeriville et Bazancourt : boulangerie, supérette…).
Selon les explications fournies lors de leur procès en septembre 2011, ils avaient récupéré les billets falsifiés à leur insu, en règlement de la revente d'un scooter.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/boire-a-la-gare-mene-en-prison-ecouler-des-faux-billets-aussi

jeudi 26 janvier 2012

La pelle bascule dans l’eau : l’ouvrier meurt noyé

Dramatique accident du travail, hier après-midi, sur le chantier de construction de la LGV Est européenne, non loin du village de Hérange, près de Phalsbourg. Un ouvrier originaire de l’île de la Réunion est mort dans d’horribles circonstances.
Conducteur d’une pelleteuse, l’homme était occupé à creuser sous l’ouvrage n° 160, un pont enjambant la future voie, sur le lot n° 42. À cet endroit, suite aux récentes chutes de pluie, mais également à la proximité de la nappe phréatique, le terrain était complètement détrempé, couvert d’une boue grasse et surtout de flaques, larges et profondes. Selon des témoins, l’ouvrier aurait reçu l’ordre d’aller travailler un peu plus loin et aurait alors amorcé un demi-tour avec son engin.
C’est lors de cette manœuvre que la pelleteuse a été accidentellement déséquilibrée à cause du dénivelé masqué par l’eau boueuse. L’engin s’est brusquement couché sur le côté, plongeant presque totalement dans la mare profonde d’au moins trois mètres. Prisonnier de la cabine immergée, l’homme n’a pas réussi à se dégager. Il est mort noyé. Âgé de 26 ans, il était marié et père de deux jeunes enfants.
Comble de la malchance, la porte d’accès à la cabine de pilotage reposait dans le fond de l’eau, et était donc impossible à déverrouiller. Selon les personnels du chantier qui ont assisté, effondrés, aux opérations de secours, l’habitacle était protégé par des grilles, un dispositif pare-roches courant sur ce chantier titanesque. Même s’il avait réussi à briser les vitres, le malheureux conducteur ne serait pas parvenu à se débarrasser de la protection métallique.

Emotion et silence

Les plongeurs sapeurs-pompiers de Sarreguemines ont rallié le site pour dégager la victime de sa prison de verre, de fer, d’eau et de boue. Le capitaine Renotte et les gendarmes de Phalsbourg, de Dabo, du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) étaient sur les lieux pour effectuer les constatations d’usage.
Pendant les opérations de secours, le travail a été interrompu : avec leurs baudriers fluorescencents et leurs bottes, les salariés se sont réunis dans le silence, sur les buttes encadrant le pont sous lequel a eu lieu l’accident. Lorsque les plongeurs ont remonté le corps de leur camarade, plusieurs ont eu du mal à cacher leur émotion.
Hier, en fin de journée, les investigations pour tenter d’expliquer les raisons de cet accident du travail se poursuivaient sur le chantier.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/01/26/la-pelle-bascule-dans-l-eau-l-ouvrier-meurt-noye

Arrêté à la barre pour abandon de famille

Bientôt dix ans que ça dure. Et déjà deux condamnations pour abandon de famille. Cette fois, c'en était trop... Mercredi matin, devant la 5e chambre correctionnelle de Nice, le couperet de la justice s'est abattu sur l'échine de Sebti Rebiai. Poursuivi pour abandon de famille, cet Algérien de 67 ans a été condamné à un an de prison ferme et arrêté à la barre.

« C'est une peine sévère, certes,s'est empressée de commenter Françoise Alliot-Thienot, 1e vice-présidente du TGI de Nice, qui statuait à juge unique.Mais il n'est pas admissible qu'un père ne fasse rien pour ses enfants. Et qu'il vienne pour la troisième fois devant un tribunal, avec des explications aberrantes, les mains dans les poches. »

Le prévenu, précisément, assurait avoir mis la main à la poche. Et accusait son ex-compagne d'escroquerie, lui reprochant d'empocher l'argent qu'il aurait remis à sa progéniture. Version fantaisiste qui a eu le don d'agacer la présidente, le parquet et partie civile - « Il n'a jamais payé un centime », assène Me Valérie Bothy -, et de consterner son propre avocat, Me Jean-Louis Paganelli.

Les réquisitions de Véronique Maugendre, qui représentait le ministère public, ont donc été suivies et aussitôt appliquées par le tribunal.

Près de dix ans après s'être séparé de sa compagne, Sebti Rebiai a rejoint la prison où il avait déjà séjourné. Son avocat a d'ores et déjà sollicité un aménagement de peine.
http://www.nicematin.com/article/faits-divers/arrete-a-la-barre-pour-abandon-de-famille.767003.html

Décoré pour avoir sauvé une femme de la noyade

Il en est encore tout retourné. En recevavant hier, dans les salons de la préfecture, des mains du préfet Gonzalez, la médaille du « courage et du dévouement », Jérôme Cubaynes était tout ému. Il y a de quoi. Sans son geste d'une immense bravoure, une quinquagénaire serait probablement morte par noyade. Le 14 décembre (lire notre édition du lendemain), Jérôme Cubaynes, artisan-carreleur de Cahors part en voyage quand il aperçoit un attroupement, en bord du Lot, près du moulin de Coty : « J'ai entendu ces cris, a-t-il rappelé hier au préfet. Des gens au bord m'ont dit qu'une voiture était au fond. Je me suis dit qu'il fallait y aller. Je n'avais pas le choix ». Jérôme se déshabille et plonge dans une eau qu'on imagine très froide à cette période de l'année : « J'ai nagé, j'ai vu des bulles puis j'ai touché la carrosserie de la voiture avant de toucher une épaule. J'ai tiré très fort et la dame a ouvert les yeux. Je l'ai ramené sur la berge ».
La dame était sauvée, prise en main par les pompiers de Cahors. A côté d'elle, son mari, 65 ans, n'avait pu être ranimé par les secours qui avaient pris la suite des opérations.
Hier, le préfet, le maire de Cahors, Jean-Marc Vayssouze et le commissaire de police, Nicolas Canouet, ont tous salué ce geste « exceptionnel. Vous pouvez être fier de vous, lui a lancé Bernard Gonzalez. Vous avez sauvé cette femme au péril de votre. Dans notre société individualiste, c'est magnifique ».
Jérôme est reparti avec une jolie médaille.
Dans le cœur de Jérôme, des instants à jamais gravés.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/26/1270185-je-n-avais-pas-le-choix.html

L’hôpital de Gonesse jugé après la mort d’une patiente

C’est l’aboutissement de près de dix années de combat judiciaire. « On se battra jusqu’au bout », souffle Yves Marek, sur le banc des parties civiles du tribunal correctionnel de Pontoise. Sa mère est trop âgée pour être à ses côtés mais, depuis la de sa sœur le 31 octobre 2002 à l’hôpital de Gonesse, c’est ensemble et pour la mémoire d’Audrey qu’ils font leur possible pour obtenir la reconnaissance de la responsabilité de l’établissement et des médecins. 

Par deux fois, en 2007 et en 2011, le tribunal administratif de Cergy a retenu la responsabilité du centre hospitalier dans le décès d’Audrey, 40 ans, et accordé une réparation du préjudice à son frère et à sa mère. Cependant, les proches d’Audrey veulent que les deux médecins qui l’ont traitée soient « personnellement condamnés » pour « ne pas avoir mis en place une surveillance particulière de l’évolution » d’une pathologie et par une « négligence ayant entraîné une infection » sévère. Après de longues années de procédure, la
fait comparaître l’hôpital pour avoir involontairement causé la mort d’Audrey Marek… mais pas les médecins.

Jean-Pierre Burnier, directeur de l’établissement, était donc le seul prévenu hier. « Je suis directeur administratif, représentant légal, mais je ne suis pas médecin », prévient l’intéressé. D’ailleurs, il n’est pas non plus leur responsable hiérarchique.

« Ce qui est un peu gênant dans ce dossier, c’est que les médecins en question n’ont pas été entendus », s’étonne le
. « Je les ai recontactés avant l’audience, tous le regrettent », souligne Jean-Pierre Burnier. Le procureur rappelle que « le parquet avait demandé la mise en examen » d’un médecin au moins. Tandis que la défense évoque le « corps médical, le grand absent de ce procès! ».

Alors les débats ont tourné autour de l’éventuelle responsabilité du directeur dans l’organisation de l’hôpital qui aurait pu aboutir à la négligence de la surveillance de la patiente. Concrètement, qui aurait dû repérer l’infection qui s’est formée autour d’un cathéter posé à la patiente et qui a dégénéré en abcès? « Les infirmières y sont formées », tente Jean-Pierre Burnier. Mais rien, dans le dossier, ne confirme que les infirmières ont surveillé ce point précis ni relevé l’infection. « Ce n’est pas parce que ce n’est pas écrit que ce n’est pas fait, insiste Jean-Pierre Burnier. Il y a bien trace du passage matin, midi et soir des infirmières. »

« Le maintien de la voie veineuse est possible avec l’accord du médecin en charge du patient et, dans ce cas, le médecin devait établir une surveillance attentive avec l’équipe d’infirmières », rappelle l’avocat de la défense en citant l’expert mandaté par le tribunal. « Ici, à cette barre, c’est donc le corps médical que j’aurai aimé voir, insiste-t-il. Quand ce sont les médecins qui éventuellement se trompent, ils ne sont pas là. Ces gens qui sont assurés ne rendent aucun compte. »

Délibéré le 28 mars

« Le cumul des erreurs de diagnostic, de traitement et de fautes dans l’organisation a causé le décès, résume le procureur. Il est clair que le directeur n’est pas responsable de l’ensemble des dysfonctionnements, mais il s’agit bien de fautes liées à l’organisation », pointant les « carences dans le diagnostic » mais aussi « dans le suivi des soins » avant de requérir 50000 € d’amende. Le délibéré sera rendu le 28 mars.
http://www.leparisien.fr/cergy-95800/l-hopital-de-gonesse-juge-apres-la-mort-d-une-patiente-26-01-2012-1829957.php

Ils sauvent un homme tombé dans l'écluse

Les chemins de halage le long du canal, particulièrement ceux situés derrière le quartier du Hamois, la victime les connaît plutôt bien. Il les emprunte chaque jour pour se rendre à Vitry-le-François depuis Couvrot, commune où il réside avec sa famille, située à quelques encablures de la cité rose. « C'est souvent pour faire des courses, expliquait hier soir le Couvrotier, mais cette fois-ci je devais honorer un rendez-vous médical, programmé à l'hôpital de Vitry-le-François. »
Il était effectivement attendu au centre hospitalier de la cité rose pour un suivi médical. Il s'y rendra mais par la porte des urgences et un peu plus tard que prévu. Il était en effet 14 h 15 hier après-midi lorsque ce Couvrotier de 54 ans avance à vélo le long du canal. D'un seul coup, sa roue avant bute sur une attache destinée à amarrer les péniches. « En fait, j'ai voulu éviter un trou », précise le cyclotouriste. « Ce que j'ai fait, mais je n'ai pas vu cette petite attache cachée par l'herbe. Je l'ai donc heurtée. »
À la suite du choc, le quinquagénaire perd l'équilibre et tombe dans l'eau la tête la première, le vélo à la main. « J'ai aussitôt essayé de me bloquer sur le bord, mais ce n'était pas facile », poursuit la victime qui, fort heureusement, savait nager. « Très vite, un pêcheur, qui était installé un peu plus loin est venu m'aider. » Tout comme un promeneur. « Ils étaient à deux à essayer de me sortir de l'eau, mais je glissais sur le bord. »
Après une petite dizaine de minutes, le Couvrotier finit par s'extraire de l'eau. Ses deux sauveurs parviennent même à récupérer le vélo. « Sans eux, je n'y serais peut-être pas parvenu. »
Simultanément, les sapeurs-pompiers de Vitry-le-François sont prévenus. Rapidement sur les lieux, ils transportent aussitôt la victime au centre hospitalier. Après une visite de contrôle, qui a montré qu'il ne souffrait d'aucune fracture ni d'hypothermie, le quinquagénaire a regagné sa maison, cette fois-ci en voiture. Il ne lui reste plus qu'à récupérer son vélo chez les gendarmes pour oublier cette surprenante après-midi.

http://www.lunion.presse.fr/article/marne/ils-sauvent-un-homme-tombe-dans-lecluse

mercredi 25 janvier 2012

Arbouans ( 25 ): un ouvrier tombe dans un coffrage de l'A 36

Ce matin vers 10 h 30, un ouvrier de travaux publics a fait une chute dans un coffrage en béton sur le chantier d'élargissement de l'A 36, à Arbouans, entre Montbéliard et Audincourt. Les pompiers du Grimp viennent de le sortir du piège à 11 h 40.
L'homme est âgé de 34 ans. Il travaillait au fond d'un coffrage d'une hauteur de 15 m pour une largeur de 5 m, lorsqu'il a chuté. Le coffrage doit renforcer les piles d'un pont qui surplombent l'autoroute.
A 11 h 40, après une heure d'intervention délicate, les spécialistes du Grimp ont réussi à manipuler le blessé et à le remonter sur une civière. L'homme va être dirigé vers l'hôpital de Montbéliard.

http://www.estrepublicain.fr/fil-info/2012/01/25/arbouans-(-25-)-un-ouvrier-tombe-dans-un-coffrage-de-l-a-36

"Je n'ai pas tiré, je suis non-coupable"

Première journée, hier, du procès de Kakim Azrague, 27 ans, accusé de tentative d'assassinat. Premiers témoignages et premières contradictions. L'accusé conteste toujours être l'auteur des coups de feu.
Il est assis au premier rang. Rémil Abdelkader, qui a reçu deux balles dans le bras et la jambe gauche, ce terrible dimanche 22 novembre 2009 dans le quartier d'Aillot à Castres, a toujours maintenu ses déclarations. C'est bien son voisin, Hakim Azrague, 27 ans, qui lui a tiré dessus à coup de revolver ou de pistolet. Plusieurs coups même. « Lorsqu'il m'a touché, je suis parti en courant, j'ai zigzagué et j'entendais d'autres balles siffler autour de moi. J'ai sauté dans la rivière et je me suis calé sur la rive pour me cacher. Il n'était plus là. J'ai essayé de remonter en attendant les secours », confie-t-il pendant une suspension d'audience. Ses deux enfants, son neveu et un petit voisin ont assisté à la scène, cachés derrière des laurines.

L'arme n'a pas été retrouvée

En face de lui, Karim, sweat-shirt à rayures et coupe incorporation, ne bronche pas. « ça fait 2 ans que je suis en prison pour quelque chose que je n'ai pas commis . Je suis non coupable » lance-t-il à la présidente, Corinne Chassagne. Il explique qu'il l'a poursuivi avec un couteau suisse et qu'une autre personne se trouvait dans les parages. L'arme n'a pas été retrouvée, ni les douilles des balles. Même les détecteurs de métaux de l'armée n'ont rien donné.
« Il y avait un attroupement d'une centaine de personnes, elles ont piétiné les lieux. On pourrait penser que certaines ont cru utile d'emporter certaines pièces à terre », se demande la présidente venue à la rescousse du brigadier de police. « Ni balles, ni arme, ni clé à boulons. Avez-vous bien cherché ? », lui demandait Me Kamel Benamghar, un des deux défenseurs avec Me Jean-Philippe Lagrange. Les policiers n'ont pas, non plus, retrouvé de traces de poudre sur les vêtements de Karim, qui s'est présenté le lendemain des faits. Mais certains témoins disent qu'il ne portait pas les mêmes habits le dimanche.
Karim est décrit, par la psychologue comme quelqu'un de timide, de calme. Même si ses trois condamnations pour violence sur son casier tendraient à prouver le contraire. Hier, au cours des premiers débats (le procès se poursuit jusqu'à vendredi), l'influence du père de Karim a commencé à poindre. Un père et une famille qu'il ne voudrait décevoir à aucun prix. Jusqu'à masquer une vérité enfouie sous des non-dits dans les deux familles qui se connaissent depuis plus de 20 ans ? Les prochains témoins lèveront, peut-être, une partie du voile.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/25/1269220-je-n-ai-pas-tire-je-suis-non-coupable.html

Relaxe pour le policier municipal à l'origine d'un accident

Une relaxe en correctionnelle pour le policier municipal poursuivi pour « blessures involontaires ayant entraîné une ITT de 60 jours ».
Initiée par Eric de Montgolfier, l'affaire avait suscité une polémique retentissante, fin octobre, entre le procureur et le député-maire Christian Estrosi (1). L'acte II s'est joué devant le tribunal correctionnel.
Flash-back. 18 septembre 2010. À Nice-Nord, un équipage chargé de la sécurité des transports urbains reçoit un SOS : agression à l'arme blanche d'un chauffeur de bus, à l'angle Buffa/Rivoli. Deux tons et gyrophares en action, le véhicule intervient via la plateforme du tramway. Mais à l'intersection Gorbella/Bounin, il percute une voiture qui ne l'a pas vu arriver. Sa trajectoire déviée, il part faucher un piéton sur le trottoir. Nicolas G., 34 ans, était au volant.

En correctionnelle ce mercredi matin, la policier municipal a été relaxé.

1. Eric de Montgolfier avait pointé du doigt des « dérives dans l'action de la police municipale à Nice ». « Blessé », Christian Estrosi, à la tête de la première municipale de France, avait défendu ses troupes et demandé l'ouverture d'une enquête.

Un TER percute une voiture sans faire de blessé

Un miracle qu’il n’y ait pas eu de blessé. Ce mardi matin, rapporte L’Indépendant, une voiture a été percutée de plein fouet par TER à un passage à niveau situé entre Salses et Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales.
Le train a pulvérisé l’avant de la voiture et la conductrice, une septuagénaire éblouie par le soleil, est sorti indemne de l’accident.

http://www.midilibre.fr/2012/01/24/un-ter-percute-une-voiture-sans-faire-de-blesse,448043.php

Sans emploi, l'escroc claque 65 000 € au ski et en ville

Sans emploi, un Rémois menait la belle vie depuis un an en multipliant les escroqueries aux chèques sans provision. Cent victimes ont été identifiées pour un préjudice de 65 000 euros.

IL habite en caravane, n'a pas de travail, aucun bas de laine mais a pourtant réussi à se payer avec sa famille des vacances au ski à Courchevel, la prestigieuse station de sports d'hiver courue par toute la jet-set.
Nul séjour gagné lors d'un jeu concours. Issu des milieux nomades sédentarisés de Reims, l'homme s'était spécialisé dans les escroqueries aux chèques sans provision pour financer son train de vie. Il n'a pas fait dans la demi-mesure, avec un préjudice de 65 000 € accumulé en un an.


Quads, bijoux et voiturettes
Tout commence en novembre 2010. Alors âgé de 22 ans, l'individu ouvre deux comptes bancaires, le premier à la Banque populaire place Luton, le second à la BNP de l'avenue Jean-Jaurès.
Les comptes sont approvisionnés au minimum. Dès la réception des chéquiers, les émissions s'enchaînent et crèvent le plafond. Les banques réagissent en expédiant à leur client une lettre d'injonction de ne plus émettre de chèques sans provision. Il fait le mort et continue d'écouler à tout va.
Estimé à 34 000 € à la date de l'injonction bancaire, le préjudice augmente de 31 000 € les mois suivants. Les chèques servent à régler les dépenses courantes (alimentation, cigarettes, carburants…) mais aussi à acheter des biens rapidement revendus contre espèces sonnantes et trébuchantes : bijoux, vêtements, téléviseurs, appareils hi-fi, remorques, quads, voiturettes…
Des complicités sont mises à contribution. C'est notamment le cas en décembre 2010 lorsqu'un chèque est émis sous le nom d'une adolescente de 17 ans - dont l'identité est usurpée - pour acheter un écran plat. La demoiselle l'apprend en même temps que ses parents lorsque la banque se manifeste.


Habillés pour l'hiver
Le nomadisme de l'escroc ne facilite pas les recherches. Le 10 novembre 2011, un premier coup est porté avec l'arrestation de sa concubine, elle aussi sans emploi, alors qu'elle tente d'acheter pour 1 000 € de vêtements au magasin Eurodif de Cormontreuil avec un chèque préalablement signé par son ami.
La brigade des affaires financières de la sûreté départementale de Reims se charge de l'enquête. De recoupements en vérifications, elle parvient à identifier près de 100 magasins ou commerçants victimes des émissions frauduleuses, aussi bien dans la Marne qu'ailleurs en France.
Mercredi matin, les policiers passent à l'action en interpellant une nouvelle fois la concubine chemin des Bouchers à Bétheny. L'homme est arrêté le lendemain. Le couple n'est pas du genre à épargner : tous les biens mal acquis ont été revendus, l'argent claqué pour mener la belle vie. Seules ont été retrouvées les photos faites à Courchevel, sur lesquelles on imagine les vacanciers en train de poser tout sourire devant l'objectif.
L'homme avait la mine moins réjouie, samedi, lors de sa présentation au parquet de Reims. Sous le coup d'une procédure pour « escroqueries », « prise du nom d'un tiers » et « émissions de chèques sans provision malgré une injonction bancaire », il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès fixé au 20 mars. Sa concubine et les autres membres de la famille qui ont profité de la combine s'exposent des à poursuites ultérieures.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/sans-emploi-lescroc-claque-65-000-%E2%82%AC-au-ski-et-en-ville

mardi 24 janvier 2012

Un jeune homme tué par un train à proximité de la gare de Wasquehal

Les forces de l'ordre privilégient l'hypothèse du suicide.
Il est environ 17 h, ce lundi, quand les sapeurs-pompiers de Roubaix sont dépêchés à la gare de Croix-Wasquehal pour porter secours à une personne happée par un train belge ralliant Courtrai depuis Lille. Cet accident s'est produit à quelques centaines de mètres des quais.
Malgré l'arrivée rapide des secours, les médecins du Smur Roubaix n'ont pu que constater le décès de la malheureuse victime qui serait, selon les premiers éléments de l'enquête, un jeune homme originaire de Croix. Hier soir, la thèse du suicide était privilégiée par les forces de l'ordre dépêchées en nombre pour les besoins de l'enquête. En attendant, cet « accident de personne » a obligé la SNCF à geler la circulation des trains passant par Wasquehal.


http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/01/24/un-jeune-homme-tue-par-un-train-a-proxim.shtml

Une folle course-poursuite de 120 km à contresens sur l'autoroute

Un Toulousain, d'une soixantaine d'années, a été interpellé hier matin au niveau du péage de Sames (64) après une course-poursuite de près de 120km à contresens sur l'autoroute. L'homme a heurté à trois reprises les gendarmes qu'il a semés plusieurs fois.
« On s'en sort vraiment bien. » Au commandement de la gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques, le soulagement n'a balayé ni l'incrédulité, ni l'angoisse. « Il faut vraiment saluer le sang-froid de mes hommes. » Les mots du capitaine Goya sont lourds de sens.
Hier matin, les nerfs des gendarmes des pelotons autoroutiers du Sud-Ouest ont été soumis à rude épreuve par un automobiliste qui a remonté l'autoroute A 64 à contresens. Une course-poursuite folle débutée à 4 h 50, lorsque les gendarmes du peloton autoroutier de Tarbes prenaient le contrevenant en chasse au niveau de Barbazan-Debat. Malgré le danger, l'homme roule vite, très vite, trop vite pour les gendarmes qui perdent sa trace à hauteur de Soumoulou. « Il faisait des pointes à plus de 170 km/h » témoigne le colonel Rousseau, commandant du groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques.
Rapidement des mesures de précaution sont prises. L'accès à l'autoroute est bloqué. Des consignes transmises via le 107.7Fm et les panneaux lumineux avertissent la trentaine d'automobilistes qui se trouvent piégés dans le « tube » à cette heure matinale. Quant au fuyard, il se terre, tous feux éteints, dans la partie non-éclairée d'une aire. Dès que les gendarmes le débusquent, l'automobiliste, un sexagénaire originaire de Toulouse, reprend la fuite, toujours à contresens. « Il jouait au chat et à la souris, raconte le colonel Rousseau. Il se cachait puis repartait. Nous l'avons ainsi délogé à deux reprises. » Sur plus de 120 km, la course-poursuite ne fait miraculeusement pas de victime. Pourtant, dans son irresponsable chevauchée, l'homme de 61 ans percute à trois reprises les véhicules des gendarmes du peloton d'Artix qui le suivent.
Arrivé au péage de Sames, le fuyard se heurte au barrage mis en place par le peloton autoroutier de Bayonne. Il rebrousse chemin et s'engage cette fois dans le sens de circulation. Mais bien vite, il se retrouve pris en étau entre les deux lignes de forces de l'ordre. Il n'abdique pas pour autant et, au niveau de l'aire d'Hastingues, repart à contresens. « Là, on a décidé de lui rentrer dedans afin de l'immobiliser contre le rail de sécurité », narre le colonel Rousseau. « Il fallait vraiment le stopper, embraye le capitaine Goya. Il était prêt à s'engager à contresens sur l'autre itinéraire. À ce moment, on a même songé à faire usage de nos armes. »
Au final, le bilan de cette embardée insensée est miraculeusement vierge de victime, au terme de 120 kilomètres d'une course-poursuite qui aura duré deux heures. Hier après-midi, le conducteur, placé en garde à vue, était toujours interrogé par les gendarmes. Les contrôles d'alcoolémies se sont révélés négatifs. « Il était psychologiquement sonné » évoque un des agents. Impossible de déterminer hier avec précision le point de départ de cette inconsciente chevauchée.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/23/1267505-tarbes-une-course-poursuite-folle-de-120-km-a-contresens-sur-l-autoroute.html

Périgneux: la propriétaire d'un bar-tabac âgée de 78 ans braquée

Deux individus encagoulés et armés ont fait irruption dans l'établissement alors que la propriétaire âgée de 78 ans était en cuisine. Avant de s'enfuir, les braqueurs ont eu le temps de voler quelques cigarettes. Ils ont été interpellés un peu plus tard à Unieux.
Le braquage a eu lieu ce lundi, vers 13h15, dans un bar-tabac de Périgneux où il n'y avait aucun client. Les deux individus encagoulés et armés ont subitement surgi dans l’établissement alors que la propriétaire âgée de 78 ans était en cuisine.
Les deux individus encagoulés et armés se sont emparés de paquets de cigarettes. Avant de prendre la fuite, ils ont eu le temps d'essuyer quelques coups de cannes distribués par la septuagénaire en colère qui n'avait pas l'intention de se laisser faire sans broncher.
Recherchés activement, les deux acolytes ont été interpellés quelques minutes plus tard à Unieux.

http://www.leprogres.fr/loire/2012/01/23/perigneux-braquage-mains-armees-en-plein-jour-dans-un-bar-tabac

Jeune motard décédé : encore la faute aux arbres

Depuis plus de quarante ans, les tilleuls d'un tronçon du sud de l'Aisne tuent régulièrement. Ce week-end, un garçon de 17 ans a trouvé la mort sur la portion de route en question.

Samedi après-midi, les arbres situés en bordure de la D973, reliant Neuilly-Saint-Front à la gare, ont de nouveau provoqué un décès. Benoît, un mineur de 17 ans originaire du canton de Neuilly, est décédé après une chute de cyclomoteur. Il s'agit au bas mot de la septième victime sur ce tronçon. À chaque fois, la collision avec l'un des tilleuls centenaires a été fatale.
Pour rappel, ces faits tragiques se sont produits samedi entre 15 heures et 15 h 30. La route est alors extrêmement grasse. Le mineur perd le contrôle de son deux-roues dans le virage de la descente, une centaine de mètres avant la voie de chemin de fer. La moto part dans le fossé, son pilote percute avec violence l'un des arbres du bas-côté. Les premiers éléments de l'enquête de gendarmerie ne permettent pas de penser que le jeune homme roulait à vitesse excessive ou qu'il avait consommé de l'alcool ou autre.


De mémoire de Frontonais, Benoît est la septième victime sur cette portion de route mesurant 1,5 km environ, entre la gare et la sortie de Neuilly. En 1967, quatre jeunes, deux garçons et deux filles, ont trouvé la mort dans un accident de voiture. Dans les années quatre-vingt, c'était une jeune fille. Plus récemment, en mars 2008, c'est ressortissant russe qui a perdu la vie, à 50 mètres de l'endroit où a eu lieu l'accident de moto de samedi. En outre, il serait possible d'énumérer de nombreux accidents avec des blessés graves.
Dans certains cas, la vitesse, l'alcool, l'imprudence ont pu jouer un rôle. Mais le point commun entre tous ces drames est le même : les troncs solides des arbres n'ont laissé aucune chance. « A ma connaissance, il n'existe pas de projet visant à les couper, relève le conseiller général et maire de Neuilly-Saint-Front, André Rigaud. Mais c'est une question qu'il faut se poser. Et ne pas attendre un nouveau décès pour s'interroger. » L'entretien des arbres est actuellement du ressort des services de la Voirie départementale. Hier dimanche, nous n'avons pu les joindre.
D'après certains habitants de la commune, les tilleuls bordant la D 973 ont été plantés avant la Première Guerre mondiale. Ils sont donc quasi centenaires. À l'époque, les troncs s'alignaient en bordure d'une avenue (d'ailleurs la voie est encore nommée l'avenue de la Gare), de la sortie du village jusqu'à la gare. Ainsi, il y a plusieurs dizaines d'années, de nombreux habitants qui se rendaient à la gare à pied empruntaient les trottoirs de cette avenue.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/jeune-motard-decede-encore-la-faute-aux-arbres

lundi 23 janvier 2012

Une voiture dans le canal, la deuxième en un mois

Dans la nuit de samedi à dimanche, une voiture a plongé dans le canal au niveau de la centrale électrique sur la commune de Bénagues. C'est la deuxième fois en un mois dans ce virage. Mais heureux dénouement cette fois-ci, les trois passagers du véhicule, le père, la mère et leur fils de 20 ans originaires de Rieucros, s'en sont sortis sains et saufs. Ils ont pu s'extraire seuls de leur véhicule avant l'arrivée des secours. Ce qui n'avait pas été le cas de cet Appaméen de 25 ans, qui avait trouvé la mort au même endroit la veille de Noël.
L'accident a eu lieu vers 4 heures du matin alors que la famille rentrait d'un anniversaire arrosé. Une nuit mouvementée pour cette habitante de la maison située juste dans le virage, qui raconte qu'en fait, un premier accrochage l'avait réveillé un peu plus tôt. « En réalité, quand la voiture est tombée à l'eau, j'étais réveillée, car vers 3 heures du matin, une voiture avait déjà violemment percuté le bas-côté avant de reprendre sa route », raconte Alexandrine. « Quand nous sommes sortis avec mon mari, nous avons entendu des cris et nous avons appelé les pompiers. Le fils qui a raconté avoir libéré son père, portait la mère sur son dos pour la sortir de l'eau gelée, frigorifiée, elle a fait un malaise en sortant », précise-t-elle. Chanceux dans leur mésaventure, après un rapide passage au centre hospitalier, les accidentés sont retournés seuls sur les lieux dans la matinée de dimanche, pour tenter de retrouver leurs effets personnels dans le canal, en vain.
« Depuis 2 ans et demi que j'habite ici, les accidents n'en finissent pas, le muret devant chez moi a été défoncé deux fois. C'est pile ou face : soit le canal, soit ma maison », confie la mère de famille. « Ce qui m'inquiète, c'est que mes enfants dorment au rez-de-chaussée. Si on m'en propose un bon prix je vends ma maison », lance-t-elle. En venant de Rieux-de-Pelleport comme les automobilistes de ce week-end, la zone est pourtant limitée à 70 km/h mais manifestement les voitures arrivent plus vite. « Le problème c'est cette discothèque juste à côté. Dans le secteur, toutes les clôtures sont arrachées », ajoute-t-elle. Et de plaisanter, « je crois que nous allons ouvrir un petit resto ici devant le pont pour ravitailler les accidentés... » D'ici à ce que des mesures soient prises, la vigilance est de mise.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/23/1267254-benagues-une-voiture-dans-le-canal-la-deuxieme-en-un-mois.html

Quatre miraculés dans le crash d’un avion, un passager blessé

Pour une raison que l’enquête de gendarmerie devra établir, un avion DR Robin 400 s’est crashé, ce dimanche matin, alors qu’il s’apprêtait à atterrir sur la piste de l’aérodrome Millau-Larzac, à La Cavalerie.
À son bord, quatre personnes. Elles sont toutes saines et sauves. Trois d’entre elles (trois frères) ont même pu sortir de la carlingue par leurs propres moyens. La quatrième, un autre passager, a dû être désincarcérée par les sapeurs-pompiers de Millau.

De l’aveu même des membres de l’aéro-club local : "C’est un petit miracle".

http://www.midilibre.fr/2012/01/22/dma-quatre-miracules-dans-le-crash-d-un-avion,447115.php

Ils auraient volé 45 tonnes de métaux

Pas évident, a priori, de voler et de dissimuler 45 tonnes de métaux. D'après la police judiciaire, les individus qui ont été interpellés en début de semaine s'y seraient pris durant la nuit, et en plusieurs fois. Parfois très tranquillement, à l'aide de transpallettes dégotées sur le site-même d'Arcelor Mittal, et qui étaient utilisées pour faciliter le transport jusqu'au fourgon...

Les faits débutent en octobre 2010 et s'échelonnent jusqu'à novembre dernier. Au total, 42 à 45 tonnes de métaux sont volées sur le site dunkerquois, par coups de dix tonnes. Le dernier « coup » a été le moins réussi, et les voleurs ont pris la fuite en n'emportant « que » deux tonnes.

Métaux très prisés
De quels métaux s'agit-il ? De métaux qui se revendent chers, surtout par les temps qui courent : nickel, cuivre et niobium. « Ce sont des métaux très prisés, car le minerai s'épuise, tandis que la demande est très forte, notamment pour fabriquer des composants informatiques », a commenté hier la police judiciaire de Lille.
L'enquête de la PJ a commencé en mai 2011. Tout laissait à penser que ces énormes vols étaient le fait d'équipes parfaitement organisées. « Une bande très mobile et itinérante », selon un enquêteur. Rapidement, des surveillances se mettent en place. Pendant de longs mois, la police scrute, observe, écoute.
Il faut dire aussi que le site d'Arcelor Mittal n'est pas très sécurisé, du moins il ne l'était pas suffisamment lors des premiers vols. Pas de caméra notamment. Un site « très vulnérable » d'après une source proche du dossier.
Et puis au fil des mois, l'étau se resserre, les éléments se précisent, et la PJ de Lille, assistée par son antenne de Coquelles, par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) Nord - Pas-de-Calais et par la PJ de Versailles, décide d'intervenir. Les interpellations se déroulent ce mardi matin en région parisienne, en Seine-et-Marne précisément, dans deux campements de gens du voyage.
La police arrête au total cinq Français, deux hommes et trois femmes âgés d'une quarantaine d'années. Elle décide également d'extraire de la maison d'arrêt d'Arras un troisième homme, écroué il y a quinze jours alors qu'il venait de commettre un vol de métaux en flagrant délit.

Des fourgons faussement immatriculés
À l'issue de leur garde à vue, les trois femmes sont relâchées. Les hommes, eux, ne retrouvent pas la liberté : ils ont été déférés hier matin devant le parquet de Dunkerque, qui allait probablement décider de leur incarcération. En garde à vue, tous ont nié les faits en bloc.
La police judiciaire, de son côté, pense qu'il y a « fort à parier » que les voleurs étaient plus que trois : « On a réalisé un gros travail sur cette équipe. Ils étaient domiciliés en région parisienne et n'hésitaient pas à faire le trajet durant la nuit, à bord de fourgons faussement plaqués, pour se servir en métaux dans les hangars d'Arcelor », explique un enquêteur.
Le préjudice n'a pas pu être estimé précisément, mais selon la PJ, il dépasserait les 800 000 euros. Mardi, cinq véhicules ont été saisis et quelques comptes bancaires ont été bloqués. Quant aux 45 tonnes de métaux : envolées

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012/01/21/ils-auraient-vole-45-tonnes-de-metaux.shtml

dimanche 22 janvier 2012

La colère de Jessica, la compagne d’un soldat tué en Afghanistan

Jessica Panchevre, 26 ans, a perdu son compagnon dans l’attaque perpétrée vendredi matin contre les militaires français sur la base de Gwan, dans la province de Kapisa en Afghanistan. Geoffrey Baumela, 27 ans, était brigadier-chef au 93e régiment d’artillerie de montagne (RAM) de Varces-Allières-et-Risset (Isère). Jessica, mère d’une fillette de 14 mois, a tenu à s’exprimer.
Comment avez-vous appris la de votre compagnon?
JESSICA. Je suis femme de ménage à l’hôpital de Grenoble. Vers 10 heures, l’armée m’a appelée à mon travail pour me dire qu’elle voulait me voir rapidement. Ils m’ont préparée au téléphone. J’ai compris qu’il s’était passé quelque chose de grave. Ils sont ensuite venus me chercher. C’est là que le colonel de la caserne m’a annoncé la mort de Geoffrey. Au début, on ne veut pas y croire. C’est un choc terrible. L’armée m’a ramenée chez moi et m’a bien entourée toute la journée.

Vous avez une petite fille…
Oui, elle s’appelle Anna. Elle a 14 mois et elle ne reverra plus jamais son papa. C’est très dur… Je suis perdue. C’est une partie de moi qui s’est en allée.

Les circonstances du décès de Geoffrey et de ses collègues vous ont particulièrement fait mal…
Pour moi, c’est une exécution. Ils n’avaient aucun moyen de se défendre. Ils faisaient du sport, ils n’avaient pas d’armes. Ils ont purement et simplement été exécutés dans leur propre base. C’est très lâche.

Qui était Geoffrey?
C’était quelqu’un d’exceptionnel. Il aimait son métier. Il était rentré au 93e RAM il y a cinq ans. Il était mécanicien et s’occupait des véhicules du régiment. Il aimait la vie, il aimait sa famille. Il mettait de la bonne humeur partout. Il avait une joie de vivre. C’était quelqu’un de très droit. C’était sa première mission en Afghanistan.

Vous avait-il fait part des dangers qu’il courait en Afghanistan?
Non, il était parti confiant. Il ne voulait pas nous inquiéter. Mais en tant que militaire, il ne pouvait pas tout nous dire. Il y a quelques jours, il m’avait appelée pour m’expliquer que le plus dur était passé, que la fin de sa mission était proche et qu’il n’y avait plus aucun risque. Il devait rentrer le 9 février. Il languissait de nous retrouver. Il préparait déjà ses affaires pour ce retour. Il n’y avait plus qu’à l’attendre.

Vous vous étiez pacsés récemment ?
Oui, en juillet dernier, juste avant le départ de Geoffrey en septembre. Il avait peut-être quelques craintes en partant en Afghanistan. Il a préféré que l’on fasse tout ça avant qu’il ne parte. C’était important pour nous après douze ans de relation. On s’était rencontrés alors que l’on avait à peine 15 ans, en vacances, au bord d’un lac de la région.

Quel message voulez-vous adresser au
Sarkozy?
Je voudrais lui demander de faire rentrer tous les soldats français encore présents en Afghanistan. Il ne peut pas les laisser là-bas. Nos militaires n’ont rien à y faire. Ils n’ont qu’à laisser les Afghans se débrouiller entre eux. On y va pour les aider, former leurs militaires et finalement, cela se retourne contre nous. Il ne faut plus qu’il y ait de perte de soldats français là-bas. Je ne veux pas que d’autres familles vivent ce que je vis. Je ne voudrais pas que d’autres enfants perdent leur père. Que des femmes se retrouvent sans leur mari. Ils n’ont pas le droit de laisser faire ça.

En voulez-vous aux responsables
qui ont engagé l’armée française en Afghanistan?
Oui, je suis curieuse de savoir s’ils auraient laissé partir leurs propres enfants en Afghanistan. Il n’y a pas de fils de ministres ou du président au front. Ils ne les enverraient pas au casse-pipe comme ça. Pour moi, il y a deux poids deux mesures. Les enfants des autres, on s’en fout.

Comment envisagez-vous l’avenir désormais ?
Il me reste ma fille. C’est pour elle que je dois être forte, que je dois tenir le coup. C’est mon rayon de soleil. Elle a le regard et les yeux de son papa. Quand elle grandira, je lui dirai quelle personne merveilleuse il était. Et l’amour qu’il lui portait.
http://www.leparisien.fr/international/la-colere-de-jessica-la-compagne-d-un-soldat-tue-en-afghanistan-22-01-2012-1823492.php

Escroquerie à la fausse qualité Faux agents des eaux faux policiers... attention !

Une personne âgée de 85 ans, résidant,rue du Mont-Olympe à Charleville-Mézières s'est fait dépouiller de ses bijoux et de son argent, chez elle, jeudi. Vigilance donc.
LE commissariat de Charleville-Mézières lance un appel à la vigilance, en particulier à destination des personnes âgées.
Jeudi, un octogénaire résidant au Mont-Olympe a été dépouillé de son argent et de bijoux par deux hommes se faisant passer pour des policiers et par une autre personne ayant, lui, usurpé l'identité d'un agent de la compagnie des eaux.
Cette escroquerie s'est déroulée jeudi vers 11 h 55.
Les fonctionnaires de la police technique et scientifique se sont rendus sur place, afin de faire des photos et tenter de relever des empreintes.
Les services de police invitent donc les personnes les plus vulnérables à faire preuve de prudence et de ne pas hésiter, en cas de doute, à faire appel aux services de police ou de gendarmerie en composant le « 17 ».
L'escroquerie a considérablement agacé les forces de l'ordre. « Le vol par ruse est un délit particulièrement haïssable, dans la mesure où il est perpétré au préjudice de personnes âgées », commentait un fonctionnaire indigné par les méthodes utilisées par les voleurs.
La méthode est bien rôdée.
Exemple de stratagème utilisé : « Bonjour, je suis agent EDF et je viens vérifier votre installation à la suite de sauts de tension… » Une fois l'agent parti, vous recevez la visite de faux policiers qui vous ramènent le sac à main que le faux agent EDF vous a volé. Après le départ définitif de toute l'équipe, vous constatez le vol de tous vos bijoux ou de vos économies.
Ce type d'infraction est sévèrement puni : la peine peut aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
Comment se prémunir
Si une personne se présente à l'interphone ou frappe à la porte, utilisez le viseur optique et l'entrebâilleur. Soyez vigilant lorsque des employés du gaz, de l'électricité, de la poste, des opérateurs téléphoniques, des policiers ou gendarmes se présentent chez vous. Même si la personne est en uniforme, demandez-lui de présenter une carte professionnelle, un ordre de mission ou un justificatif d'intervention.
Si vous avez un doute, ne laissez entrer personne.
Vous pouvez lui proposer un autre rendez-vous, afin de vous laisser le temps de procéder aux vérifications nécessaires.
Si vous effectuez un contre appel - vérification téléphonique -, utilisez les numéros que vous avez en votre possession et non ceux donnés par la personne qui se présente ou vous appelle.
Si vous faites entrer une personne chez vous, solliciter, si possible, la présence d'un voisin. Accompagnez-la dans tous ses déplacements à l'intérieur de votre domicile.
Ne divulguez en aucun cas l'endroit où vous cachez vos bijoux, votre argent ou tout autre objet de valeur.
Ne vous laissez pas abuser en signant un papier dont le sens ou la portée ne vous semblent pas clairs.
Ayez, enfin, le bon réflexe, sollicitez l'aide de la police en composant le 17 « police secours »
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/charleville-mezieres-escroquerie-a-la-fausse-qualite-faux-agents-des-eaux-faux-poli