mercredi 29 février 2012

La randonneuse disparue retrouvée morte

Le corps de la randonneuse disparue depuis samedi dans le massif des Bauges a été découvert mercredi en début d'après-midi par les sauveteurs qui ont aperçu une main dépassant d'une coulée de neige dans le secteur de Doucy-en-Bauges (Savoie).
Céline Chassen, une Annecienne de 40 ans, sportive aguerrie, était partie randonner samedi. Intrigué de ne pas avoir de ses nouvelles, lundi, son employeur avait informé ses parents qui avaient alerté les secours. Depuis leur PC installé à Doucy-en-Bauges où avait été retrouvé le véhicule de la jeune femme, une quarantaine de sauveteurs, gendarmes et pompiers, quadrillaient le secteur depuis lundi. La malheureuse a semble-t-il été victime d'une avalanche qui ne lui a laissé aucune chance.

http://www.ledauphine.com/savoie/2012/02/29/la-randonneuse-disparue-retrouvee-morte

Marseille : l'agresseur d'un contrôleur était en "errance psychique"

Son uppercut avait stoppé la circulation des trains entre Marseille et Nice et appelé les commentaires du ministre des Transports. L'agression, le 9 décembre dernier à 5 heures du matin, d'un contrôleur, à la gare Saint-Charles, entraînait l'exercice immédiat du droit de retrait des agents de la région. Prise sur le portable de sa collègue, la photo du visage de la victime, en sang et les yeux pleins de stupeur, a dû jouer dans cet arrêt de travail spontané et l'annulation de nombreux trains. Un autre visage, celui de l'agresseur, Anthony, 19 ans, hier devant le tribunal correctionnel, est celui d'un jeune homme marqué par la maladie mentale et les traitements lourds.
Sanglé dans une doudoune, il ne se souvient "plus bien" de ce matin-là. Anthony fume sur le marchepied du wagon, le contrôleur lui rappelle l'interdiction, demande son billet. Le voyageur n'en a pas. "Vous avez encore un quart d'heure pour aller l'acheter sinon ce sera dix euros de plus dans le train". Pour toute réponse à ce conseil, le contrôleur reçoit une bordée d'insultes : "Tu fais un métier de merde, un boulot pourri". La caméra de surveillance établit que le jeune voyageur a porté le premier coup, un uppercut au visage. Formé en Thaïlande à la boxe thaï, le coup est professionnel et fait très mal. Le contrôleur rattrape Anthony qui s'enfuit, il n'a pas le dessus et encaisse de nouveaux coups.

En "errance psychique"

"Ces violences portent atteinte à la personne du contrôleur qui a subi un fort retentissement psychologique, dit le procureur Christophe Barret. C'est une violence commise contre un service public et contre la collectivité". Depuis le 9 décembre, la justice s'est intéressée à la personnalité d'Anthony, en "errance psychique" au moment des faits, selon son avocate Me Carla Sammartano.

En rupture de traitement surtout : "Je ne sais pas pourquoi je l'ai arrêté, je croyais que je n'en avais plus besoin". Les cachets provoquaient tour à tour hypersomnie et insomnie qu'Anthony combattait, ce jour-là, par un voyage sans motif à Saint-Raphaël. En prison jusqu'au 14 janvier, le jeune homme a fait plusieurs séjours au Service médico-psychiatrique régional et a même été hospitalisé d'office.

Fini le shit, fini l'alcool

"Aujourd'hui, ça va", bafouille-t-il au président Guy Pisana. Fini le shit, fini l'alcool - "Je suis schizophrène, c'est peut-être dû au cannabis, j'ai plus intérêt à en prendre" -, reprise d'un traitement de cheval, hébergement chez son père et envies de monter une société d'aide à la personne. Un expert-psychiatre estime qu'Anthony était atteint au moment des faits de troubles psychiques ayant "altéré de manière notable" son discernement et le contrôle de ses actes. "Je regrette", répète le grand adolescent mais le contrôleur n'est pas là pour l'entendre, toujours en arrêt maladie, précise son avocate Me Vanina Cianfarani.
Le tribunal l'a condamné à dix mois de prison dont neuf avec sursis assorti d'une mise à l'épreuve avec obligation de travailler et d'indemniser la victime. Anthony va mieux, "un mal pour un bien", glisse le président. Mais "à quel prix pour l'agent", ajoute le procureur.

http://www.laprovence.com/article/a-la-une/marseille-lagresseur-dun-controleur-etait-en-errance-psychique

Flashé à tort en 2009, il attend encore un remboursement

Tout bon conducteur est censé le savoir. Sitôt franchie une pancarte d’entrée de ville, la vitesse maximale tombe à 50. Reste cependant à savoir si cette pancarte se trouve au bon endroit. C’est le lièvre qu’un automobiliste zélé a soulevé il y a exactement un an à Vénissieux.
Le 12 juin 2009, Robert Segura se fait flasher boulevard Jodino, cette deux fois deux voies que l’on emprunte en sortant du boulevard urbain sud pour arriver à Vénissieux. 53 au lieu de 50. Ce n’est pas l’excès de vitesse de l’année mais cela fait quand même un point et 90 euros. Ce Vénissian de 78 ans décide alors de s’intéresser aux circonstances du contrôle. Il trouve l’endroit très piégeur à cause de cette pancarte d’entrée de ville peu visible avant un rond-point. Et c’est là qu’il fait cette découverte intéressante. En 2005, un arrêté municipal a modifié les limites d’agglomération, qui ont reculé d’environ 1 km dans ce secteur effectivement peu urbanisé et pas dangereux. Ce qui signifie qu’à l’endroit où il a été pris, Robert Segura pouvait rouler jusqu’à 70. Le 24 février 2011, les faits lui donnent raison puisque la pancarte d’entrée de ville de Vénissieux est déplacée à l’endroit où elle aurait dû être depuis 2005. Le Progrès s’en fait l’écho et l’affaire est même reprise par le 13 h de TF1. La police décide de suspendre tout contrôle routier dans cette zone. Et voilà de nombreux automobilistes qui se mettent à contester eux aussi un PV récolté dans les mêmes circonstances que Robert Segura. Certains ont été remboursés. Mais celui qui est à l’origine du dossier attend toujours. Sa nouvelle demande formulée après le déplacement de la pancarte est restée sans réponse. Ces derniers mois, Robert Segura a réécrit au centre de traitement automatisé des infractions de Rennes, ainsi qu’au procureur général. Ses 9 e et 10 e lettres recommandées depuis juin 2009. « Honnêtement je ne sais plus vers qui me tourner. J’aimerais passer devant un juge pour m’expliquer mais ce n’est pas possible. J’ai vu récemment un conciliateur qui n’a pas de solution non plus. Partout où je me tourne, je n’ai pas de réponse. Toutes ces démarches vont finir par me coûter plus cher que mon PV mais j’en fais une question de principe, pas d’argent ».
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/02/29/flashe-a-tort-en-2009-il-attend-encore-un-remboursement

La main écrasée par le godet d'une grue

Un accident du travail s'est produit, hier, vers 14 h 40, au sein de l'usine Tereos d'Origny-Sainte-Benoîte. Un ouvrier, qui travaillait pour le compte d'une entreprise extérieure, s'est sectionné, en partie, un doigt de la main.
Il travaillait sur un bassin de rétention, situé sur le territoire de Neuvillette. L'ouvrier, âgé de 46 ans et domicilié à Ribemont avait posé sa main sur un moine (ouvrage de vidange favorisant l'évacuation des boues), lorsqu'il a eu la main écrasée par la pelle d'une grue. Au moment de l'accident, il était courbé, en train de ramasser une chaîne qu'il devait attacher à ce conduit carré.
Prévenus, les secours sont venus de la caserne des sapeurs-pompiers de Guise. Après avoir reçu les premiers soins sur place, la victime a été transportée au centre hospitalier de Saint-Quentin. Les gendarmes de la communauté de brigades de Ribemont se sont rendus sur les lieux, une enquête est en cours.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-main-ecrasee-par-le-godet-dune-grue

mardi 28 février 2012

Un postier piégé par des paillettes

Un employé de La Poste, à Paris, qui avait pris l'habitude de se servir dans les courriers a été pris la main dans le sac, après être tombé dans le piège d'un colis rempli de paillettes adhésives, a annoncé mardi la préfecture de police de Paris.

Depuis plusieurs mois, des colis de ce centre postal du XIe arrondissement parisien étaient délestés de leurs tickets-restaurant et des cartes cadeaux. Afin d'identifier le voleur les policiers ont piégé un colis en y plaçant des paillettes scintillantes adhésives, explique la PP.

Plongeant les mains dans ce colis, le voleur s'est retrouvé avec des paillettes sur les mains et le visage, "devant ses collègues", raconte la PP.

Il a reconnu devant les enquêteurs voler en moyenne deux fois par semaine depuis deux ans et en tirer un revenu mensuel de 250 euros, selon la PP.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/28/97001-20120228FILWWW00383-un-postier-piege-par-des-paillettes.php

La supérette braquée est voisine de la gendarmerie

Comme toujours, la scène a été très brève. Trois jeunes hommes, encagoulés, se sont présentés hier lundi, peu avant midi, à la supérette Dia au sud de Tournon-sur-Rhône. Le magasin se situe à environ 200 m de la brigade de gendarmerie… Sortant des armes de poing, ils ont demandé aux employés le contenu des caisses du supermarché, ainsi que celui de la boulangerie attenante. Devant une petite dizaine de clients, ils sont repartis avec environ 800 €. Ils se seraient ensuite cachés dans la cage d’escalier d’un immeuble voisin avant de se disperser dans la nature. Les gendarmes, qui sont intervenus rapidement, n’ont pu appréhender quiconque. Mais ils s’interrogent sur la découverte d’un véhicule brûlé, sur les quais à Tournon.
Cette Opel Zafira avait été dérobée le matin même, vers 9 heures à Valence. Trois hommes, également encagoulés et munis d’armes de poing, s’en étaient pris à une femme allant récupérer son véhicule dans son garage et lui avaient dérobé son sac et sa voiture. Les policiers valentinois, comme les gendarmes de Tournon, qui enquêtent sur ces deux affaires, ont bien une petite idée sur leur destination...

http://www.ledauphine.com/ardeche/2012/02/27/la-superette-braquee-est-voisine-de-la-gendarmerie

Curieuse série de cambriolages dans trois villages de Thiérache

Plusieurs cambriolages ont été commis, samedi dans l'après-midi, dans trois cantons de Thiérache, Une méthode identique a été employée dans chacun de ces vols et il est fort probable que ce soit l'œuvre d'une même bande de malfrats.
À Fontaine-lès-Vervins, le cambriolage a été commis entre 17 et 22 heures, en l'absence des occupants. Les malfaiteurs ont pénétré par effraction en forçant une porte-fenêtre, située à l'arrière de la demeure. Après avoir minutieusement fouillé les pièces et armoires, ils sont repartis avec un ordinateur, du numéraire et des bijoux.
Les gendarmes de la communauté de brigades de Vervins, accompagnés d'un technicien en identification criminelle, se sont rendus sur les lieux. Une enquête est en cours.
Même scénario à Origny-en-Thiérache. Cette fois, les propriétaires se sont absentés de 18 h 30 à 23 heures. En rentrant, ils ont découvert qu'une vitre était brisée à l'arrière de leur maison. L'inventaire est en cours, mais au moins deux ordinateurs ont disparu. Les gendarmes de la brigade du Nouvion-en-Thiérache ont ouvert une enquête.
Un peu plus tard, vers 23 h 30, les mêmes gendarmes intervenaient à Froidestrées pour des faits similaires, toujours en l'absence des occupants.
Les malfrats ont pénétré par une porte en PVC, donnant dans la cuisine. Du matériel hi-fi et des bijoux ont disparu.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/curieuse-serie-de-cambriolages-dans-trois-villages-de-thierache

lundi 27 février 2012

Un homme blessé par balle

C'est un voisin qui, entendant des appels au secours, a donné l'alerte. Un homme âgé de 32 ans a été retrouvé dans la nuit de dimanche à lundi grièvement blessé par balle, chez lui, au lieu-dit Lanvrizan, sur la commune de Plougastel-Daoulas. Le trentenaire, qui résidait là depuis deux ans a été transporté à l'hôpital de la Cavale Blanche.

L'auteur du coup de feu n'a, pour l'heure, pas été identifié. L'arme n'a pas été retrouvée non plus. Les circonstances de ce drame restent mystérieuses. Il pourrait s'agir d'un règlement de comptes.

La police scientifique a été dépêchée sur les lieux et procède actuellement aux différents relevés de rigueur. Talus et champs alentours sont également passés au peigne fin. 


http://www.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/cub/plougdaoulas/plougastel-daoulas-un-homme-blesse-par-balle-27-02-2012-1614849.php

Attaque de corbeaux : 13 agneaux tués, 20 blessés

Samedi, les animaux passaient leur première nuit dehors. Au matin, c'est une macabre découverte pour l'éleveur: 13 agneaux sont morts, une vingtaine blessés.
« Cette fois-ci, c'est un massacre », s'exclame Georges Ballade, conseiller municipal d'Artigat arrivé sur l'exploitation de Bernard Antony, au lieu-dit « Larmissa ».
Hier matin, en ouvrant la porte, ce dernier surprend un vol d'une vingtaine de corbeaux. Sans vouloir comprendre que c'est un scénario qui se répète depuis plusieurs années, il se dirige vers l'enclos d'un hectare et demi où 160 moutons et agneaux ont passé leur première nuit dehors. Et ce à quoi il s'attendait se vérifie devant ses yeux. Terrible. Macabre. Treize agneaux sont morts, une vingtaine abîmés à divers degrés. Les yeux arrachés, le ventre piqué. Certains n'avaient que deux jours, un mois ou deux. « Les blessés ne survivront pas », confie l'éleveur.
Les corbeaux, notamment celui appelé le grand corbeau, sont immédiatement désignés comme responsable de ce carnage. Poursuivi par cette malédiction qui ne trouve pas de solution, Bernard Antony reste sans voix, résigné.
D'un côté une perte sèche qui peut s'élever à plusieurs milliers d'euros et un spectacle à peine soutenable pour un éleveur. Venu en soutien de la municipalité, Patrick Cauhapé, maire d'Artigat, ne peut que constater les dégâts tout en promettant de s'occuper de ce cas très particulier : « Peut-être l'existence d'une ancienne décharge à proximité, fermée il y a quelques années, en est la cause. » Les corbeaux se seraient alors rabattus au plus près, c'est-à-dire à la ferme de Larmissa et sa viande qui gambade, toute fraîche. Une explication bien entendu non vérifiable.
« Maintenant, il faut faire quelque chose et ne pas revenir obstinément sur la cause, il me faut une solution, s'emporte Bernard Antony. » Le problème est que ces oiseaux appartiennent à une espèce protégée et même l'effarouchement est soumis à une autorisation auprès des services de l'Etat. L'exploitant qui revendique un élevage en plein air, qui n'emmène pas non plus ces bêtes en estive se trouve actuellement dans une impasse. Et financièrement, l'addition est lourde. L'éleveur, indigné, constate : « Je n'ai plus assez de fourrage et je ne souhaite pas non plus changer mes méthodes de travail. » Depuis quatre ans, Bernard Antony attend des solutions. Mais la patience s'érode.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/27/1292663-attaque-de-corbeaux-13-agneaux-tues-20-blesses.html

Un cerf provoque la fermeture de l'autoroute A28

Un cerf qui avait semé la zizanie samedi après-midi sur l'autoroute A28 en traversant plusieurs fois les voies en pleine période de retours de vacances a fini par provoquer samedi soir la coupure de l'axe autoroutier. L'animal a été abattu.
Les faits se sont déroulés sur l'A28 à hauteur de la commune de Rouessé-Fontaine (Sarthe), samedi.
Peu avant 16H00, deux cerfs sont signalés par des automobilistes mais «si l'un d'eux est rapidement sorti du domaine autoroutier, le second, qui a traversé plusieurs fois les voies dans les deux sens, a fortement perturbé la circulation, déjà dense en cette période de retour de vacances», selon les gendarmes.
Les perturbations ont duré «jusqu'à 20H00, heure à laquelle la circulation a été totalement coupée dans les deux sens» sur une petite partie pendant 15 minutes afin de «permettre aux
de l'office national de la chasse et de la faune sauvage d'abattre le cervidé», selon cette même source.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-cerf-provoque-la-fermeture-de-l-autoroute-a28-26-02-2012-1878776.php

Tué en pleine rue : l’auteur présumé court toujours

Un nom, un prénom, un étage et un numéro d’appartement, voilà les traces qui restent pour l’instant du meurtrier présumé, activement recherché par la police de Nancy (lire RL d’hier). L’homme, âgé de 45 ans, originaire des Balkans, occupait jusqu’à vendredi un petit logement au dixième étage de l’entrée 7 du Tilleul argenté au Haut-du-Lièvre à Nancy. Apparemment, il y vivait seul. Ses voisins de palier ne sont guère bavards. « C’était juste bonjour, bonsoir », glisse une jeune mère de famille, complètement terrorisée. « Je lui disais bonjour. Il avait un regard bizarre, on aurait dit qu’il louchait », ajoute un adolescent du onzième étage qui décrit un individu plutôt de grande taille. Difficile d’en savoir plus, les portes se ferment ou les résidents ne le connaissent pas.

Multirécidiviste

Lorsque les hommes du GIPN, Groupe d’intervention de la police nationale, pénètrent dans le logement du suspect vendredi, vers 16h30, il est vide. Les lieux ont été perquisitionnés. Le locataire, présenté par certains comme « un multirécidiviste », a fait des séjours au centre psychothérapique de Nancy, CPN. Il serait schizophrène et soigné pour cette maladie psychique. Il est même qualifié de malade instable.
Vendredi, vers 13h, le patron de la société GTI Isolation implantée à Velaine-en-Haye, près de Nancy, gare sa voiture sur le parking de la zone commerciale La Cascade à Laxou-Champ-le-Bœuf. Il fait une halte pour s’acheter un sandwich. À cet endroit, sa route croise celle du tireur présumé. Pour une futilité encore à déterminer, un différend aurait opposé les deux hommes. L’agresseur a sorti son arme de poing et tiré. Les témoins de la scène ne sont pas d’accord sur le nombre de coups entendus, certains parlent de deux ou trois, d’autres d’un seul. Toujours est-il que le chef d’entreprise, un père de deux enfants, âgé de 43 ans et résidant près de Strasbourg, s’effondre, un projectile mortel dans la poitrine. Les médecins ne pourront rien faire pour le ramener à la vie.
La victime avait repris les rênes de GTI Isolation il y a six ans. Il employait une quinzaine de personnes et travaillait, entre autres, dans la pose de faux plafonds dans les grandes surfaces.
Depuis le meurtre, la police met les bouchées doubles pour retrouver le tireur armé et potentiellement dangereux. Une fois arrêté, l’homme devrait être expertisé par un psychiatre. Les conclusions de ce dernier détermineront son sort.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/02/26/tue-en-pleine-rue-l-auteur-presume-court-toujours

dimanche 26 février 2012

Allô docteur ? Mon boa a un abcès !

Voilà un bien étrange docteur. David Leduc est vétérinaire spécialiste des reptiles. Jeudi dernier, sur l'appel de Pierre Banzept, à la tête de la Ferme aux reptiles de Brouzenac, il a quitté le Plat pays, direction l'Ariège. En guise de patient, sur la table d'opération : un petit boa de l'île de Hogg souffrant d'un abcès dentaire. Dans ses actes, le docteur était aidé de Julia Rhliouch, étudiante en quatrième année à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (94), et de son assistant en soins vétérinaires Guillaume Michel.
« Quand on détecte un abcès au niveau des mâchoires d'un serpent, il faut intervenir rapidement, explique le patron du reptilarium. Ce mal peut s'aggraver, provoquer d'autres infections et déclencher l'inflammation et la déformation de la bouche. Ainsi le serpent mange moins et s'affaiblit ».
Le soin est important, on en convient. Mais pourquoi faire appel au docteur Leduc alors que son cabinet se situe à 1 000 km de l'Ariège, en Belgique, à Autreppe ? La réponse est simple. Les vétérinaires spécialistes des reptiles sont encore rares. David Leduc soigne 2 ou 3 reptiles par jour et son cabinet peut en hospitaliser jusqu'à une trentaine. Une spécialité qui a d'ailleurs attiré Julia pour effectuer son stage.
« Ma clientèle dépasse les frontières et vient de 250 km à la ronde, de France, Belgique, Luxembourg, Allemagne et des Pays-Bas, poursuit David Leduc. Guillaume et moi avons suivi à la Ferme des reptiles, il y a cinq ans, un stage sur la manipulation des venimeux. Nous avons depuis gardé le contact avec Pierre. »
Le matériel de soins vétérinaires dans leurs valises, les trois soignants ont donc décidé de faire le déplacement. L'objectif : après endormissement du boa, extraire au niveau de la mandibule la dent de rétention qui a provoqué l'abcès.
Jusqu'à l'été, on pourra rendre visite aux pensionnaires du reptilarium de Brouzenac tous les jours, de 14 heures à 18 heures, et s'assurer de la bonne santé du boa de l'île de Hogg. Un petit boa qui, à coup sûr, a retrouvé tout son mordant !
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/26/1292378-la-bastide-de-serou-allo-docteur-mon-boa-a-un-abces.html

Droit de place et bataille rangée entre prostituées

S’il s’était agi de sport, on aurait pu parler de score sans appel. Mais dans cette affaire de violences, survenue mercredi soir, le long de la départementale 185, entre Fabrègues et le ruban autoroutier, cette confrontation-là entre deux jeunes Nigérianes et deux Sétoises a été autrement plus violente. Ou la rencontre entre quatre prostituées, soudain embarquées dans une bataille rangée aussi fulgurante que violente. D’autant plus lorsque les deux jeunes Africaines ont exhibé, en guise d’armes, couteau, pique de parasol ou encore morceau de miroir.
Résultat : l’une des péripatéticiennes locales, rouée de coups, a subi dix jours d’interruption totale de travail. Hier encore, dans le prétoire de la correctionnelle, minerve et ecchymoses étaient là pour attester d’une agression dont l’origine serait territoriale.

Mais sur l’audience, depuis leur box, les deux prévenues, même par interprète interposée, n’ont rien lâché. Estimant - à tort ou à raison - avoir été des victimes depuis leur arrivée dans l’Hérault, il y a quelques mois, glauque port d’attache après avoir fui la violence et la misère d’un pays où l’espérance de vie s’arrête généralement avant le 45e anniversaire.
Alors en défense et face au mutisme de ses clientes, M e Iris Christol, s’adressant à l’interprète, tente de reprendre la main : "Est-ce que vous pouvez lui demander si elle s’est violemment défendue ?"
"Ouh, c’est tordu ça !", lance la présidente Desplat-Didier, devinant le jeu de la pénaliste. Laquelle assume : "On avance, on essaie d’arriver à quelque chose."
Car si ses clientes en sont là, c’est peut-être avant tout par la violence dont elles ont fait montre. Rien ne venant étayer qu’elles ont été à l’origine de la rixe.
"Si Marthe Richard nous écoute, elle doit se retourner dans sa tombe. Nul besoin d’être sur les trottoirs de Manille. Ceux de Fabrègues sont pareils", constate Me Abratkiewicz en partie civile pour évoquer ce monde de la prostitution. "Un métier de misère et de souffrance. Sur ce point, parties civiles et prévenues sont sur un même pied d’égalité."
"On est venu les chercher" - Me Iris Christol en défense
En revanche, pas question estime-t-il ironisant, de renverser les rôles : "Elle s’est violemment défendue ? Mais j’ai été, violemment frappé moi !"
Pour la représentante du parquet là encore, la chose est entendue. "Un certain nombre d’éléments permettent d’accréditer les déclarations des victimes." D’où ces douze mois de geôle, assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve, requis contre l’une des jeunes femmes et ces douze mois, dont deux ferme, réclamées contre la seconde, mandat de dépôt en sus.
"Je pense que les Sétoises sont allées chercher querelle aux petites Africaines qui cassent le marché", penche Me Christol. Voyant dans ses clientes, "deux mortes de faim, arrivées du fin fond de l’Afrique et venues pour faire l’amour à moindre coût. La violence n’est pas venue que de là mais des deux côtés. On est venu les chercher. Le problème, il est là : c’est une question de proportion".
Car les gazelles héraultaises ne s’attendaient peut-être pas à tomber sur deux lionnes, malheureusement habituées depuis trop longtemps à devoir se battre pour rester en vie.
De là à ce que le parquet réclame deux mois ferme contre l’une d’elles... "Aller encore aggraver les choses avec de la prison... Évidemment qu’elles ne doivent pas y aller ! Il faut les aider, pas que cela soit pire !"
C’est aussi ce qu’en ont pensé les magistrats en condamnant les deux jeunes femmes à douze mois de prison, assortis d’un sursis simple.

http://www.midilibre.fr/2012/02/25/droit-de-place-et-bataille-rangee-entre-prostituees,462640.php

Origny-Sainte-Benoîte Tué dans l'Oise

Thierry Broutin, un homme âgé de 50 ans, domicilié à Origny-Sainte-Benoîte et originaire de Compiègne, a été victime d'un accident de la circulation, jeudi vers 15 h 30, dans l'Oise.
L'accident mortel s'est produit sur la départementale 973, un axe routier boisé qui relie Compiègne à Pierrefonds. Deux véhicules se sont percutés dans un terrible face-à-face.
Dans un 4X4, se trouvaient deux femmes âgées de 23 et 55 ans.
Dans l'autre véhicule, se trouvait Thierry Broutin. Son corps sans vie a été retiré du véhicule, par les secouristes.
Il était salarié de l'Usine Tereos, sur le site d'Origny. Il se rendait en vélo à son lieu de travail mais était peu connu dans la commune où il demeurait. Il vivait seul dans un appartement, rue Albert-Routier depuis 1995. Dans l'autre véhicule, les deux femmes gravement blessées ont reçu les premiers soins sur place par l'équipe du Samu, avant d'être transportées au centre hospitalier de Compiègne. La conductrice a dû être désincarcérée par les sapeurs-pompiers.
Une enquête a été ouverte par les policiers afin de déterminer les causes exactes de ce terrible accident. Hier, les forces de l'ordre (policiers et gendarmes) étaient toujours à la recherche d'un membre de sa famille. Ce n'est qu'en fin de matinée que sa mère était localisée, domiciliée en la commune de Trosly-Breuil dans l'Oise. Probablement qu'il était venu lui rendre visite.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/origny-sainte-benoite-tue-dans-loise

samedi 25 février 2012

La buraliste de "L'Ovalie" braquée par un homme encapuchonné et armé

Le tabac-presse de l'avenue Henri-Barbusse, « L'Ovalie », a été victime hier matin d'une tentative de vol à main armée. Un individu encapuchonné a menacé la propriétaire. Un coup de feu a même été tiré.
La période de congés scolaires n'est pas synonyme de « vacances » pour tout le monde, surtout pour les petits malfrats qui prennent des risques énormes pour un maigre butin… quand butin il y a. Hier, vers 7 h 30, un individu encapuchonné et portant gants et écharpe a pénétré dans le tabac-presse-papeterie de l'avenue Henri-Barbusse (route de Cahors), qui venait juste d'ouvrir son magasin, une arme de poing à la main. On a compris que l'accoutrement de l'homme n'était pas guidé par le froid (très relatif) de cette matinée d'hiver. Ainsi masqué, il a hurlé à deux reprises : « La caisse, la caisse ! » En guise de réponse, la gérante de l'établissement lui aurait rétorqué qu'elle allait « chercher le chien ». Le malfrat a fait usage de son arme, sans que l'on sache si celle-ci était réelle ou juste d'alarme, aucun projectile n'ayant été trouvé par les enquêteurs avant de repartir sans butin. Une tentative de vol à main armée qui n'a donc pas abouti, mais pour laquelle l'auteur ne risque pas les assises s'il est confondu. Encore traumatisée quelques heures après les faits, ladite propriétaire n'a pas voulu s'exprimer. Dans le voisinage, en revanche, on ne manquait pas de marquer son étonnement devant de tels faits. Aussi bien à la boulangerie voisine, à la sandwicherie de La Villette, au bar-restaurant de l'Hudson comme à la boucherie-charcuterie qui contiguë au commerce braqué, chacun s'interrogeait. « Un braquage à 7 heures du matin ? Mais ils sont fous ! », lançaient les uns. «… Ou plutôt idiots, lâchaient d'autres. « Ils » ne savent pas qu'à cette heure, les caisses d'un magasin sont vides ? ».
« Moi, je ne suis pas étonnée, rectifiait la charcutière. Quand on sait qu'aujourd'hui on peut se faire agresser pour 20 €»… L'examen des images fournies par la caméra de vidéosurveillance qui surplombe cette avenue Henri-Barbusse, n'a pas donné de résultats probants, pouvant aider les enquêteurs dans leurs investigations.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/25/1291716-la-buraliste-de-l-ovalie-braquee-par-un-homme-encapuchonne-et-arme.html

Sauvé de justesse après un malaise cardiaque sur son tracteur

C’est une belle histoire qui se termine bien, qui s’est déroulée jeudi, en fin de journée, à Seythenex. Peu avant 18 heures, le personnel du foyer de ski de fond des Combes, apercevait le tracteur d’un agriculteur local, immobile, à quelques centaines de mètres de la route. Aussitôt, ils prévenaient la gendarmerie qui dépêchait deux hommes du groupe montagne de la brigade de Saint-Jorioz sur les lieux.
Ceux-ci, pensant qu’ils étaient appelés pour un tracteur circulant sur les pistes de fond tombaient effectivement sur des traces dans la neige, qu’ils décidaient de suivre sur un chemin forestier. Ils trouvaient rapidement le tracteur en question, immobilisé un peu plus loin, avec l’agriculteur inconscient. Aussitôt, ils prévenaient le Samu et les sapeurs-pompiers et réalisaient les premiers gestes de secours.
Reprenant brièvement conscience, l’agriculteur, âgé de 67 ans, leur confirmait qu’il avait déjà eu des problèmes cardiaques. Les urgentistes du Samu ont pris le relais des gendarmes pour stabiliser la victime, qui a ensuite été transportée en urgence par l’hélicoptère de la sécurité civile d’Annecy, en direction du centre hospitalier de Metz-Tessy.
Hier, d’après nos informations, l’agriculteur de Seythenex était toujours hospitalisé, mais en bonne santé. Il doit sans doute la vie aux témoins qui ont rapidement donné l’alerte et à une bonne coordination des services de secours.
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2012/02/24/en-se-disputant-avec-sa-compagne-il-provoque-un-accident-mortel

Transports Papin : 15 000 euros d'amendes

Le code des transports est touffu. Deux contrôleurs de la Dreal s'y sont parfois perdus. La justice a néanmoins condamné les dirigeants des Transports Papin.

SANS les signalements effectués par quelques salariés préoccupés par les libertés prises avec la loi à l'intérieur de l'entreprise de Philippe et Jean-Marc Papin, à Montcornet, le tribunal correctionnel de Laon aurait-il eu à examiner le 13 janvier dernier le dossier qu'il a finalement tranché hier, après cinq semaines de délibéré ?
C'est peu probable, et sans doute cela suffira-t-il à rasséréner les informateurs de la Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal).
Les contrôleurs spécialistes du transport ont abattu un travail considérable, parfois épaulés par des gendarmes de la compagnie de Vervins, et parfois aussi en essuyant des insultes. C'est une partie de cette compilation de procès-verbaux et de constatations effectués entre 2007 et 2010 qui a finalement été prise en compte par la juge Martine Brancourt. Certes importante, mais une partie.


Relaxe…
Philippe Vignon, l'avocat des deux dirigeants s'en lissait les moustaches pendant l'énoncé des préventions retenues contre ses clients. Les textes visés par les deux techniciens contrôleurs des transports pour pointer une dizaine d' infractions parmi lesquelles des temps de conduite anormaux ou la mauvaise utilisation des enregistreurs étaient selon lui inappropriés ou caduques. Le débat avait été repris par le procureur Hussenet qui avait concédé une large partie de ce terrain à l'avocat des prévenus. Stricto sensu, les références de la Dreal n'étaient pas les bonnes mais les renvois aux textes nouveaux pouvaient se comprendre. Cela n'a pas été la voie choisie par le tribunal qui a finalement prononcé la relaxe pour neuf infractions (*).


… Et dispense
Au chapitre des délits, les choses sont allées différemment pour les entrepreneurs. Et particulièrement pour Philippe Papin contre lequel a été retenu deux délits d'obstacle au contrôle des conditions de travail, un délit d'outrage à une personne chargée d'une mission de service public et un délit de transport sans carte enregistreuse.
Au total, trois mentions sanctionnées chacune par une amende de 3 000 euros. La position plus en retrait dans cette affaire de Jean-Marc Papin -par exemple sur l'outrage qui n'a pas été retenu contre lui- a valu au dirigeant deux amendes de 2 000 euros chacune. Enfin, la société écope de deux amendes de 1 000 euros.
Dernier point, et non des moindres, l'inscription de ces condamnations au casier judiciaire, notamment à sa version B2. (**)
Philippe Papin est maire de Soize et ses sociétés sont attributaires de marchés publics, deux éléments incompatibles avec un passif judiciaire notable. La dispense d'inscription avait été demandée par l'avocat des dirigeants. Elle a été accordée par la justice.

* Le procureur avait fait entendre qu'il n'hésiterait pas à reprendre des poursuites sur la base des textes adéquats.
**Inscription d'office au B1, le bulletin remis uniquement aux autorités judiciaires et pénitentiaires


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/transports-papin-15-000-euros-damendes

vendredi 24 février 2012

Fin de cavale pour le dernier braqueur du Carrefour market

Suite et fin de la chasse à l'homme qui a commencé le 25 août 2011 après le vol à main armé commis à Carrefour market. Le seul braqueur encore en fuite a été arrêté le 30 janvier à Londres. Il a été présenté hier à une juge d'instruction.
« Il a été arrêté ! Ah, ça, c'est une bonne nouvelle ! » Tout sourire à l'accueil du Carrefour market de Condom, Blandine a du mal à cacher sa joie. Il y a six mois, quasiment jour pour jour, trois hommes cagoulés et gantés avaient aspergé sa collègue Anne-Marie de gaz lacrymogène et s'étaient enfuis avec un butin de 57 000€.
Le déclenchement du plan Épervier et l'aide des habitants de Saint-Médard avaient permis l'arrestation de deux braqueurs âgés de 29 et 30 ans à 17 et 23 heures. Les gendarmes avaient ainsi pu récupérer les deux tiers de l'argent. Mais le troisième homme âgé de 31 ans, et 17 000 €, avaient réussi à passer entre les mailles du filet, suscitant l'inquiétude notamment du côté de Saint-Médard où certains craignaient les représailles.
C'était sans compter avec la persévérance des gendarmes ! Très vite, ces derniers ont identifié le fuyard et diffusé son signalement sur l'ensemble du territoire national. Trop tard pour l'empêcher de passer la frontière. Mais la justice française ne l'a jamais perdu de vue. Lorsqu'il était réfugié en Israël, elle ne pouvait pas faire grand-chose, faute de convention d'extradition entre les deux pays. Mais à Auch, la juge d'instruction a délivré un mandat d'arrêt européen dont la diffusion a été étendue par la procureure, au cas où. Bien leur en a pris. Car le braqueur en cavale, pensant sans doute s'être fait oublier, a décidé de rejoindre l'Angleterre en début d'année. Résultat, il a été arrêté le 30 janvier à Londres.
Le grand froid et les pistes glissantes dans les aéroports ont retardé son extradition. Mais il a fini par être transféré sur Paris mercredi. Et donc, hier, à Auch où il a été présenté devant la juge d'instruction qui a obtenu son placement en détention provisoire à la prison d'Agen après l'avoir mis en examen pour vol avec violence, dégradations et association de malfaiteurs. Réaction de Pauline, la maman d'un des Gersois qui avait permis l'arrestation de ses complices : « Boudu, quelle chance ! Mon Dieu, on avait peur qu'il revienne ! Avec des types comme ça, on ne sait jamais. »
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/24/1291222-condom-fin-de-cavale-pour-le-dernier-braqueur-du-carrefour-market.html

Blanchiment d’argent: quatre personnes écrouées et quatre autres déférées au parquet de Lyon

Quatre personnes ont été mises en examen mercredi soir à Lyon et quatre autres devaient l’être ce soir dans le cadre du démantèlement d’un vaste réseau de blanchiment d’argent vers le Maroc au cours duquel 1,2 million d’euros ont été saisis.
Les quatre suspects déférés mercredi soir ont tous été écroués. Les quatre personnes déférées au parquet jeudi, trois hommes et une femme, devaient être présentées dans la soirée à un juge d’instruction pour être mises en examen. Le parquet a requis un mandat de dépôt contre cles trois hommes, ainsi qu’un placement sous contrôle judiciaire pour la femme.
Parmi le premier groupe de suspects figurent deux chauffeurs marocains de 23 et 34 ans, interpellés samedi au péage de Bollène, dans le Vaucluse, au volant d’un semi-remorque transportant des tomates. Dans celui-ci étaient dissimulés 451.000 euros.
Les deux autres, originaires de la banlieue lyonnaise et du Vaucluse, arrêtés peu après, sont soupçonnés de faire partie des collecteurs d’argent. Plus de 700.000 euros ont été saisis au domicile de l’un d’eux à Pierre-Bénite.
Les enquêteurs de la brigade des stupéfiants de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon tentent de déterminer l’origine des fonds qui pourraient provenir d’un trafic international de stupéfiants.
Selon une source proche de l’enquête, ce système de collecte occulte à travers toute la France fonctionnerait depuis au moins l’été 2010 et porterait sur plus de 10 millions d’euros au cours des quatre derniers mois.

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/02/23/blanchiment-d-argent-quatre-personnes-ecrouees-et-quatre-autres-deferees-au-parquet-de-lyon

L'incendiaire avoue d'autres feux

Il avait déjà reconnu huit incendies, des feux de poubelles et de containers… Des départs de feu depuis août dernier, en centre-ville de Saint-Quentin, en allant par le quartier de Remicourt et jusqu'au centre commercial Cora. Un psychiatre l'avait examiné et n'avait pas détecté de pyromanie chez lui.
Il y a trois semaines, il avait reçu une convocation en justice pour cette série de départs de feu mais les policiers restaient perplexes, ils ont épluché tous les incendies de l'année dernière et ont retrouvé d'autres incendies dont le lieu et le mode opératoire pouvaient coller avec les agissements de ce Saint-Quentinois de 28 ans. Entendu à nouveau, il a reconnu cette seconde série, neuf autres incendies. Il est convoqué pour la totale le 15 mars.
Pourquoi met-il le feu si souvent ? Il n'a pas répondu véritablement à la question : « Parce que j'ai bu et pour m'occuper. »

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/lincendiaire-avoue-dautres-feux

jeudi 23 février 2012

Il s'était équipé avec la carte bleue volée

Les policiers carmausins viennent d'élucider une affaire emblématique des infractions générées par les nouvelles technologies.
Le lundi 13 février, un couple s'était arrêté dans une station-service pour faire le plein, à un poste de distribution automatique. Mais le propriétaire de la voiture, distrait ou fatigué, a oublié sa carte bleue dans l'automate. Le temps qu'il s'en aperçoive et revienne à la station, il était trop tard. La carte bancaire avait disparu... pas pour tout le monde. L'enquête a permis d'établir qu'une demi-heure après cet «oubli», le compte bancaire de la victime avait déjà été débité de 1100 euros!
Une somme dépensée sur le site «Amazon.fr» en deux étapes: l'achat d'un autoradio à écran avec GPS incorporé pour la coquette somme de 600 euros, la deuxième «opération carte» portant sur un i-pad et un disque dur multimédia.
Ce matériel dernier cri a été livré à Carmaux. En prenant des réquisitions auprès du site Amazon et de Chronopost, les policiers ont pu récupérer l'adresse... et s'inviter mardi après-midi chez un Carmausin âgé de 41 ans. Sans antécédents judiciaires, ce quadra semble devoir illustrer à merveille «l'occasion fait le larron». Au lieu d'inscrire la carte bleue à la rubrique «objets trouvés», il avait décidé de l'utiliser aussitôt à son profit.

Il plaidera coupable

Le matériel acquis frauduleusement a été retrouvé par les enquêteurs lors de la perquisition. L'homme, placé en garde à vue, a reconnu les faits. Laissé libre dans la soirée de mardi à l'issue de son audition, il comparaîtra le 2 avril devant le procureur de la République d'Albi dans le cadre d'un «plaider coupable». A noter une évolution récente dans ces CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) qui permet désormais aux victimes d'ester en justice. Autrement dit, le couple victime de cette escroquerie aura la possibilité de réclamer des dommages et intérêts. De quoi amortir les frais d'opposition bancaire, même si l'assurance de la carte couvre bien sûr le vol.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/23/1290146-almayrac-il-s-etait-equipe-avec-la-carte-bleue-volee.html

Non lieu pour l’ex-copain de l’ancienne actrice porno

Même si sur le plan de la morale c’est limite, cela ne l’est pas sur le plan du droit", lâche Me Valérie Soulié. Une avocate qui a appris, il y a quelques jours, que son client venait d’obtenir un non-lieu. Une décision rendue en sa faveur donc dans une affaire à tout le moins singulière.
"Là, c’était plus : que vengeance soit faite"
Me Valérie Soulié


Un dossier qui, depuis décembre 2009, mettait aux prises un trentenaire castelnauvien et son ex-petite amie. Cette dernière avait déposé plainte contre lui après avoir découvert qu’il avait indexé, via le moteur de recherche, Google, un film porno (tourné en 1997 par Lætitia, une ex-hardeuse du Clapas) dans lequel la jeune femme, âgée de 18 ans à l’époque, avait joué. Une vidéo qui était accompagnée du nom, du prénom, de l’adresse et de la profession de celle-ci. Devenue, entre-temps, professeur des écoles dans une commune du littoral héraultais, elle avait donc décidé de porter plainte pour atteinte à la vie privée.
Très vite, une information judiciaire avait été ouverte et les investigations avaient fini par mener les enquêteurs chez l’ex-copain de la plaignante. En garde à vue, l’intéressé avait reconnu les faits, expliquant avoir voulu se venger. "Parce qu’il avait refait sa vie, coupé les ponts avec cette femme mais qu’elle le harcelait", estime Me Soulié. Et l’avocate de préciser : "À mon sens, son tort a été d’utiliser des jurisprudences civiles dans le cadre d’un procès pénal.
La juge d’instruction en charge de l’affaire n’a pas fait cet amalgame-là". D’autant que, dès le départ, le parquet avait demandé à ce même magistrat instructeur une non-information, estimant que l’infraction pénale ne pouvait être retenue car elle ne touchait pas à la sphère privée ; le film ayant été largement diffusé sur le net depuis des années. C’est aussi l’avis rendu par la juge qui a également noté qu’aucune orientation sexuelle particulière n’avait été dévoilée.
Mais avant cela, "mon client a été entendu puis mis en examen. Et même après sa confrontation avec la plaignante, nous ne savions pas ce qui allait se passer. Là, c’était davantage : “Que vengeance soit faite” plutôt que “Justice soit faite”", rappelle Me Soulié au terme de trois années de procédure. Joint à son tour par téléphone, toujours hier, le conseil de la plaignante n’a pas souhaité réagir publiquement.
Chose certaine, en revanche : il aurait d’ores et déjà engagé une procédure civile contre l’ex-compagnon de sa cliente. Et pourrait envisager de le faire contre le moteur de recherche par le biais duquel, à ce jour, le film de la discorde est toujours visible. Et, hier en fin d’après-midi, on apprenait que l’ex-ami de l’institutrice pourrait bien, à son tour, déposer plainte pour dénonciation calomnieuse.
http://www.midilibre.fr/2012/02/22/non-lieu-pour-l-ex-copain-de-l-ancienne-actrice-porno,461434.php

Escroquerie / Le SDF se fait passer pour un médecin

Se prétendant victime d'une agression, un SDF a usurpé l'identité d'un médecin de la Réunion pour soutirer 300 € au conseil de l'Ordre. Il a également volé de l'argent dans deux magasins.

AUSSI vrai que l'habit ne fait pas le moine, le bagout ne fait pas le médecin.
Jeudi dernier, un homme d'une soixantaine d'années se présente au commissariat de Reims pour dénoncer un vol avec violence commis boulevard Joffre.
Alors qu'il marchait dans une impasse proche de l'hôtel Ibis, à côté de la gare SNCF, il a croisé le chemin d'un individu qui lui est tombé dessus pour lui prendre tous ses moyens de paiement, deux ordonnances et un sac rempli de vêtements de marque d'une valeur de 9 000 € !
Le plaignant se dit médecin généraliste installé à la Réunion, à Saint-Denis, mais actuellement en déplacement sur la métropole. La plainte déposée, il prend contact avec le conseil de l'Ordre des médecins de la Marne au titre de l'aide d'urgence. L'Ordre lui alloue une somme de 300 €.


Un « ami » de 20 ans
Le « médecin » se rend ensuite au centre communal d'action sociale de la rue Voltaire pour se faire payer un billet de train pour Paris. Il essuie un refus. Alertée, la police l'arrête avec d'autant plus d'empressement que le conseil de l'Ordre vient de se rendre compte qu'il a été victime d'une escroquerie.
L'identité déclinée par l'individu est bien celle d'un médecin exerçant à Saint-Denis-de-la-Réunion, mais l'âge n'est pas le même. Contacté, le praticien tombe des nues : il est toujours à la Réunion, et ne peut donc se trouver à Reims, ville où il n'a d'ailleurs jamais mis les pieds.
Démasqué, l'escroc révèle sa véritable identité. Il s'agit d'un certain Mamode B., Réunionnais de 61 ans qui se dit SDF, son mode de vie consistant à se déplacer d'un hôtel à l'autre. Le médecin dont il a usurpé l'identité est un ami de la famille qu'il n'a plus vu depuis 20 ans. Quant à l'agression du boulevard Joffre, elle n'a existé que dans son imagination.
Non content de raconter des mensonges, le faux toubib avait également une fâcheuse tendance à grappiller des sous dans les tiroirs-caisses. Ainsi, le 27 octobre 2011, il avait chipé une petite somme d'argent au préjudice de la clinique vétérinaire Saint-Marceaux.


La main dans la caisse
Le hasard fait bien les choses. En croisant le gardé à vue dans les couloirs du commissariat, un policier a eu la nette l'impression d'avoir déjà vu cette tête-là quelque part. Il a vérifié dans ses dossiers, pour découvrir que l'individu ressemblait comme une goutte d'eau à celui qui avait été filmé lors d'un autre vol de numéraire au magasin de vêtements Maje de la rue de Thillois, le 25 janvier.
Interrogé, Mamode a reconnu que c'était bien lui. Il commettait ces différents larcins pour vivoter, a-t-il expliqué. Les deux magasins ont porté plainte, le conseil de l'Ordre également et le médecin réunionnais a été contacté pour faire de même.
Laissé libre au terme des auditions, l'escroc s'est vu remettre une convocation devant le tribunal correctionnel. Aux dernières nouvelles, il a quitté Reims pour continuer son tour de France du côté d'Epernay.
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/escroquerie-le-sdf-se-fait-passer-pour-un-medecin

mercredi 22 février 2012

2 ans de prison pour le jeune voleur de la Renaudié

Sorti de prison le 7 novembre dernier, Jessy y est retourné hier soir. Pour longtemps. Cet Albigeois qui n'a pas encore 19 ans était jugé devant le tribunal correctionnel, en comparution immédiate. Une procédure accélérée réservée aux récidivistes. Sa spécialité : le cambriolage. Le plus triste, en sortant de ce procès très bien conduit du reste par le président Bardou, c'est qu'on ne connaît pas les raisons profondes d'un tel comportement. À la barre, Jessy est resté muet ou quasiment, murmurant un « je regrette » du bout des lèvres.
On aurait bien aimé comprendre pourquoi ce jeune, qui sera bientôt papa, a risqué 10 ans d'emprisonnement pour avoir arraché le filet à commission d'une femme de 91 ans, qui sortait d'une boulangerie le 10 février. Tout ça pour lui voler les 40 euros contenus dans son portefeuille.

« Pourquoi il m'a fait ça à moi, on est voisins »

Une autre de ses victimes, un retraité de la Renaudié, a trouvé les mots justes pour résumer cette affaire : « Je ne comprends pas pourquoi il m'a fait ça à moi. On est voisins, on se voit tous les jours. Ses parents, ils devraient lui mettre les points sur les i. » Mais les parents n'étaient pas là pour l'écouter. Les copains du quartier, si. Ils ont d'ailleurs volé au secours du « timide » Jessy. Le président, pédagogue, a accepté qu'ils viennent parler pour lui à la barre. Pour dire quoi ? « ça fait trois semaines qu'il dort dehors. Il n'a pas beaucoup mangé ni dormi. Tout ce qu'il a fait, c'est pour s'en sortir. »
Le procureur n'est pas convaincu. « La société ne peut pas se satisfaire d'un comportement aussi simpliste. C'est un voleur d'habitude et il ne sait faire que ça. » En tout cas, ce mois de février, Jessy n'a fait « que ça » : vol de bijoux chez une habitante de la Renaudié (le 7), vol de matériel informatique et d'un écran plat à la maison de quartier de la Renaudié (nuit du 8 au 9), effraction à l'école de la Viscose où Jessy jure qu'il n'a rien volé (entre le 10 et le 14), vol d'une boîte contenant 20 euros chez un retraité parti faire ses courses (le 18), tentative de vol au club des aînés d'Albi où il n'y avait « rien d'intéressant » dixit à emporter (entre le 18 et le 20).
C'est bien sûr l'affaire du vol à l'arraché commis en réunion (Jessy n'a pas balancé son complice) qui pèse le plus lourd. Me Emmanuelle Pamponneau, avocate de la défense, le sait bien. Elle conteste les violences, s'appuyant sur les propres déclarations de la victime. Sa consœur de la partie civile, Me Lise Van Driel, insiste au contraire sur « cette pauvre grand-mère de 91 ans quelque peu traumatisée ; ç'aurait pu être votre grand-mère », lance-t-elle au prévenu. Il baisse le menton. À l'énoncé du verdict, il ne bronchera pas. Après quelques mots et tapes amicales de ses « frères » de la Renaudié, Jessy est parti sous escorte à la prison d'Albi. Pour deux ans. C'est le quantum le plus bas de la peine plancher qu'avait réclamé le procureur.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/22/1289172-albi-2-ans-de-prison-pour-le-jeune-voleur-de-la-renaudie.html

Dix jeunes filles sèment la terreur en ville

Lundi après-midi, une dizaine de jeunes femmes, manifestement “hystériques”, ont semé le désordre lors de leurs différents passages dans les rues du centre-ville valentinois. Lors de ce parcours violent, deux femmes ont été agressées sans raison par ce groupe (l’une d’elles s’est vue délivrer 8 jours d’ITT). Alertés, les policiers valentinois ont interpellé quatre jeunes femmes âgées de 16 à 19 ans. Placées en garde à vue, elles ont insulté à plusieurs reprises les policiers qui ont retrouvé, dans le sac de l’une d’elles, le téléphone portable d’une victime. Toutes quatre seront prochainement convoquées devant la justice.

http://www.ledauphine.com/drome/2012/02/22/dix-jeunes-filles-sement-la-terreur-en-ville

Risque d'effondrement à Paris : un immeuble évacué

Les locataires d'un immeuble situé à , 77, rue d'Avron, dans le XXe arrondissement, ont été évacués en urgence mardi soir. «Depuis trois jours, de grandes fissures sont apparues dans les murs et les planchers, raconte un résident. Nous avons prévenu le propriétaire, la SIEMP, mais personne n'est venu. Ce soir, une locataire a entendu des craquements.Elle a alerté les pompiers, qui sont venus, ont parlé de risque d'effondrement et ont fait sortir tout le monde».

Quelques dizaines d'occupants de ce bâtiment de 3 étages, comportant une sandwicherie-pizzéria au rez-de-chaussée se sont donc retrouvés dehors, tandis que policiers et pompiers bloquaient la rue d'Avron entre la rue des Pyrénées et la rue de la Réunion. Le numéro 77 n'est pas un immeuble ancien. D'après un locataire, l'adresse, qui abritait autrefois un squat, a été totalement rénovée il y a moins de dix ans. «Nous sommes tous locataires de la ville de
, souligne cet habitant. Au début, c'était tout neuf, tout le monde était content de ce nouvel HLM. Mais ça s'est rapidement dégradé».

La ville de
a dépêché un de ses architectes. «Il estime que le danger n'est pas immédiat, soulignait hier soir Pascal Joseph, maire adjoint du XXe, élu de permanence qui s'est rendu sur les lieux. Donc les locataires ont le choix : soit de rentrer chez eux s'ils le désirent, ou être hébergés ailleurs, et nous les prendrons en charge».

Des experts doivent se rendre sur place, mercredi pour vérifier l'état du bâtiment.
http://www.leparisien.fr/paris-75/risque-d-effondrement-a-paris-un-immeuble-evacue-21-02-2012-1871332.php

Violences conjugales / Une femme appelle au secours

Les policiers de Laon sont intervenus rue Jules-Romains à Laon, dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3 heures du matin, alors qu'on leur avait signalé des violences conjugales en cours.
Lorsqu'ils se sont présentés un homme leur a ouvert la porte. Visiblement, il était ivre. Après quelques échanges aigre-doux, ce dernier a finalement refermé la porte brutalement. Les fonctionnaires ont ensuite entendu une vive discussion à l'intérieur du logement, avec aussi des cris d'enfants et un appel au secours venant d'une voix féminine. Des renforts ont été appelés.
Lorsqu'ils sont arrivés, le monsieur a, de nouveau, ouvert la porte. Il a cette fois été interpellé. Il est convoqué devant le tribunal le 6 avril pour des violences conjugales.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/violences-conjugales-une-femme-appelle-au-secours

mardi 21 février 2012

Incendie à Nègrepelisse : quatre personnes évacuées

Hier, c'est aux alentours de 8 heures que l'alerte a été donnée par des ouvriers qui travaillaient sur un chantier voisin et qui ont soudain aperçu une fumée suspecte.
De fait un incendie venait de se déclarer déclaré dans une maison située au sein de la résidence « Les Belles Demeures », route de Vaïssac, dans la commune de Nègrepelisse.
Ce sont ces mêmes ouvriers maçons œuvrant tout près de l'habitation en question qui ont porté les premiers secours à la famille. Quatre personnes, incommodées par les fumées issues de la combustion de certains meubles, plus particulièrement d'un canapé, ont été évacuées très rapidement par les sapeurs pompiers.
Étaient présents sur le lieu du sinistre qui a été maîtrisé aux alentours de 9 heures, les sapeurs-pompiers centres de secours de Nègrepelisse, Albias, Monclar -de- Quercy, Montauban et Caussade.
Les dégâts matériels s'avèrent assez importants sur certaines pièces. Il appartiendra aux gendarmes de la COB de Nègrepelisse de déterminer lors d e leur enquête les origines de cet incendie qui paraissaient être accidentelles
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/21/1288569-quatre-personnes-ont-du-etre-evacuees.html

Un homme grièvement blessé par balle lundi soir à Bondy

Un homme a été grièvement blessé par balle lundi soir à Bondy (Seine-Saint-Denis) lors d'une rixe et son pronostic vital est engagé, a-t-on appris de la préfecture de Seine-Saint-Denis.
La victime, qui circulait à bord d'une voiture immatriculée en Roumanie avec deux autres personnes, a été blessée à la
au d'une dispute avec un groupe de personnes des pays de l'Est, selon la même source. 
Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, s'est rendu sur les lieux lundi soir.



http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/bondy-un-homme-grievement-blesse-par-balle-20-02-2012-1869786.php

Saccage du cimetière / Tristesse et colère chez les familles touchées

Au lendemain du saccage d'une partie du cimetière communal, la stupeur est intacte chez les Thiérachiens concernés.

LES flocons qui tombent sur le cimetière de Boué ce dimanche après-midi couvrent à peine le bruissement des pas dans l'allée sur les débris de verre et de marbre piétinés.
Près de l'entrée, sur la droite, un homme essaie de mettre un peu d'ordre au pied de la tombe de l'un de ses proches. En vain. La tâche est trop longue. Et trop douloureuse.
« C'est désolant, pour les défunts et leurs familles. Et quand on a la chance d'avoir un parent dont la tombe n'a pas été touchée, on compatit. »
Cette habitante de Landrecies, dans le Nord, a appris la nouvelle ce dimanche matin, par voie de presse. « Je suis venue voir. Ni la tombe de mon père, ni celle de sa sœur n'ont été touchées. » Pourtant, elle n'est ni soulagée, ni apaisée. Devant l'ampleur du saccage, elle s'exclame : « Comment peut-on en arriver là ? Et pourquoi ? dans quel monde vivons-nous ? »
Octave est du monde des vivants. En deux jours, il est venu deux fois au cimetière de Boué. Samedi, il a attendu jusque 15 heures avec son épouse pour voir ce qu'étaient devenues les tombes de ses beaux-parents et de ses beaux-frères. Les deux ont été touchées. Tout autour, les plaques de souvenirs gisent encore à même le sol. Les vases de fleurs sont renversés. « Vous savez, un cimetière, c'est le dernier lieu auquel on peut toucher. On voit les personnes disparaître, on a de la peine. Tout ce que l'on peut leur offrir, c'est du repos et quelques souvenirs. Ces gens-là ont sali tout cela. Et ce qu'ils ont fait, c'est le pire des crimes et des délits. »


Des vols réguliers
Chez tous ces Thiérachiens, la stupeur et la colère se mêlent. Les regrets aussi. Certains déplorent que le cimetière n'ait pas été mieux gardé. « Honnêtement, j'ai du mal à comprendre, continue l'habitante de Landrecies. Au mois d'avril, j'enterrais mon père. Une semaine plus tard, le bouquet de fleurs de velours ainsi que le coussin de tombe disparaissaient. J'ai écrit à la mairie pour le signaler. Je n'ai jamais eu de réponse. »
Un Bouésien ajoute : « Des vols de fleurs, il y en a toujours eu, ici. » Des vols seulement. Thierry Thomas, maire de la commune et conseiller général, le dit lui-même : « Oui, c'est arrivé qu'il y ait des vols. Mais jamais, il n'y avait eu de saccage ! »
Samedi, l'homme encourageait les familles à venir déposer plaintes pour dégradations. Hier, selon la compagnie de Vervins, seules quelques personnes avaient fait le déplacement jusque-là gendarmerie du Nouvion, restée ouverte pour l'occasion. Elle le sera aujourd'hui aussi, le matin comme l'après-midi.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/saccage-du-cimetiere-tristesse-et-colere-chez-les-familles-touchees

lundi 20 février 2012

Une Cannetanne prend le volant... et défonce l'arbre

Elle a déjà passé avec succès l'examen du code, et elle espère en faire de même pour le permis alors qu'elle a déjà suivi une quinzaine de cours de conduite.

Mais nul doute que cette jeune Cannetanne de 21 ans va surtout retenir la leçon qui lui a été infligée samedi soir vers 21 h 45. Certes, la demoiselle n'a pas grillé le rouge, mais elle a sans doute dépassé les (mille) bornes sur sa consommation de rosé. En l'occurrence une mauvaise piquette qui monte vite à la tête et fait perdre les pédales. En particulier lorsqu'on prend le volant !

Et pourtant, c'est à environ 200 m à peine de son domicile du chemin Garibondy au Cannet que l'apprenti conductrice a voulu s'entraîner avec une Ford K, demandant à son copain de lui céder sa place de conducteur. Hélas, le jeune homme s'est exécuté.

Au redémarrage, la voiture a fait une soudaine embardée sur le terre-plein central de la résidence, avant d'achever sa course contre un arbre. Lorsque la police est arrivée sur les lieux, elle a aisément constaté l'ivresse légère aux lourdes conséquences.

On ne sait pas encore si le véhicule accidenté sera bon pour la casse, mais l'arbre déraciné a dû être débité. Quant à la jeune fille, elle devra s'expliquer devant la justice en juin prochain. Et sans doute apprendre à ses dépens une partie du code délictuel, en plus du code de la route.
http://www.nicematin.com/article/home-page/une-cannetanne-prend-le-volant-et-defonce-larbre.789245.html

Braquage éclair en ville

Deux hommes cagoulés et armés se sont attaqués, samedi soir, à un supermarché Carrefour city, route de Mons, en plein centre ville de Balma. Il était 22 heures et les deux employées encore présentes dans l'établissement allaient fermer lorsqu'elles ont été menacées par deux individus. Elles étaient à l'extérieur du magasin lorsqu'ils ont surgi.
« Un seul d'entre eux était armé, rapporte la responsable, arrivée sur les lieux quelques minutes après le braquage. Ils ont demandé la caisse et elles leur ont donné sans tenter de résister. Tout s'est passé très vite. »

Enquête ouverte

Aucun coup de feu n'a été tiré et personne n'a été blessé lors de cette attaque éclair. Après le départ en voiture des braqueurs, les deux victimes, dont une jeune femme enceinte, ont rapidement prévenu les gendarmes qui se sont rendus sur les lieux. Ils ont entendu les témoins et réalisé les premières constatations. Les enregistrements du système de vidéosurveillance ont été saisis pour l'enquête confiée à la brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie Toulouse Saint-Michel.
Le butin s'élève à quelques centaines d'euros. « La quasi-totalité de nos clients règle ses achats par cartes ou par chèques Carrefour, relève la responsable. Nous acceptons la carte dès 1 € et nous emmenons l'argent liquide très rapidement à la banque. C'est pourquoi il y a peu d'argent dans nos caisses. »
Hier, les deux individus étaient activement recherchés.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/20/1288187-braquage-eclair-en-ville.html

La voiture finit sa course sur la voie ferrée : un mort

Avant hier matin, un homme de 38 ans a été tué dans un accident de la route à Mont-Notre-Dame. Il a perdu le contrôle de sa voiture qui a fini sa course sur la voie SNCF Reims/La Ferté-Milon

UN habitant de Courcelles-sur-Vesle (canton de Braine) a, samedi matin, trouvé la mort dans un accident de la route aux circonstances peu ordinaires.
À une heure qu'il était, hier, difficile d'établir avec précision, faute de témoins, l'automobiliste, Richard Istasse, 38 ans, quittait le village de Mont-Notre-Dame en direction de Braine lorsqu'il a, semble t-il, perdu le contrôle de son véhicule Ford Focus, juste avant le pont qui enjambe la ligne SNCF Reims/La Ferté-Milon/Paris, 6,50 m au-dessus de la voie.

Une chute de plusieurs mètres

La voiture s'est déportée sur sa droite, a percuté le parapet du pont, en y arrachant trois barreaux, puis est retombée sur le talus qui borde la voie, avec un dévers de plusieurs mètres. Le véhicule a ensuite fait des tonneaux avant de s'immobiliser sur ses quatre roues, sur la voie de service située de l'autre côté.
Ce n'est que vers 8 h 20 que l'alerte a été donnée par le conducteur d'un train venant de Reims, avec une dizaine de voyageurs à bord. Lors du passage du convoi précédent, à 6 h 45, l'accident n'avait pas encore eu lieu et le véhicule accidenté était invisible depuis la route.
Les sapeurs-pompiers de Braine, avec à leur tête le lieutenant Francis Astarick, chef de groupe, sont arrivés les premiers sur place, rapidement rejoints par l'équipe médicale du Smur de Soissons, mais il n'y avait plus rien à faire pour l'automobiliste qui avait succombé à ses blessures.
Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Braine pour déterminer les circonstances précises de l'accident. Les constatations ont été menées par les militaires brainois, sous l'autorité du capitaine Patrice Beaujoin, adjoint au commandant de la compagnie de Soissons venu sur les lieux. Chauffeur routier aux transports Lemoine de Mont-Notre-Dame, Richard Istasse était père de trois enfants.

Père de trois enfants

Dès après que l'alerté a été donnée, le train à destination de Paris s'est arrêté en gare de Mont-Notre-Dame. Les voyageurs ont été acheminés en taxi jusqu'à la gare de Fère-en-Tardenois. La Ford Focus a été dégagée de la voie à l'aide d'un engin de levage. Le trafic a été interrompu jusqu'à 11 h 30 et a, outre le Reims-Paris, touché deux trains à destination de la Cité des Sacres.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-voiture-finit-sa-course-sur-la-voie-ferree-un-mort

dimanche 19 février 2012

L'affaire était dans le sac

Ce samedi après-midi, deux ressortissants chinois, un homme et une femme d'une grosse vingtaine d'années, ont été interpellés au centre-ville de Lorient, après avoir quitté précipitamment un magasin de vêtements. Les policiers ont alors découvert un sac efficacement aménagé : paré de feuilles d'un certain métal, il leur permettait de dérober des articles sans déclencher les systèmes d'alarme des portiques.
A priori des récidivistes
A l'intérieur, il y avait cinq pulls, dérobés dans deux magasins du centre-ville de
Lorient. Mais leur technique évitant les alarmes, d'autres plaintes pourraient suivre, selon le commissariat de police.
Placé en garde à vue dans la journée, le duo a déclaré une adresse postale en Ille-et-Vilaine. Il s'agirait de professionnels, récidivistes, poursuivis pour des affaires similaires dans les Côtes-d'Armor.
Ce soir, l'enquête est toujours en cours, les policiers cherchant, notamment, une éventuelle cache, où le duo entreposerait son butin.


http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/lorient-l-affaire-etait-dans-le-sac-18-02-2012-1606059.php

Châlon : un mort dans l'accident d'un car de tourisme

Un car qui transportait 47 touristes anglais s'est renversé dans la nuit de samedi à dimanche sur l'autoroute A26, près de Chalons-en-Champagne. Un adulte est décédé et trois adolescents et un adulte sont grièvement blessés dans cet accident qui s'est produit vers 2h45 du matin pour des raisons inconnues. Pas d'autre véhicule ne serait impliqué, selon les informations de la préfecture de la Marne, jointe par Europe 1.
Vingt autres personnes ont été légèrement blessées. Un traitement médical et psychologique est en cours, avant un rapatriement vers l'Angleterre pour les valides. L'autoroute A26 est fermé dans l'axe sud-nord, de Troyes vers Reims.

Il s'était introduit de nuit chez sa voisine L'homme voulait un câlin : un an et demi de prison ferme

Le tribunal de Laon a condamné à trois ans de prison dont la moitié en ferme, un éleveur de 47 ans, célibataire, qui était entré de nuit chez sa voisine. Il voulait un câlin.
Si jamais un jour, il est envisagé de rouvrir les maisons closes, le dernier prévenu de l'audience du tribunal correctionnel de Laon jeudi soir, en sera un client. Et tant mieux. Pas pour le simple fait d'avoir des relations sexuelles tarifées en toute sécurité, mais peut-être aussi pour avoir une complicité sentimentale qui peut se nouer entre client fidèle et professionnel de l'amour.
Jeudi soir, ce vieux garçon célibataire de 47 ans est sorti du tribunal avec 3 ans de prison dont la moitié en ferme, la suite avec une mise à l'épreuve comprenant l'obligation de soins et d'indemniser la victime. Son infraction ? Être entré de nuit dans la maison de sa voisine, s'être retrouvé dans la chambre, avoir mis les mains sur le corps de cette mère de famille, puis l'avoir entraîné par la taille jusque dans le garage. Là, cris et mouvements de révolte ont fait revenir la situation à la normale. Lui s'est enfui, elle s'est réfugiée dans sa chambre, en attendant un compagnon sorti. Mais les indices laissés ont vite mis les gendarmes de Chauny sur la piste du coupable. Un fait semblable lui avait été imputé 20 ans plutôt.
Comment caractériser cet homme ? Une première comparaison irait vers le personnage de Jean Carmet dans « La soupe aux choux ». Avec un soupçon de Jacques Villeret dans « Un dîner de con ». Le procureur de la République a tenté la sienne lors de ces réquisitions : « Si l'on n'a pas la chance d'être sélectionné pour « L'amour est dans le pré », comment vit-on dans sa situation ? « Il me fait penser à des personnages de Pierre Bourdieu dans « Reproduction interdite ». Le fils de ferme, reconnu simplement par son père au moment de la transmission de l'affaire. Oui, on peut éprouver de la compassion sur cet homme qui soir là, avait bu plus que mesure. Avait cru que le sourire commercial de la serveuse du bar pouvait laisser espérer autre chose. Puis ce fut le départ du bar. » Et l'entrée chez sa voisine.
Pas le profil du pervers
« Attention, son comportement est inquiétant. J'avais été averti en direct de cette affaire. Et nous avons eu peur. Puis lorsque le coupable a été identifié, j'ai été surpris. Il n'a pas le profil du pervers. » Lorsque le président de l'audience demande au prévenu la raison de ce comportement, il aura une réponse simple : « Je voulais un câlin, me sentir aimé. » Le procureur de la République n'oublie pas la gravité des faits : « On souhaite à personne, y compris nos proches de se retrouver dans la même situation que la victime. Les faits sont graves et inquiétants. D'où ma demande de 2 ans de prison dont la moitié en ferme, l'interdiction d'entrer en contact avec la victime. »
L'avocate parisienne de la victime a alors estimé que « c'est fou », une fois les réquisitions du procureur achevé. Ce qui a valu un incident de séance.
De son côté Me Panzani, défenseur du prévenu a été précise dans sa défense : « Mon client ne nie pas les faits. C'est un pauvre type. Sa vie, c'est une non-vie. En revanche, il ne faut pas que l'ire des victimes dépasse tout. Il faut une sanction adaptée, un suivi, une mise à l'épreuve et surtout qu'il continue les soins, notamment les consultations psychiatriques qu'il a déjà commencées. »
 
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/justice-il-setait-introduit-de-nuit-chez-sa-voisine-lhomme-voulait-un-calin-un-an-et-d

samedi 18 février 2012

Mont-Blanc: un disparu retrouvé mort

Le corps d'un homme de nationalité polonaise, porté disparu depuis décembre 2011, a été retrouvé samedi dans le massif du Mont-Blanc à 2500 mètres d'altitude, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la gendarmerie.

L'homme, âgé de 25 ans, a été retrouvé sous le refuge du Couvercle par des randonneurs. "Mal équipé", le randonneur a probablement été victime d'une chute, a ajouté le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de
Chamonix.

"Le radoucissement des températures de ces derniers jours a fait fondre la neige sous laquelle il avait été enseveli", a expliqué la même source. Sa disparition avait été signalée par son frère qui, comme lui, résidait en Angleterre


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/18/97001-20120218FILWWW00454-mont-blanc-un-disparu-retrouve-mort.php

La chaudière explose : un homme gravement brûlé à Moëlan-sur-Mer

Un homme de 76 ans est brûlé au troisième degré, après qu’il a manipulé sa chaudière, ce matin vers 7 h, dans sa résidence secondaire de Moëlan-sur-Mer. Une explosion s’est produite, détruisant l’habitation située au lieu-dit Nombrat.
Pronostic vital engagé
Le pronostic vital de l’homme est engagé. Il a été transporté par les sapeurs-pompiers de Clohars-Carnoët au centre hospitalier Bodelio de Lorient. Sa femme, choquée, a été transportée pour examens à l’hôpital de Quimperlé

Un Montalbanais meurt dans une collision

La route a une nouvelle fois tué hier soir, à la veille d'un week-end de vacances pour certains et de repos après une semaine de travail pour d'autres. Peu après 18 h 30, une voiture Renault 21 qui circulait sur la D443 en direction de Lafox et de la D813, est entrée en collision avec un camion-citerne de la société Péchavy qui se dirigeait vers Saint-Pierre-de-Gaubert. L'accident s'est produit au lieu-dit « Champ du port » sur la commune de Lafox. Un choc frontal d'une grande violence qui a fait dévier le camion de sa trajectoire. À l'intérieur de la voiture, trois hommes qui venaient de finir leur journée de travail et regagnaient leur domicile à Montauban.
Les deux passagers ont été blessés, dont un grièvement, et transportés sur le centre hospitalier d'Agen. Le conducteur a été tué sur le coup. Lionel, le policier municipal de Lafox, est l'un des premiers témoins à être arrivé sur place. « Je lui ai tâté le pouls, on ne sentait plus rien », raconte-t-il. La victime est Arsenyan Vachagar, 31 ans. d'origine arménienne et vivant en France depuis plusieurs années. Les pompiers mettront plus d'une heure et demie pour découper la voiture et le sortir de l'habitacle.
L'alerte a été donnée au commissariat alors que l'accident s'est produit en zone gendarmerie. Les policiers ont donc mené les premières investigations avant de passer le relais aux militaires de Beauville. Selon les premiers éléments de l'enquête, la voiture venait de passer le dos-d'âne de la digue qui protège contre les inondations et circulait très vite. Un témoin qui suivait dit qu'il a vu décoller la R 21. Le conducteur était en train de manger un sandwich, que l'on a retrouvé dans ses mains, et a perdu le contrôle de son véhicule. Le chauffeur du camion a tout fait pour l'éviter en se serrant sur le bas-côté de la chaussée, mais il n'a pu éviter le choc. Ce même chauffeur affirme avoir vu une fille sortir de la voiture et se mettre à courir. L'information n'a pu être confirmée.
Les pompiers ont été obligés de découper la voiture pour sortir la victime/photo Jean-Michel Mazet
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/18/1286878-un-montalbanais-meurt-dans-une-collision.html

Un forcené séquestre sa fille

Un homme de 41 ans, ivre et armé, a séquestré vendredi soir sa fille de 12 ans dans son appartement à Mulhouse (Haut-Rhin).Selon «les Dernières nouvelles d'Alsace» , il s'est rendu vers 1 heure du matin. Personne n'a été blessé.Le père, qui prétendait être un ancien militaire, était fortement alcoolisé et aurait tenu des propos incohérents aux policiers. C’est sa femme qui a donné l’alerte vers 20 heures, après avoir quitté l’appartement. « C’est apparemment un homme qui est connu pour des dépressions », a indiqué le commissaire Eric Krust. Les autorités avaient bouclé le secteur et appelé en renfort le groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) de Strasbourg. 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-forcene-sequestre-sa-fille-18-02-2012-1865521.php

Abus de confiance et escroquerie chez Point S

Quand il était directeur commercial du Point S de Condren, cet homme aurait, entre autres, profité d'enveloppes de billets.
C'était une pratique courante dans cette société. Alors quand il a pris ses fonctions, il a suivi le mouvement sans chercher à comprendre. C'est en tout cas ce qu'a expliqué l'ancien directeur commercial de l'enseigne Point S de Condren hier, devant les juges du tribunal correctionnel de Laon. Il comparaissait pour plusieurs escroqueries et abus de confiance. On parle d'abord de la revente de pneus usagés moyennant des enveloppes en espèces. « Des déchets », affirme l'ancien directeur. « Des déchets, certes, mais qui appartenaient à l'entreprise. L'argent, lui, finissait dans vos poches », rectifie le président. « J'en percevais une partie, mais c'est bénin au regard du chiffre d'affaires de la société. » Une partie, car il affirme que le PDG des dix-neuf agences Point S était au courant et même qu'ils se partageaient les espèces quand il y en avait, ce que l'intéressé dément formellement. « Quel intérêt sinon de porter l'affaire devant la justice ? », dira son avocat. D'ailleurs, le patron a été entendu en tant que témoin assisté mais n'a pas été mis en examen.
À cet homme, on reproche également d'avoir tiré profit de la revente de deux véhicules de fonction. Une partie a été payée en chèque, quasiment autant si ce n'est plus en liquide, une somme qui, cette fois encore, aurait terminé entre les mains du prévenu. Au président qui lui demande pourquoi il a conservé cet argent qui appartenait à la société, il hésite quelques secondes, puis répond évasivement que « c'était pour faire des espèces » sans convaincre son auditoire.
Le directeur commercial aurait également passé des commandes au nom de la société pour son compte personnel, notamment des pièces détachées pour son quad. De plus, il aurait fait faire des réparations sur son véhicule ainsi que sur celui de ses proches sans débourser le moindre centime. « Cela est permis par la direction à deux conditions : les employés doivent le faire en dehors de leur temps de travail et avec des pièces qu'ils ont payé. Dans votre cas, le matériel a été acheté par la société et les réparations ont été effectuées par les employés sur leur temps de travail », souligne le président qui évoque encore la vente d'une voiture de l'entreprise à sa fille pour 100 euros alors même que des réparations pour près de 900 euros venaient d'être faites. Il a enfin dû s'expliquer sur des travaux faits à son domicile par un employé sur son temps de travail, et avec des matériaux payés par l'entreprise.
L'avocat de la défense ne veut pas croire une seule seconde que le pot aux roses a été découvert à cause d'un écart de trésorerie. « La comptabilité peut être visionnée en temps réel, on ne me fera pas croire qu'on a découvert cela d'un coup. Je ne sais pas pourquoi, mais on a tout simplement voulu se séparer de mon client », estime Me Vignon pour qui « ce dossier en cache d'autres. S'il n'avait pas contesté son licenciement pour faute lourde devant le tribunal des prud'hommes, cette plainte devant votre juridiction n'aurait pas existé. Les agissements dont on parle avaient lieu au vu et au su de tous, patron et salariés. Il y a peut-être eu un appauvrissement, minime, de la société, mais certainement pas d'abus de confiance ou d'escroquerie ».
Selon lui, la relaxe s'impose. Les juges se sont donnés jusqu'au 8 mars pour en décider.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/abus-de-confiance-et-escroquerie-chez-point-s

vendredi 17 février 2012

Trafic : des "olives" de cannabis pour l'apéro

Il y a quelques mois, certains employaient dans un trafic de drogue le terme de « café ». Hier, le mot de code semblait définitivement être « apéro ». Et pour le déguster, quoi de mieux que des olives… de cannabis ?
Huit hommes et une femme étaient prévenus, dans le cadre d'un trafic de drogue repéré à l'origine par des gendarmes de L'Isle-Jourdain. En haut de la pile, Alain, un Toulousain condamné par le passé pour vol, conduite sous l'emprise de l'alcool et trafic de drogue en Espagne. Pour se procurer du cannabis, il s'est rendu huit fois au Maroc entre le 1er juin et le 30 octobre 2010. Sa technique : ingérer les olives (le nom correspond à la forme du conditionnement) de cannabis pour les expulser de manière naturelle à son retour en France. Lorsque les gendarmes l'interpellent au retour de son dernier voyage, ils retrouvent dans son système digestif 122 olives, et quatre de plus durant la garde à vue. En tout, c'est près de 4 500 € par mois qu'Alain a gagné durant ce trafic. Une période durant laquelle il était également bénéficiaire du RSA.
Egalement inculpée, son épouse est accusée de « recel » pour avoir voyagé, notamment 15 jours aux Antilles, et reçu de l'argent ou des bijoux grâce à ce trafic.
À quelques pas de là, David écoute attentivement ses codétenus. Premier à se présenter à la barre, il a nié en bloc les faits reprochés. « ça fait vraiment beaucoup de personnes, de photos, d'écoutes téléphoniques qui vous accusent », appuie Madame la présidente tandis qu'il continue à nier vigoureusement. Intervention de son avocat, Me Blaize, qui demande une suspension pour lui parler. L'audience reprise, David revient « à de meilleures dispositions » selon les mots employés plus tard par Madame le procureur. Il avoue tout, reconnaît tout, bien moins loquace cependant qu'au départ. La cocaïne entre en scène par le biais de deux autres prévenus, un troisième est rattaché au procès grâce à un client commun. Un autre encore est passible de dix ans d'emprisonnement pour un crime : avoir produit de la drogue, en l'espèce des plants de cannabis.
« Nous faisons souvent de la narcothérapie au tribunal », assume Madame le procureur avec un sourire bref. Elle rappellera les méfaits souvent méconnus du cannabis et le danger qu'il représente aujourd'hui pour les mineurs ; avant de requérir de 6 ans d'emprisonnement à 5 mois de prison avec sursis.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/17/1286431-trafic-des-olives-de-cannabis-pour-l-apero.html

Deux hommes braquent la bijouterie en cinq minutes

Ne bouge pas, on ne va pas te faire de mal…" Stupeur, hier, pour les employées de la bijouterie-joaillerie Miro, située dans la rue piétonne : celle-ci a été le théâtre d’un braquage en pleine matinée. Si le préjudice n’a pas encore pu être précisément établi, il s’élèverait à plusieurs milliers d’euros, en bijoux.
Deux hommes encagoulés

Il était un peu plus de 10 heures lorsque deux hommes habillés tout en noir, encagoulés, casqués, gantés et portant une arme de poing, ont fait irruption dans la bijouterie, après avoir violemment ouvert la porte d’entrée. A l’intérieur, les deux vendeuses ont été tenues en respect et mises en retrait du magasin en bas d’un escalier.
"Pendant qu’un des braqueurs nous neutralisait dans l’escalier, l’autre a cassé les vitrines de trois présentoirs intérieurs. Il a surtout pris les bijoux en or jaune, mais n’a pas touché les perles, qui sont plus difficiles à revendre, témoigne une des vendeuses, encore sous le choc. En trente ans de métier, je n’ai jamais vu ça ! Pour opérer ainsi, en plein milieu de la matinée, ils ne devaient pas en être à leur premier braquage".
Braquage en moins de six minutes
Les deux hommes, âgés d’une trentaine d’années, semble-t-il, sont repartis à pied "tranquillement", selon le tatoueur qui se trouve en face de la bijouterie. Puis le duo a pris la fuite sur un scooter noir, par la rue du 4-Septembre, avant de bifurquer sur le Bd Jean-Jaurès et la rue Antoine-Marty.
Alertés par un témoin, les policiers du commissariat se sont rendus sur place pour procéder aux premières auditions des victimes. Pendant ce temps-là, les spécialistes de l’identité judiciaire ont passé au peigne fin l’ensemble de la bijouterie, pour relever tous les indices.
Hier soir, le procureur Antoine Leroy a indiqué qu’il avait confié les investigations au SRPJ de Perpignan.
Le 20 février 2009, la bijouterie Millet, située elle aussi rue piétonne, avait été la cible d’une tentative de braquage, vers 18 h 15. Son auteur, un Carcassonnais de 42 ans, interpellé quelques jours après, a écopé, depuis, de deux ans de prison.
http://www.midilibre.fr/2012/02/16/la-bijouterie-miro-braquee-par-deux-hommes-encagoules,458756.php

Un blessé par balles et trois personnes en garde à vue

Un homme a été blessé mercredi soir dans le quartier Châtillons par un tir de carabine. Trois personnes sont actuellement placées en garde à vue dans les locaux de la police de Reims selon nos informations.

Un homme a été blessé par balles mercredi en fin de journée. Il était environ 18 heures à Reims dans le quartier Châtillons. A deux pas de la place des Argonautes, sur le boulevard Vasco-de-Gama, une altercation éclate. Un homme est touché à la cuisse par une balle en caoutchouc. La victime est aussitôt transportée au CHU de Reims.
La police a rapidemment procédé à une série d'interpellations. Trois personnes sont en garde à vue ce matin : le tireur présumé et les deux personnes soupçonnées de l'avoir accompagné au moment des faits. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce tir et la nature de l'altercation.

jeudi 16 février 2012

Le conducteur grièvement blessé

Hier matin, sur la RD6, entre Buzancy et Grandpré, un homme de 48 ans a perdu le contrôle de sa voiture. Vers 7 h 30, alors qu'il roulait en direction du Morthomme, le véhicule a quitté sa trajectoire sur une ligne droite, pour des raisons encore indéterminées. La Renault 21 (immatriculée dans les Ardennes) a mordu l'accotement, puis coupé la voie venant en sens inverse. Lors de sa sortie de route, l'automobile a arraché un poteau téléphonique. « Un seul véhicule est mis en cause dans l'accident, rapporte un pompier, la vitre de la voiture côté conducteur a été brisée ». Un détail qui a son importance. Car après avoir quitté l'asphalte, l'homme s'est retrouvé roulant au milieu d'un pâturage, sur une cinquantaine de mètres. Violemment secoué par un terrain très accidenté, le bras gauche du conducteur a été, un bref instant, déplié à travers la vitre brisée. « Le membre a été arraché par un piquet de pâture explique un gendarme.
La victime a été transportée par le Samu à l'hôpital de Vouziers. Après les premiers soins d'urgences, les médecins ont décidé de rediriger le blessé à Reims. « Il a été héliporté jusqu'au CHU ». La voiture a fini sa course contre un pont. Le bras gauche du conducteur a été récupéré à une dizaine de mètres du lieu de fin de course de la Renault 21.

http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-conducteur-grievement-blesse

Il lui tire dessus avec une carabine, elle lui pardonne tout par amour

Le 18 septembre 2008, à Bogny-sur-Meuse, une violente dispute entre époux a failli tourner au drame. La femme, qui tenait le canon de la carabine que le mari avait récupérée derrière une armoire, a reçu la balle dans le ventre.

LA veille de la Saint-Valentin, les juges du tribunal correctionnel de Charleville-Mézières ont évoqué une belle histoire d'amour, un couple de Bogny-sur-Meuse, qui a failli se terminer tragiquement le 13 septembre 2008 après que le mari eut tiré avec une carabine 22 long rifle dans le ventre de son épouse.
C'est ailleurs par l'évocation de la tragédie de William Shakespeare Roméo et Juliette que Me Stéphane Rasquin-Amat, l'avocat de la défense, a débuté sa plaidoirie en expliquant que le couple s'était reconstitué depuis les faits et qu'il n'y avait pas d'éléments prouvant que son client avait appuyé délibérément sur la détente.
Les faits se sont déroulés, il y a plus de trois ans. Le mari qui, la veille, était parti de son domicile, n'était toujours pas revenu le lendemain matin. Son épouse qui le soupçonnait d'avoir une maîtresse dans le village, avait pris la décision de le quitter.
Elle écrit donc un mot sur une feuille faisant part de sa décision et que son fils allait venir chercher ses affaires. Un message qu'elle glisse sur le pare-brise de la voiture de son mari garée devant la maison.
L'homme revient dans l'après-midi vers 16 heures, complètement ivre (près de 3 grammes d'alcool dans le sang) et trouve sa femme, elle aussi plus alcoolisée que lui, en train de préparer ses affaires.
L'homme qui ne veut pas voir partir sa femme s'oppose fermement et décide de récupérer sa carabine 22 long rifle située au premier étage dans la chambre d'amis pour faire peur à son beau-fils (selon ses déclarations), qui devait venir chercher sa mère. Ainsi charge-t-il l'arme. Son épouse, sachant ce qu'il avait l'intention de faire, le rejoint dans la chambre et tente de le désarmer en attrapant le canon de la carabine.
Ce qui devait arriver, arriva… le mari ayant le doigt sur la détente, le coup part et la balle atteint son épouse dans le ventre. Des faits qui avaient conduit le mari en détention provisoire pendant un an. L'épouse pour sa part s'en était miraculeusement sortie car la cartouche n'avait heureusement pas touché les organes vitaux.
Durant toute l'instruction et même le jour du procès, le mari n'a pas dévié de sa position, jurant qu'il n'avait jamais voulu tuer sa femme. À la barre, le prévenu qui avait négligé toutes les obligations que lui avait fixées le juge, notamment celle de ne pas rentrer en contact avec la victime ou encore celle de ne pas habiter dans la commune où réside la victime, a été réprimandé par la présidente du tribunal qui a demandé des explications : « J'aime ma femme et elle m'aime, on s'aime. Je n'ai jamais voulu la tuer. Le tir est accidentel. Elle m'a pardonné. Lorsque j'étais en prison, elle m'a envoyé plusieurs lettres d'amour. Elle m'a aussi accueilli à ma sortie de prison. Nous nous sommes reconstitués. Je regrette et je lui demande pardon », argumente le prévenu.
Un rapport d'expert souligne qu'il existe un amour fusionnel dans ce couple malgré les nombreuses disputes sur fond d'alcool, avant les faits.
Cette histoire d'amour entre ce couple de Bognysiens évoquée la veille de la fête des amoureux a été la pierre angulaire de tout le procès.
Pour preuve, l'épouse a accompagné le prévenu, restant blottie contre lui dans la salle d'audience en attentant que son époux se présente à la barre devant les juges.
Elle a simplement expliqué qu'elle ne se portait pas partie civile car « j'ai tout pardonné ».
En tout cas, l'auteur des violences aggravées sur sa femme a été condamné à quatre ans de prison dont 2 ans de sursis mis à l'épreuve avec l'obligation de se soigner et l'interdiction de détenir une arme. Les tourtereaux sont repartis fêter la Saint-Valentin dans leur nid d'amour de Bogny-sur-Meuse.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/il-lui-tire-dessus-avec-une-carabine-elle-lui-pardonne-tout-par-amour