samedi 30 juin 2012

L’escroc de la rue des Draps d’Or collectait des fonds jusqu’à Epernay

Un Marnais de 62 ans est soupçonné d’avoir escroqué une quarantaine de personnes à travers toute la France pour un préjudice estimé à plus de quatre millions d’euros. Gérard Prévost proposait des placements financiers à des taux mirobolants via sa société d’investissements, basée près de Nantes. Des gens d’Épernay et des environs comptent parmi les victimes de ce « petit Madoff ».

Ca ne s’invente pas. Il avait domicilié sa société spécialisée dans les placements financiers rue des Draps d’Or à Vertou, une petite ville de la banlieue chic de Nantes en Loire-Atlantique. Un nom prédestiné pour celui qui se prétendait orfèvre en matière de gestion de patrimoine. Pendant une vingtaine d’années, il a d’ailleurs attiré à lui une petite fortune qui vaut son pesant d’or. Plus de quatre millions d’euros collectés à travers la France auprès d’une quarantaine de personnes. Des gens qui peuvent dire aujourd’hui adieu à leurs économies sacrifiées sur l’autel d’une arnaque pyramidale à « la Madoff ».
Celui qui est au cœur de cette monumentale escroquerie est un Marnais de 62 ans, originaire d’Aÿ. Gérard Prévost ne s’est pas improvisé conseiller en gestion de patrimoine du jour au lendemain. Il a véritablement fait carrière dans cette profession par le passé. Il en connaît donc les termes, les ficelles et les spécificités. Bref, il sait de quoi il parle. L’employé modèle dérape au début des années 90. Il a la quarantaine et, semble-t-il, est en proie à des problèmes personnels. La vie d’un fils handicapé, installé à Toulouse, et d’une épouse, établie loin de lui à Lyon, lui coûte cher.

« Un passage à vide »

« Il explique qu’il a eu un passage à vide et qu’il avait besoin de se refaire une santé financière », indique le lieutenant-colonel Nicolas Duvinage, patron de la compagnie de gendarmerie de Rezé. Alors Gérard Prévost se constitue petit à petit sa propre clientèle grâce à ses relations professionnelles et amicales. Il s’adresse même à des membres de sa famille et des amis restés sur le secteur d’Épernay.
Le principe est simple. Il collecte leurs économies, promettant en retour de confortables rendements. « Des taux d’intérêt d’environ 10 % donc bien au-dessus de ceux du marché », précise l’officier de gendarmerie. Et ce ne sont pas que des paroles en l’air. Car Gérard Prévost leur remet un contrat plus vrai que nature où figurent les noms de grands produits financiers connus. Et puis les versements se font toujours par chèques. Jamais de liquide ou de virements bancaires qui pourraient prêter le flanc aux soupçons. L’Agéen a un dernier atout dans sa manche. La première mise est prometteuse puisqu’il restitue le capital et paie les intérêts.

« Les chèques falsifiés à 90 % »

En décembre 2000, il crée donc sa propre société, rue des Draps d’Or à Vertou. Alliance Investissements est florissante. L’aigrefin étoffe son carnet au fil des rencontres. Y compris dans le cadre privé avec les personnes qu’ils côtoient à travers une association sportive pour enfants handicapés, par exemple. Le système qu’il a mis en place le condamne à dénicher toujours plus de « clients ». Car on l’a compris, l’argent des uns sert parfois à rembourser les autres. Surtout, Gérard Prévost puise sans compter dans le magot. « Les chèques étaient falsifiés à 90 % et l’argent versé sur ses comptes », précise le lieutenant-colonel Duvinage. Le reste est placé dans des produits d’assurance.
Placé en garde à vue dans les premiers jours de juin, Gérard Prévost passe aux aveux concernant les onze victimes déjà connues des militaires. Le préjudice se monte pour eux à deux millions d’euros avec des versements compris entre 30 000 et 300 000 euros. Le gestionnaire véreux admet avoir utilisé 900 000 euros pour ses dépenses. Le reste de l’argent a servi à rembourser certains clients. « Il s’est montré très coopératif », poursuit l’officier. Les documents saisis par les enquêteurs n’ont pas encore été exploités en détail. Mais ils permettent d’établir qu’une quarantaine de personnes ont été flouées en 20 ans avec un préjudice supérieur à quatre millions d’euros.

Libéré sous caution

Les deux premières plaintes ont été déposées fin 2011 par des victimes domiciliées dans le Var et dans la Marne. D’autres ont suivi dans les Bouches-du-Rhône et le Val-d’Oise. Incapable de les rembourser, Gérard Prévost a été rattrapé par le système de cavalerie qu’il a mis en place. Il est même ruiné puisque la vente de son coquet pavillon de 150 mètres carrés et de sa voiture n’a pas suffi à éponger ses dettes.
Aujourd’hui mis en examen pour abus de confiance, falsification de chèques, faux et usage de faux, il a été placé sous contrôle judiciaire moyennant le versement d’une caution de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ironie du sort, l’escroc de la rue des Draps d’Or ne peut même pas se vanter d’avoir « pété dans la soie » avec les millions d’euros qu’il a empochés. Car les gendarmes de la compagnie de Rezé n’ont pas trouvé l’ombre d’une dépense laissant supposer qu’il a mené grand train


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/l%E2%80%99escroc-de-la-rue-des-draps-d%E2%80%99or-collectait-des-fonds-jusqu%E2%80%99a-epernay

vendredi 29 juin 2012

Allier : un château du Moyen-Âge en feu

Un château datant de la fin du Moyen-Age est en feu près de Vallons-en-Sully, dans l'Allier, une quarantaine de pompiers étant sur place pour éteindre le sinistre, indiquent aujourd'hui les pompiers.

L'alerte a été donnée à 06h18 ce matin. Le feu est violent sur quelque 200 m2 et douze engins de pompiers sont mobilisés pour tenter de sauvegarder les oeuvres d'art du château de Nassigny, à 25 kilomètres de Montluçon, ont-ils ajouté.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/29/97001-20120629FILWWW00382-allier-un-chateau-du-moyen-ge-en-feu.php

Il dérobe un téléphone portable à l'agence de l'union

Hier, vers 11 h 30, un homme, visiblement d'origine étrangère, a pénétré dans les locaux de l'agence de l'union, située place des Boucheries à Épernay. Il est passé devant le bureau de la secrétaire d'agence sans se présenter, avant de se diriger directement vers le bureau des commerciales situé quelques mètres plus loin.
Il ne semble faire aucun doute que l'individu, âgé d'une trentaine d'années avait repéré la jeune femme qui se trouvait seule, à ce moment-là, le bureau étant visible de la rue. Il a alors présenté une feuille à notre commerciale, en lui réclamant la somme de 3 € avec un fort accent étranger.
Face au refus de la jeune femme, il a repris son document, tout en dérobant le portable qui se trouvait sur le bureau. Un objet que l'homme a pu facilement dissimuler sous cette feuille faisant montre d'un mode opératoire qu'il a sans nul doute déjà utilisé sur d'autres victimes.
Rapidement sur les lieux, une patrouille de police a sillonné les rues de la ville à la recherche du voleur. Peine perdue. L'enquête est toujours en cours. La victime a, quant à elle, déposé plainte auprès du commissariat d'Épernay. La police qui appelle à la vigilance en incitant notamment le public à ne laisser, ni portable, ni portefeuille, ni vêtement en évidence que ce soit sur son lieu de travail ou à la terrasse des cafés.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/il-derobe-un-telephone-portable-a-lagence-de-lunion

jeudi 28 juin 2012

Ils tentent de cambrioler une bijouterie à Espalion : dix-huit mois de prison

À l'audience du 9 mai, les avocats de la défense avaient eu beau plaider la relaxe au motif que les éléments du dossier manquaient de solidité pour constituer des preuves formelles de culpabilité, le tribunal correctionnel de Rodez en a finalement décidé autrement. Ce mercredi, la juridiction présidée par Jean-Marc Anselmi a rendu son délibéré dans l'affaire de la tentative de vol aggravée d'une bijouterie d'Espalion, commise le 4 mars 2011.
Les quatre prévenus ont été reconnus coupables et condamnés, chacun, à dix-huit mois de prison. Un mandat d'arrêt a également été décerné à leur encontre puisque le quatuor n'était pas présent à la barre. Ils devront également verser 3 000 € de dommages et intérêt aux deux victimes - le bijoutier et son épouse - ainsi que 4 500 € à la femme du commerçant.
Lors des faits, M. et Mme Benoit avaient été blessés par leurs agresseurs. Ceux-ci, agissant le visage dissimulé, avaient, dans un premier temps, violemment bousculé Mme Benoit - elle était tombée - pour entrer dans la bijouterie alors que celle-ci était sur le point de fermer. Son époux, lui, avait été blessé d'un coup de couteau à la jambe en intervenant pour porter secours à sa conjointe.
Lors du procès, le ministère public avait requis douze mois de prison ferme, avec mandat de dépôt à l'audience, contre trois des suspects, et dix-huit mois ferme, toujours avec mandat de dépôt, contre le quatrième suspect qui était jugé en récidive.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/28/1389052-ils-tentent-de-cambrioler-une-bijouterie-a-espalion-dix-huit-mois-de-prison.html

Querelle entre forains

Lundi lors de la fête patronale, le propriétaire du manège d'avions pour enfants a remarqué des anomalies dans son fonctionnement. Il n'avait plus d'alimentation.

C'est alors qu'il s'est aperçu qu'on lui avait débranché des fils. Il a aussitôt suspecté le voisin qui tient les autos-skooters. « Déjà que ce n'est pas le grand amour entre les deux forains, une dispute a éclaté avec des menaces » explique un témoin.
Le coup de sang a pris de telles proportions que les gendarmes sont intervenus pour ramener le calme en présence du maire. Selon toute vraisemblance, les problèmes seraient survenus sur fond d'alcool, au grand désespoir du premier magistrat Roland Hocquet. « Le manège enfantin vient du Nouvion-en-Thièrache depuis cinq ans, les autos tamponneuses sont là depuis une quinzaine d'années. On sait qu'ils ne se parlent pas, qu'ils sont toujours en guéguerre, mais à prendre de telles proportions, c'est regrettable ». Le propriétaire des avions a décidé de déposer plainte car il a également constaté quelques dégradations sur son matériel, deux ceintures de sécurité abîmées et un néon retiré.


http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/querelle-entre-forains

mercredi 27 juin 2012

Angoulême : un automobiliste roué de coups par deux auto-stoppeurs

Hier, en début d'après-midi, deux jeunes auto-stoppeurs font signe à un automobiliste de s'arrêter dans le quartier de Ma Campagne, à Angoulême. Celui-ci s'exécute et laisse monter le duo à bord. Il les dépose un peu plus loin, à proximité du boulevard Jean-Moulin.
Soudain, les auto-stoppeurs rouent de coups de poing le brave automobiliste, lui extorquant un téléphone portable et 20 euros. Âgés d'une vingtaine d'années, ils prennent la fuite.

La victime, un ouvrier de 32 ans affecté dans un chantier voisin du quartier, a été notamment blessée à l’œil et a subi des examens à l'hôpital de Girac. Il devait déposer plainte au commissariat de police dans la matinée.

http://www.sudouest.fr/2012/06/27/angouleme-un-automobiliste-roue-de-coups-par-deux-auto-stoppeurs-755289-813.php

Le poids lourd se couche : 4 km de bouchon

Hier après-midi, un camion s'est couché sur l'A4 entre Châlons et Reims. Bilan : deux blessés, trois heures de désincarcération et quatre kilomètres de bouchon.

UN accident spectaculaire mais finalement sans gravité s'est produit hier après-midi sur l'autoroute A4, dans le sens Metz / Paris entre Châlons-en-Champagne et Reims.
Il était 16 h 20 lorsque le pneu avant d'un « 40 tonnes » a éclaté au niveau des Petites-Loges. Echappant à tout contrôle, le poids lourd a roulé une cinquantaine de mètres sur la chaussée avant d'escalader le talus et de se coucher dans le fossé 150 mètres plus loin.

Bloqué trois heures dans sa cabine

Le chauffeur était accompagné d'un passager. Si le premier, légèrement coupé à un bras, a pu être dégagé rapidement, le second s'est retrouvé coincé dans la cabine au niveau des jambes. Confrontés à une difficulté d'accès et soucieux d'intervenir sans le blesser davantage, les secours obligés de découper le toit de la cabine ont fini de le désincarcérer aux alentours de 19 h 15, soit près de trois heures après l'accident. La victime présentait des blessures aux membres inférieurs, sans gravité selon les dernières nouvelles parvenues de l'hôpital de Reims.
Dans le même temps, la circulation réduite sur une voie a été fortement perturbée. Un bouchon s'est formé, long de quatre kilomètres au pire moment. « Il est remonté jusqu'à l'aire de Reims-Champagne », indique un gendarme. « Le trafic ne s'est fluidifié qu'après le dégagement du passager. »
Salariés d'une société britannique spécialisée dans les courses d'anciennes voitures de Formule 1, les deux hommes revenaient d'une manifestation organisée ce week-end sur le circuit de Dijon-Prenois (Côte d'Or). Ils transportaient plusieurs tonnes de matériels nécessaires à l'animation : écrans TV, chaises, caisses à outils, distributeurs de boissons mais aussi des vélos, des scooters et des motos d'exposition.
Hier soir, à les écouter, les dépanneurs en avaient pour une bonne partie de la nuit à dégager le camion et sa cargaison.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/le-poids-lourd-se-couche-4-km-de-bouchon

mardi 26 juin 2012

Deux mineurs mis en cause dans l'agression d'une octogénaire

Les faits auraient pu tourner au drame. Et si la victime n'était pas de constitution robuste, le bilan en serait très différent.
Jeudi dernier, une femme de plus de 80 ans arpente le trottoir de la rue de Pargny, une voie située à l'ouest de l'agglomération rémoise. Il est 16 h 30. Deux jeunes se rapprochent d'elle. Lorsqu'ils arrivent en face de la vieille dame, l'un des deux agresseurs met la main sur le sac à main.
La retraitée résiste. C'est alors que le deuxième va lui saisir le collier qu'elle porte autour du cou pour lui arracher.
Déséquilibrée par l'attaque, l'octogénaire tombe à terre. Son menton heurte le sol, ainsi que son front. Le bilan dressé par le légiste est lourd, 10 jours d'ITT. Leur maigre butin sous le bras, les deux mineurs laissent la victime à terre et prennent la poudre d'escampette.
L'alerte est cependant rapidement donnée dans le quartier. Et il ne faudra que quelques minutes aux fonctionnaires de police pour mettre la main sur deux jeunes qui ressemblent étrangement aux signalements qui leur ont été donnés.
Les policiers arrêtent les deux mineurs et commencent une fouille rapide. Sur eux, de l'argent liquide et d'autres effets qui proviennent du sac de la victime. Confondus, ils sont ensuite conduits au commissariat où ils se feront immédiatement notifier un placement en garde à vue. Les auditions menées seront concluantes, ils reconnaissent partiellement les faits.
Présentés au parquet, l'un a été placé en détention en attente de son procès ; quant à son complice, il a été envoyé dans un foyer avec une interdiction formelle d'entrer en contact avec la victime. Le procès devrait se tenir dans les prochains jours. Ils ont respectivement 16 et 17 ans


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/deux-mineurs-mis-en-cause-dans-lagression-dune-octogenaire-agressee

lundi 25 juin 2012

Ebriété / Il chute du 3e étage : fracture du bassin

Il était 4 heures du matin, hier, lorsque les policiers du commissariat de Charleville-Mézières accompagnés d'une équipe du SAMU et des sapeurs-pompiers ont convergé rue du Daga pour porter secours à un jeune homme de 20 ans qui avait fait une chute depuis un balcon situé au 3e étage d'un immeuble d'habitation.
Sur place, le médecin du SAMU a pris en charge la victime qui était allongée au pied de l'immeuble. Il souffrait d'une fracture du bassin.
Comme il s'agit d'une défenestration, toutes les personnes qui se trouvaient dans l'appartement ont été entendues par les policiers.
Les circonstances de la chute du jeune homme depuis le troisième étage ont été assez vite élucidées par les enquêteurs qui ont rapidement évacué la thèse criminelle de cette chute.
En effet, les investigations ont permis de montrer que la victime était alcoolisée au moment des faits. Selon plusieurs témoins Il s'est rendu sur le balcon pour pouvoir vomir et dans son élan, il a traversé la balustrade pour atterrir douze mètres plus bas au pied de l'immeuble.


Les policiers ont en effet trouvé sur le balcon des traces de vomis.
Le blessé a été transporté au centre hospitalier de Manchester en ambulance médicalisée avec un pronostic vital non engagé.


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/ebriete-il-chute-du-3e-etage-fracture-du-bassin

dimanche 24 juin 2012

Trois arrestations à la Fête de la musique

Douchée par l'alerte météo aux orages, la Fête de la musique n'a pas drainé autant de monde que les années précédentes.
Au commissariat, cela s'est ressenti avec seulement trois interpellations contre une bonne dizaine lors des dernières éditions. Le nombre connu de blessés par agression se limite également à trois.
Il faut dire que les forces de l'ordre étaient massivement présentes au centre-ville pour dissuader les excités de venir gâcher la fête.
Vers 23 h 30, l'un d'eux a quand même brisé la vitrine d'un magasin de vêtements pour enfants de la galerie d'Erlon. A 0 h 30, un fêtard alcoolisé a insulté sans raison une patrouille tandis qu'à 3 heures, un autre trublion a jeté une bouteille en verre sur des policiers.
Interpellés, les trois individus ont fini la fête au commissariat. Faut-il préciser qu'ils avaient bu plus que de raison ?


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/trois-arrestations-a-la-fete-de-la-musique

samedi 23 juin 2012

Les gendarmes s'invitent au cirque

Hier, au rouge des caravanes du cirque installé à Liesse-Notre-Dame, s'est ajouté le bleu des gendarmes. Les forces de l'ordre sont intervenues après une distribution de tracts très agressive devant les écoles.

APRÈS la scène dont ont été témoins bon nombre de ces enfants, ils n'ont sans doute pas insisté auprès de leurs parents pour aller au cirque installé depuis le début de la semaine sur l'esplanade de Liesse-notre-Dame.
Mardi soir, à l'heure de la sortie de l'école, plusieurs membres de ce cirque se sont présentés devant l'institut Notre-Dame et devant l'école primaire de la commune pour distribuer de la publicité. « Ils étaient très agressifs. Ils ont voulu entrer dans l'école, mais on leur a signifié que c'était interdit. Ils se sont donc postés juste devant les grilles », racontent plusieurs témoins de la scène qui assurent que les enfants ne pouvaient pas sortir de leur établissement, ni même monter dans le bus sans avoir en mains ces fameux tracts.

« On va te casser les dents »

Des parents d'élèves et des enseignants se seraient interposés, les incitant à aller un peu plus loin pour faire leur distribution. Le ton est monté, des enseignants ont été insultés et même menacés « de se faire casser les dents ». Hier, aucun d'entre eux ne souhaitait s'exprimer, par peur de représailles, tandis qu'à la Direction départementale des services de l'Education nationale, on se contentait de préciser que « nous encadrons, nous écoutons et nous accompagnons les personnels dans leurs démarches s'ils souhaitent déposer plainte, car on ne peut pas tolérer que des enseignants soient ainsi pris à partie ».
Un enseignant a effectivement porté plainte. Une quinzaine de militaires de la brigade de Liesse-Sissonne, du Psig et de la compagnie de Laon ont donc passé toute la matinée d'hier sur l'esplanade. « Il y a eu un trouble manifeste à l'ordre public, nous sommes donc intervenus », souligne le capitaine Speller, qui dirigeait les opérations.

Plusieurs infractions relevées

Les militaires ont d'abord noté que les tracts distribués devant les écoles ne contenaient pas toutes les mentions légales et que l'affichage dans les rues de la commune n'était pas réglementaire. Ils ont ensuite mené une opération anti-fraudes, avec l'appui de l'inspection du travail et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. S'il n'y avait pas de travail dissimulé, le contrôle des activités liées aux animaux est toujours en cours. « Nous attendons les documents prouvant que ces personnes ont le droit d'exploiter un tel établissement. Ils doivent nous parvenir de la Loire », indique le capitaine Speller.
Plusieurs contraventions ont également été dressées pour diverses infractions au code de la route : non-présentation ou non-mutation de cartes grises et absence de contrôle technique, principalement.
Après le remue-ménage devant les écoles, la représentation de mercredi soir n'a attiré que 19 personnes. Celle d'hier soir a été maintenue, malgré les événements de la journée.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/les-gendarmes-sinvitent-au-cirque

vendredi 22 juin 2012

Des individus cagoulés braquent le bureau de tabac

Deux hommes cagoulés ont menacé avec une arme l'employé du bureau de tabac de la rue Nationale. Les faits se sont produits, mercredi soir, à 18 h 45, soit quinze minutes avant la fermeture du commerce.
Selon le propriétaire du tabac qui était absent au moment de l'attaque, les deux individus, ont surgi arme au poing, dans le magasin, le visage dissimulé par une sorte de passe-montagne. Les braqueurs ont menacé de leurs armes le salarié, lui intimant l'ordre de leur remettre la caisse. L'un des deux braqueurs aurait pointé le pistolet sur la tempe de la victime. Une fois en possession du butin, les auteurs ont pris la fuite à pied dans les rues de Cahors. Des témoins les auraient vus s'enfuir en courant avec encore la cagoule sur la tête. Depuis, les enquêteurs du commissariat de police mènent des investigations pour retrouver leurs traces. Pour le moment, ces recherches placées sous la responsabilité du procureur de la République, n'ont pas abouti.
« Mon employé n'a pas été frappé, mais il est très choqué, les menaces ont été verbales » confiait hier soir le commerçant.
Le braquage mené en plein jour par des gens déterminés et armés a suscité un certain émoi dans la ville tout particulièrement chez les débitants de tabac, en première ligne face à ce type d'attaque. « Les systèmes de sécurité, les caméras montrent leurs limites face à des hommes cagoulés et prêts à tout. Ce braquage s'apparente plutôt à du grand banditisme » faisait observer un professionnel du secteur. Les commerçants restent aux aguets.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/22/1384069-des-individus-cagoules-braquent-le-tabac.html

Je m'évade, tu t'évades, nous écopons

Rémois de 31 ans, Nicolas Charbonnier n'a pas su profiter de la main tendue par la justice. Courant mai, alors qu'il purge onze mois de prison à la maison d'arrêt, le juge d'application des peines lui accorde le bénéfice d'un placement extérieur dans un appartement géré par l'association le Mars.
Jusqu'à la fin de sa peine, obligation lui est faite de résider dans ce logement, avec autorisation de sortie à certaines heures, notamment pour se rendre aux rendez-vous du Mars afin de préparer sa réinsertion professionnelle.
Nicolas Charbonnier « sèche » un premier rendez-vous le 23 mai, un deuxième le 8 juin, un troisième le 12 juin. Pire ! Ce jour-là, il piétine l'obligation de résidence en allant s'installer chez sa copine. Il y reste jusqu'au 16 juin, date de son interpellation par la police. Garde à vue, puis comparution immédiate devant le tribunal correctionnel lundi après-midi où il a récolté deux mois de prison ferme, avec billet retour direct à la maison d'arrêt.


Travailler, c'est trop dur
Après mûre réflexion, sans doute doit-il regretter son comportement car sa peine de onze mois ferme… s'achevait ce même lundi !
Bien connu du tribunal malgré son jeune âge, Gino Tirant, 19 ans, a lui aussi trompé la confiance de son juge d'application des peines. Le 7 novembre, alors qu'il bénéficiait d'une permission de sortie pour la journée, il en a profité pour prendre la poudre d'escampette. Les policiers de Reims ne l'ont retrouvé que le 2 mars.
Pour ses quatre mois de cavale, Gino Tirant écope de trois mois ferme. Trois mois qui s'ajoutent à une peine de six mois pour avoir volé de l'argent lors d'un stage dans une supérette de l'avenue de Laon. C'était le 7 novembre.
La permission lui avait été accordée pour aller travailler dans ce magasin.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/je-mevade-tu-tevades-nous-ecopons

jeudi 21 juin 2012

2 policiers avortent une tentative d'immolation

Une femme qui s'était aspergée d'essence et avait fait de même avec deux policiers a été interpellée mercredi soir, dans le vingtième arrondissement de Paris, sans avoir eu le temps d'utiliser son briquet, a-t-on appris de source policière. Les policiers sont intervenus boulevard de Belleville dans un bar dont elle avait fracturé le rideau de fer avec l'aide de sa soeur.
Au moment de son interpellation, elle s'est saisie d'une bouteille d'essence, s'est aspergée et a fait de même sur deux des policiers intervenant. Elle a été maîtrisée par les autres policiers au moment où elle tentait de "mettre le feu à l'aide d'un briquet", selon la source. La suspecte, ancienne propriétaire du bar visé dont elle avait été expulsée récemment, et sa soeur ont été arrêtées. Elles ont été placées en garde à vue, a précisé la source policière, et s'y trouvaient encore jeudi matin.

Pris en chasse, il se cache dans le coffre de sa voiture

Son casier judiciaire en témoigne : Fabrice Louis est singulièrement fâché avec le code de la route. Quatre condamnations s'y bousculent pour « refus d'obtempérer » et « conduite en état alcoolique ».
Avec un tel palmarès, ce jeune Marnais de 28 ans domicilié à Lavannes n'a plus le permis, évidemment, ce qui ne l'empêche pas de s'installer au volant du Renault Scénic de son grand-père, samedi soir, pour se rendre à Reims. « Je suis parti chercher une épicerie que je n'ai pas trouvée. »
Sur le chemin du retour, vers 22 h 30, il trouve les gendarmes à l'entrée de Witry-lès-Reims. Il arrive tellement vite, à près de « 130-140 km/h » au lieu de 90, que la maréchaussée décide de le contrôler. Sans permis, alcoolisé par plusieurs canettes de bière, Fabrice Louis refuse de s'arrêter. Il accélère, franchit le rond-point, s'embarque sur l'A34 en direction de Rethel.
Le fuyard multiplie les embardées, heurte la glissière centrale, manque de percuter plusieurs automobilistes obligés de s'écarter pour éviter la collision.
Après trois kilomètres de course-poursuite sur l'A34, il sort à l'échangeur de Caurel/Lavannes et sème les gendarmes par un chemin de champ. Pas pour longtemps.
Lancés à sa recherche, les militaires le retrouvent à Lavannes, devant la maison de sa concubine, où il nettoie le Renault Scénic pour retirer les traces de boue.
Dès qu'il aperçoit les uniformes, il bondit pour se cacher dans le coffre…
Pris au piège, il se livre sans résistance. Seule explication pour expliquer son comportement : « J'ai pété un câble ! »
Après avoir été « coffré » en garde à vue, Fabrice Louis a pris le chemin du tribunal correctionnel de Reims pour y être jugé en comparution immédiate. Longue est la liste des infractions reprochées : « refus d'obtempérer », « mise en danger de la vie d'autrui », « récidive de conduite sans permis », « récidive de conduite sous l'emprise d'un état alcoolique » (1,26 gramme).
S'il conduit mal, le jeune homme n'est pas un fainéant car il se lève tôt le matin pour travailler comme mécanicien poids lourd, en ville, à plusieurs kilomètres de Lavannes. Interrogation soupçonneuse de la présidente :
« Vous n'avez pas le permis. Comment faites-vous pour aller au travail ?
- C'est ma femme qui m'emmène.
- Tous les matins à 6 heures ? Elle est courageuse… »
Dans l'immédiat, et même pour un certain temps, Fabrice Louis n'a plus besoin de chauffeur car le tribunal l'a condamné à un an de prison. Un ennui n'arrivant jamais seul, le parquet a profité de l'avoir sous la main pour mettre à exécution deux peines qu'il n'avait pas encore purgées : trois mois et six mois ferme, toujours pour des délits routiers.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/pris-en-chasse-il-se-cache-dans-le-coffre-de-sa-voiture

mercredi 20 juin 2012

Une surveillante amoureuse d'un détenu

Une jeune surveillante de prison, affectée à Nancy, comparaîtra cette semaine devant une commission de discipline, soupçonnée d'avoir noué une relation amoureuse avec un détenu et de lui avoir fourni un téléphone avec lequel il draguait sur internet, a-t-on appris de source syndicale.

L'affaire a éclaté début mai, lorsque le détenu de 25 ans, emprisonné pour un braquage et des vols, a été reconnu sur internet, sur un site de rencontre, par un agent pénitentiaire. Les surveillants ont alors trouvé sur lui un smartphone, qui contenait de nombreuses photos de la surveillante incriminée, en tenue légère. Sur un autre cliché, le détenu s'était photographié lui-même, après avoir revêtu un pull bleu des surveillants.

La jeune fonctionnaire, âgée de 23 ans, est soupçonnée de lui avoir fourni ce téléphone, ce qu'elle nie. Elle reconnaît seulement avoir noué une liaison avec lui, et lui avoir envoyé des SMS et MMS. La surveillante, qui a été suspendue de ses fonctions, risque de perdre son emploi. Quant au détenu, il a été placé à l'isolement.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/19/97001-20120619FILWWW00995-une-surveillante-amoureuse-d-un-detenu.php

Le duo arrachait les sacs des vieilles dames à Soissons

Entre la fin du mois d'avril et le début du mois de mai, deux adolescents ont agressé plusieurs dames d'un certain âge. La plupart des vols ont eu lieu à Soissons. Dans chaque cas, le duo, composé d'un majeur de 18 ans et d'un mineur de 14 ans, agissait en scooter.
C'est le dernier méfait qui leur a été fatal. Le 6 mai, rue Saint-Martin, les garçons arrachent le sac d'une femme d'une cinquantaine d'années. La violence déployée par le passager du scooter pour arriver à ses fins est telle que la victime chute.
Néanmoins, grâce à la description qu'elle transmet aux forces de police, le plus jeune des auteurs est vite retrouvé, dans le centre-ville. Il est porteur de l'objet dérobé. Les fonctionnaires l'emmènent au poste. Il est ensuite relâché.

Un butin misérable

Dans les jours qui suivent, les enquêteurs retrouvent son complice. Après un passage dans les locaux du commissariat, il est également relâché. Pour les faits du 6 mai, les garçons ont rendez-vous début juillet devant le tribunal correctionnel.
L'affaire ne s'arrête pas là. Après les auditions des délinquants, les policiers poursuivent leurs investigations. Le mode opératoire semble similaire dans deux autres cas de vols avec violences, survenus fin avril. Le premier s'est déroulé sur le parking du supermarché Cora. Une dame de 69 ans a vu son sac à main dérobé alors qu'elle descendait de sa voiture. Quelques jours plus tard, toujours à Soissons, c'est une octogénaire qui se fait « piquer » son sac alors qu'elle revient de course. Le butin de ces deux vols n'excède pas cinquante euros.
Identifiés, les deux intéressés ont été de nouveau interrogé par les policiers. Ils ont reconnu les faits et auront à en répondre devant la justice.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-duo-arrachait-les-sacs-des-vieilles-dames-a-soissons

mardi 19 juin 2012

Meurtre : un accusé tente de se suicider

Le procès d'un Landais, qui devait comparaître à compter de mardi matin pour le viol et l'assassinat d'une quinquagénaire sur une plage des Landes en mai 2010, a été reporté après la tentative de suicide de l'accusé, a-t-on annoncé mardi de source judiciaire.
Le président de la cour d'assises a annoncé que le procès est reporté et se tiendra avant la fin de l'année, l'accusé étant toujours hospitalisé mardi au pôle psychiatrique de Mont-de-Marsan après une tentative de suicide en fin de semaine dernière.

Le braqueur venait armé et… en voisin

La police a interpellé vendredi soir un homme âgé de 40 ans qui un peu plus tôt venait d'attaquer la pizzeria « Tutti pizza », avenue Jean-Chaubet à Toulouse. Cet homme, qui refusait de fournir son identité, a été formellement reconnu par les victimes. Dimanche, il a été présenté au parquet puis à un juge d'instruction qui l'a mis en examen pour « vols avec arme ». Dans la foulée, ce suspect a été placé en détention à la maison d'arrêt de Seysses. Cet individu, qui conjugue vol avec arme et maladresse spectaculaire sans que l'on puisse dire si c'était à cause du stress ou de l'alcool, voire des stupéfiants, n'est pas soupçonné d'une mais de trois attaques à main armée, toujours dans la même pizzeria qui se trouvait à quelques mètres de son logement, rue Louis-Plana.
Cet individu est soupçonné d'être entré l'arme à la main à trois reprises : le 20 mars, le 4 avril et donc le 15 juin. Et ses passages ne se réalisaient pas en douceur. La première fois il a tiré, comme vendredi. Et début avril, après avoir fait fermer la porte, il n'arrivait plus à sortir. « Vendredi, il a voulu agresser une dame en sortant, explique la gérante du commerce. La victime s'est enfuie mais il l'a ensuite suivie en voiture ce qui a permis son arrestation ». Côté « Tutti pizza », la gérante garde le moral : « La vie continue, le travail aussi ! » Espérons pour elle et son équipe que les soirées deviennent plus calmes.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/19/1381600-le-braqueur-venait-arme-et-en-voisin.html

Une jeune femme grièvement blessée à Apremont

Samedi soir vers 20 heures, un accident de la circulation a eu lieu, sur la départementale 442 au niveau de la commune d'Apremont à quelques kilomètres de la limite avec le département de la Meuse.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le conducteur d'un véhicule Ford Fiesta a débordé sur la chaussée pour aller heurter l'avant gauche de la voiture Polo qui arrivait en face.
Dans l'une des voitures, il y avait une femme de 19 ans et un adolescent de 17 ans et dans l'autre véhicule, il y avait trois personnes. Une femme de 18 ans a été grièvement blessée et transportée à l'hôpital de Verdun ainsi que deux hommes de 19 ans et 26 ans.
Les quatre autres victimes ont été transportées au centre hospitalier de Vouziers.
Trois patrouilles de gendarmes de la communauté de brigades du Vouzinois ont été mobilisées pour sécuriser


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/une-jeune-femme-grievement-blessee-a-apremont

lundi 18 juin 2012

Un chevreuil à cheval sur les toits

Drôle d'endroit pour une rencontre. Une Givetoise à vélo sur la Voie verte a croisé un chevreuil en train de faire des claquettes sur le toit d'une maison !

ON connaissait le ballet (et le cabaret) Le Bœuf sur le toit, et le roman de Giono Le Hussard sur le toit. Voici une version ardennaise insolite : le chevreuil sur le toit !
La scène a été observée le lundi 28 mai, aux alentours de 19 h 30.
Ce soir-là, Maryvonne Mautalent, Givetoise pur sucre de 65 ans, pédale le long de la Voie verte, comme elle en a l'habitude.
Descendue en train (avec son vélo) jusqu'à Nouzonville, elle remonte chez elle, quai des Remparts à Givet, à la force du mollet, en longeant la Meuse.
Entre Deville et Laifour, exactement au lieu-dit la Grande commune, elle décide de mettre le pied à terre, pour photographier une superbe maison recouverte de vigne vierge.
Elle nous raconte la suite.

A quatre pattes sur la gouttière

« J'avais déjà sorti mon appareil photo lorsque j'ai vu apparaître un chevreuil sur le toit de la maison. J'ai été saisie. La bête a descendu le toit, qui était très pentu, puis a dérapé et fait un atterrissage forcé sur la gouttière. Je n'osais pas bouger, ni même la prendre en photo, car je craignais qu'elle prenne peur en me voyant, et qu'elle tombe pour de bon. Puis, je ne sais pas très bien comment, le chevreuil a réussi à se redresser sur ses quatre pattes et est parti comme il était arrivé… »
Le chevreuil réussit donc à remonter la pente (dans les deux sens du terme !), et à repasser de l'autre côté.
En contournant la maison, Maryvonne comprend comment le chevreuil s'y est pris. « Derrière la maison, le toit descend très bas, et il suffit d'un bond pour grimper dessus, depuis un petit chemin forestier. »
Entre-temps, Maryvonne Mautalent a réussi à immortaliser la scène à plusieurs reprises.
Des clichés tellement surprenants qu'on pourrait croire à un photomontage. Il n'en est évidemment rien.
Souhaitant faire partager son aventure, elle a adressé un courrier et des images à Yanny Hureaux. Dans le joli texte qu'elle lui écrit, on peut lire : « De quelle légende ardennaise était donc sorti ce chevreuil, pour vouloir ainsi tutoyer le ciel ? »

Sans doute enivré…

La vérité est sans doute moins lyrique. Selon plusieurs chasseurs interrogés, le chevreuil était sans doute enivré par une consommation excessive de bourgeons, lesquels ont quasiment l'effet de champignons hallucinogènes sur ces braves bêtes !
Au printemps, il est ainsi courant de voir le gibier rentrer dans les jardins ou dans les villages, voire, dans des circonstances parfois dramatiques, sauter sur les voitures ou les motos (les Rethélois se souviendront qu'un accident de ce genre est survenu l'an passé).
Mais les légendes font fi des explications rationnelles. Et qui sait, peut-être qu'à Laifour, au cœur de cette Vallée pétrie de légendes, ce jeune chevreuil téméraire trouvera rapidement une place de choix, entre les immortelles Dames de Meuse et la non moins célèbre source sanglante, dont la pierre a la couleur du sang, et l'eau le goût du fer…


http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-chevreuil-a-cheval-sur-les-toits

dimanche 17 juin 2012

La copine et ses parents plument le petit ami

Tribunal correctionnel de Laon. Au départ de l'histoire, la victime du jour, sous tutelle, était arrivée avec 8 500 euros sur son compte. Quatre mois après, il repartait avec un découvert de 400 euros…
Hier, trois personnes gravitant autour de cet homme ont été reconnues coupables d'abus frauduleux de l'ignorance ou de la faiblesse d'une personne vulnérable, à la barre du tribunal correctionnel de Laon. Et pour cela, le couple de parents, ainsi que la petite amie de ce dernier ont été condamnés respectivement à 6 mois avec sursis - les parents - et 7 mois avec sursis pour la compagne « intéressée ». De plus, ils ont été condamnés à environ 15 000 euros de dommages et intérêts.
Cette dernière était revenue dans l'Aisne, à Laon, après un séjour dans le Sud de la France où elle s'était séparée du père de son enfant. En revenant dans la ville préfecture, elle avait un nouvel ami, qui n'est autre que le meilleur ami du père de son enfant. Ou plutôt un « financier », puisqu'elle et ses parents vont rapidement profiter de la faiblesse de cet homme, placé sous tutelle renforcée : abonnements, retrait, achat divers, les dépenses fusent. Hier, tout le monde a reconnu, du bout des lèvres, ces manœuvres.
« Je crois que l'on aurait pu aller plus loin, explique le procureur de la République, Olivier Hussenet, car il y a certains chèques dont on ignore qui les a faits. » Là, pas une tête du trio de prévenus ne s'est relevée. Il faut dire qu'il a fallu insister pour qu'ils reconnaissent que « les aides versées tombaient sur le compte de la jeune femme. Et non, sur le bon compte. » Mais le trio ne savait pas comment cela avait pu se produire…
L'histoire a été révélée quand les parents ont dû récupérer leur fils lésé, mis à la porte - reparti tout seul, selon les prévenus -, et lui payer un billet de train pour regagner le Sud de la France

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/la-copine-et-ses-parents-plument-le-petit-ami

samedi 16 juin 2012

Le larcin de trop d'une quinquagénaire

Mercredi après-midi, dans la zone commerciale de la Queue-d'Oigny, à Villers-Cotterêts, une femme de 59 ans visite un magasin discount proposant des cosmétiques, « bijoux fantaisie » et accessoires divers.
Elle remplit un sac en toile de divers objets et ressort du commerce sans passer par la caisse. Elle dépose son butin dans sa voiture stationnée sur le parking, puis revient dans le magasin.

Achat, puis interpellation

Elle refait à nouveau le plein d'un sac en toile mais, pensant tromper la surveillance des employées, elle se présente cette fois en caisse une paire de chaussures à la main pour la payer, tandis qu'elle dissimule le reste.
Les services de sécurité ont cependant repéré le manège de la voleuse à l'étalage et ont alerté les gendarmes de la brigade cotterézienne qui viennent procéder à son interpellation.
À l'issue de sa garde à vue, elle a reçu une convocation pour une comparution devant un délégué du procureur de la République.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-larcin-de-trop-dune-quinquagenaire

vendredi 15 juin 2012

Un salarié handicapé tente de se suicider

Selon des informations Europe 1, un salarié de l'entreprise Intertechnique située à Plaisir (Yvelines), atteint de la maladie de Parkinson, a tenté de se suicider dans les locaux du groupe il y a dix jours.

Chaque matin, "il trouvait sur sa place de parking handicapé, la plus proche du lieu de son poste de travail, une voiture qui n'avait rien à y faire" indique la radio. "Sous pression, fatigué [...] et fou de rage", l'homme a décidé d'avaler des médicament avant de se rendre sur son lieu de travail, où il est rapidement tombé dans le coma.

Désormais hors de danger, l'homme met en cause sa direction qui, malgré ses demandes répétées depuis plusieurs mois, n'aurait pas réagi. Un représentant de la direction lui a fait savoir qu'une place de parking lui serait désormais réservée indique Europe 1.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/06/15/97002-20120615FILWWW00414-un-salarie-handicape-tente-de-se-suicider.php

Trois personnes arrêtés pour quinze cambriolages

C'est un fructueux coup de filet signé par plusieurs unités et COB du groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne qui vient de trouver une première conclusion avec l'incarcération depuis mercredi soir de trois personnes dans des maisons d'arrêt de la région Midi-Pyrénées.
Tout débute au mois de janvier 2012 par des premières plaintes déposées dans des brigades pour des cambriolages ou tentatives se situant dans un vaste secteur partant de la Lomagne, montant dans la partie centrale du Quercy pour aller jusque dans le canton de Villebrumier. Au fil des mois du premier trimestre de l'année et malgré les périodes de mauvais temps, les dépôts de plainte s'accumulent. Par recoupements et investigations les enquêteurs se rendent compte que les casseurs opèrent avec le même mode d'emploi dans toutes les habitations ciblées. Vols par effractions et ensuite ils partent à la recherche de bijoux, de numéraire, puis accessoirement dérobent des appareils photos et du numérique. Le GELAC 82 (Groupe de lutte anticambriolage) avec des éléments tant de la compagnie de Castelsarrasin que de celle de Montauban travaille sur des constatations et les traces laissées par les monte-en-l'air sur les lieux de leurs forfaits. C'est ainsi que l'on parvient à localiser les auteurs potentiels. Ils sont mis sous surveillance. Ce laps du temps d'observation renforce les certitudes des militaires. Qui décident donc d'une opération conjointe pour cueillir les divers membres de cette équipe.

Quatre interpellés, trois écroués

L'opération coordonnée se déroule lundi dans l'après-midi tant à Castelsarrasin qu'à Montauban. Les éléments des deux PSIG viennent aussi se joindre aux militaires du GELAC 82 et de la BR.Quatre personnes appartenant à la communauté des gens du voyage sédentarisée sont donc interpellées et conduites dans les locaux de la caserne de la Hire pour le début de leur garde à vue et des interrogatoires. Mardi la procédure est prolongée de vingt-quatre heures supplémentaires. Le temps pour les gendarmes d'établir dans le détail une première liste des forfaits dans lesquels ils reconnaissent leurs participations ensemble ou à effectifs réduits. Une fois les aveux enregistrés, le quatuor est déféré devant le parquet. La juge d'instruction et le JLD décident du placement en prison de trois des quatre présentés (dont un couple), le quatrième étant placé sous contrôle judiciaire. Une nouvelle commission rogatoire semble ouverte car il y a de fortes chances que cette équipe déjà connue des services de gendarmerie ait aussi sévi dans des départements limitrophes. Cette nouvelle série de faits élucidés tend à démontrer combien depuis ce début juin nombre affairés ont été résolues par les gendarmes. À savoir :
- Les auteurs des vols d'engins de chantier à Beaumont et dans la Lomagne gersoise.
- Les sept membres d'une bande, auteurs de 22 cambriolages et trois car-jacking entre sud du département, Tarn et Haute-Garonne.
- Le SDF qui avait commis de 47 vols à la roulotte à Moissac.
- La bande de trafiquants d'alcool et de tabac à Castelsarrasin.
Autant de résultats qui prouvent que l'on ne baisse pas la garde dans l'ensemble du maillage territorial de la responsabilité des unités de gendarmerie,comme d'ailleurs en zone police(Castelsarrasin et Montauban) avec sur la même période de nombreux cambriolages élucidés.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/15/1378387-ils-avaient-commis-quinze-cambriolages.html

Encore un bureau de poste attaqué

Série noire pour les bureaux de poste, cible privilégiée des voleurs ces temps-ci. Dernier en date, celui de Pommiers, hier matin.

HIER matin, peu avant 7 heures, un homme s'est introduit par effraction dans le bureau de poste de Pommiers, dans le canton de Soissons. À cette heure matinale, celui-ci n'était pas encore ouvert au public. Le cambrioleur n'a pas dû se montrer très discret puisqu'une femme, dans le voisinage, l'a entendu. Elle est sortie pour voir ce qui se passait, de quoi mettre l'intrus en fuite.
La riveraine a vu un homme encapuchonné s'engouffrer dans une voiture grise, conduite par un complice. Le maire de la commune, Francis Couvreur, est arrivé le premier sur place, suivi de près par les gendarmes de la brigade de Soissons, la brigade de recherche et le TIC (technicien en identification criminelle) de Laon. À première vue, les cambrioleurs n'ont rien eu le temps d'emporter. Un plan de recherche du véhicule a été mis en place.
Hier, cette agence postale communale est restée fermée au public, le temps de réparer le verrou de la porte d'entrée. Sa réouverture est prévue pour aujourd'hui.
Des responsables régionaux de la Poste se sont rendus sur place, inquiets en ces temps où les attaques à l'encontre des bureaux de poste sont en recrudescence. En effet, quelques heures auparavant, l'agence postale communale de Bailleul-le-Soc, dans l'Oise à 15 km à l'Ouest de Compiègne, était la cible de voleurs. Hormis les dégâts liés à l'effraction, le préjudice est nul.


Cinq guichets visés en deux semaines
Depuis deux semaines, les attaques diverses se multiplient à l'encontre des bureaux de poste dans un périmètre assez restreint. Les guichets visés sont situés à proximité de la frontière entre l'Oise et l'Aisne.
Ainsi, la semaine dernière, le mardi 5 juin au matin, des cambrioleurs ont pris pour cible le bureau du quartier de Presles à Soissons, vers 5 heures. Ils ont tenté d'emporter le coffre-fort de l'agence mais n'y sont pas parvenus. Le lendemain, une équipe s'est attaquée au bureau de La Ferté-Milon, peu de temps avant l'ouverture.
Cette semaine, c'est le bureau de Pommiers qui a été visé côté Aisne. Côté Oise, deux autres guichets de la Poste ont reçu la « visite » de malfaiteurs. Il y eut premièrement Bailleul-le-Soc au cours de la même nuit. Dans le même secteur, à Margny-lès-Compiègne, ville de l'agglomération de la sous-préfecture de l'Oise, c'est un braquage qui a eu lieu mardi matin. Vers 9 h 15, un homme armé s'est présenté au bureau en demandant la caisse. Parmi les clients se trouvait un militaire en civil. Celui-ci a suivi l'individu après son forfait. Il l'a désarmé quelques minutes plus tard. Le malfrat a pu ainsi être interpellé.

Appel à témoins : les personnes ayant vu ou entendu quelque chose au cours du cambriolage du bureau de Pommiers peuvent se rapprocher des enquêteurs en contactant la gendarmerie de Soissons. Tél. 03.23.53.12.85.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/encore-un-bureau-de-poste-attaque

jeudi 14 juin 2012

15 Albanais hébergés en urgence à l'hôpital d'Albi

On ne sait d'où ils sont arrivés. Ce qui est sûr c'est que mardi soir, trois familles albanaises ont débarqué à Albi. Soit 15 personnes avec des enfants (dont certains en bas âge), en cours de demande d'asile en France. À 23 heures, il était bien difficile pour le centre d'accueil de réfugiés du Casar de leur trouver de la place. Du coup, les trois familles ont été hébergées en urgence au centre hospitalier d'Albi, ce qui n'a pas été sans poser quelques problèmes dans le service où ils se sont installés. Hier soir, on apprenait qu'une solution (provisoire) était en passe d'être trouvée.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/14/1377460-15-albanais-heberges-en-urgence-a-l-hopital.html

Meurtre de Fernand Mathieu : une marche pour la vérité

En avril dernier, un retraité axonais installé au Brésil a été assassiné après avoir été torturé. Ses proches organisent, samedi, une marche blanche.

LA mobilisation des proches de Fernand Mathieu, assassiné au Brésil le 18 avril, ne faiblit pas. Ce week-end, ils organisent une marche blanche à Paris, près de l’ambassade du Brésil. « Nous voulons lui rendre un dernier hommage, et dans un cadre plus large, manifester contre la violence », précise Coralie, l’une de ses deux filles. « Par ailleurs, nous ne voulons que la France relâche la pression sur les autorités brésiliennes chargées de l’enquête. »
Ce jeudi 14 juin, Fernand Mathieu, retraité de la poste de 69 ans, qui a longtemps résidé dans le Sud de l’Aisne, devait prendre l’avion. Destination : la France où ses trois enfants, ses huit petits-enfants, ses trois sœurs et ses amis se préparaient à le recevoir pour fêter ses 70 ans fin juillet… Mais deux mois avant l’échéance, il fut la victime d’un crime sauvage (lire ci-contre), à proximité de son domicile, à Salvador de Bahia, ville côtière du nord du Brésil.


Reçus par la ministre
Depuis ce crime odieux, la famille du défunt ne ménage pas ses forces afin que les investigations soient menées à bien. D’ores et déjà, une plainte a été déposée, et le Parquet de Paris a effectué début mai une demande d’entraide internationale, afin d’avoir accès aux pièces du dossier.
Plus récemment, la semaine dernière, les enfants de Fernand Mathieu ont été reçus par Yamina Benguigui, ministre déléguée aux Français de l’étranger et à la Francophonie, auprès de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. « Nous avons eu un long entretien avec la ministre et ses conseillers, raconte Coralie. Nous savons maintenant que le dossier sera suivi. Mais les autorités françaises ne peuvent pas se substituer à la police brésilienne. »
Après s’être assurée du soutien de la France, la famille espère également avoir celui du pays où résidait l’Axonais depuis près de 14 ans. Une rencontre avec des représentants de l’ambassade du Brésil en France a eu lieu dans cette optique, hier après-midi.


Les enfants de Fernand Mathieu multiplient donc les contacts, afin de lever le mystère sur le mort du retraité. « Nous n’arrivons toujours pas à assembler les pièces du puzzle. Le mobile reste une grande interrogation », commente Coralie. Les enquêteurs français ont déjà relevé un élément troublant. D’autres incohérences apparaîtront sûrement lorsque leurs homologues brésiliens leur transmettront les pièces du dossier…
La marche blanche de samedi est une étape. La famille Mathieu poursuivra ensuite sa mobilisation. « Nous allons maintenant nous rapprocher d’autres familles, ayant eu un proche victime d’un crime l’étranger », planifie Coralie, dont l’énergie reste intacte. « Les démarches sont compliquées et longues… Mais quelque chose en nous nous pousse à continuer. »

Marche blanche le samedi 16 juin à 14 h 30 devant l’ambassade du Brésil, 34, cours Albert 1er, Paris 8e arrondissement (métro Alma Marceau). La famille demande de porter, dans la mesure du possible, un tee-shirt blanc et de se munir d’une fleur blanche. Un car est mis gratuitement à disposition par la RTA au départ de Château-Thierry. Rendez-vous à 11 h 30 à la gare routière castelle (place du jeu de paume). Inscription par mail : pourfernand@free.fr Site internet : www.pourfernand.fr

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/meurtre-de-fernand-mathieu-une-marche-pour-la-verite

mercredi 13 juin 2012

Traquenard dans le parc

Ce jeune homme n'avait pas à le traiter de dealer ! C'est donc pour se « venger » qu'un Cotterézien de 20 ans a monté ce que le juge a qualifié, hier, au tribunal correctionnel de Soissons, de « mise en scène ».
Il a accepté sa proposition d'achat de produits stupéfiants et lui a donné rendez-vous dans le parc du château François-1er le 31 janvier dernier. Là, ils ont été « attaqués » par d'autres personnes, au visage camouflé. Lesquelles ont dérobé son téléphone portable ainsi que 10 euros à l'acquéreur.
« Je regrette ce que j'ai fait et je fais en sorte de m'insérer dans la vie active. »
Le pseudo-vendeur comparaissait hier, aux côtés de l'un des « agresseurs », qui avaient en fait agi en concertation avec le premier, un garçon de Villers-Cotterêts aussi, âgé de 19 ans. Ce dernier a, pour sa défense, dit avoir été « embobiné ». Tous deux ont d'ailleurs indiqué avoir, après leurs auditions chez les gendarmes, restitué le téléphone mobile.
« Ce passage à l'acte lui a servi de frein », expliquait, quant à elle, Me Diot, pour la défense du cerveau de l'affaire, contre lequel un casier portant déjà deux mentions joue défavorablement.
Mais son engagement de plusieurs mois comme manutentionnaire dans une entreprise, avec CDI en perspective, a parlé pour lui. Le vice-procureur a requis des jours-amende. Les juges lui en ont infligé soixante. Son camarade, toujours à la recherche d'un emploi, aura, lui, 140 heures de travaux d'intérêt général à réaliser.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/traquenard-dans-le-parc

mardi 12 juin 2012

Intégralement voilée à La Paillade : le contrôle de police vire au scandale

Alors qu’ils se trouvent avenue de l’Europe à La Paillade, dimanche, après être intervenus sur un cambriolage, deux équipages de Police secours aperçoivent une femme intégralement voilée.
C'est à dire recouverte de pied en cap rendant, de fait, toute identification impossible et accompagnée d’une jeune fille voilée mais dont la tenue permet, a contrario, de voir son visage.

Sachant que le fait de se couvrir intégralement est désormais une infraction, les fonctionnaires décident de procéder à un contrôle d’identité, comme ils en ont le droit à l’endroit de tout citoyen se trouvant sur la voie publique.
Mais les choses se gâtent...
La femme entièrement voilée refuse de décliner son identité, tout en indiquant qu’elle n’a aucun papier sur elle. Puis la seconde fait de même. Sur ce, plusieurs personnes, dont des femmes, elles aussi voilées, s’approchent et commencent à empêcher le contrôle, alors que les deux intéressées crient en demandant aux passants de prendre leur défense.
Face à la tournure prise par les événements et alors que plusieurs dizaines de quidams se pressent autour des fonctionnaires, certains extraient, d’autorité, l’une des deux jeunes femmes placée dans un véhicule de police. Quand d’autres font comprendre aux policiers qu’ils ne sont pas ici chez eux et qu’ils n’y font pas la loi.
Au final et après l’arrivée de renforts, les deux jeunes femmes ont pu être finalement identifiées mais ont refusé toute fouille.

http://www.midilibre.fr/2012/06/12/un-projet-citoyen-pour-l-eai,515954.php

Collision sur la D 83 : deux automobilistes blessés

Une Opel et une Mercedes se sont violemment percuté, hier matin.

UN CHOC frontal entre deux véhicules s'est produit dimanche matin vers 10 heures sur la D 83 dans la commune de Billy-sur-Ourcq, voisine de la commune de Rozet-Saint-Albin dans le canton frontonnais.

Transportés à Soissons
Un véhicule de marque Opel avec, à son bord, quatre passagers arrivait de Chouy par un chemin communal et s'engageait sur la D 83 en direction de Billy-sur-Ourcq et Saint-Rémy-Blanzy quand il a été percuté par un autre véhicule de marque Mercedes. Ce dernier provenait de Billy-sur-Ourcq.
L'état des deux voitures laisse penser à un choc violent. Mais aucune des personnes impliquées ne serait sérieusement atteinte, selon les premières constatations. Une des passagères de l'Opel a été blessée aux côtes, tandis que le conducteur de la Mercedes a été commotionné. Ils ont tous deux été transportés au centre hospitalier de Soissons. Les gendarmes de Neuilly-Saint-Front et Oulchy-le-Château étaient sur place ainsi que les pompiers de Neuilly-Saint-Front et de La Ferté-Milon, sous le commandement du chef de groupe, Dominique Caron.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/collision-sur-la-d-83-deux-automobilistes-blesses

lundi 11 juin 2012

Trois gendarmes blessés après une collision avec un sanglier

Trois gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Colomiers ont été blessés hier matin, entre Mondonville et Montaigut-sur-Save, après une collision avec un sanglier. La voiture des militaires a percuté par la suite un véhicule arrivant en sens inverse et conduite par une automobiliste qui a été également blessée lors du choc frontal. Cette victime, domiciliée à L'Isle-Jourdain, a été désincarcérée par les pompiers et transportée à la clinique des Cèdres de Cornebarrieu pour subir des examens.
L'accident s'est produit, hier, peu avant 7 heures, sur la D 224, en direction de Montaigut-sur-Save. Alors qu'une équipe de trois gendarmes du PSIG se rendait sur une intervention à bord de leur voiture, un sanglier déboule sur la route. Surpris, le conducteur ne peut l'éviter. Sous le choc, le véhicule se déporte sur la voie opposée et percute une Mégane arrivant en face. Blessés au genou, au bassin et souffrant d'une entorse de la cheville, les militaires sont rapidement évacués dans un centre hospitalier. Leur état n'inspirait pas d'inquiétude. Pour l'un d'entre eux, une immobilisation plus longue devrait être nécessaire. L'animal a été tué sur le coup lors du choc. Aucune battue n'avait été signalée dans ce secteur situé non loin de la forêt de Bouconne. La route a été coupée à la suite de cet accident.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/11/1374685-trois-gendarmes-blesses-apres-une-collision-avec-un-sanglier.html

Deux doigts sectionnés pour le menuisier

Un accident du travail a eu lieu vendredi, en fin de matinée, dans les locaux de la société Stratibois, à Bucy-le-Long. Un membre du personnel a eu deux doigts sectionnés. L'homme, âgé de 58 ans, a voulu manipuler un morceau de bois se trouvant dans une scie. La machine lui a alors happé les doigts. Deux ont été coupés et deux autres abîmés. La victime a rapidement été prise en charge par les sapeurs-pompiers de Soissons puis transportée au service spécialisé dans la chirurgie de la main, au centre hospitalier de Saint-Quentin. Les gendarmes, également sur place, ont procédé aux constatations et entamé une enquête.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/deux-doigts-sectionnes-pour-le-menuisier

dimanche 10 juin 2012

Braquage à l'épicerie

Hier, en milieu d'après-midi, vers 17 heures, un homme au visage masqué sous une capuche et portant des lunettes, a fait irruption dans l'épicerie Vival de Ventenac-Cabardès et, sous la menace d'une arme de poing, s'est fait remettre le contenu de la caisse enregistreuse. Soit quelques centaines d'euros.
L'individu a pris la fuite, sans commettre de violences physiques à l'encontre du compagnon de la gérante de la supérette.
Très vite, les gendarmes de la compagnie de Carcassonne se sont rendus sur les lieux de ce vol à main armée et ont procédé aux investigations habituelles.
Selon nos sources, rien ne permet de savoir si l'arme brandie par le braqueur, manifestement jeune, 16 voire 17 ans, était réelle ou factice. Le fait est que les militaires prennent cette affaire très au sérieux et qu'ils ont engagé d'actives recherches pour retrouver ce suspect, d'apparrence jeune, grand et élancé. Un dénouement rapide pourrait être envisagé.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/10/1374337-ventenac-cabardes-braquage-a-l-epicerie.html

Il cambriole une banque à l'insu de son plein gré

Etait-il à ce point alcoolisé qu'il ne savait pas où il mettait les pieds ? A Reims, un cambrioleur s'est retrouvé à l'intérieur d'une banque, mais il prétend ne s'en être aperçu qu'une fois arrivé dans la salle des coffres…

Samedi dernier, un client très particulier se présente à l'agence Clairmarais du Crédit agricole, rue André-Pingat derrière la gare SNCF de Reims. Il est 4 heures du matin et Nasime Bensalah, 30 ans, s'introduit par une fenêtre laissée ouverte.
Le visiteur atterrit d'abord dans la succursale réservée aux entreprises. Il fouille les locaux, ressort avec une clef puis s'introduit dans l'agence bancaire proprement dite après avoir défoncé une autre fenêtre à coups de pied.
Il parvient à la salle de repos, entreprend une nouvelle fouille et découvre la clef de la salle des coffres. La porte s'ouvre. L'intrus tente d'ouvrir les caissons du distributeur automatique avec la clef trouvée dans le local des entreprises. N'y parvenant pas, il se rabat sur un petit coffre, toujours sans succès.

« Je cherchais des cigarettes »

La poisse continue car la porte, soudain, se referme derrière lui. Impossible de la rouvrir ! Le cambrioleur, finalement, parvient à s'enfuir par l'accès réservé aux convoyeurs de fonds.
Les banques sont truffées d'alarmes. A sa sortie, Nasime Bensalah tombe dans les bras de la police qui l'attend. Il est complètement saoul. Une bouteille de vodka est retrouvée sur lui.
« J'avais passé la soirée dans un bar. Je rentrais chez moi quand j'ai vu cette fenêtre ouverte. Je ne savais pas que c'était une banque. Je cherchais simplement des cigarettes. Je suis arrivé dans une pièce. La porte s'est refermée. Je me suis retrouvé coincé. J'ai vu qu'il y avait des coffres et c'est là que j'ai compris que ce n'était pas un simple bureau. J'ai paniqué. »
Belle histoire qui lui permettrait d'échapper à la circonstance aggravante de s'en être pris à un établissement financier - quatre ans de peine plancher - sauf que cette version est taillée en pièce par la surveillance vidéo : onze minutes filmées pendant lesquelles le prévenu opère la fouille des lieux pour trouver les clefs puis tente d'ouvrir les coffres. De plus, il a barbouillé l'une des caméras avec une bombe aérosol et utilisé une paire de gants de ménage trouvée sur place pour ne pas laisser d'empreintes.

L'avocat accuse la banque

Sans emploi (il est au RSA), Nasime Bensalah possède déjà une solide expérience de la délinquance : seize condamnations au casier judiciaire. Le parquet requiert quatre ans ferme lors de son procès en comparution immédiate. Me Mfenjou tente de limiter la casse. « La banque a laissé la fenêtre ouverte. Elle a fauté car si elle avait fermé cette fenêtre, on n'en serait pas là aujourd'hui ! La banque est responsable de la situation de ce jeune homme. Elle lui a donné la possibilité de commettre l'infraction. »
Cambrioleur à l'insu de son plein gré, Nasime Bensalah se prend quatre ans de prison, dont deux ans ferme avec maintien en détention. Prochain rendez-vous judiciaire : le 26 juin, date de sa convocation au tribunal pour une autre affaire de cambriolages qui lui a valu un séjour en garde à vue, une semaine avant son expédition au Crédit agricole. Il s'agit de vols de chèques et de numéraire dans plusieurs magasins des zones commerciales de Tinqueux et Cormontreuil.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/il-cambriole-une-banque-a-linsu-de-son-plein-gre

samedi 9 juin 2012

Coups de feu au centre commercial

Grosse frayeur mais aucun blessé. Avant hier, deux individus ont garé leur moto devant l’entrée du centre commercial , à Massy. Portant chacun un casque, ils entrent dans la galerie marchande. Devant la bijouterie, ils sortent de leur sac de sport une carabine et une arme de poing. Ils menacent les salariés et tirent deux coups de carabine pour faire ouvrir une vitrine
Une fois les bijoux en leur possession, ils s’enfuient. Et cela malgré la tentative d’un client qui percute la moto avec son chariot pour les déstabiliser. Selon les premiers éléments de l’enquête, confiée à la police judiciaire, la grosse cylindrée a été volée dans les Hauts-de-Seine

http://www.leparisien.fr/massy-91300/coups-de-feu-au-centre-commercial-08-06-2012-2038729.php

vendredi 8 juin 2012

Blessée au cours d'une collision mortelle, Danielle souffre encore

Le 17 mai dernier, sur la RN21 à la sortie d'Auch, une collision frontale entre deux voitures avait fait deux morts et deux blessés graves. Une voiture qui circulait dans le sens Auch-Agen s'était déportée sur sa gauche, percutant de plein fouet le véhicule qui arrivait en face avant de heurter une deuxième voiture qui suivait. Danielle A., 61 ans, était au volant de ce troisième véhicule impliqué. Dans les compte-rendus de l'accident, il ne fut question que «d'une troisième voiture n'ayant pu éviter le choc» et «d'un blessé plus légèrement atteint». « Je confirme que je n'ai percuté aucun véhicule mais que c'est la 406 qui, après avoir percuté la première voiture et l'avoir envoyée dans le fossé sur le toit, est venue sur la mienne » raconte cette conductrice. Toujours très choquée après l'accident, Danielle A. continue d'entendre « le crissement des pneus » et de voir la voiture arriver sur elle. « Côté blessures, j'ai eu une fracture du sternum, quatre côtes cassées, un traumatisme crânien sans perte de connaissance. Je souffre de pertes de sommeil et le choc a été tel que je ne supporte pas les commentaires de certains moralisateurs qui écrivent sur internet sans savoir. » Fortement ébranlée par cet accident, elle insiste pour « remercier la jeune femme qui m'a aidée à avertir ma famille, les pompiers de Fleurance et d'Auch très dévoués ». « Surtout, dit-elle encore, je pense sans arrêt à la famille de M. D et à l'autre blessé qui, comme moi, ne demandaient qu'à continuer à vivre normalement. »

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/08/1372770-blessee-au-cours-d-une-collision-mortelle-danielle-souffre-encore.html

jeudi 7 juin 2012

Violences Ivres, ils agressent une adolescente

Pour avoir refusé une cigarette, la jeune fille a essuyé un torrent de violences. L'agression a eu lieu lundi soir vers 20 heures, près du marché couvert de Soissons. Trois jeunes ados, dont deux filles de 15 ans discutaient tranquillement.
Deux hommes, âgés d'une quarantaine d'années et passablement ivres, sont passés par là. L'un d'eux a demandé du tabac au groupe de jeunes, qui ont refusé. Le « fumeur » déçu a alors attrapé l'une des filles par les cheveux, puis a commencé à la traîner par terre. Il a également poussé son deux-roues au sol.
Calmés, les compagnons de boisson ont poursuivi leur chemin. La police a été prévenue rapidement. La patrouille n'a pas tardé à retrouver les deux hommes ivres. Des quadragénaires bien connus des services.
Placés en garde à vue, ils ont été relâchés une journée plus tard. Le plus virulent des deux a rendez-vous devant le tribunal très bientôt.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/soissons-violences-ivres-ils-agressent-une-adolescente

Encore ivre au volant avec un permis annulé

Les motards de la brigade motorisée urbaine en ont vu d'autres, certes. Mais, hier après-midi, vers 15 h 30, en contrôlant un véhicule sur l'avenue Albert-Thomas, ils ont vite su à qui ils avaient affaire. Au volant, une Albigeoise de 33 ans qui mérite hélas le qualificatif de chauffard. Ayant de gros problèmes avec l'alcool, B. s'est fait sucrer le permis pour avoir, à deux reprises au moins, affolé l'éthylomètre. Il n'en fut pas autrement hier après-midi. Après un DIA (dépistage de l'imprégnation alcoolique) positif, le verdict tombait : un taux de 1,28 milligramme par litre d'air expiré était retenu, soit plus de 2 grammes et demi d'alcool par litre de sang. Ceci ajouté à une conduite malgré annulation du permis vaudra à cette récidiviste d'être présentée au parquet ce jour.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/07/1371846-encore-ivre-au-volant-avec-un-permis-annule.html

Appel à témoins après l'agression du boucher

Samedi, au petit matin, le boucher charcutier d'Ambleny a été victime d'une terrible agression (l'union de dimanche). Les gendarmes lancent un appel à témoin afin de recueillir des éléments susceptibles de faire avancer l'enquête.
Vers 5 h 30, trois hommes gantés et masqués se sont introduits dans la boutique de l'artisan. Il préparait alors des pièces de viandes. Après l'avoir ligoté, les cambrioleurs ont fouillé son commerce, avant d'y mettre le feu. Ensuite, ils ont séquestré le pauvre homme dans le compartiment isotherme de son fourgon.
La victime a été abandonnée quelques kilomètres plus loin en bordure de la RN31, au carrefour de Pontarcher. Les agresseurs ont ensuite poursuivi leur route en direction du village de Fontenoy. Le véhicule utilitaire du commerçant a été retrouvé incendié dans un sentier forestier, situé à proximité de la route entre Fontenoy et Nouvron-Vingré.
Les personnes ayant vu ces individus circuler entre Ambleny et Fontenoy, entre 5 h 30 et 6 heures ce samedi, sont invitées à se rapprocher des forces de l'ordre. Contact : gendarmerie de Vic-sur-Aisne, Tél. 03.23.54.50.17.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/appel-a-temoins-apres-lagression-du-boucher

mercredi 6 juin 2012

Ils tentent d'emporter le coffre de La Poste


Le trio a bien failli arriver à ses fins. Manque de chance pour les malfaiteurs, les policiers sont arrivés un peu trop vite. Le butin, le coffre-fort de La Poste du quartier de Presles à Soissons, a dû être abandonné.
Les faits se sont produits hier matin, vers 5 heures. Trois individus encagoulés et gantés forcent une entrée à l'arrière du bureau de poste. L'alarme se déclenche et les voleurs vont droit au but : le coffre. Ils parviennent à desceller le lourd et encombrant objet. Ils tentent ensuite de le charger dans leur véhicule. À ce moment-là, deux patrouilles de police arrivent sur place. Les malfrats abandonnent leur opération et foncent. Une poursuite s'engage. Au niveau du rond-point de Mercin-et-Vaux, cette fois les cambrioleurs ont de la chance : les policiers perdent leurs traces.
Des investigations sont en cours afin d'identifier les auteurs de cette tentative de vol. De nombreux relevés ont été effectués hier sur les lieux.



http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ils-tentent-demporter-le-coffre-de-la-poste

Ils volent le coffre-fort du restaurant

Une petite vague de cambriolage reprend-elle ? Le Saint-Quentinois, en tout cas, n'est pas à l'abri.

La preuve en action, à Gauchy, dans la nuit de vendredi à samedi. Le restaurant Poivre rouge, dans la zone industrielle du Royeux.
C'est en arrivant le matin que le personnel a découvert que l'établissement avait été cambriolé.
Embarqué durant la nuit : le coffre-fort.
A l'intérieur : plusieurs milliers d'euros. 3 000 exactement, selon nos informations.
Mais la police garde toute la discrétion sur l'affaire, afin de ne pas gêner les recherches. Du côté du commissariat, on se contente de signaler qu'« une enquête est en cours ».
Dans la journée de samedi, toutefois, la police scientifique s'est déplacée sur les lieux du vol.
On imagine que tous les indices ont été récoltés.
Reste à présent à attendre les résultats d'éventuels prélèvements.
Du côté du restaurant, même discrétion, pour des raisons qu'on comprend aisément.
A notre connaissance, un système de télésurveillance existe sur place.
Sans doute le ou les cambrioleurs ont-ils eu le temps de s'enfuir, avant l'arrivée rapide de la sécurité sur place.

http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/ils-volent-le-coffre-fort-du-restaurant

mardi 5 juin 2012

Paris : deux rixes entre jeunes filles

Une trentaine de personnes ont été interpellées hier soir à Paris (XVIIIème) après deux rixes coup sur coup entre bandes de jeunes filles, a annoncé Franck Carabin, porte-parole de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP).

Selon M. Carabin entre 18h45 et 21h00, à la suite d'un "contentieux" entre deux bandes de jeunes filles, plusieurs effectifs de police sont intervenus dans cet arrondissement pour deux rixes où il n'y pas eu de blessés.

Seize puis treize personnes, présumées appartenir à ces bandes, ont été arrêtées et certaines d'entre elles placées en garde à vue car trouvées notamment en possession de matraques ou objets contondants, a précisé la source.

La plupart des jeunes filles arrêtées ont été remises en liberté. La "sécurisation a été renforcée" dans les secteurs où ont eu lieu les rixes, a aussi dit M. Carabin.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/05/97001-20120605FILWWW00417-paris-deux-rixes-entre-jeunes-filles.php

Alcool et violence / Les excès de la Fête des voisins

Lors de la Fête des voisins, ce vendredi, nombreux sont ceux qui ont « tourné » au jus de fruits, profitant de ce moment de convivialité. Quelques irréductibles ont néanmoins préféré les boissons fermentées. Une source de déboires à l'arrivée.
Vers minuit, les policiers de Soissons ont remarqué un véhicule de marque Volkswagen sur le pont du Mail qui faisait des embardées. En procédant au contrôle, un peu plus loin, ils s'aperçoivent que le conducteur sent l'alcool. Il est effectivement ivre. D'autre part, il ne peut présenter une attestation d'assurance. Il est reparti à pied et a rendez-vous prochainement au commissariat.
Dans la demi-heure qui suit, les fonctionnaires sont appelés, square Jean-Moulin à Villeneuve-Saint-Germain. Une altercation s'est produite entre six personnes, qui arrosaient la Fête des voisins. Au sein du groupe, deux hommes sont particulièrement vindicatifs. Lorsque les policiers s'approchent, l'un d'eux se dirige vers sa voiture et revient armé d'un long manche en bois. Il menace et insulte copieusement les représentants des forces de l'ordre. Il résiste ensuite à l'interpellation. Placé en garde à vue, il a été relâché le lendemain avec une convocation pour le tribunal.
Vers 2 heures du matin, un incident éclate dans un logement du boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny à Soissons. Les cris d'une femme ont alerté le voisinage. Elle souffre d'une plaie au crâne, encore saignante. Apparemment, son compagnon l'a poussée. Tous les deux ont encore l'esprit embrumé par l'alcool. Elle a pris le chemin de l'hôpital. Quant à lui, il a été interpellé.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/alcool-et-violence-les-exces-de-la-fete-des-voisins

lundi 4 juin 2012

Faits divers

Il gifle le chauffeur de taxi
Pas toujours drôle le métier de chauffeur de taxi, surtout quand on a affaire à des clients comme ce Rémois d'une trentaine d'années, qui manifestement voulait se faire transporter gratuitement au cours de la nuit de mercredi à jeudi.
L'homme, qui avait bu autre chose que de la limonade avant de faire son déplacement, était accompagné d'un enfant de 8 ans. Il est monté à bord du taxi alors qu'il n'avait aucun argent sur lui, et n'entendait pas s'acquitter de la course. Et non seulement il comptait filouter, mais il s'en est pris physiquement au chauffeur, le giflant à plusieurs reprises selon les éléments recueillis par la police.
Car l'histoire s'est finie en présence des policiers, qui ont interpellé le filou violent non loin de la gare, sur le boulevard Roederer, alors qu'il était un peu plus de minuit. Lors de son audition, l'intéressé a affirmé ne se souvenir de rien (les effets de l'alcool peut-être ?).
Quant au chauffeur lésé, il n'a pas jugé utile de porter plainte pour les gifles ; en revanche, il réclame le prix de sa course, soit 20 €.
Le mauvais client est convoqué devant le délégué du parquet pour effectuer ce paiement à retardement.
n Rixe familiale et bagarre avec la police
Mercredi vers 19 h 30, lors d'un différend familial rue de Nice à Reims, un jeune homme s'est mis à taper sur sa sœur avant de s'exciter davantage à l'arrivée des policiers : « Mange tes morts ! Bâtards !… »
Des mots, il en est venu aux mains lors d'une rébellion musclée. Les lunettes d'un agent se sont brisées par terre, un collègue a reçu un violent coup à la main (suspicion de fracture). Lors du transport au commissariat, l'agresseur a continué à se débattre, cassant d'un coup de pied une vitre du véhicule. Déjà connu de la justice pour des affaires anciennes, Fabrice Belloundja, 35 ans, a fait l'objet d'une comparution immédiate. Le tribunal l'a condamné à neuf mois de prison ferme, mais n'a pas prononcé de mandat de dépôt en tenant compte du fait qu'il s'était tenu tranquille ces dernières années. Laissé libre, il pourra purger sa peine sous un mode aménagé. Les dommages-intérêts alloués aux policiers seront fixés lors d'une prochaine audience.
n Perte de contrôle
Hier matin, vers 6 h 50, dans des conditions que devra établir la gendarmerie de Loivre chargée du constat, un automobiliste a perdu le contrôle de sa voiture sur le CD 30 à la hauteur du pont de l'autoroute alors qu'il se dirigeait vers la RD944. Blessé au coude il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers.
n Triple collision
Vendredi vers 17 heures une collision entre trois véhicules a eu lieu au rond-point de l'hypermarché Leclerc sur la RD 951 à Champfleury. Si heureusement, il n'y a eu aucun blessé mais que des dégâts matériels qui ont justifié des constats à l'amiable, l'accident a occasionné un sérieux ralentissement jusqu'à la cheminée du rond-point de la chaufferie à Reims. Les gendarmes de Beaumont-sur-Vesle sont intervenus pour réguler la circulation qui a pu reprendre normalement vers 17 h 40.
n Un octogénaire retrouvé en hypothermie
Dans la nuit de vendredi à samedi, vers minuit, le personnel de la maison de retraite de Thiéblemont s'est aperçu qu'un octogénaire, souffrant de la maladie d'Alzheimer, avait disparu. Alertés, les gendarmes, aidés par le personnel, se sont mis à sa recherche. L'homme a été retrouvé deux heures plus tard, en état d'hypothermie, dans le jardin de la maison de retraite. Il a été transporté par les sapeurs-pompiers au centre hospitalier de la cité rose.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/faits-divers-9

dimanche 3 juin 2012

Bordeaux: il y avait des lingots dans l'immeuble squatté

En s'installant dans des locaux inoccupés et abandonnés, les squatters sont loin d'imaginer qu'ils peuvent receler des trésors. C'est pourtant ce qui s'est passé à Bordeaux… Un trésor de 200 000 euros, composé de cinq lingots d'or et de bijoux, a été découvert par la police, avant-hier à Bordeaux dans la cave d'un immeuble régulièrement occupé et visité, a-t-on appris samedi auprès de Fabien Robert, adjoint au maire de la ville.
« Dans la cave de l'immeuble, après s'être frayé un passage au milieu d'immondices, un bocal en verre avec à l'intérieur cinq lingots d'or, quelques pièces et des bijoux a été découvert dans un cageot », raconte l'élu bordelais.
C'est le propriétaire de l'immeuble, un retraité de 90 ans, qui a fait part vendredi matin de l'existence de ce trésor, alors qu'il visitait son bien, régulièrement squatté, en compagnie de policiers municipaux et des services d'hygiène de la ville.
« À la fin, le vieux monsieur a pris une policière par le bras et lui a dit : vous savez, j'ai des objets de valeur dans la cave, j'ai des lingots d'or ».
Portant du crédit à cette affirmation, les policiers municipaux ont alors décidé de revenir sur les lieux vendredi après-midi avec des représentants de la police nationale.
C'est ensemble qu'ils ont fait, moins d'une heure après leur arrivée, la découverte du trésor. Il a rapidement été confié à la banque par son propriétaire.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/03/1368578-bordeaux-il-y-avait-des-lingots-dans-l-immeuble-squatte.html

Le prix de la vie

La cour d'assises s'est réunie hier matin pour estimer le préjudice financier vécu par la famille de Thierry Masse. Cet ouvrier de 47 ans est mort à la suite d'une bousculade le 14 septembre 2008, à Bohain-en-Vermandois.
Arnaud Israël a été condamné en février 2012 à cinq ans d'emprisonnement avec sursis pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son avocat, Me Laurent, propose la somme de 61 000 euros pour la veuve et ses deux enfants âgés à l'époque de 9 ans et de 15 ans. Mais Me Khelfat, avocat de la famille de la victime, considère ce dédommagement insuffisant. Il veut obtenir 265 000 euros pour les proches de Thierry Masse.
La cour prend le temps de la réflexion en rendant son délibéré le 28 septembre.



 http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/bohain-en-vermandois-le-prix-de-la-vie

samedi 2 juin 2012

Un CRS sanctionné

Laurent Cuenca, un policier de la CRS 24 de Bon-Encontre, écope de six mois disciplinaires pour manquement au droit de réserve. Il avait créé Police Victimes, une association. Hier, il a débuté une grève de la faim.
En étant éjecté de la liste des candidats de Debout la République pour le Lot-et-Garonne, Laurent Cuenca avait aussitôt fait le lien entre cette candidature tuée dans l'œuf et ses relations avec la hiérarchie de la police nationale.
Difficiles, ces relations. Pour avoir créé l'association Police Victimes ici en Lot-et-Garonne et peut-être oser dire tout haut ce que peu évoquent même à voix basse dans cette institution de la République, il vient d'écoper d'une sanction disciplinaire le 30 mai : 6 mois de suspension dont 4 avec sursis, 4 mois dont un ferme pour un autre policier, ex-vice-président de l'association qui n'existe plus.
Cette sanction peut s'accompagner d'une inscription au dossier des deux policiers. Violation du devoir de réserve et déloyauté envers ladite institution sont les deux griefs retenus. La convocation au conseil de discipline a été postée bien avant le second tour de la présidentielle, à l'époque où le locataire de la place Beauvau, le siège du ministère de l'Intérieur, s'appelait Claude Guéant et non Manuel Walls, son successeur. Il lui revient d'aller dans le même sens, ou de modifier cette sanction.

Faire équitablement la part des

C'est cet argument que les soutiens de Cuenca ont mis en avant pour demander au nouveau ministre de l'Intérieur d'au moins reporter le passage en conseil de discipline. En vain. Une association, SOS fonctionnaire-victime, soutient Laurent Cuenca. Sa présidente ; Annie Jouan : « Nous avions demandé le report du conseil de discipline car c'est un dossier entièrement à charge qui a été monté contre lui. Il était jusqu'alors bien noté, ses qualités professionnelles étaient reconnues et appréciées. Cela disparaît, comme les lettres de félicitations, les distinctions, les formations qu'il a suivies, les acquis engrangés qui montrent ses capacités, sa motivation. Au lieu de cela on va comptabiliser ses absences - pourtant motivées en remontant jusqu'en 1994 pour arriver à un chiffre plus significatif. » Et puis, il y a eu cette émission sur RMC. Les propos de Cuenca ont visiblement été le déclencheur, d'autant que son ministre était invité de la même émission, dans les jours qui ont suivi.
Les défenseurs des deux policiers demande que « le nouveau ministre de l'Intérieur fasse équitablement la part des choses et examinera cette affaire dans le sentiment de justice dont il a été dit qu'il présiderait dorénavant. » Déjà, un groupe d'amis s'est formé sur Facebook pour soutenir, financièrement aussi, les policiers visés par leur hiérarchie.
Sans souhaiter s'exprimer pour l'instant sur son propre dossier, Laurent Cuenca a fait hier savoir qu'il entamait une grève de la faim pour que son affaire soit réexaminée. Il n'est soutenu par aucun syndicat pour l'instant, affirmait le mois dernier vouloir porter plainte contre son ministère de tutelle pour dénonciation calomnieuse et harcèlement. Il dit avoir été contraint de dissoudre Police Victimes.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/02/1367568-un-crs-de-la-24-sanctionne.html

Il frappe l'ado et dérobe son portable

Très peu de temps après la commission des faits, l'auteur d'un vol à l'arraché a, jeudi soir, pu être interpellé par les services de police de Soissons.
Vers 22 heures, boulevard Henri-Martin, un adolescent de 16 ans était en train d'écrire un SMS sur son téléphone portable lorsqu'un jeune lui a arraché des mains et lui a asséné un coup, avant de prendre la fuite.
La victime est immédiatement allée au commissariat de police, situé non loin de là, pour y porter plainte et donner un signalement précis de son agresseur. Un équipage de la brigade anticriminalité est aussitôt parti sur les lieux et a pu interpeller un homme de 20 ans correspondant au descriptif fourni par l'adolescent. Il n'était cependant plus en possession du portable dérobé et c'est vers un mineur, âgé de 17 ans, que se sont orientées les recherches. Il a aussi été interpellé. À l'issue de son audition, l'auteur présumé du vol à l'arraché a reçu une convocation pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Faute d'éléments suffisants, le mineur ne fera lui l'objet d'aucune poursuite.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/il-frappe-lado-et-derobe-son-portable

vendredi 1 juin 2012

Alerte au gaz à Tinqueux 73 élèves évacués d'une école maternelle

Les cours ont fini un quart d'heure plus tôt, hier matin, pour les 73 élèves de l'école maternelle Diderot à Tinqueux.
Relevés négatifs
Détectée vers 11 h 15 dans la classe de la petite section, une « odeur suspecte » évoquant celle du gaz a entraîné l'évacuation de l'établissement opérée en bon ordre par le personnel enseignant.
S'agissant d'une école, le centre opérationnel départemental d'incendie et de secours a dépêché d'importants moyens sur place : une ambulance, deux fourgons et deux véhicules de commandement, soit une quinzaine de pompiers rejoints par une dizaine de policiers.
La rue Diderot a été coupée à la circulation, de l'avenue Gabriel-Péri à l'avenue François-Mauriac, mais les parents ont quand même pu récupérer leurs enfants. Les demi-pensionnaires, eux, ont rejoint la cantine située dans un autre établissement.
Menées avec une équipe de GrDF, les reconnaissances n'ont révélé aucune fuite de gaz. Les relevés d'explosimétrie se sont également révélés négatifs. L'odeur suspecte n'a pu être déterminée, mais peut-être provenait-elle de travaux réalisés à l'extérieur.
Tout danger écarté, le dispositif a été levé à midi, suffisamment tôt pour la reprise des cours à 13 h 30.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/alerte-au-gaz-a-tinqueux-73-eleves-evacues-dune-ecole-maternelle

Après une soirée d'ivresse, il aurait abusé de sa compagne

Après une soirée très arrosée avec les joueurs d'un petit club de rugby ariégeois, P. S... a brutalisé et aurait violé sa compagne, qui a déposé plainte. Il nie les faits.
C'est une sorte de Grand Duduche qui aurait été dessiné par un Cabu farceur. Grand, les cheveux en bataille, de petites lunettes, assez beau gosse, selon l'une de ses ex-petites amies, et un air doux et lunaire… Dans son entourage, on sourit parfois de son extravagance, de ses propos « décalés », comme le dira, à la barre, l'un des joueurs de son club de rugby. P.S... aime la nature, les chevaux, les enfants. Il a travaillé comme animateur, a fondé une association pour emmener les touristes en randonnée, suivait une formation de bûcherons lors de son arrestation, après avoir été apprenti maréchal-ferrant, maçon, carreleur, charpentier. Sans diplôme, il a quitté l'école très tôt, en cinquième. « Je ne le regrette pas, confie-t-il à la barre. Je n'étais pas trop d'accord avec l'école. C'est vrai que c'est un parcours chaotique, et peu glorieux. Mais j'ai des acquits. Et je n'ai pas de mal à trouver du travail ».
Pas de mal à en trouver, mais du mal… à le garder, par contre. Si certains de ses anciens employeurs disent du bien de son comportement, d'autres seront obligés de s'en défaire : des absences (dans l'une de ces entreprises, on le surnommait même « perdu de vue »), et puis, il y a ce problème avec l'alcool. « Dans mon parcours, l'alcool m'a toujours suivi, admet P.S.… Mais l'alcool festif, jovial, celui des troisièmes mi-temps de rugby. J'aime bien manger, et ce qui va avec ». Pourtant, parfois, P.S... va beaucoup plus loin. Au point de perdre tout contact avec la réalité. « Et au point de faire n'importe quoi ?,», interroge la présidente de la cour d'assises, Corinne Chassagne. « Ca m'est arrivé », admet l'homme.

Un second visage, plus inquiétant

Avec sa compagne, L.D…, rencontrée en 2003, dans un bar fuxéen, cette inclinaison s'accentuera. Et, quand il a trop bu, P.S... présente parfois un autre visage, plus inquiétant. Son casier judiciaire en témoigne : quatre condamnations pour voies de fait sur fond d'alcoolisme. Et trois dossiers témoignent de violences exercées sur sa compagne. Les deux dernières lui ont valu des condamnations, la dernière à six mois de prison ferme, en avril 2007. Et, bien sûr, il y a ce fameux soir de février 2010, où P.S... l'a brutalisée, et lui aurait fait subir de sordides humiliations sexuelles. Depuis sa cellule, où il attend son procès depuis mars 2010, il nie les faits, explique que sa compagne était consentante. Mais la version de la victime est toute différente. Et ne varie jamais. « Elle a toujours décrit les faits de la même manière, explique l'adjudant Bertrand Richard, en charge de l'enquête. Elle avait honte. Elle était gênée. Je n'ai pas senti de propos mensongers dans son discours. Et je n'y ai pas vu l'ombre d'un complot ». Les constatations réalisées les médecins - des traces de coups, des lésions intimes- témoignent elles-aussi de la violence exercée ce soir-là, dans l'intimité de la chambre conjugale. « Sous la contrainte », maintient, avec force, la victime présente à l'audience et qui s'est constituée partie civile au procès.
Suite aujourd'hui, avec les rapports d'expertise, verdict lundi soir.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/01/1367048-apres-une-soiree-d-ivresse-il-aurait-viole-sa-compagne.html