jeudi 31 janvier 2013

Labruguière. Elle a porté secours au cheval percuté par une voiture

Les chevaux divagants impliqués dans un accident sur la route de la Prade à Labruguière, mardi vers 4h du matin, ne se sont pas échappés du Haras des Cygnes de Viviers-les-Montagnes comme nous l'indiquions par erreur dans nos colonnes hier. Au contraire, c'est la gérante de ce haras qui est venue aux secours des animaux qui s'étaient enfuis de chez un propriétaire labruguièrois. «C'est mon conjoint qui allait travailler qui a percuté les chevaux qui ont surgi devant lui sur la route, explique Charlène Bonneaudeau qui a repris le Haras des Cygnes il y a trois semaines. Il m'a immédiatement appelé». Quand elle arrive sur place, une ponette de 24 ans est décédée et un autre cheval est grièvement blessé avec une large et profonde plaie. «J'ai appelé ma vétérinaire qui est venue donner les premiers soins et on a pris sur nous de le transporter dans notre Haras», continue la jeune femme. Là le cheval, qui était en état de choc et en hypothermie, a pu être soigné correctement avec une soixantaine de points de suture. Son propriétaire est venu le récupérer hier. Une fin de nuit mouvementée pour cette nouvelle directrice du haras de Viviers qui veut restructurer son établissement avec des chambres d'hôtes, un élevage de chevaux de courses et une pension labellisée écurie compétition par la Fédération française d'équitation d'ici le 15 juin.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/31/1549343-labruguiere-elle-a-porte-secours-au-cheval.html

Marseille: règlement de comptes à la Kalach'

Selon une source proche de l’enquête, un homme de 26 ans, connu des services de police, a été blessé par balles à l'arme de guerre dans la nuit de mercredi à jeudi, dans les quartiers Nord de Marseille. La victime a été touchée aux jambes à plusieurs reprises alors qu'elle prenait la fuite à pieds, après avoir abandonné sa voiture.
Connu notamment pour infraction à la législation sur les stupéfiants, l'homme, dont les jours ne sont pas en danger, a été placé sous bonne garde à l'hôpital de permanence, cependant que l'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire
 

Agen : une conductrice de bus se fait agresser

Une conductrice de bus a été frappée d'un coup de poing au visage, mardi soir. Il était 19 heures environ quand un homme est monté dans le bus, avenue de Bigorre à Agen. Il l'a agressée.
La conductrice a fermé les portes afin de l'empêcher de s'enfuir avant l'arrivée de la police.

http://www.sudouest.fr/2013/01/30/agen-une-conductrice-de-bus-se-fait-agresser-951256-3603.php

mercredi 30 janvier 2013

Nancy : le voleur jette les billets pour faire diversion pendant sa fuite !

Le magasin de journaux implanté dans la gare de Nancy a été victime d’un curieux vol lundi, vers 16 h 30. Un homme d’une trentaine d’années, originaire de Lyon et passablement éméché, a profité du fait que le vendeur lui tournait le dos pour saisir une poignée de billets dans la caisse. Il est ensuite parti en courant. Le responsable du magasin l’a poursuivi. Le voleur s’est alors mis à jeter les billets. Histoire de se débarrasser de son poursuivant. Cela a marché. Au moins dans un premier temps. Le commerçant s’est en effet arrêté pour ramasser l’argent. Mais il a alerté le service de sécurité de la gare qui a réussi à coincer le voleur. Remis à la police, ce dernier devrait être jugé aujourd’hui.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/01/30/nancy-le-voleur-jette-les-billets-pour-faire-diversion-pendant-sa-fuite

Espalion. Sept magasins cambriolés dans la nuit

Mauvaise surprise, ce mardi matin, pour une demi-douzaine de commerçants du centre ville espalionnais. A l'heure de commencer leur journée de travail, ils ont eu la désagréable surprise de constater que leurs établissements, situés boulevard Joseph-Poulenc (pâtisserie Délices du palais et le Point Phone) et rue Droite (boucherie Redon, Spar, Fruits et légumes Valadier, Pharmacie Lemouzy, boulangerie Garnier) avaient été visités dans la nuit.
Selon les premières constatations des gendarmes de la brigade, présents sur place dès hier matin, le ou les malfaiteurs ont agi selon le même mode opératoire. C'est-à-dire qu'ils ont fait sauter les barillets des serrures des échoppes pour entrer dans les locaux.
Là, ils ont fait main basse sur le fonds de caisse. Du moins dans la plupart des cas puisque, dans le magasin de primeurs où il n'y avait pas d'argent, ils n'ont rien emporté. «Même pas une orange pour partir en prison», note, avec un certain humour, un Espalionnais témoin du travail des militaires.

Des produits de soins dérobés à la pharmacie

En revanche, le ou les cambrioleurs ont eu l'occasion de se «refaire» lorsqu'ils sont entrés dans la pharmacie du Pont-Vieux. Là, outre l'argent, ils ont dérobé du dentifrice, des brosses à dents électriques, des produits divers et des biberons…
Les investigations menées par la brigade de gendarmerie d'Espalion, avec le c concours d'un technicien en investigations criminelles (TIC) de la brigade des recherches (BR) de la gendarmerie de Rodez sont en cours afin de rechercher le ou les auteurs de ces multiples cambriolages. Selon le groupement de gendarmerie, hier soir, le préjudice subi par les commerçants était en cours d'évaluation. Il ne devrait pas, toutefois, être trop important, sans compter, cependant, le coût des réparations
http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/30/1548084-espalion-sept-magasins-cambrioles.html

Landes : une promeneuse de 20 ans emportée par l'océan

Que faire face à un océan déchaîné qui a décidé de prendre par surprise celles que le hasard a placées sur le chemin de ses grondements ? Lundi après-midi, à Labenne, alors que l'Atlantique n'était plus que remous, courants et vagues déferlantes, l'une d'entre elles, plus violente que les précédentes, a happé deux jeunes femmes.
Les recherches, interrompues à 19 h 30, devaient reprendre ce matin, dès que la luminosité le permettra, afin de retrouver Marie Dubernet, portée disparue depuis environ 16 heures, hier. La deuxième victime, qui avait réussi à s'extirper de l'eau après de longues minutes à lutter contre les éléments, a pour sa part été évacuée vers le centre hospitalier de la Côte basque, choquée.

Respectivement âgées de 20 et 21 ans, celles-ci sont originaires de Saint-André-de-Seignanx. Connues dès leurs jeunes années pour leurs talents pala en main, les deux jeunes femmes auraient profité d'une accalmie au milieu de ces jours d'intempéries et de quelques heures de libres pour venir se promener sur la plage centrale de Labenne. Le chien de l'une des deux amies était également de la sortie et n'a lui non plus pas été retrouvé.
À gauche des blockhaus
Selon un témoin qui aurait prévenu les secours en voyant les deux jeunes femmes emportées par une vague déferlante, elles se trouvaient à gauche des blockhaus plantés sur la plage centrale de la côte sud des Landes depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le coefficient de marée n'avait rien d'exceptionnel, mais le communiqué de la préfecture maritime de l'Atlantique, publié hier soir, faisait état de « conditions météorologiques très mauvaises, avec une mer 6 très forte », ainsi que de « vagues de plus de 4 mètres de hauteur ».
De la houle qui a contraint les secours à faire décoller en urgence Écu 64 - l'hélicoptère de la gendarmerie basé à Biarritz - afin que celui-ci survole la zone lors des dernières heures du jour. Les moyens nautiques - embarcations et plongeurs - habituellement mis en place suite à un tel drame n'ont en revanche pu êtres déployés en raison de l'état de la mer.
Les recherches - menées par des patrouilles terrestres longeant l'océan - ne donnant rien, celles-ci ont reçu le concours d'un deuxième hélicoptère. Le Caracal de l'armée de l'air, qui avait décollé de Cazaux, en Gironde, est arrivé à Labenne vers 18 heures, mais n'a pu repérer la disparue.

http://www.sudouest.fr/2013/01/29/une-jeune-landaise-emportee-par-l-ocean-949314-3394.php

Dordogne : ivre, il outrage des gendarmes

C'est en fin de matinée, samedi, qu'un homme âgé de 31 ans a choisi de se rendre dans un bar, à Nontron, accompagné de son fils de 5 ans. Après plusieurs tournées, passablement aviné, persuadé d'avoir acheté un ticket de grattage gagnant à hauteur d'une trentaine d'euros, il s'est énervé. Il a alors suivi un homme jusqu'à son domicile, pensant que l'individu lui avait volé son ticket.
Arrivé dans l'immeuble de ce dernier, il a défoncé la porte d'entrée et dégradé une cloison intérieure. Les gendarmes, venus sur place, ont essuyé bon nombre d'insultes. En essayant d'interpeller cet homme, l'un des gendarmes a été blessé : il souffre d'une grosse déchirure musculaire.

C'est dans l'après-midi que l'homme a été interpellé alors qu'il était rentré à son domicile et qu'il s'était endormi sur son canapé. Il sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Périgueux le 13 mars

http://www.sudouest.fr/2013/01/29/faits-divers-949840-4584.php

mardi 29 janvier 2013

Fusillade au Volcano : un Saint-Quentinois incarcéré, un autre recherché

Jimmy B., 34 ans, a été mis en examen pour violences avec arme, en réunion et en récidive, pour détention de stupéfiants en récidive et transport d'arme prohibée en récidive. Il a été incarcéré dans le cadre de l'enquête sur la fusillade au Vulcano samedi 26 janvier.
IL n'a quasiment rien dit, ou presque, durant ses 48 heures de garde à vue. Jimmy B., 34 ans, a déjà été condamné à de multiples reprises pour des faits de violences et de trafic de drogues. Ça, c'était avant. Il serait rangé des affaires depuis peu, aspire à une vie plus paisible et habite le centre-ville de Saint-Quentin, la ville où il est né et où il a grandi. « Je n'ai pas d'enfant mais je suis en concubinage depuis peu », explique-t-il, un peu maladroitement, à Martine Brancourt, la juge des libertés et de la détention.
Dans la nuit de vendredi à samedi, il a passé la soirée au Volcano avec un ami, Sylvain M., sensiblement du même âge que lui, habitant aussi Saint-Quentin, mais son parcours de délinquant est plus dur puisqu'il a passé plus de dix années de sa vie derrière des barreaux : des violences avec arme aussi, mais encore des trafics de drogue. Un plan Epervier a dans le passé était activé pour le rechercher après une évasion d'un tribunal.

Vers une fermeture administrative
Ainsi il y a quelques années, emmené menottés au tribunal de Saint-Quentin pour être entendu par un magistrat dans le cadre d'une instruction, Sylvain M. avait réussi à échapper aux forces de l'ordre chargé de veiller sur lui.
Samedi, il a encore échappé aux policiers du département, secondés par les hommes d'élite du GIPN venus l'interpeller peu de temps après les tirs sanglants. Depuis, il est activement recherché.
Vendredi soir, Jimmy B. et Sylvain M. sont sortis en boite de nuit avec deux jeunes femmes qu'ils connaissaient depuis peu. Au Volcano, une altercation éclate, pour un motif futile entre les deux Saint-Quentinois et un petit groupe de jeunes de Laon. Les vigiles interviennent, séparent les deux groupes. Les Laonnois sont priés de sortir. Sylvain M. et Jimmy B. ainsi que leurs deux amies regagnent le parking un peu plus tard. C'est alors que le différend se règle dans le sang.
« Difficile de dire avec précision, ce qui s'est alors passé mais l'enquête devrait permettre de le dire. Le système de vidéosurveillance montre des choses, pas tout », explique le commissaire divisionnaire Benoît Desferet, qui ne cache pas qu'une demande de fermeture administrative du Volcano va être présentée à la préfecture. « La direction n'a prévenu ni les secours ni la police. »
Toujours est-il que, ce samedi 26 janvier, à 4 heures du matin,
sur le parking du Volcano, l'un des Saint-Quentinois brandit une arme de poing de gros calibre, « un 11-45 » et tire à plusieurs reprises sur les deux jeunes. Les policiers ont retrouvé quatre douilles au sol. Un des Laonnois reçoit une balle dans le bras, le second a beaucoup moins de chance, il est touché par deux balles dans le dos.
Hier soir, il se trouvait toujours dans le coma, entre la vie et la mort au CHU de Reims. Une balle a atteint la rate, le foie et un poumon, une seconde s'est logée dans sa troisième vertèbre. Dans l'hypothèse où il s'en sortirait, il devrait malheureusement rester paralysé.
« Je n'ai rien fait »
« Ce n'est pas moi qui ait tiré. Je n'ai rien fait. je suis étranger à tout ça. Je me suis retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment », assure Jimmy B. pour sa défense. Présenté en début d'après-midi à un juge d'instruction pour des faits de violences aggravées, il a été mis en examen pour violence avec arme, en réunion, en récidive, transport d'arme prohibé en récidive et pour détention de produits stupéfiants en récidive. « Il s'agit de 64 grammes de cannabis », explique-t-il.
Une mise en examen très lourde qui lui fait encourir de longues années de détention, mais, « Il a échappé à une mise en examen pour complicité de tentative de meurtre », souligne Olivier Hussenet, le procureur de la République.
Jimmy B., conscient de la gravité des faits a demandé un délai pour préparer sa défense devant le juge des libertés et de la détention. Il a alors été incarcéré, peu après 21 h 30. L'audience est reportée à mercredi. Quelle que puisse être alors l'issue, il devra purger dans la foulée six mois de prison qu'il lui restait à effectuer pour violences.
Dans le quartier Champagne à Laon, d'où la victime turque grièvement blessée est originaire, c'est la consternation. On parle d'« un jeune discret, calme » et on évoque l'organisation prochaine d'une marche de soutien.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/fusillade-au-volcano-un-saint-quentinois-incarcere-un-autre-recherche

Quimper. Jugés pour avoir assisté à un crime sans réagir

En 2008, une nuit de violences avait coûté la vie à un Quimpérois de 25 ans. Son dealer l’avait torturé à cause d’une dette de 140 €. Trois hommes avaient assisté à la scène. Jeudi, ils comparaîtront devant le tribunal.
« Saigné comme un chien. » Tels avaient été les mots de l’avocat général lors du procès en assises de Malick Sy, meurtrier de Sébastien Realland, en 2010. Ce dernier avait été tué, dans la nuit du 30 au 31 mars 2008, pour une dette de 140 € de cannabis. Fin 2010, le dealer a été condamné à douze ans de réclusion criminelle pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Jeudi, un nouvel épisode va s’ajouter au dossier : le procès en correctionnelle de trois hommes présents durant cette nuit de sang. Ils comparaissent pour abstention volontaire d’empêcher un crime ou délit contre l’intégrité d’une personne.
Des coups de poêle
 
Malick Sy, alors âgé de 22 ans, avait saisi tout ce qu’il trouvait à sa portée pour supplicier Sébastien Realland, 25 ans. Lors de cette nuit, dans un appartement de la rue de Concarneau, à Quimper, des coups de poêle, de bouteille de whisky et de couteau avaient été assénés. Cette dernière arme est celle du crime. Il l’avait saisie dans la cuisine pour atteindre plusieurs parties du corps dont le thorax de la victime. L’aorte est touchée. La blessure est fatale. « Je ne suis pas quelqu’un de violent. Je l’ai été le jour de la tragédie. Les coups sont partis, je ne pensais à rien. Je voulais lui faire peur. Mais ça ne me suffisait pas. Je voulais lui donner une leçon. Jamais je n’aurai pensé mettre fin à ses jours », avait raconté Malick Sy lors de son procès devant la cour d’assises du Finistère.
« Personne n’a agi »
Alors que le bourreau de Sébastien Realland le violentait, les personnes présentent dans l’appartement étaient restées passives. Pas d’appel au secours lors du supplice du jeune Quimpérois. Et quand l’un d’eux averti les pompiers, il prend le soin avant, de nettoyer les traces de sang sur le palier de son appartement. Durant le procès de Malick Sy, les trois jeunes ayant assisté au meurtre s’étaient expliqués à la barre de la cour. L’un avait déclaré « Je n’ai pas eu le cran. Et je n’avais plus d’unité pour appeler les secours avec mon téléphone portable ». Un autre : « Je n’ai pas pensé à téléphoner aux pompiers ». L’auteur des coups (dont dix recensés dans la jambe) avait donc quitté la scène tranquillement avant d’être interpellé, la nuit du drame, à proximité d’une boîte de nuit.
Pour Maître Ronan Garet, avocat du père et des trois frères de la victime, « les parties civiles attendent que les responsabilités des trois hommes soient établies. Elles souhaitent que la passivité de ces personnes soit reconnue. Ils ont appelé les secours, mais c’était trop tard. Personne n’a agi, ils ont laissé faire ».
Un fait divers tragique qui avait suscité l’émoi et l’indignation à Quimper. À la suite de ce drame, plusieurs marches silencieuses avaient été organisées. Lors du procès aux assises du meurtrier, la famille de la victime s’était habillée d’un tee-shirt à l’effigie de Sébastien.
 

Vinassan. 105 kg de «shit» dans le coffre de la voiture

Très bon coup des agents de la brigade volante des douanes de la direction régionale de Perpignan qui ont arrêté un trafiquant vendredi matin sur l'autoroute A9, à hauteur de Vinassan. L'homme a été condamné dès hier à trois ans de prison.
Officiellement, c'est un contrôle «inopiné» des motards des douanes qui a permis cette saisie importante. Vendredi matin, sur le coup de 9 heures, les agents de la direction régionale des douanes de Perpignan ont mis la main sur la bagatelle de 105 kg de résine de cannabis contenus dans le coffre d'une berline Citroën C5 remontant d'Espagne en direction de Montpellier.
Selon le parquet de Narbonne, saisi au départ du dossier, les douaniers ont escorté le véhicule _choisi au hasard_ jusqu'à l'aire de Vinassan où la fouille a permis de découvrir cette importante quantité de drogue.
La marchandise a été saisie sur le champ et le suspect a été placé en retenue douanière pendant quelques heures. Après cela, c'est aux services de la PJ qu'il a été remis et il a été placé en garde à vue.

Dossier dépaysé dans l'Isère

«Notre parquet s'est dessaisi du dossier qui a finalement été dépaysé à Grenoble, ville d'origine du suspect. C'est à la PJ de cette ville qu'il a été confié et c'est elle qui a été chargée de l'enquête», explique David Charmatz, procureur de la République de Narbonne.
Cette enquête, elle fut très courte. En effet, l'homme qui «intéressait» la PJ iséroise depuis quelque temps, et qui était déjà connu de la justice pour des affaires et des condamnations liées aux produits stupéfiants a été renvoyé dès hier matin devant le tribunal correctionnel dans le cadre d'une comparution immédiate.
Il a écopé d'une peine de prison ferme d'une durée de trois ans et il a été placé sous mandat de dépôt.
Ce garçon, Elyes Allali, âgé de 25 ans, vivait chez ses parents dans la banlieue de Grenoble. Il a expliqué aux enquêteurs et aux magistrats que ce transport, important, avait pour but de rembourser une dette importante.
Au cours de la perquisition menée chez lui, les policiers ont retrouvé la somme de 6 000 en liquide et le jeune homme, sans emploi, n'a pas su en justifier la provenance.
Les enquêteurs de la PJ, selon nos informations, auraient souhaité «creuser» un peu plus les activités du trafiquant et travailler plus avant sur la provenance de la résine de cannabis et sur le réseau de distribution, grâce à l'ouverture d'une information. La réponse pénale rapide décidée par le parquet de Grenoble, leur a coupé l'herbe sous le pied, au même titre qu'elle a mis un arrêt définitif au trafic… C'est en tout cas un nouveau beau succès pour les douanes régionales.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/29/1547153-carcassonne-105-kg-de-shit-dans-le-coffre-de-la-voiture.html

Une voiture de police caillassée à Amiens

La préfecture de la Somme a indiqué lundi soir qu’une voiture de police municipale a été la cible de "jets de pierres" dans l’après-midi, dans le quartier classé en zone de sécurité prioritaire (ZSP) d'Amiens-Nord (Somme). La voiture "a été prise à parti par des individus" qui lui ont jeté des pierres, provoquant l'intervention d'un "équipage de la BAC (Brigade anti-criminalité) qui se trouvait à proximité", a indiqué la préfecture, confirmant une information du Courrier picard, qui précise que les policiers municipaux à bord du véhicule caillassé étaient venus prêter main forte à une auxiliaire de quartier, "prise à parti par des jeunes".

http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Une-voiture-de-police-caillassee-a-Amiens-588607

Gourette : un enfant percuté par un bus qui a glissé sur la neige

Pour l'heure, peu de détails ont filtré d'un accident qui s'est produit ce lundi matin, à 9h30, sur le parking du Ley, en contrebas de la station de Gourette.
Vraisemblablement, deux bus stationnaient en parallèle, lorsque l'un d'eux s'est mis à glisser sur la neige. Entre les deux autocars se trouvaient un enfant de 8 ans et demi.

Alertés, les secours ont fait appel à l'hélicoptère de la sécurité civile, Dragon 64, pour évacuer la victime sur l'hôpital de Pau. L'enfant souffrirait d'une fracture d'un fémur et se plaindrait de douleurs à l'abdomen.
Il faisait partie d'une sortie ski avec son école en R.P.I. (regroupement pédagogique intercommunal) de Buzy-Buziet

http://www.sudouest.fr/2013/01/28/gourette-un-enfant-percute-par-un-bus-en-glissade-949055-4344.php

lundi 28 janvier 2013

Deux SDF accusés d'avoir racketté et séquestré un passant

Un Rémois déclare avoir été racketté et obligé de suivre deux SDF qui l'ont abordé dans la rue en vendant des cartes postales. Ecroués, les suspects contestent.
HÉBERGÉS par-ci par-là dans des hôtels, deux SDF ont désormais trouvé logement plus imposant mais moins confortable : la maison d'arrêt. Mis en examen vendredi soir pour « extorsion avec arme », crime puni de quinze ans de réclusion, Anthony Dreumont, 23 ans, et Abdelmalek Assaidi, 24 ans, sont accusés d'avoir fait passer un sale quart d'heure à un passant croisé au centre-ville de Reims.
Tout commence rue de Vesle, mardi vers 12 h 30. La victime âgée de 18 ans est abordée par les deux SDF occupés à vendre des cartes postales pour prétendument financer des stages de jeunes à la mairie de Reims (du pipeau complet !). Le prix est maousse : 40 € la carte ! D'après ses déclarations, le plaignant se voit contraint d'en acheter une sous la menace discrète d'une arme de poing exhibée à la ceinture d'Abdelmalek Assaidi et d'un couteau sorti de la manche de manteau d'Anthony Dreumont.
Tétanisé de peur, au point de ne pas donner l'alerte auprès des nombreux passants de la rue de Vesle, le jeune homme aurait retiré 240 € à un distributeur à billets, sous bonne escorte, avant d'être conduit par les SDF à la gare de Reims. Le trio monte dans un taxi pour se rendre aux Châtillons, place des Argonautes.
Durant le trajet, l'arme de poing aurait été discrètement appuyée dans les côtes de la victime pour qu'elle garde le silence. Aux Châtillons, nouveau retrait de 20 € à un distributeur, puis fuite des agresseurs.

Carotte, oui ! Extorsion, non !
Saisie de l'enquête, la brigade de répression des violences du commissariat de Reims a interpellé les deux SDF à la gare SNCF, jeudi, alors qu'ils s'apprêtaient à quitter la ville. Ils ont reconnu sillonner la France pour arnaquer les gens avec leurs cartes postales (un gain moyen de 200 € par jour), mais ont contesté les faits tels que présentés par la victime.
Ils affirment qu'elle a acheté la carte sans la moindre menace, avant de se rendre tout aussi librement aux Châtillons en taxi pour se procurer du cannabis auprès d'un dealer que les deux SDF ont prétendu connaître (d'où les retraits d'argent). Sur ce point, ils admettent l'avoir « carottée ». L'un des SDF, après avoir pris l'argent pour aller au contact du dealer, n'est jamais revenu. L'autre a fait mine d'attendre son retour avant de s'éclipser.

Un taxi très recherché
Au terme des gardes à vue, l'affaire devait être jugée vendredi en comparution immédiate mais le tribunal, au vu des versions contradictoires, a estimé qu'une instruction était nécessaire. Font notamment défaut le témoignage du chauffeur de taxi, qui reste à identifier, ainsi que l'exploitation des vidéosurveillances pour se faire une idée de l'absence ou non de contrainte dans les déplacements de la victime.
Ce ne sont pas les avocats de la défense, Mes Benjamin Chauveaux et Edouard Colson, qui ont plaidé le contraire, même si le prix à payer est une aggravation - provisoire ? - des poursuites envers leurs clients.
Le juge d'instruction devant lequel ils ont été présentés le soir même a décidé de les mettre en examen pour « extorsion avec arme » (crime puni de quinze ans de réclusion) et non plus « extorsion avec violence », comme au tribunal (délit passible de sept ans de prison).
La détention des SDF a été ordonnée en raison des risques de fuite et de leurs antécédents judiciaires.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/deux-sdf-accuses-davoir-rackette-et-sequestre-un-passant

La voiture percute la boulangerie et retombe sur le toit

Grosse frayeur ce dimanche matin pour un père de famille et ses deux enfants, âgés d'une dizaine d'années. Alors qu'il circulait rue de Merville, en direction du centre-ville de Lorient, le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule.
La voiture a dévié sur la gauche et a percuté le pignon d'une boulangerie, à l'angle de la rue des peupliers.
Le choc a été tel que la voiture a rebondi et est retombée sur le toit.
Par miracle, le père et ses deux enfants s'en sont tirés indemnes. Ils ont été extirpés du véhicule par le personnel de la boulangerie et ont été conduits au centre hospitalier Bodélio pour examen.

http://www.letelegramme.com/local/morbihan/lorient/ville/lorient-la-voiture-percute-la-boulangerie-et-retombe-sur-le-toit-27-01-2013-1985345.php

Contrôles : 160 automobilistes alcoolisés

Gendarmes du groupement de Haute-Garonne et policiers ont mené une vaste opération de contrôle anti-alcool au volant, dans la nuit de samedi à dimanche, à Toulouse et dans le département. Route d'Espagne, à Toulouse, une douzaine de fonctionnaires de police étaient positionnés sur le parking d'un supermarché, de 2 heures à 4 heures du matin. Au total, ce sont 69 automobilistes qui ont été contrôlés. Aucune infraction n'a été relevée. Un conducteur a pris la fuite en refusant le contrôle malgré l'utilisation de la herse.
Dans le même temps, 250 gendarmes, sous le contrôle du patron du groupement, le colonel Tavart, ont été déployés dans le département avec un point de contrôle renforcé aux abords du quartier du Mirail, avenue Eisenhower. Lors de ces contrôles, 160 automobilistes ont été dépistés positifs à l'alcool. Parmi eux, 69 avaient un taux d'alcool délictuel supérieur ou égal à 0,40 milligramme par litre d'air expiré, à l'éthylotest. Une conductrice a été verbalisée avec un taux de 0,92 ml soit 1,84 gr. d'alcool par litre de sang. Elle encourt des sanctions pénales avec rétention immédiate du permis de conduire. Dans le secteur de Balma, un ressortissant rwandais en était à sa sixième alcoolémie au volant. Ce récidiviste a été placé en garde à vue pour rébellion. Tout comme un conducteur récalcitrant d'origine russe. Les gendarmes ont dû s'employer à cinq pour le maîtriser. Aucun incident grave dans la nuit.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/28/1546239-controles-160-automobilistes-alcoolises.html

Midi-Pyrénées : nouveau lundi de grève des TER, "amélioration" attendue

Le trafic des trains express régionaux sera à nouveau perturbé ce lundi, pour la dixième semaine de suite. La direction régionale de la SNCF prévoit néanmoins "une amélioration".
La journée de lundi s'annonce de nouveau difficile pour les usagers des TER en Midi-Pyrénées. Et ce, pour la dixième semaine de suite. En cause? Une grève des conducteurs. La direction régionale de la SNCF a toutefois annoncé dimanche soir qu'elle prévoyait une "amélioration".
Une amélioration qui recouvre des zones très disparates, en fonction des lignes du réseau. Ainsi, le trafic devrait être normal sur la ligne Toulouse-Tarbes ainsi que sur les lignes du quart nord-est de la région (entre Toulouse et Rodez et autour de Rodez). Les lignes Toulouse-Carcassonne et Toulouse-Mazamet devraient demeurer les plus touchées avec un trafic limité à 3 circulation sur dix, et ce malgré le renfort de bus de substitution. Le taux de circulation sur le reste du réseau sera de 60% sur le reste du réseau.
Depuis 15 jours, "nos équipes ont ainsi réussi à faire circuler chaque lundi 200 des 350 TER quotidiens, plus 100 autocars de substitution", précise la SNCF, estimant que la grève "est désormais vide de sens". Les conducteurs réclament la formation de douze nouveaux jeunes conducteurs en 2013 en plus de la compensation des départs en retraite, car selon les syndicats, le nombre de trains a doublé depuis huit ans alors que les effectifs diminuaient de 20%. La direction a finalement accepté de proposer dix renforts pour l'été et la formation de dix nouveaux conducteurs en 2013.

Bordeaux : Il tire sur des lampadaires

Un Bordelais de 19 ans a été interpellé vers 2h30 dans la nuit d'hier à aujourd'hui samedi, quai Richelieu à Bordeaux.
Il venait de tirer au pistolet à air comprimé sur plusieurs lampadaires bordant la piste cyclable.

Il a atteint les vitres et ampoules de deux d’entre eux. Le préjudice pour la mairie est estimé à plusieurs centaines d’euros.
Placé en garde à vue, le jeune homme est ressorti avec une convocation devant le délégué du procureur.

http://www.sudouest.fr/2013/01/26/bordeaux-il-tire-sur-des-lampadaires-947524-2780.php

dimanche 27 janvier 2013

Sans permis, il percute les glissières, abandonne sa voiture et la déclare volée

Étrange scénario que celui auquel ont été confrontés les sapeurs-pompiers de Saint-Maurice-de-Lignon et les gendarmes de Monistrol-sur-Loire, vendredi soir. A 20 h 55, les secours sont avisés d’un accident qui vient de se produire sur la RN88 à hauteur de Saint-Maurice-de-Lignon, dans le sens Saint-Etienne/Le Puy-en-Velay.
À l’arrivée des premiers moyens, les secouristes découvrent une Alfa-Roméo accidentée, abandonnée sur le bas-côté. Le véhicule a manifestement percuté les glissières. Le conducteur, qui avait quitté les lieux, est rapidement identifié… Et pour cause : il appelle lui-même la gendarmerie pour signaler le vol de sa voiture à 21 heures. Un scénario que les gendarmes peinent à croire et qui s’avère rapidement être une fausse déclaration.
Retrouvé sur son poste de travail situé à proximité, de la commune de Saint-Maurice, l’intéressé a reconnu être à l’origine de l’accident. Il aurait pris la fuite car étant sous le coup d’une suspension du permis de conduire. Le dépistage d’alcoolémie a, par ailleurs, révélé un taux contraventionnel de 0,6 gramme d’alcool par litre de sang. Le conducteur sera convoqué ultérieurement à la gendarmerie avant de s’expliquer devant la justice.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/01/27/rn88-sans-permis-il-percute-les-glissieres-abandonne-sa-voiture-et-la-declare-volee

samedi 26 janvier 2013

Vol de tracteurs à Virazeil (47) : « plus le vol est gros moins il se voit »

Ils étaient alignés devant le magasin et siège social Tonon, en entrant dans Virazeil. Plusieurs tracteurs verts flambant neufs, de la marque John Deere, ont été volés dans la nuit de jeudi à vendredi. Sans alerter personne sur cette route départementale très empruntée qui mène à Miramont. Le préjudice a été estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros (1). Jamais la société Tonon n’avait enregistré une perte aussi importante.
« C’est la 3e fois en 20 ans que nous nous faisons cambrioler, raconte le gérant, M. Legendre (2). La première, c’est en empruntant les champs, derrière l’entreprise, que le tracteur d’un client avait été volé. La deuxième, un seul tracteur avait été piqué. On l’a retrouvé chez un agriculteur en Gironde deux ans plus tard, il y a 4 ou 5 ans. Et cette nuit… »

Pas un cas unique
Cette nuit, c’est un cambriolage d’envergure qui s’est déroulé sur site. Le portail a été ouvert par les malfrats (ils étaient très logiquement plusieurs à œuvrer) afin de faire entrer un ou plusieurs camions de transport. Ils ont chargé plusieurs tracteurs, ont même volé un engin côté atelier et sont repartis. En prenant soin de refermer le portail…
« Il faut quoi, 15 minutes maximum pour charger des tracteurs. Et ça n’a pas alerté un automobiliste : comment voulez-vous penser qu’il s’agit d’un cambriolage quand vous voyez un camion transporter autant de matériel… Plus le vol est gros, moins il se voit ! » commentait le gérant hier matin.
Il s’étonnait d’ailleurs que leur plus grosse machine, un tracteur sur chenille d’environ 300 000 euros ne soit pas parti. Car ils ne s’y sont pas trompés : seuls les tracteurs neufs, et arrivés sur site il y a peu, ont été volés alors que le parc d’occasion est vaste, chez Tonon. « Nous ne sommes pas le premier concessionnaire John Deere à subir un vol d’importance, ces derniers temps. D’autres confrères ont été lésés de plusieurs engins eux aussi. »
La gendarmerie, prévenue au petit matin, effectuait hier des relevés sur le parking de l’entreprise. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de Marmande.
(1) Pour les besoins de l’enquête, ces renseignements ne seront pas révélés. (2) Le site de Virazeil des établissements Tonon fondés en 1969 à Lauzun, existe depuis 1983. Une vingtaine de salariés y travaillent.

http://www.sudouest.fr/2013/01/26/plus-le-vol-est-gros-moins-il-se-voit-946578-3740.php

Démunie et sans logement : «J'avais un job, un ami, un appartement»

Aurore est à l'abri depuis quelques jours au nouveau centre d'hébergement «La Ruelle» à Toulouse qui accueille des femmes, en détresse, à la rue. Comme elle. Une main posée sur son ventre arrondi fait comprendre qu'elle sera mère dans quelques mois. Rien ne prédisposait cette jeune femme de 30 ans, monitrice éducatrice durant plusieurs années, à se retrouver dans de telles difficultés, matérielles, financières, morales «Pour moi, tout a basculé en décembre». Jusque-là, cette Toulousaine vivait plutôt bien : «J'avais un job dans le social, un appartement, un ami. Et puis, je suis monté à Paris pour suivre en quelques mois une formation de vidéaste». Mais là-bas, la vie est chère et se loger difficile. En mars 2012, retour à la case départ et accélération. Pour un nouvel amour, Aurore rompt avec son ami. «En apprenant ma grossesse, ce dernier est parti en me disant de trouver un autre père». Perdue et désemparée, Aurore se réfugie dans sa famille. «Ce devait être un tremplin avant d'obtenir un logement social, ce fut la fin». Après une énième dispute, Aurore claque la porte et se retrouve aux urgences pour une première nuit de solitude. D'hôtel en foyer, elle fait le 115 et atterri dans différents centres d'hébergement d'urgence pour femme : «Ce type de structure est instable». Elle avoue : «J'ai fait des erreurs. Mais je ne suis pas un cas social. Je veux simplement un logement pour accueillir mon enfant dignement».

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/26/1545217-j-avais-un-job-un-ami-un-logement.html

Flashé à 168 km/h sur une départementale

Un automobiliste, sous l'emprise de l'alcool, a été flashé vendredi après-midi à 168 km/h sur une route départementale du Vaucluse, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. La brigade motorisée des Beaumettes a flashé l'homme vers 15 heures 30 sur une route où la vitesse est limitée à 90 km/h. Son permis lui a été retiré et sa voiture immobilisée. Contrôlé avec 0,68 ml d'alcool par litre d'air expiré, il sera convoqué ultérieurement.
Son interpellation est survenue une heure avant le début de la conférence de bilan sur la sécurité routière dans le Vaucluse, durant laquelle le préfet a annoncé une augmentation de 7% du nombre de tués sur les routes
 

Andernos (33) : le papy de 85 ans fait feu sur son rival

On est passé près d'un drame, jeudi, en fin d'après-midi, boulevard du colonel Wurtz, à Andernos. Il était 16h45 lorsqu'un vieil homme de 85 ans a fait feu sur celui qu'il pensait être l'amant de son épouse, âgée de 88 ans.
L'amant présumé, alerte personnage de 58 ans, a été blessé par un projectile de calibre 22 long rifle. Hospitalisé, ses jours ne sont pas en danger.

Les gendarmes de la brigade de Biganos sont rapidement intervenus sur les lieux et ont interpellé le tireur qui a été placé en garde à vue.
Son geste aurait été motivé par une jalousie exacerbée. Ne supportant plus cette situation, il a donc décidé de faire feu en direction de celui qu'il considérait comme son rival.

http://www.sudouest.fr/2013/01/24/andernos-33-le-papy-de-85-ans-jaloux-fait-feu-sur-son-rival-945278-7.php

vendredi 25 janvier 2013

Albi. Poursuivi depuis 2006, le gérant du pub Ô Sullivan est relaxé

Luc Massol, le boss du pub irlandais, le Ô Sullivan, a poussé un grand ouf de soulagement, hier, au tribunal correctionnel. Poursuivi pour fraude fiscale, abus de biens sociaux et exécution de travail dissimulé, entre 2006 et 2008, il a été relaxé. Renvoyé des fins de toutes les poursuites, il expliquait, à la fin de l'audience, tourner la page sur ce mauvais épisode de sa vie. Il avait été placé en garde à vue prolongée de 36 heures puis menotté et conduit sur son lieu de travail et à son domicile pour les besoins d'une enquête qui s'est avérée bâclée. Ce que n'ont pas manqué de mettre en avant ses deux avocats, Me Hervé Fournié et Jean-Pierre Simon, qui ont soulevé un paquet d'exceptions en nullité dans la procédure. «Il est difficile pour nous de passer à côté de toutes ces irrégularités de l'OPJ chargé de l'enquête. Luc Massol a été entendu sous le régime de la garde à vue sans que le procureur n'en soit informé, explique Me Simon. L'officier a réquisitionné deux inspecteurs des impôts en janvier 2009, et plusieurs fois par la suite, sans en informer le parquet. Incontestablement, il y a nullité dans toutes les réquisitions. Le périmètre juridique a été tellement violé que le périmètre de la nullité est total !»
L'affaire n'a donc pas été examinée sur le fond et le tribunal s'est retiré pour statuer sur les nullités de procédure : non-respect des règles de la garde à vue, non-respect de la réquisition des inspecteurs des impôts et nullité de la citation pour fraude qui est du ressort de l'administration fiscale. Le tribunal a ainsi mis fin à un fiasco policier et judiciaire de plus de quatre années. Pour la petite histoire de prétoire, cette procédure avait déjà été classée sans suite par le parquet en 2009 avant que l'enquête ne soit rouverte, sans que l'on sache trop pourquoi…

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/25/1544160-albi-poursuivi-depuis-2006-le-gerant-du-pub-est-relaxe.html

Laissé pour mort dans un caddie

Trois personnes, dont deux mineurs, ont été mises en examen jeudi soir pour viol avec tortures et actes de barbarie après la découverte, mardi matin, d'un jeune homme de 21 ans, retrouvé nu et gravement blessé dans un chariot de supermarché dans une rue de Bruz, en Ille-et-Vilaine), a-t-on appris auprès du procureur de la République. Ces trois personnes, dont un homme de 27 ans déjà condamné à plusieurs reprises pour vol et dégradations, ont été placées sous mandat de dépôt. Les deux mineurs ont été incarcérés à l'établissement pour mineurs d'Orvault, en Loire-Atlantique. Une femme poursuivie pour complicité dans ces actes, a également été placée sous mandat de dépôt. Ces quatre personnes encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Les quatre autres personnes interpellées dans cette affaire sont poursuivies pour non empêchement de crime. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire.

Le jeune homme, découvert mardi à 6H30 du matin après être tombé entre les mains de ses agresseurs, qu'il connaissait, la veille vers 20h30, n'a toujours pu être entendu par les enquêteurs. Il souffre notamment de multiples blessures et brûlures. Il est maintenu en coma artificiel pour le soulager de ses douleurs, a indiqué le procureur, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, précisant que l'acte médico-légal répertoriant ses blessures comporte quatre pages. Les accusés ont reconnu les faits qu'il leur était difficile de nier car ils avaient filmé leurs actes, a ajouté le magistrat.
Selon les éléments réunis par les enquêteurs, les agresseurs auraient agi par vengeance, soupçonnant la victime d'avoir livré des informations aux gendarmes qui l'avaient entendu deux semaines plus tôt sur des vols de voiture.
 

Stade Bordelais : une partie de la recette du match de Coupe de France dérobée

Au lendemain de l'élimination du Stade Bordelais (CFA) face à Lens (L2) (0-3) en 16e de finale de la Coupe de France, qui a rassemblé 4 500 spectateurs au stade Sainte-Germaine du Bouscat, les dirigeants du club amateur girondin se sont aperçu qu'une partie de la recette du match a été dérobée la nuit dernière suite à une effraction dans les bureaux du club. Montant du préjudice : 3 000 euros, en pièces de monnaie.
La police était sur place ce matin. Les investigations sont en cours.

http://www.sudouest.fr/2013/01/24/stade-bordelais-une-partie-de-la-recette-du-match-de-coupe-de-france-derobee-945060-2780.php

jeudi 24 janvier 2013

Le Lédat. La victime de l'accident de la route n'est pas l'infirmière

Dans l'article publié hier sur le tragique accident de la route de Casseneuil, nous faisions état des doutes des enquêteurs sur l'identité des victimes. En toute fin de journée, les enquêteurs et le parquet d'Agen confirmaient les doutes : la victime, décédée sur place, n'est pas Mme R., infirmière de 41 ans détachée au centre pénitentiaire d'Eysses, mais une autre femme Mme H. Les conditions dans lesquelles l'accident s'est déroulé, au petit matin, avec trois blessés, victimes de leur sens de la solidarité et du devoir, ont traumatisé tous les témoins de la scène. Une fois sur place, les enquêteurs et les familles concernées par cet accident ont eu toutes les peines du monde pour identifier les victimes de ce drame. C'est, finalement, l'absence d'un tatouage sur l'épaule d'une des deux femmes qui confirmait l'identité de la personne décédée.

L'enquête se poursuit

L'enquête conduite par les gendarmes de la compagnie de Villeneuve se poursuit pour connaître les circonstances exactes de cet accident. Mardi aux alentours de 8 heures, deux véhicucles circulaient sur la route de Casseneuil en direction de Villeneuve, suivant un cyclomotoriste. Ce dernier, pour une raison indéterminée, chutait lourdement sur la chaussée. C'est ainsi que les deux automobilistes qui suivaient le cyclomotoriste lui portaient secours. Mais au même moment, une automobiliste qui arrivait en direction de Villeneuve, dans cette descente très piégeuse, perdait totalement le contrôle de son véhicule et venait percuter le groupe des personnes qui portait secours au jeune cyclomotoriste. La jeune femme qui avait porté secours devait décéder de ses blessures, quant à l'état de santé des personnes blessées, il était jugé stationnaire hier matin.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/24/1543861-le-ledat-la-victime-de-l-accident-de-la-route-n-est-pas-l-infirmiere.html

Carlton: DSK avait une place «déterminante» selon les juges

Les juges s’emploient à démontrer que Dominique Strauss-Kahn savait que les femmes présentes lors de rencontres étaient des prostituées rémunérées, selon Le Figaro. Ils s’appuient également sur l’existence d’une «garçonnière» à Paris.
Les magistrats estiment que DSK «n’aurait pas été un simple bénéficiaire de ces parties fines mais aurait initié et largement favorisé en toute connaissance de cause la mise en place d’un système fondé sur la complaisance de son entourage immédiat dans le but de satisfaire ses besoins sexuels», rapporte encore Le Figaro.
La chambre d’appel de la cour d’appel de Douai avait rejeté mi-décembre les demandes de nullité de procédure dans l’affaire dite du Carlton, validant l’instruction menée depuis mars 2011 par des magistrats lillois.
La défense de Dominique Strauss-Kahn avait annoncé qu’elle allait se pourvoir en cassation.
Fin septembre, le parquet général de Douai avait estimé les requêtes de DSK et du commissaire Lagarde «recevables mais non fondées», soulignant que leurs mises en examen étaient «justifiées par des «indices graves ou concordants».
Onze personnes au total ont été mises en examen dans cette affaire. Dominique Alderweireld, dit «Dodo la Saumure», exploitant de bars montants en Belgique, a été le dernier en date mercredi, à l’issue d’une garde à vue.
Le Figaro rappelait mercredi que «la plupart des protagonistes - quelques prostituées exceptées - ont, jusqu’à présent, validé la thèse d’un homme à l’emploi du temps surchargé croyant participer à des soirées libertines».

http://www.leprogres.fr/actualite/2013/01/23/carlton-dsk-avait-une-place-determinante-selon-les-juges

Charente : une femme sauvée de la noyade entre Merpins et Pérignac

Ce mercredi matin, à 6h20, le commissariat de Cognac a reçu l'appel d'un homme pour alerter d'un accident de voiture entre Merpins et Pérignac. Le véhicule se trouvait sur le toit, en contrebas de la route, immergé dans 1,50 mètre d'eau. La gendarmerie, ne disposant pas de patrouille disponible sur le secteur, a laissé la police de Cognac intervenir.
En arrivant sur les lieux de l'accident, suivis par les pompiers, les secours ont entendu des cris étouffés à l'intérieur de l'habitacle. A l'aide d'une corde, ils ont réussi à tirer la voiture vers la berge afin de secourir la conductrice. Choquée et en état d'hypothermie, la Cognaçaise de 36 ans a été transférée au centre hospitalier de Cognac.

http://www.sudouest.fr/2013/01/23/une-femme-sauvee-de-la-noyade-entre-merpins-et-perignac-16-943875-882.php

mercredi 23 janvier 2013

Albi. Les cambrioleurs cueillis par la police

Dans la lutte contre les cambriolages, érigée en grande cause départementale par la préfète, les policiers d'Albi ont marqué un bon point lundi soir. Vers 18 h 30, alors qu'ils patrouillent dans le quartier de Jarlard, les fonctionnaires de la brigade anticriminalité sont intrigués par le manège d'un homme. Les policiers, rejoints par plusieurs équipages du service de commandement de nuit (SCN), mettent en place une surveillance discrète. C'est alors qu'ils aperçoivent un second individu, sortant d'un pavillon les bras chargés et qui tend la marchandise au premier suspect.
Les policiers sortent de leur planque et décident de contrôler les deux hommes. Ces derniers prennent la fuite, à pied. La course-poursuite sera brève, dans les jardins du quartier, et les policiers arrivent à les interpeller sans difficulté. Dans l'affolement, les deux suspects avaient abandonné leur butin : essentiellement des bijoux et un ordinateur portable.
Ramenés au commissariat, ces deux Albigeois, nés en 1983 et 1987, sont aussitôt placés en garde à vue dans les locaux de la brigade de sûreté urbaine. Tous deux sont «très défavorablement connus» des services de police.
Le plus jeune, domicilié à Rayssac, s'était signalé tout récemment, et à deux reprises, dans des affaires de détention de produits stupéfiants. Il devait s'en expliquer dans quelques semaines devant le tribunal correctionnel d'Albi. Hier soir, le procureur d'Albi a prolongé la garde à vue des deux cambrioleurs présumés. Le parquet prendra une décision aujourd'hui.

Appel à la vigilance

Pour le commandant Jean-Pierre Benoît, évidemment satisfait de ce flagrant délit, c'est l'occasion de «lancer un appel à la vigilance des citoyens. Que les habitants d'Albi, Lescure-d'Albigeois, Saint-Juéry ou Arthès n'hésitent pas à alerte Police secours en composant le 17 si le comportement d'une personne ou la présence d'un véhicule dans leur quartier leur semblent suspects.» Le conseil vaut bien sûr en zone gendarmerie.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/23/1542169-albi-les-cambrioleurs-cueillis-par-la-police.html

L’auteur présumé d’une double agression arrêté 13 ans après grâce à l’ADN

Malgré des années d’enquête, l’affaire du « violeur du chemin de halage » semblait vouée à n’être jamais élucidée. Mais plus de treize ans après les faits, celui que les enquêteurs de la brigade de protection de la famille (BDPF) ont cherché inlassablement pendant des années vient d’être arrêté. Cet ancien toxicomane de 43 ans travaillait dans un supermarché de Rillieux-la-Pape.
Sans un faux-pas récent pour trafic de cannabis, et une garde à vue au cours de laquelle son profil génétique a été établi, rien ne le liait aux deux viols particulièrement brutaux qui ont mis la police lyonnaise sur les dents pendant l’été 1999.
Tout commence le 28 juin vers minuit, quand une jeune serveuse de 19 ans quitte son travail rue Mercière, à Lyon (2e ) et se rend place des Jacobins, à la recherche d’un taxi. Elle est abordée par homme de 20 à 30 ans, « de type nord-africain, mesurant 1,80 m, de corpulence athlétique, aux yeux sombres comme ses cheveux courts plaqués en arrière » ainsi qu’il sera décrit dans un appel à témoins publié dans Le Progrès.
Sous la menace d’un couteau, il l’oblige à monter dans une petite voiture blanche et la conduit de force à Caluire, où il s’arrête sur le chemin de halage le long du Rhône. Il la viole à deux reprises, menace de la jeter dans le Rhône et finit par la laisser partir vers 2 heures du matin. 
Le 13 juillet vers 22 heures, un homme répondant au même signalement enlève de manière identique, une adolescente de 17 ans qui se trouve dans une cabine téléphonique, à Neuville-sur-Saône. Il la conduit sur le chemin de halage, la viole dans la voiture et comme la jeune fille essaie de s’enfuir, il la rattrape et se livre alors à un déferlement de violence meurtrière.

Le suspect a été reconnu par les deux jeunes femmes

Tirée par les cheveux, la malheureuse est jetée au sol, rouée de coups de pied et de poing, puis frappée à coups de couteau dans le cou, la tête et les cuisses, avant d’être précipitée dans les eaux du Rhône. C’est une miraculée, qui réussira à nager pendant vingt minutes, puis restera cachée pendant trente minutes avant de trouver de l’aide.
Ni l’ADN prélevé sur les victimes, ni les centaines ni les portraits-robots, ni les longues heures de surveillance n’aboutissent. L’enquête s’oriente un temps vers un suspect en Algérie. Il est introuvable mais sera disculpé grâce aux analyses génétiques pratiquées sur ses parents. 
En mars 2007, faute d’éléments nouveaux, l’information judiciaire est clôturée. Mais l’affaire a rebondi au printemps dernier, quand l’ADN a « parlé ». L’enquête est alors relancée et le suspect, reconnu sur photos par les victimes a été interpellé lundi. Il nie tout, et a invoqué son addiction à l’héroïne au moment des faits pour expliquer ses trous de mémoire.
Lors de la confrontation, les victimes ont été formelles, l’une d’elles reconnaissant aussi sa voix aux accents nonchalants. Lors de la garde à vue, le suspect a tenté de se mutiler avec un stylo. Il a été présenté hier soir au juge pour viols aggravés et tentative d’homicide.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/01/23/l-auteur-presume-d-un-double-viol-arrete-13-ans-apres-grace-a-l-adn

Bayonne : le tronc de l'église Saint-André dérobé

Lundi soir, le tronc de l'église Saint-André à Bayonne a été arraché de son emplacement et son contenu dérobé.
Le tronc ne contenait qu'une dizaine d'euros, et le commissariat de Bayonne exploite actuellement quelques éléments de recherche susceptibles d'identifier ce "drôle de paroissien".

Ce vol avec effraction n'amusera pas les Bayonnais qui fréquentent cette église, dont une chapelle abrite l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement.

Ironie de l'histoire, la construction du bâtiment fut financée, au XIXe siècle par le don d'un habitant de Bayonne à la Ville.

http://www.sudouest.fr/2013/01/22/bayonne-le-tronc-de-l-eglise-saint-andre-derobe-942758-4018.php

mardi 22 janvier 2013

Auch. Le PMU de la Patte d'oie braqué

La série noire des braquages continue. Cette fois, c'est le café PMU Le Commercial qui a été la cible de deux braqueurs armés. Les rondes nocturnes n'auront pas arrêté la vague de vols.
Les brigades anti-hold-up ne calment pas les plus récalcitrants. En effet, le PMU café Le Commercial, place de la Patte-d'Oie, a été braqué dans la nuit de dimanche à lundi. Un vol qui alourdit le climat déjà pesant, après la vague de braquages en ville. C'est à 20 h 10 que le patron du café s'est fait surprendre par deux individus, cachés dans une ruelle contiguë. Ils l'ont menacé avec leurs armes de poing, afin qu'il leur ouvre le local du PMU, qu'il venait tout juste de fermer. Le patron a ensuite été contraint de leur remettre le coffre. Selon nos informations, le préjudice se situerait entre 7 000 et 10 000€. «Ils connaissaient le lieu, c'est sûr. Ils savaient où se trouve la porte de derrière», explique le patron du PMU, révolté après ce braquage. Une enquête a été ouverte.
C'est le 8e braquage qui touche la cité auscitaine depuis le début du mois de décembre. Et son voisin, la boucherie T.Labric, a également été victime d'un cambriolage le 13 janvier dernier. Face à la recrudescence des vols, les brigades de nuit «anti hold-up» ont été renforcées. En janvier 2011, les patrouilles anti-délinquance ont assuré la sécurité de la voie publique durant 299 heures, bien moins que pour ce début d'année avec déjà 363 heures sur le terrain. La brigade anti-hold-up a notamment patrouillé 36 heures depuis le 1er janvier. Toutefois, certains commerçants regrettent de ne «pas les voir assez souvent».

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/22/1541625-auch-le-pmu-de-la-patte-d-oie-braque.html

Accident mortel de Feurs : l'automobiliste décédé était très alcoolisé

Le conducteur de 37 ans, originaire de Sain-Bel, décédé dimanche dans une collision impliquant trois véhicules sur la RN1089 à Feurs, conduisait en état d'ébriété. Les analyses pratiquées ont révélé un taux de 2,30g/litre de sang. Un enfant de 8 ans a également perdu la vie dans l'accident.
Les dépistages effectués sur les deux autres conducteurs impliqués dans la terrible collision sont ,quant à eux, négatifs.
Selon les premiers témoignages recueillis par les enquêteurs, le conducteur de la Chrysler affirme avoir vu l’Opel Mériva, conduite par cet homme de 37 ans, arriver sur lui, sur sa voie de circulation. La voiture aurait donc doublé une Twingo où se trouvaient un enfant de 8 ans, décédé dans l'accident, et son père. Sans doute s’est-il rabattu trop rapidement provoquant alors une collision avec la Renault.
Reste à détérminer à présent ce qui s’est alors passé pour que ce véhicule soit impacté à l’avant et à l’arrière.

http://www.leprogres.fr/loire/2013/01/21/accident-mortel-de-feurs-l-automobiliste-decede-etait-tres-alcoolise

Braquage dans un hôtel à Pessac (33) : les malfaiteurs prennent la fuite

Dimanche, vers 19h15, deux individus cagoulés ont fait irruption dans le hall de l'hôtel 1ère Classe, rue Thomas Edison, à Pessac, dans la banlieue bordelaise. Sous la menace d'un couteau, ils ont intimé l'ordre à l'employé de leur remettre le contenu de la caisse, soit une quarantaine d'euros. Ils ont ensuite demandé l'ouverture du coffre mais n'ont rien dérobé.
Les malfaiteurs ont disparu en direction du parking de l'hôtel. L'alerte donnée rapidement auprès des services de police n'a pas permis de retrouver leur trace. L'enquête a été confiée à la brigade de Sûreté urbaine du commissariat de Pessac.

http://www.sudouest.fr/2013/01/21/braquage-dans-un-hotel-a-pessac-33-les-malfaiteurs-prennent-la-fuite-941621-7.php

lundi 21 janvier 2013

Cazals. Spectaculaire opération de sauvetage pour une blessée

C'est un accident de la circulation comme il s'en produit par temps de neige ou de chaussées rendues dangereuses. Il a eu pour cadre hier matin alors que le jour venait de se lever la RD 115 qui relie Saint-Antonin-Noble-Val à Montauban, une route qui pendant quelques kilomètres abandonne le département pour traverser un bout du Tarn. C'est donc à hauteur de la commune de Penne que l'accident de
circulation routière se produit en n'impliquant qu'un seul véhicule. La Fiat 500 avec deux personnes à bord circule en direction de Bruniquel. En raison de la neige sur la chaussée, le conducteur perd le contrôle de sa voiture, qui glisse, quitte la chaussée et va s'immobiliser
sur le toit en contrebas, en bordure de la rivière Aveyron. En surplomb de la rivière même, retenue seulement par des arbres. Le conducteur âgé de 50 ans Stuart Taylor, de nationalité anglaise, arrive à sortir seul du véhicule. Il donne l'alerte qui mobilise à la fois les pompiers de Saint-Antonin-Noble-Val et les gendarmes de cette brigade. Leurs collègues Tarnais ne pouvant arriver plus vite à cause des routes enneigées. Les pompiers se rendent compte qu'ils ne peuvent, sans risque, porter secours à la passagère coincée dedans et qui dit être blessée aux membres inférieurs. Pour tenter d'extraire de cet habitacle Michaela Taylor 63 ans bloquée à l'envers et en situation instable il est fait appel aux pompiers du GRIMP 82 (intervention en milieux périlleux) qui envoient six hommes (quatre de Montauban et deux de Caussade). Sous la direction du chef de colonne Lionel Parise ils arriment le véhicule, grâce à un passage dans les eaux de l'Aveyron pour sécuriser la voiture.
Ensuite ils dégagent la blessée, remontée dans une civière adaptée. Et évacuée dans un VSAB , au terme de deux heures d'opération sur le CH de Montauban pour des examens et diagnostiquer véritablement les blessures aux jambes.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/21/1540761-spectaculaire-operation-de-sauvetage-pour-une-blessee.html

Vaulx-en-Velin : les voisins encerclent les cambrioleurs

Nul doute qu’à la prochaine fête des voisins, ceux-là seront de la partie. C’est en tout cas grâce à eux, leur vigilance, leur initiative mais aussi leur courage, qu’un habitant de Vaulx-en-Velin a pu récupérer ce qui lui avait été volé. Et que les policiers ont mis la main sur deux cambrioleurs.
Samedi, aux alentours de 22 heures, un habitant du secteur de la rue Roger-Salengro, à Vaulx-en-Velin, voit des ombres escalader le grillage de la propriété voisine. Supposant qu’il s’agit de cambrioleurs en plein « travail », il le signale immédiatement par téléphone aux services de police.

Ils forment un cordon autour de la propriété

Mais son initiative ne s’arrête pas là, puisqu’avec l’aide d’autres voisins, il va entreprendre de dresser une sorte de cordon autour de la propriété. Cependant, à l’arrivée de la police, les cambrioleurs, qui ont rapidement fouillé une partie de la maison et dérobé des objets, ont tout de même réussi à passer à travers les mailles et se sont échappés. Selon toute vraisemblance, ils sont sortis par l’arrière de la propriété. Mais ils n’ont pas eu le temps d’aller très loin.
Vers 22 h 15, une équipe repère un individu rue Roger-Salengro. Un deuxième est interpellé cinq minutes plus tard, route de Genas. Les deux hommes, porteurs d’objets provenant de la maison cambriolée, sont placés en garde à vue. Pas très loquaces, ils refusent même de décliner leur identité. Très connus des services de police, ils seront rapidement identifiés grâce à leurs empreintes enregistrées dans les fichiers.
L’un, âgé de 20 ans, est domicilié à Bron, l’autre, 21 ans, est sans domicile fixe. Leur garde à vue a été prolongée en vue d’une présentation au parquet.

http://www.leprogres.fr/rhone/2013/01/21/vaulx-en-velin-les-voisins-encerclent-les-cambrioleurs

« Il peut dire merci à sa bonne étoile »

Un accident spectaculaire dû aux intempéries s’est déroulé mardi soir entre Origny-Sainte-Benoite et Guise entre un poids-lourd et deux voitures.
Mardi soir, un automobiliste qui sortait de Guise en direction de Saint-Quentin a percuté un camion de plein fouet. Le conducteur de la Citroën C3, âgé d'une cinquantaine d'années, a été blessé, et sa voiture, pulvérisée. Les pompiers de Guise ont dû le désincarcérer avant de l'amener aux urgences. Plus chanceux, Stéphane Conseil, le chauffeur routier qui l'a percuté témoigne : « J'ai vu la voiture dépasser en face de moi, puis en essayant de se rabattre, elle est partie en toupie, je n'ai pas pu l'éviter. Dans le choc je suis moi aussi parti en vrille. On n'a pas idée de doubler sur une patinoire pareille, heureusement qu'on n'a pas fait un face à face. Au dernier moment, le conducteur de la C3 a donné un coup de volant sur sa droite pour tenter d'éviter la collision. Il peut dire merci à sa bonne étoile. »
En effet comme la citadine partait en toupie, elle se trouvait vraisemblablement à la perpendiculaire de la route lors de l'impact. La poids lourd a donc percuté la voiture à l'arrière, heureusement à faible vitesse, d'où ce bilan presque miraculeux. « Je devais rouler autour de 50km/h », assure le routier, qui venait de redémarrer après sa pause réglementaire de 45 minutes.
Pour Laurent Chaminade, qui suivait la C3 au moment où elle a engagé son dépassement, la vitesse était également de 50km/h. « Au début je n'ai pas vu l'accident, j'ai juste vu le camion qui partait en travers de la chaussée et j'ai écrasé le frein, je pensais qu'il s'était mis en portefeuille. Si le chauffeur du camion n'avait pas eu de bons réflexes, je serais probablement mort. » Il a donc réussi à éviter le sur-accident avant d'aider à sécuriser la zone.

Constat amiable
Les gendarmes de Guise, de Moy-de-l'Aisne et la BMO de Saint-Quentin se sont rendus sur place pour effectuer les premières constatations, dont la lecture de l'ordinateur de bord du camion accidenté. Le chauffeur du camion a fait l'objet d'un contrôle d'alcoolémie qui s'est avéré négatif. Il a aussi rapidement fallu aiguiller les véhicules bloqués le long de la départementale. En effet, le poids-lourd est resté en travers de la chaussée plusieurs heures dans l'attente d'une dépanneuse venant de Saint-Quentin, paralysant la circulation dans les deux sens.
Le chauffeur et le conducteur se sont retrouvés hier, précise Stéphane Conseil : « Je l'ai eu au téléphone tout à l'heure. Il n'a été que légèrement blessé, je n'arrivais pas à y croire quand j'ai vu l'état dans lequel se trouve son véhicule, cela tient du miracle. Nous nous sommes retrouvés à Saint-Quentin pour dresser un constat à l'amiable. »


http://www.aisnenouvelle.fr/article/faits-divers-%E2%80%93-justice/il-peut-dire-merci-a-sa-bonne-etoile

dimanche 20 janvier 2013

Pont-l’Abbé. Une chapelle dégradée, une page de la bible arrachée

Trois églises du Finistère, situées à Loctudy, Combrit et Huelgoat, dans le Finistère, ont été profanées le week-end dernier. Ce samedi matin, c’est la chapelle du monastère des Augustines, située à l’intérieur de l’Hôtel-Dieu à Pont-l’Abbé (Finistère) qui a été prise pour cible.
Selon nos informations, une ou plusieurs personnes se sont attaquées à la bible de cette petite chapelle. « Nous avons constaté qu’une page de la bible avait été arrachée », confirme un gendarme sans pour autant faire un lien avec les trois autres dégradations. La bible était posée sur un pupitre, à l’intérieur de la chapelle.
Dans le cas des trois églises, les tabernacles avaient été forcés.
Dans l’église de Loctudy, une lunule, petite boîte en métal dans laquelle on place une hostie destinée à être portée à une personne invalide ou malade, a par ailleurs été dérobée.

Il tire avec une arme à blanc au bowling

Un homme de 20 ans a été placé en garde à vue, hier, après des incidents au bowling de La Norville. Dans la nuit de vendredi à samedi, un différend éclate entre des jeunes sur le parking de l’établissement. Des coups sont échangés. L’un des belligérants sort une arme à blanc et tire. Il est intercepté par la police à bord de son véhicule. Alcoolisé, il détenait aussi une bombe lacrymogène.

http://www.leparisien.fr/essonne-91

Béarn : deux blessées dans un choc frontal

Cela s'est passé au niveau de l'usine Evialis sur la D817 à Baigts-de-Béarn : peu avant 20 heures vendredi soir, un choc frontal entre deux voitures a fait deux blessés légers.
Il s'agit de deux femmes, la première, 25 ans, employée chez Intermarché à Orthez, circulait en direction de Puyoô quand une voiture arrivant en sens inverse s'est déportée sur sa gauche et est venue la percuter de plein fouet. Un troisième véhicule a cogné les deux premiers, ne causant que des dégâts matériels minimes.

La conductrice du 2e véhicule (immatriculé dans le 64), blessée mais consciente, a été désincarcérée par les pompiers sous une pluie battante, et évacuée vers l'hôpital d'Orthez, peu de temps après l'autre jeune femme.
L'opération a mobilisé une douzaine de pompiers d'Orthez sous la direction du chef de groupe Philippe Cailliez, et les
gendarmes de Salies ont bloqué la circulation pendant une petite heure.


 http://www.sudouest.fr/2013/01/19/bearn-deux-blessees-dans-un-choc-frontal-939968-4344.php

samedi 19 janvier 2013

Agen. Deux ans ferme pour l'agresseur à la batte de base-ball

Le président du tribunal correctionnel cherche à comprendre comment ce jeune de 19 ans se retrouve à escalader le balcon d'un particulier, cagoulé et armé ? Il tente de recueillir des confidences sur une enfance présentée comme douloureuse. Jugé hier en comparution immédiate, le prévenu se ferme, se braque, refuse de s'épancher sur ce vécu difficile où suinte de la maltraitance, «des épreuves pour lesquelles j'aurai dû me buter», se borne t-il à résumer. Aujourd'hui, il assure «vouloir se retrouver», tourner le dos à ses frasques : «Je reconnais les faits, je veux aller en prison ! Il n'y a pas meilleur endroit pour réfléchir».

Opération commando

Le 29 octobre dernier appâté par de la «beuh», des pieds d'herbe plantés sur un balcon d'appartement à Agen et la recherche d'argent, il grimpe par la gouttière. Une opération commando avec matraque, batte de base-ball, pistolet à billes et une bombe lacrymogène, menée avec un complice dont le prévenu tait obstinément le nom pour ne pas faire capoter «le grand projet» que son ami s'apprête à mener. C'est donc seul qu'il assume pleinement la responsabilité des violences aggravées qui lui font encourir 5 ans de prison et 2 ans de peine plancher pour la récidive. En octobre dernier, à 21 heures, la victime est surprise par deux silhouettes sur son balcon. Les intrus brisent une vitre, entrent et comme la victime se débat, les malfaiteurs la cognent avec la matraque et la crosse du pistolet. Le sang lui coule dans les yeux, la victime hurle et rameute le voisinage. Le duo arrache deux pieds de cannabis et prend la fuite. Le prévenu a mis la débauche de violences sur le compte de la panique : «On voulait le maîtriser, sans lui faire du mal. Mais il retenait mon copain». Il rajoutera à la fin avant que le tribunal ne délibére : «Je suis sincèrement désolé. Cela aurait pu bien se passer, tranquillement… Même moi, j'ai été choqué (N.D.L.R.: de la tournure violente de la situation), j'ai eu envie de vomir». Pour Me Sarah Labadie qui représente la partie civile : «Cela aurait du bien se passer ? Ces derniers propos sont troublants... Mon client souffre de céphalées. Il doit passer une IRM et il a 6 jours d'ITT». L'avocate précise que le cannabis était destiné uniquement à la consommation de son client.

La loi de la cité

À son tour, le procureur brosse un tableau sombre du prévenu : des obligations liées à du sursis probatoire non respectées, plus aucun signe de vie donné à la protection judiciaire de la jeunesse et «une certaine désinvolture», a-t-elle noté lors de sa présentation au parquet : «Il respecte davantage la loi de la cité, en ne dénonçant pas son coauteur, que les lois de la République». Elle requiert la peine plancher de deux ans ferme. Pour Me Sophie Grolleau, à la défense, l'exercice est peu banal: «c'est la première fois qu'on me pousse à plaider l'incarcération. Il veut aller en prison, pas d'expertise psychiatrique, ni de renvoi que je comptais demander. Sa rédemption ne passera que par la prison, le suivi d'un psychiatre et du SPIP. C'est une sorte de transition nécessaire pour mettre son passé de délinquant de côté». Le prévenu a obtenu satisfaction, condamné à deux ans ferme plus trois mois de sursis révoqués.Deux ans de réflexion.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/19/1539819-il-veut-aller-reflechir-en-prison-2-ans-ferme.html

Le métro lyonnais évacué suite à une alerte à la bombe

Tous les passagers des quatre lignes de métro et du funiculaire de Lyon ont été évacués vers 15h45 après une alerte à la bombe suite à un appel téléphonique anonyme. L'alerte a été levée vers 17 heures
17h30 : la situation est rétablie sur l'ensemble du réseau
17h04 : l'alerte à la bombe est levée. Le trafic reprend progressivement

16h38 : selon nos informations, l'appel anonyme a été passé d'une cabine téléphonique

16h15 : le préfet délégué à la sécurité et à la défense, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, a pris la direction des opérations qui sont centralisées dans les locaux de Keolis, l’opérateur des transports lyonnais.

16 heures : des équipes de déminage, ainsi que policiers et pompiers ont été envoyés sur place.

15h50 : un plan d'évacuation de l'ensemble sur réseau métro et funiculaire est déclenché. En accord avec la préfecture, Keolis qui gère l'ensemble du réseau, a pris la décision de fermer les quatre lignes du métro ainsi que le funiculaire
15h22 : appel anonyme aux TCL signalant qu'une bombe se trouve sur le réseau
http://www.leprogres.fr/actualite/2013/01/18/toutes-les-lignes-du-metro-evacuees-pour-des-raisons-de-securite

Dramatique accident de Thiviers (24) : le conducteur était fortement alcoolisé

Les résultats des analyses toxicologiques réalisées sur le sapeur-pompier volontaire de 25 ans, décédé dimanche matin, avec son camarade de 30 ans, dans une sortie de route à Thiviers, ont démontré que le jeune homme avait trop bu. Son taux d'alcoolémie était de 3,38 g d'alcool par litre de sang.
Le troisième occupant de la voiture, un jeune homme de 22 ans, est quant à lui toujours hospitalisé et n'a pas été encore entendu par les gendarmes.

Les obsèques des deux jeunes décédés, sapeurs-pompiers volontaires et dont les familles sont très connues sur la commune, se sont déroulées mercredi, en l'église de Thiviers.

http://www.sudouest.fr/2013/01/18/dramatique-accident-de-thiviers-le-conducteur-etait-fortement-alcoolise-938837-2175.php

vendredi 18 janvier 2013

Aix : arrêté par la douane avec de faux billets

On trouve finalement tout ou pas loin, à Belsunce, avaient dû songer les douaniers, pendant la garde à vue de Joseph. Il avait parlé de 30 euros pour acheter 10 billets de 50. Sacrée affaire... Même si depuis, le jeune homme a expliqué que c'est à Port-de-Bouc, qu'il avait acquis ces faux billets de 50€, à un certain Michel ou Miguel. Et pas à Belsunce, à Marseille.
"Vous vous promenez à Belsunce et on vous propose ça, à vous ? Moi, on ne m'en a jamais proposé, des faux billets, dans la rue... Mais plus sérieusement, et c'est ce que vous direz par la suite, vous en aviez acheté trente, à 20 euros l'un. Mais il y en avait 29, c'est ça ?", lui demande la juge Stellina Boresi qui préside l'audience correctionnelle aixoise. Joseph, 22 ans, y comparaît devant la formation collégiale pour le délit de détention de fausse monnaie.
Quand les services des Douanes l'avaient contrôlé, à Meyreuil, ils avaient trouvé dans sa voiture, dans une enveloppe placée sous le tapis de sol, neuf faux billets. Et chez lui, en perquisition, d'autres coupures avaient été découvertes.
Debout à la barre, pas très à l'aise, Joseph, originaire de Vitrolles, s'explique : "En fait, j'ai acheté ça à une connaissance d'une connaissance. Mais bon, là je travaille, ça m'a servi de leçon, j'ai pris conscience de mes conneries. J'ai des... enfin des..." La juge Sicard, assesseur : "Des projets ?", propose-t-elle pour l'aider. Joseph confirme.
Le procureur Pons déplore cette attitude, ce "non-respect de la vie en société et de ceux qui se lèvent le matin pour travailler, et qui paient 50 euros un billet de 50 euros".
Le jeune homme pensait pouvoir transformer le plomb en or
Elle requiert trois mois d'emprisonnement assortis du sursis et 500 euros d'amende, avec la confiscation des scellés par la justice. En défense, Me Olivier Cohen commence : "Ce jeune homme pensait pouvoir transformer le plomb en or... et il s'est fait plomber. Pour autant, dit-il, son casier judiciaire est vierge et il vient d'une famille honnête où tout le monde travaille. En garde à vue il a vu dans quelle nasse il était tombé, il ne savait que dire, il a paniqué".
Depuis les faits, "il travaille et donne toute satisfaction à son employeur, je peux en attester".
L'avocat de la défense demande la plus grande clémence au tribunal correctionnel, et la non-inscription de sa condamnation sur son casier judiciaire : "Je vous demande de lui offrir toutes les garanties pour qu'il puisse continuer à travailler".
Après le délibéré, Joseph a été reconnu coupable par le tribunal et condamné à la peine de six mois avec sursis et une amende de 1 000 euros.

http://www.laprovence.com/article/actualites/aix-arrete-par-la-douane-avec-de-faux-billets

Saint-Jory. Les flammes ravagent une entreprise

Un incendie a éclaté hier matin chez Risaloc, installé en bordure de la départementale 820 à Saint-Jory. Cette société est spécialisée dans la location, et la vente, d'engins destinés aux BTP. Un employé qui arrivait sur place vers avant 6 h 45 a alerté les pompiers à 6 h 51. Une dizaine d'engins et trente pompiers ont été engagés pour lutter contre l'incendie qui a pris à l'arrière d'un hangar de 800 m2. Le feu s'est propagé dans le faux plafond et la laine de verre. Les pompiers ont maîtrisé le feu après une heure de lutte et la mise en place de trois lances dont une depuis une échelle.
Les dégâts sont importants. Sur le bâtiment mais également sur le matériel entreposé à l'intérieur. Bernard Sudre, responsable régional de l'entreprise, se trouvait sur place hier et a fait un premier bilan. «Dans l'entrepôt, il y avait quatre camions nacelles, deux camions bennes, quatre mini-pelles et trois chariots élévateurs. Tout est détruit mais, heureusement, il n'y avait aucun employé». Six personnes travaillaient dans ce local de cette entreprise régionale. Des personnels qui pourront peut-être poursuivre l'activité depuis l'agence de Toulouse qui, dès hier matin, a pris le relais notamment pour répondre aux appels téléphoniques des clients. Hier un expert est venu réaliser des constatations et des prélèvements pour déterminer l'origine du feu. Les gendarmes, dans l'attente de ses conclusions, restent prudents même si rien ne milite pour un feu d'origine criminel. Pour faciliter l'intervention des pompiers, une déviation a été mise en place par la gendarmerie.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/18/1539025-saint-jory-les-flammes-ravagent-une-entreprise.html

Ivre, le chauffeur s’enfuit après la collision : il est retrouvé en état d’hypothermie

Un habitant de Cayres, âgé de 50 ans, a été retrouvé en état d’hypothermie sur la zone d’activité du « Fangeas », hier, à 21 heures. Diversement blessé, le quinquagénaire venait d’entrer en collision avec un semi-remorque et de prendre la fuite à pied, avant d’être retrouvé par les secours.
L’accident s’est produit au carrefour de la RN88 et de la RD33, au lieu-dit « Montagnac », sur la commune de Solignac-sur-Loire.
Le quinquagénaire circulait au volant d’un fourgon Renault « Master ». Roulant en direction de Costaros, il venait d’emprunter la bretelle pour rejoindre Cayres. Mais au bout de la voie de décélération, il perdait le contrôle de son utilitaire qui filait tout droit et percutait un semi-remorque à l’arrêt au « stop ».
La collision était très violente. Le Cayrois parvenait néanmoins à s’extraire de l’habitacle du fourgon et à partir en courant derrière la salaison de « Montagnac ». C’est là qu’il était retrouvé, à une centaine de mètres des lieux de l’accident, par les sapeurs-pompiers de Cayres et de Solignac-sur-Loire.
En état d’hypothermie et présentant diverses plaies, l’intéressé était conditionné dans une ambulance avant d’être évacué aux urgences de l’hôpital Émile-Roux.
Sur place, les gendarmes des brigades territoriales de Costaros et Loudes procédaient aux constatations d’usage. Le dépistage d’alcoolémie pratiqué sur le conducteur, salarié d’une entreprise de réseaux de télécommunications, s’avérait positif. Ce qui expliquait le délit de fuite. Une prise de sang devait être pratiquée à l’hôpital pour connaître le taux exact.
Sur les lieux de l’accident, deux entreprises de remorquage étaient mandatées : l’une prenait en charge le fourgon tandis que la seconde s’apprêtait, à l’heure où s’écrivaient ces lignes, à dételer le tracteur du semi-remorque pour l’évacuer de la chaussée. Par ailleurs, le chauffeur de ce dernier est sorti indemne de la collision.
Dans le même temps, une équipe de la DIR Massif central nettoyait la chaussée jonchée de nombreux débris.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2013/01/18/ivre-le-chauffeur-s-enfuit-apres-la-collision-il-est-retrouve-en-etat-d-hypothermie

Saint-Gein (40) : Un incendie dans le centre du village

Un incendie déploré ce matin vers 9 heures dans la chambre d'une maison située rue des Pyrénées, à Saint-Gein (Landes), a nécessité l'intervention des sapeurs pompiers de Villeneuve-de-Marsan, Aire-sur-l'Adour et Mont-de-Marsan.
Si le feu a été maîtrisé, les secours ont sécurisé le site pendant tout le reste de la matinée afin, notamment, d'éviter toute propagation des flammes à la toiture de cette maison à étages comprenant deux logements et qui est jumelée à un autre bâtiment d'habitation.

Selon nos informations, la maison touchée aurait été entièrement enfumée mais aucune victime n'a été déplorée. Lorsque le feu s'est déclaré, les deux enfants de la famille sinistrée étaient, semble-t-il, à l'école.

http://www.sudouest.fr/2013/01/17/saint-gein-40-un-incendie-dans-le-centre-du-village-937539-3515.php

jeudi 17 janvier 2013

La Rochelle : une enquête sur une utilisation illégale du fichier de la police

Le procureur de la République de La Rochelle a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la police judiciaire, au sujet d'une possible utilisation illégale du fichier Stic (Système de traitement des infractions constatées) afin de filtrer les locataires. Ce, après que « Sud Ouest » a exposé certains faits dans son édition du 9 janvier.
Ces faits, rappelons-les. Vers la mi-décembre, un homme à la recherche d'un toit s'est adressé à l'association Droit au logement (DAL). Le DAL a sollicité le directeur du camping de Puilboreau, qui dispose de mobile homes.

Après formalités (communication de la carte d'identité du futur locataire et prise en charge du loyer et de la caution par le centre social), la réponse est tombée : non. Au DAL, surpris, qui demandait des explications, le directeur du camping a déclaré qu'il ne louait pas à quelqu'un ayant « un passé judiciaire ». Comment pouvait-il le savoir ? Parce que, a-t-il dit au responsable du DAL, il se renseigne « au commissariat ».
Interrogé par « Sud Ouest » le 8 janvier, M. Babu, le directeur du camping, a fourni une autre version, affirmant que son refus était dû au fait que la prise en charge n'existait pas. Ce qui est faux.
D'ailleurs, Mehdi Elbouali, fondateur et ancien président du DAL 17, a maintenu les déclarations faites à la presse, d'une part, devant le directeur départemental de la Sécurité publique, vendredi dernier, d'autre part devant Mme la préfète, mardi dernier. Accompagné de Jean-René Kerner, actuel président du DAL, M. Elbouali a confirmé à Béatrice Abollivier les explications du directeur du camping.
Il semble que Mme la préfète Abollivier, qui déclarait dans notre édition du 10 janvier écarter tout soupçon de fraude, ait été mal informée.
L'enquête préliminaire en cours devrait permettre d'entendre toutes les parties concernées. Mehdi Elbouali a notamment été auditionné, hier, par les enquêteurs.
Patrick Mairesse, directeur départemental de la sécurité publique - que nous avons eu plaisir à entendre, hier, après des tentatives infructueuses -, attend « les conclusions de l'enquête » afin d'en tirer les conséquences, quelles qu'elles soient.

http://www.sudouest.fr/2013/01/17/enquete-autour-du-fichier-stic-936994-1391.php