dimanche 31 mars 2013

Trois arrestations après un caillassage à Orgeval

Cailloux, canettes de bière et même blocs de glace volent parfois très bas dans les quartiers de Reims. Le 16 mars, vers 5 heures du matin, un équipage de police décide de contrôler une Citroën Saxo rue du 106e R.I., à Orgeval. Six personnes sont à bord.
Le conducteur s'arrête, les policiers se garent derrière. Soudain, une Golf surgit et pile contre le véhicule de police pris en sandwich. Les cinq occupants en descendent, ainsi que les passagers de la Saxo, pour ramasser des pierres, des blocs de glace et des détritus qu'ils balancent sur les trois fonctionnaires. Des renforts sont appelés d'urgence. A leur arrivée, tout le monde se disperse.
Aucun des policiers n'est blessé. Lancés aux trousses des fuyards, leurs collègues rattrapent un suspect qui les accueille en des termes outranciers : les noms d'oiseaux habituels, mais aussi des injures racistes envers « les Blancs » et « les Français », le tout ponctué de slogans élogieux sur « le Jihad ».
Une interpellation… en prison
Le jeune homme conteste avoir participé à l'agression. Sur décision du parquet, il est remis en liberté dans l'attente des suites de l'enquête au cours de laquelle les fonctionnaires caillassés confirment l'avoir reconnu. Ils désignent également deux autres jeunes du quartier, notamment le conducteur de la Saxo qui serait ensuite descendu pour se joindre aux assaillants.
Interpellés mercredi, les trois suspects se sont retrouvés à l'audience des comparutions immédiates où ils ont nié les faits. L'un d'eux a sollicité un délai pour préparer sa défense, obligeant le tribunal à renvoyer l'ensemble de l'affaire au 16 avril.
Âgés de 22 et 24 ans, deux des prévenus ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire tandis que le troisième, Nasreddine Hidour, 23 ans, repart en détention. Conducteur de la Saxo, ce qu'il reconnaît mais en précisant être resté au volant tout le temps du caillassage, le garçon purge une peine de huit mois ferme infligée en comparution immédiate pour une conduite en état d'ivresse, une exhibition sexuelle et des outrages.
Les policiers l'avaient contrôlé en état d'ivresse rue du Commerce, 24 heures après le caillassage. Placé en cellule de dégrisement, il avait baissé son pantalon, sorti son sexe et copieusement insulté le geôlier contre lequel il s'était frotté.

http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/trois-arrestations-apres-un-caillassage-a-orgeval

samedi 30 mars 2013

Affaire Bettencourt : la lettre de menaces aurait été postée à Paris

La lettre reçue mercredi, au tribunal de grande instance de Bordeaux, destinée au juge d’instruction Jean-Michel Gentil est désormais entre les mains de la division criminelle et du groupe antiterroriste de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ). Les enquêteurs travaillent sous l’autorité de la section antiterroriste du parquet de Paris car des courriers semblables ont été reçus par les journalistes Jean-Pierre Elkabbach et Michaël Darmon, ainsi que par Olivier Schrameck, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).
Le contenu de la lettre est pris très au sérieux par les policiers. D’autant que la missive est accompagnée d’une balle d’exercice de très gros calibre, de type fusil d’assaut. Son auteur a écrit à l’aide d’un ordinateur mais a pris sa plume - avec une calligraphie hésitante - pour rédiger l’adresse du procureur. Selon les premières investigations, l’ensemble des lettres pourrait émaner d’un seul et même groupe.
« Climat délétère »
Le courrier arrivé à Bordeaux aurait été expédié depuis un bureau de poste du 15e arrondissement, à Paris. Si son contenu est très inquiétant, il n’en demeure pas moins curieux. Signée de l’Interaction des forces de l’ordre Paris-Melun-Rouen-Caen-Cherbourg-Rennes, la lettre ne comporte pas de fautes d’orthographe. « Vous avez franchi l’irréparable, conditionné par votre idéologie, hérité de la Terreur et de la privation des Libertés. Regrettez que votre intelligence ne maîtrise pas, chez vous, une certaine indépendance d’esprit […] La Terreur ne renaîtra jamais, vous finirez comme vos tristes prédécesseurs lorsque nous aurons pu vous atteindre personnellement ou, à défaut, un membre de votre entourage. Le temps travaille pour notre organisation. »
Jean-Michel Gentil, comme les membres du Syndicat de la magistrature, sont taxés de « juges rouges révolutionnaires, socialo-soviétiques, totalitaires, enragés et engagés politiquement ». En fin de courrier, en post-scriptum, l’auteur prévient que « nos documents ne comportent ni empreinte ni trace ADN » et qu’il sera impossible de « loger quiconque » en examinant sa provenance.
« Quand vous stigmatisez un juge, que vous le montrez du doigt, il est évident que cela peut donner de mauvaises idées », déplore le juge antiterroriste Marc Trévidic, président de l’Association française des magistrats instructeurs. « Il y a des gens qui ont manifestement envie de créer un climat délétère à Bordeaux, comme il a été créé à Nanterre », où le dossier Bettencourt était instruit avant d’être dépaysé auprès de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs).
D’autres menaces de mort
Ce n’est cependant pas la première fois que de tels faits surviennent en Gironde. En 2009, Alain Juppé avait reçu à la mairie des menaces de mort par courrier, accompagné d’une balle de 9 mm. L’été 2011, lors de son concert à Arcachon, le tennisman chanteur Yannick Noah avait aussi été destinataire d’une enveloppe contenant une ogive.

http://www.sudouest.fr/2013/03/29/la-lettre-aurait-ete-postee-a-paris-1009067-4778.php

vendredi 29 mars 2013

La Rochelle : l’auteur d'une tentative d’assassinat reste en prison

Mohamadou Kane est reparti mardi matin entre les gendarmes qui l’avaient amené au tribunal de Poitiers, pour retrouver sa cellule à Angoulême et… son téléphone portable. Les juges de la chambre de l’instruction de la cour d’appel en ont au passage appris de belles sur la liberté dont certains détenus disposeraient pour communiquer avec l’extérieur.
Ce jeune homme de 27 ans, qui réside en Seine-Saint-Denis, est mis en examen du chef de tentative d’assassinat, pour des faits qu’il a reconnus, même s’il les minimise. Le 10 mars 2012, le dénommé Daouda Silué, 26 ans, est attiré par une jeune fille sur le parking de l’hôtel Altica, à La Rochelle. C’est là que l’attend un trio, fortement armé, composé de Mohamadou et Aboubakir Kane et Oumar Deme (tous trois actuellement incarcérés à la suite de ces faits).

Daouda est conduit dans un bois de Dompierre, frappé violemment au visage. On lui tire plusieurs fois dans les jambes et une balle, tirée par Mohamadou Kane, atteint sa cible. La victime finit par se traîner jusque dans une rue où des passants le découvrent et appellent des secours.
Aux enquêteurs qui l’interpellent rapidement, Kane explique qu’il s’agissait d’une opération de vengeance : quinze jours plus tôt, Silué et sa bande l’ont, dit-il, eux-mêmes séquestré et lui ont brisé les genoux à coups de marteau pour l’obliger à leur verser 30 000 euros.
L’avocat général de la chambre de l’instruction ne croit pas beaucoup à ces histoires. Il se dit persuadé que ces pratiques violentes se sont déroulées sur fond de trafic de stupéfiants.
Depuis qu’il est détenu, Mohamadou Kane a aggravé son cas : s’étant procuré un téléphone portable, il s’est arrangé en juin pour faire savoir à Daouda qu’il serait « mort avant la fin de l’été ». « C’est toujours dans le même sens, proteste Kane à la barre. À lui, on ne demande jamais rien. Vous voulez que je vous montre les messages que je reçois actuellement ? », propose le détenu, reconnaissant au passage qu’il s’est donc procuré un nouveau portable !
Sans surprise, les juges ont refusé sa remise en liberté

http://www.sudouest.fr/2013/03/28/tentative-d-assassinat-l-auteur-reste-en-prison-1007574-1391.php

jeudi 28 mars 2013

Pau : appelés pour un hold up, les policiers arrêtent un automobiliste transportant de la cocaïne

Appelés lundi matin à 7 h 30 à se rendre au bureau de tabac de Jurançon victime d'un braquage quelques minutes plus tôt, une patrouille de police est intriguée par une voiture qui démarre précipitamment en quittant une résidence située dans la même rue que le tabac attaqué.
Croyant au départ être confrontés aux voleurs, les policiers font stopper le véhicule. Un soupçon vite détourné. Mais à bord de l'automobile, les policiers découvrent des cigarettes contrefaites, près de 80 grammes de cocaïne et 500 euros en liquide.

Titulaire d'un CDI (contrat à durée indéterminé) à Pau, le jeune homme de 35 ans a réfuté les accusations de dealer en affirmant qu'il s'agissait de sa consommation personnelle. Il s'expliquera devant le tribunal correctionnel le 3 juin. La jeune femme qui l'accompagnait en est quitte pour un stage de sensibilisation à la toxicomanie. La cocaïne saisie sera détruite tandis que les 500 euros sont tombés dans les caisses de la MILT (mission interministérielle de lutte contre la toxicomanie).

http://www.sudouest.fr/2013/03/26/pau-appeles-pour-un-hold-up-les-policiers-arretent-un-automobiliste-transportant-de-la-cocaine-1006237-4344.php

mercredi 27 mars 2013

Pau : arrêté pour conduite sans permis pour la 5e fois en huit ans

Un homme d'origine géorgienne domicilié à Blois sera déféré ce mardi devant le procureur de la République de Pau pour conduite sans permis, sans assurance.
Il a été arrêté hier lundi à 14 heures au cours d'un contrôle de routine mené par les policiers. Qui ont été tout surpris de découvrir qu'il venait de se faire poser un bracelet électronique la semaine dernière.

Cette mesure dite de PSE (placement sous surveillance électronique) résulte d'une condamnation à cinq mois de prison ferme prononcée par le tribunal correctionnel en février pour... conduite sans permis.
Il semblerait qu'il n'ait jamais passé le permis français. Depuis il a écopé de quatre autres condamnations pour ce délit ainsi que trois autres peines pour défaut d'assurance. Il pourrait être jugé en comparution immédiate jeudi.

http://www.sudouest.fr/2013/03/26/pau-arrete-pour-conduite-sans-permis-pour-la-5-e-fois-en-huit-ans-1006102-4344.php

mardi 26 mars 2013

Un motard contrôlé à 214 km/h sur la route entre La Rochelle et Niort

Un motard âgé de 25 ans, domicilié dans les Deux-Sèvres, est convoqué devant le tribunal de police de Niort à la suite d'un grand excès de vitesse commis dimanche après-midi, sur la RN11, à la hauteur de Cramchaban.
Au guidon de sa Kawasaki 600 ZX 6R, circulant dans le sens La Rochelle-Niort, il a été contrôlé par les gendarmes à 214 km/h pour une vitesse maximale autorisée de 110 km/h. La vitesse retenue pour la contravention de 5e classe a été de 203 km/h.

La moto a été saisie et mise en fourrière sur instruction du parquet de La Rochelle qui s'est ensuite dessaisi de cette affaire au profit du parquet de Niort.
Dimanche, sur le même axe, les gendarmes ont aussi contrôlé un automobilistes de 22 ans, demeurant à Vérines, qui circulait sous l'emprise de l'alcool (0,47 mg) à 169 km/h pour les 110 km/h autorisés.

http://www.sudouest.fr/2013/03/25/un-motard-deux-sevrien-controle-a-214-km-h-sur-la-rn11-1005032-1325.php

lundi 25 mars 2013

Dordogne : une boulangerie de Coulounieix-Chamiers braquée

Ce dimanche matin, la boulangerie "Pains et traditions" installée avenue du Général de Gaulle, à Coulounieix-Chamiers a été la cible d'un vol à main armée.
Selon nos toutes premières informations, la vendeuse présente à ce moment-là dans la boutique aurait été menacée avec un couteau et l'agresseur aurait dérobé de l'argent.

Une enquête de police a débuté. La vendeuse très choquée a été remplacée.

http://www.sudouest.fr/2013/03/24/dordogne-une-boulangerie-de-coulounieix-chamiers-braquee-1003991-1809.php

dimanche 24 mars 2013

Béarn : il s'endort au volant et fini sa course contre un muret

Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 2 h 30, un jeune homme de 19 ans qui circulait sur la départementale 947 à hauteur de Saint-Boès a perdu le contrôle de son véhicule avant de finir sa course contre un muret en béton.
D'après les premiers éléments recueillis sur place, le jeune conducteur se serait assoupi puis aurait roulé une cinquantaine de mètres dans un fossé avant de percuter un pont d'accès servant d'entrée à une propriété.

Pompiers et gendarmes se sont rendus sur place et l'homme blessé a dû être désincarcéré. Le premier dépistage d'alcoolémie s'est révélé positif même si des vérifications étaient encore en cours ce samedi matin. La victime a été transportée au centre hospitalier d'Orthez.

http://www.sudouest.fr/2013/03/23/bearn-il-s-endort-au-volant-et-fini-sa-course-contre-un-muret-1003636-4344.php

samedi 23 mars 2013

Les dessous de l'évasion spectaculaire à Poitiers

Comment un homme menotté, présenté comme souffrant d'une entorse, a pu s'échapper par les toits du palais de justice de Poitiers et n'être retrouvé que deux jours plus tard ?
Jeudi, Abdelkader Azza avait rendez-vous avec un juge d'instruction, celui là-même à qui il avait faussé compagnie lundi, indique La Nouvelle République. Le suspect a détaillé sa cavale, une version que la justice va chercher à vérifier, selon le quotidien local.

L'homme de 34 ans dit avoir "réussi à enlever une de ses menottes quand il était dans le local de défèrement", selon le procureur. Il serait "glissé entre les vitres anti-défenestration" avant de s'échapper par le toit. Puis, dit-il, il serait descendu par une gouttière du palais de justice, avant de prendre le bus et se réfugier chez une connaissance.
Au moment où le GIPN venu de Bordeaux est entré en action, le suspect était déjà hors du périmètre du palais de justice, selon France Bleu Poitou.
 

vendredi 22 mars 2013

A 63 : un jeune automobiliste arrêté à 180 km/h entre Bayonne et Anglet

Mercredi en fin d'après-midi, le peloton autoroutier de Bayonne a vu passer à une vitesse fulgurante, sur l'A 63, entre Bayonne et Anglet, un véhicule à l'allure de 180 km/h.
Sur cette portion, la vitesse est limitée à 110 km/h mais l'automobiliste, âgé d'une vingtaine d'années, a réellement dépassé les bornes, car il était titulaire du permis de conduire depuis moins d'un an, qui le contraint à ne pas dépasser les 100 km/h.

L'amateur de grande vitesse, qui habite le département des Pyrénées-Atlantiques, s'est vu retirer immédiatement son permis de conduire par les gendarmes autoroutiers. Il fera l'objet de poursuites ultérieures.

http://www.sudouest.fr/2013/03/21/a-63-le-fou-du-volant-arrete-a-180-km-h-1001271-4018.php

jeudi 21 mars 2013

Bordeaux : des armes découvertes à l'école

C’est un mot, signé de la directrice et de l’équipe pédagogique et laissé mi-février dans le carnet de liaison des enfants, qui a alerté les parents d’élèves de l’école Nuyens à Bordeaux. Des armes - un pistolet à billes hors d’usage et un couteau - avaient été découvertes dans des cartables d’enfants de CP et CE1.
Des armes à l’école… « Forcément, cela entre en résonance avec ce qui se passe Outre-Atlantique, craint Manuel Bouvard, professeur de psychiatrie de l’enfant et responsable du pôle de pédopsychiatrie universitaire à Charles-Perrens. Or la situation n’a rien à voir. Contrairement aux États-Unis, les petits Français n’ont pas un rapport naturel aux armes, ce n’est pas un objet courant, du quotidien. En France, on peut encore dire “une arme, c’est dangereux, ce n’est pas normal d’en retrouver en classe”. »

« C’est un fait isolé, absolument pas coutumier, confirme Guylène Hesnault, directrice académique adjointe. Et parce que c’est interdit et inacceptable, parce qu’il n’est pas question que cela se reproduise, nous voulions apporter une réponse éducative. »
La découverte a été fortuite ce matin-là, car les enseignants ne procèdent pas à une inspection systématique des cartables. Mais des témoignages d’enfants, recueillis par des parents, font état de l’utilisation d’un pistolet à plusieurs reprises. À la sortie des toilettes, à la récréation de la cantine. Des fillettes ont pris peur quand elles ont été visées par une arme de poing. Certaines ne sont pas retournées aux toilettes pendant plusieurs jours.
Conséquences d’une imagination débordante ? Simple jeu pour les garçons ?
« À cet âge-là, tout est objet de jeu pour l’enfant, explique Manuel Bouvard. Il y a un continuum entre l’arme imaginaire et ces objets. La frontière entre la réalité et le jeu n’est pas franche, elle est même élastique. Ce sur quoi les adultes doivent être vigilants c’est la véracité de l’arme. Les apparences peuvent être trompeuses, une arme factice peut faire illusion. »
« Ce n’est plus du jeu »
Les adultes, eux, ont fait la différence. Les armes découvertes dans les cartables de l’école Nuyens n’étaient en aucun cas des jouets ni des répliques factices. C’est pourquoi le problème a été pris très au sérieux par la directrice et son équipe. Le sujet a été abordé en conseil d’école fin février. « On se demande toujours s’il faut communiquer ou pas, poursuit Guylène Hesnault. Là, le choix a été fait d’associer les parents pour qu’ils soient vigilants sur ce qui se retrouve dans le cartable. De leur côté, les enseignants préparent une séance d’éducation civique sur le thème de la mise en danger de la vie d’autrui. » Il s’agit en quelque sorte de ne pas dramatiser mais de ne pas banaliser.
À la sortie des classes, les avis sont partagés. Certains parents ont été consternés, voire affolés par la nouvelle. D’autres se gardent bien « d’alimenter une psychose qui serait contre-productive ». « Il ne faut pas en faire plus qu’un incident, suggère Manuel Bouvard. C’est comme quand un élève met un coup de poing à un autre, il faut lui expliquer que c’est une barrière qu’il ne faut pas franchir. »
Et le pédopsychiatre de conclure : « La question que cela pose c’est plutôt celle de l’accès par l’enfant à ce type d’objets dangereux. Il ne s’agit pas de trouver un coupable, mais de rappeler la règle. Et la règle c’est qu’il n’y a pas d’arme dans mon école. Et qu’amener de tels objets, ce n’est pas comme piquer trois billes à un autre. Ce n’est plus du jeu. »

http://www.sudouest.fr/2013/03/20/des-armes-dans-le-cartable-999726-2780.php

mercredi 20 mars 2013

Louchats (33) : une maison éventrée

Une maison située en plein bourg de Louchats a été éventrée en début de matinée. Le conducteur d'un camion, chargé de billes de bois, a été pris d'un malaise. Il a perdu le contrôle de son véhicule qui a heurté le coin d'une maison située en bordure de la route de Hostens. Et, sous le choc, la maison a été littéralement éventrée, laissant apparaître une chambre à coucher. Fort heureusement, la maison été vide de tout occupant quand l'accident est survenu.
Le propriétaire des lieux a été averti de ce qui venait de se passer, à l'école où il venait d'accompagner ses enfants.

Le conducteur du camion a été transporté au centre hospitalier Pasteur de Langon pour y subir des examens.

http://www.sudouest.fr/2013/03/19/louchats-33-une-maison-eventree-999062-2973.php

mardi 19 mars 2013

Vol avec ruse chez un octogénaire

Samedi vers 15 heures, rue de Picardie à Saint-Quentin, un individu s'est présenté au domicile d'une personne âgée de 84 ans, en prétendant être un employé du service des eaux. Il a demandé à voir le compteur de l'octogénaire. En compagnie du propriétaire des lieux, il est donc descendu à la cave.
Pendant ce temps, deux complices en ont profité pour pénétrer à l'intérieur de la demeure et fouiller les pièces et armoires. Ils sont repartis avec quelques bijoux en or et une somme de 300 euros en espèces.
Prévenus, les policiers se sont rendus sur les lieux. Une enquête est en cours. Il est recommandé d'être particulièrement vigilant et de demander systématiquement la carte professionnelle aux inconnus. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à prévenir la police.


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/vol-avec-ruse-chez-un-octogenaire

lundi 18 mars 2013

Accident mortel à Campagne-lès-Guînes : l’automobiliste était sous l’emprise de stupéfiants

Le conducteur de l’Opel, âgé de 31 ans, est toujours en garde à vue ce lundi matin.
D’après nos informations, il conduisait sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants quand le drame s’est produit, samedi soir à l’intersection de deux départementales, à Campagne-lès-Guînes.
L’accident a coûté la vie à la passagère avant du monospace qui a été percuté, une dame de 73 ans habitante de Bouquehaut.


Une petite-fille éjectée

Sa fille, qui conduisait le véhicule, a été légèrement blessée. Sa petite-fille, âgée de 4 ans, éjectée lors de l’accident, a été conduite d’urgence, par hélicoptère, au centre hospitalier de Calais. Ses jours ne sont pas en danger : elle souffrirait de blessures légères.
La gendarmerie a ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur ce drame.


http://www.lavoixdunord.fr/region/accident-mortel-a-campagne-les-guines-ia33b0n1106810

Tuerie de Chevaline : les juges français veulent se rendre en Irak

Les deux juges d'instruction français en charge du dossier et des gendarmes de la section de recherche de Chambéry souhaitent partir à Bagdad pour rencontrer leurs homologues irakiens. "Tôt ou tard, nous serons obligés d'y aller", a expliqué le procureur de la République d'Annecy au JDD.
Près de sept mois après les faits, l'enquête progresse. Doucement. Afin d'approfondir leurs investigations, les deux juges d'instruction français chargés de la tuerie de Chevaline, en Haute-Savoie, et des gendarmes de la section des recherches de Chambéry veulent se rendre à Bagdad, en Irak, rapporte le JDD. Objectif ? Enquêter sur la famille de Saad Al-Hilli, le père de famille abattu dans sa voiture avec sa femme, sa belle-mère et un cycliste français le 5 septembre dernier près d'Annecy.
Eric Maillaud, procureur de la République d'Annecy, a expliqué que JDD ne pas avoir "encore reçu de réponse des autorités judiciaires irakiennes à la commission rogatoire internationale lancée fin novembre, mais quoi qu'il en soit, nous serons obligés d'aller à Bagdad. Rien ne vaut le contact direct entre magistrats". Une demande que le Quai d'Orsay aurait jugé "peu raisonnable pour des raisons de sécurité sur place", selon l'hebdomadaire.
Les enquêteurs français retrouveront leurs collègues étrangers lors d'une réunion à La Haye, mardi et mercredi afin de "faire le point" sur les investigations concernant le quadruple meurtre. Ils se rassembleront dans le cadre de l'agence européenne de coopération judiciaire Eurojust. Hormis la France, les pays concernés sont le Royaume-Uni, la Suède, l'Espagne et l'Italie.
 

samedi 16 mars 2013

Cenon (33) : les ouvriers turcs avaient de faux papiers

La condamnation à 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis infligée par le tribunal correctionnel de Bordeaux à l'encontre de Sinan Ozturk couvre la détention provisoire effectuée par le patron de la société de travaux publics BGCE à Cenon. Ce chef d'entreprise de 38 ans a été interpellé au printemps 2011 à la suite d'une enquête menée par la Police aux frontières (PAF). À partir d'un banal renseignement, les enquêteurs ont mis au jour un réseau très bien structuré de confection de faux papiers destinés à des ressortissants turcs. Employés dans le bâtiment, ces ouvriers cherchaient à toux prix à obtenir des documents leur permettant de séjourner sur le sol français. Faux actes de naissances et fausses factures EDF étaient payées entre 1500 et 3000 euros pour permettre ensuite de se procurer une carte nationale d'identité. « Je fais du social », a expliqué Sinan Ozturk lors de son audition par la juge d'instruction. Devenu personnage incontournable auprès des ressortissants turcs en situation irrégulière, le chef d'entreprise a nié avoir gagné de l'argent. Les investigations ont cependant permis d'établir qu'il travaillait en relation avec François Arénas, dit « Pépito » et un certain Quelino Gimenez, dit « Paquito ».
« Pour rendre service »

Ces deux connaissances animaient des réseaux distincts et s'occupaient de trouver des attestations de domicile destinées à être produites devant un officier d'Etat civil pour obtenir une carte d'identité.
En quelques mois, ils ont sillonné la région, de mairie en mairie, d'Agen à Jonzac, de Blaye à Saint-Louis-de-Montferrand et de Bègles à Dax. Les deux hommes ont affirmé avoir voulu « rendre service » et avoir fait cela « sous la pression de Turcs ».
Entre 2009 et 2011, le réseau a très bien fonctionné. Les ouvriers en possession de faux papiers ont pu ainsi travailler sur des chantiers de la région sans être inquiétés. Jusqu'à ce que le trio tombe entre les mains de la PAF.
« Pépito » a finalement écopé d'un an de prison avec sursis devant le tribunal et « Paquito » de 60 jours amende à 10 euros .

http://www.sudouest.fr/2013/03/16/les-ouvriers-turcs-avaient-de-faux-papiers-996118-2830.php

Braquage avec un voile intégral

Une femme en voile intégral s'est présentée mercredi devant l'enseigne Ria (établissement financier spécialisé dans le transfert d’argent vers l’étranger), à Lyon. Quand l'employé a ouvert la porte, un homme muni d’une arme de poing a surgi, tandis que sa complice sortait une arme jusque-là cachée sous son voile, selon les informations du Parisien.

Les braqueurs ont fui après avoir volé environ 170 000 €, ajoute le site, indiquant qu'une enquête a été ouverte.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/15/97001-20130315FILWWW00643-braquage-en-voile-integral.php

Dordogne : il prend l'autoroute A 89 à contre-sens en direction de Bordeaux

Etait-il encore endormi ou tout simplement un peu distrait ? Ce vendredi matin, un automobiliste d'une quarantaine d'années a emprunté l'autoroute A 89 à contre-sens sans heureusement causer d'accident. Il a pris la direction de Bordeaux mais sur la voie où s'effectue d'ordinaire le trajet Bordeaux-Périgueux.
L'homme, seul à bord, se serait trompé d'entrée en accédant à l'autoroute par la mauvaise entrée, au Pont du Cerf, à Coulounieix-Chamiers, soit l'échangeur 15.

Très vite, la gendarmerie et les Autoroutes du Sud de la France (ASF) ont reçu des appels pour signaler le véhicule à contre-sens. Les gendarmes ont alors enclenché le système de barrières prévu aux différentes entrées de l'autoroute, pour empêcher l'entrée de nouveaux véhicules sur l'A89.
L'automobiliste, sûrement alerté par les appels de phares et croisant d'autres véhicules, a fini par se garer sur un refuge, au niveau de Montrem, soit une dizaine de kilomètres après son entrée. Il a été pris en charge par une patrouille qui l'a conduit, dans le bons sens, au peloton autoroutier de Saint-Astier où il a été entendu.

http://www.sudouest.fr/2013/03/15/dordogne-il-prend-l-autoroute-a89-a-contre-sens-en-direction-de-bordeaux-995749-1980.php

vendredi 15 mars 2013

Dordogne : trois hommes pris en flagrant délit de vol à l’étalage

En voyant trois jeunes hommes remplir des grands sacs avec des ordinateurs et des jeux vidéos, les employés du service de sécurité de l'hypermarché Auchan, à Marsac, se sont vite inquiétés. Jeudi 7 mars, vers 19 h 30, ils ont aussi remarqué, grâce au système de vidéosurveillance, que les voleurs stockaient les sacs près d’une issue de secours. Ils ont prévenu les services de police et, avec eux, ont poursuivi le trio au moment où ils sortaient du magasin avec les sacs remplis. Ils partaient avec un préjudice de 5 400 euros.
À Boulazac également

Seuls deux des voleurs, qui habitent à Toulouse, ont été interpellés puis placés en garde à vue. L’un d’eux, âgé de 17 ans, est déjà connu des services de police. Son dossier a été transmis au juge pour enfants. Le second, âgé de 22 ans, est convoqué devant le tribunal correctionnel de Périgueux, le 10 avril, pour vol aggravé.
On leur reproche également un vol qui a eu lieu la veille, à l’Hyper U de Boulazac. Sur la vidéosurveillance de ce magasin, on aperçoit les trois mêmes individus voler dans les rayons avec le même mode opératoire. Le troisième homme n’a pas été identifié.

http://www.sudouest.fr/2013/03/15/pris-en-flagrant-delit-de-vol-a-l-etalage-994971-1980.php

Foix. Le papy trafiquait de la cocaïne

Le sexagénaire, condamné à de la prison ferme pour trafic de drogue, s'était fait la belle. Mais il a été repris par ses vieux démons et n'a pas échappé à la vigilance des enquêteurs qui sont tombés sur cette vieille connaissance, et ne l'ont plus lâchée.
Ce jour de l'automne dernier, deux policiers du commissariat fuxéen ouvrent de grands yeux étonnés : ils viennent de tomber sur une vieille connaissance, dans les rues de la ville ariégeoise. Un ancien «client», désormais plus que sexagénaire, condamné en 2007 à de la prison ferme pour trafic de stupéfiants, puis incarcéré, avant de se faire la belle. Parvenant à se débarrasser de son bracelet électronique, l'homme avait fui au Portugal, selon la justice. Son pays d'origine, d'ailleurs, où il a purgé des années de prison pour meurtre, et tentative de meurtre. Mais le «papy schnouff» a décidé de signer son retour dans l'Hexagone. Ce «come-back» inattendu étonne les deux policiers. Le sexagénaire ne peut ignorer qu'il risque de retourner en prison, et pour un moment, s'il est interpellé. Sur décision du parquet, sollicité par les enquêteurs qui flairent la belle affaire, l'homme, qui s'est teint les cheveux, est donc placé sous une surveillance discrète. On note ses déplacements. On écoute ses conversations téléphoniques. Et, petit à petit, les enquêteurs commencent à se faire une idée plus précise des raisons de ce retour sur scène : le «papy schnouff» est revenu aux affaires. Il a repris contact avec plusieurs de ses anciens clients. On se doute alors qu'il est en train de reconstituer son réseau. Il effectue, juste après l'été, deux allers-retours discrets au Portugal.
La surveillance se fait de plus en plus étroite : les enquêteurs ne veulent pas laisser filer leur proie. Puis, dans les premiers jours de décembre, les policiers décident d'interpeller l'homme. Il est filé depuis Ax-les-Thermes, à son retour en France après un nouveau voyage au Portugal. Vers Léran, les policiers le voient jeter quelque chose dans une poubelle : des sachets de conditionnement qui portent des traces de poudre blanche. Le sexagénaire est interpellé peu après, trouvé porteur d'une trentaine de grammes de cocaïne. A son domicile, les enquêteurs trouveront encore 40 grammes d'une poudre très pure, et quelque cinq cents euros en liquide. Dans les heures qui suivent, une petite dizaine de clients du sexagénaire sont interpellés dans l'Ariège, à Toulouse, dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales, et de nouvelles quantités de stupéfiants saisies. Dans l'Aude, les policiers découvriront notamment une station de production d'herbe de cannabis dernier cri, avec arrosage automatique intégré.
Les neuf personnes interpellées ont été mises en examen dans ce dossier. Seul le «papy schnouff» a été incarcéré. Lors de ses interrogatoires, l'homme a nié toute responsabilité dans cette affaire et toute participation à un réseau. Mais avec la politesse qui sied à l'aristocratie du crime organisé.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/15/1582628-le-papy-schnouff-avait-repris-du-service.html

Saint-Etienne: agressée avec un marteau à son domicile par un cambrioleur

Cette Stéphanoise venait de laisser son enfant dans une chambre quand elle a entendu des bruits s’échapper d’une pièce voisine. L’individu, armé d’un marteau ou d’une macette, et vraisemblablement surpris en train de cambrioler le logement, a porté un ou plusieurs coups à la tête de la mère de famille. Puis il a pris la fuite.
Prise en charge par les sapeurs-pompiers, la victime a été transportée au CHU de Saint-Etienne. La police scientifique s’est rendue au domicile de la Stéphanoise pour tenter de relever des empreintes, pendant qu’une enquête de voisinage a débuté

http://www.leprogres.fr/loire/2013/03/14/saint-etienne-agressee-avec-un-marteau-a-son-domicile-par-un-cambrioleur

Cour d'assises de Charente-Maritime : 20 ans requis contre Yan Carabeau

Depuis deux jours et demi, la cour d'assises de la Charente-Maritime juge Yan Carabeau, un Aytrésien de 35 ans accusé de l'assassinat le 11 février 2010 du Rochefortais Karim Degdag, 38 ans, son fournisseur en héroïne.
Ce jeudi matin, l'avocat général, Isabelle Jubineau, a demandé aux six jurés et à la cour de retenir la préméditation et de condamner Yan Carabeau à 20 ans d'emprisonnement.

L'audience reprend à 13h30 avec la plaidoirie de l'avocat de la défense Me Cianciarullo.

http://www.sudouest.fr/2013/03/14/cour-d-assises-de-charente-maritime-20-ans-requis-contre-yan-carabeau-994668-1531.php

jeudi 14 mars 2013

Des renforts de police à Marseille, "malade de la violence"

240 hommes vont arriver dans la ville dans les prochaines heures, après un nouveau règlement de comptes qui a fait deux morts et un blessé mercredi.
"Marseille est malade de la violence". Après la nouvelle fusillade à la kalachnikov mercredi qui a fait deux morts, le ministre de l'Intérieur a dressé de nouveau un dur constat sur la situation de la ville, dont les quartiers nord sont gangrenés par les trafics des "jeunes voyous". Manuel Valls a annoncé qu'il envoyait temporairement des renforts de police et de gendarmerie "dans les prochaines heures pour rassurer" la population.
"J'ai décidé d'envoyer dès les prochaines heures deux compagnies républicaines de sécurité et deux escadrons de gendarmes mobiles" (240 hommes) pour "rassurer les Marseillais", a-t-il expliqué. Toutefois, le ministre de l'Intérieur a estimé qu'il y a avait "assez d'effectifs" de police et gendarmerie sur place.

Samedi,
un homme de 25 ans avait été abattu de plusieurs balles de gros calibre devant la maison d'arrêt des Baumettes dont il venait d'être libéré. La quatrième victime, un homme de 23 ans, avait été tuée fin février dans une cité du nord de la ville. L'an dernier, 24 décès ont été dénombrés dans la région marseillaise lors de règlements de comptes pour la plupart liés au trafic de drogue.
 

Carcassonne : la préfecture admet la présence élevée d’arsenic dans le béal du Sindilla

L’Etat confirme les analyses de la police de l’eau. Avec un taux d’arsenic trois fois supérieur à celui révélé par Midi Libre à la suite d'analyses effectuées dans le béal du Sindilla se jetant dans l’Orbiel.
En publiant, le 12 février dernier, les résultats d’analyse d’un prélèvement effectué dans le béal du Sindilla se jetant dans l’Orbiel, nous étions en dessous de la vérité. Bien en dessous. Car si le laboratoire auquel nous avions confié notre échantillon avançait une teneur de 1 526 microgrammes d’arsenic par litre dans les eaux de la rivière, les résultats du prélèvement effectué par les techniciens de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) le 11 janvier, s’avèrent bien supérieurs : à hauteur de 4 469 microgrammes ! Des chiffres, longtemps tus par la préfecture de l’Aude, que le Canard Enchaîné a réussi à se procurer avant de publier, dans son édition d’hier, un article sur cette nouvelle pollution (*).
Dilution dans l’Orbiel

Hier, en préfecture, si ce résultat était bien confirmé, l’heure n’était pas aux commentaires, mais aux explications portant sur la commande de seconds prélèvements au Bureau de recherche géologique minière (BRGM). "Le BRGM et l’Onema n’ont pas procédé aux mêmes mesures. L’Onema n’avait analysé que l’eau ; le BRGM faisait également une étude sur les sédiments pour déterminer l’origine du phénomène", confie une source préfectorale.
Concédant, pour la première fois, qu’il existe "sur ce béal une concentration très importante en arsenic", les services de l’État persistent à dire qu’avec la "dilution dans l’Orbiel, la teneur en arsenic est bien moins importante surtout au niveau des sources de captage pour l’arrosage (...). Les mesures effectuées ne sont pas plus importantes qu’il y a dix ans".
C’est l’arsenic total qu’il faut prendre en compte
Sauf que cette pollution dans le Sindilla n’avait jusqu’alors jamais été recensée par la police de l’eau. Le communiqué de la préfecture du 8 février dernier, stipulant que "les prélèvements (ndlr : du BRGM) n’ont pas mis en évidence une teneur importante en arsenic dans l’eau", devient donc caduc... Et les questions de méthode, d’eau brute ou filtrée, accessoires comme l’explique André Picot, toxicochimiste, directeur de recherche honoraire, dans le Canard : "Même s’il est préférable de disposer des deux méthodes, c’est bien sûr l’arsenic total qu’il faut prendre en compte. Et que ce soit 1 526 ou 4 469 microgrammes d’arsenic par litre, on est face à des concentrations très toxiques".
"Heureusement qu’il y a des journalistes qui ont pu avoir ces résultats..."
Bien entendu, les associations, opposantes par ailleurs au projet de centre d’enfouissement à Lassac, n’ont pas tardé à réagir. François Espuche des Gratte Papiers, considère ainsi qu’on est "bien loin des 40 microgrammes annoncés par le préfet, bien loin de la vérité. Il a masqué le plus possible la vérité au profit d’un projet (NDLR, de Lassac) impossible à mettre en place. Heureusement qu’il y a des journalistes qui ont pu avoir ces résultats..."
Henri de Marion Gaja, vice-président des Riverains de Salsigne, raille quant à lui les nouveaux moyens de communications dont le préfet raffole : "C’est le défaut du “Tweet” : répondre sans prendre du recul... D’ailleurs, dans le Canard, le préfet le reconnaît : dès qu’il s’exprime sur le sujet, “il s’enfonce”". Eric Freysselinard a promis d’organiser, à une date qui n’est pas encore fixée, une commission locale d’information. On a hâte d’en connaître la... teneur.
(*) La norme de potabilité définie par l’organisation mondiale de la santé est de 10 microgrammes par litre. L’eau du béal, si elle n’est pas destinée à être directement consommée, est utilisée en matière d’irrigation.

http://www.midilibre.fr/2013/03/13/la-prefecture-reconnait-la-presence-massive-d-arsenic,659199.php

Bayonne : un Landais contrôlé à 101km/h au lieu de 50 et sans permis

Ce mardi, en fin de matinée, les policiers de de la formation motocycliste urbaine de Bayonne procèdent à des contrôles de vitesse avenue Henri-de-Navarre, sur les Hauts de Bayonne, rive droite, lorsqu'ils voient un véhicule gris arriver à vive allure. Et pour cause : le radar affiche une vitesse de 101km/h alors que la zone est limité à 50km/h.
Intercepté et contrôlé, le conducteur - un Landais de 50 ans - est dans l'incapacité de fournir son permis aux fonctionnaires de police. Et pour cause, il n'en a pas.

Cela fait dix ans qu'il conduit sans papier rose ni assurance, et sans jamais avoir été contrôlé, précise-t-il aux policiers.
Défaut de permis, défaut d'assurance, grand excès de vitesse... Le conducteur sera convoqué prochainement devant le tribunal correctionnel de Bayonne.

http://www.sudouest.fr/2013/03/13/bayonne-un-landais-controle-a-101km-h-au-lieu-de-50-et-sans-permis-993408-4018.php

mercredi 13 mars 2013

Neige. La toiture du hall du parc expo de Caen s’effondre

Près de 40 centimètres accumulés depuis lundi… Le toit du hall 2 du parc des expositions de Caen n’a pas résisté. Vers 15 h, ce mardi, il s’est effondré.
Une vingtaine de pompiers sont intervenus.
Dix personnes travaillaient dans le hall, afin de préparer le salon de l’Habitat qui devait ouvrir ses portes ce week-end. Aucune n’a été blessée, malgré quelques légères égratignures.
 

Narbonne : prison ferme pour les deux “siphonneurs” roumains de l’A9

Le duo a été confondu après des vols à Vinassan et Salles.

Depuis le 1er décembre, 47 plaintes pour vol de carburant sur des aires d’autoroute ont été déposées dans le ressort du peloton de gendarmerie de Narbonne. "Un véritable fléau", comme l’a dénoncé le procureur Fabien Tourette, lundi, lors de l’audience correctionnelle.
Chauffeurs de poids-lourd

Deux Roumains étaient jugés pour ces faits ; le plus âgé, Florin, 40 ans, étant prévenu, en outre, de violences sur les deux gendarmes qui ont surpris le duo en flagrant délit, le 6 février vers 1 h 30 du matin sur l’aire de Vinassan. Au volant de son poids-lourd, et malgré les injonctions et les coups de feu dans les pneus tirés par les gendarmes, Florin a pris la fuite, son compagnon, Walter Remus, 26 ans, prestement rembarqué après avoir siphonné le gasoil du semi-remorque garé à côté. Une fuite de courte durée puisque le duo sera interpellé par un autre équipage de gendarmes, au niveau de l’aire de Lespignan (Hérault).
Le duo nie les faits malgré les preuves
A la barre, et avec l’assistance d’une interprète qui se fait comprendre d’eux, cette fois-ci - un précédent procès a été renvoyé pour la raison inverse, il y a trois semaines -, les deux Roumains nient catégoriquement le vol sur l’aire de Vinassan, comme les vols commis deux nuits plus tôt sur celle de Salles, pour lesquels ils sont aussi poursuivis. Pourtant, le mode opératoire est le même : un tuyau caoutchouc, une puissante pompe électrique (75 l/minute) et le tour est joué. Les créneaux horaires et le lieu des vols coïncident en tous points avec les enregistrements sur les disques de leur véhicule. Quant aux deux réservoirs du poids-lourd roumain, ils étaient largement remplis, alors que le duo reconnaît n’avoir acheté que pour 100 € de carburant au terme d’un périple de plus de 3 000 km…
Dommages et intérêts pour les gendarmes blessés
Après un bref délibéré, le tribunal, suivant les réquisitions du ministère public, a condamné Florin à 15 mois de prison ferme. Walter Remus - dont deux frères, eux aussi employés dans l’entreprise familiale roumaine, sont mis en cause dans des procédures similaires - écope de 9 mois ferme. Tous deux sont maintenus en détention. Les deux gendarmes blessés obtiennent 800 et 500 € de dommages et intérêts.

http://www.midilibre.fr/2013/03/12/prison-ferme-pour-les-deux-siphonneurs-roumains-de-l-a9,658474.php

Free mobile sous surveillance renforcée

Saisie par le gouvernement en novembre dernier, l'Autorité de la concurrence a estimé hier que l'accord d'itinérance qui permet à Free Mobile d'utiliser le réseau d'Orange ne devait pas aller au-delà de son échéance, fixée à 2018. Arrivé avec fracas dans la téléphonie mobile en janvier 2012, Free a conquis quelque 5,2 millions de clients, soit près de 8 % sur ce juteux marché, grâce à des prix défiant toute concurrence mais aussi à sa « location » du réseau d'Orange, le temps de déployer ses propres infrastructures.
« Cet accord d'itinérance crée un pouvoir d'influence très fort sur le marché, au point qu'il doit être encadré et borné dans le temps », car, le cas échéant, il peut « perturber ou déséquilibrer le marché », résume Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la concurrence. Cette itinérance conclue pour la 2G et la 3G, et dont les termes n'ont jamais été rendus publics, pourrait même prendre fin dès 2016, date à partir de laquelle le contrat permet une résiliation, résume l'avis.
Avec intérêt »
Si la direction de Free n'a pas souhaité réagir, pour France Télécom Orange « l'avis rappelle opportunément les règles du jeu dans ce marché, et valide aussi le contrat en l'état, notamment sa durée ». De son côté, SFR, qui a maintes fois critiqué cet accord, allant même jusqu'à saisir la Commission européenne, « prend acte avec intérêt » de l'avis par lequel l'Autorité « affirme son attachement au modèle de concurrence par les infrastructures, qui suppose que chacun s'appuie sur son propre réseau ».
Free s'est engagé à ce que l'infrastructure 3G qu'il met en place couvre 75 % de la population en 2015, et 90 % en 2018. Le coût total de déploiement d'un tel réseau est estimé entre 1 et 1,5 milliard d'euros, celui de l'itinérance oscille entre 500 et 700 millions d'euros par an versés à Orange, selon l'Autorité. La concordance de ces deux budgets devrait logiquement conduire Free à demander de lui-même l'extinction de l'itinérance.
« Cependant, estime l'avis, il existe un certain nombre de raisons qui peuvent inciter Free à la conserver. » Dès lors, pour Bruno Lasserre, « il faut une intervention extérieure aux parties pour fixer les règles du jeu ». L'Autorité de la concurrence en appelle notamment à l'autorité des télécoms (Arcep) afin qu'elle use « du pouvoir que lui reconnaît la jurisprudence du Conseil d'État pour vérifier sans attendre que Free est sur une trajectoire d'investissement compatible avec les obligations de sa licence ». Et, selon Bruno Lasserre, « l'Arcep semble prête pour une voie plus interventionniste, pour une mise en demeure avant les échéances prévues ».

http://www.sudouest.fr/2013/03/12/free-mobile-sous-surveillance-renforcee-991714-7.php

mardi 12 mars 2013

Saint-Gaudens. Des tags anti-policiers près du commissariat

En plein débat sur l'avenir du commissariat de Saint-Gaudens, l'affaire tombe plutôt curieusement. Dans la nuit de dimanche à lundi, un ou plusieurs individus ont tagué la tente de protestation contre la fermeture érigée devant le commissariat ainsi que des voitures de police avec force slogans anti-policiers. Est-il imaginable de penser que ces individus se sentent impunis du fait d'une éventuelle fermeture du commissariat ? Leurs initiatives risquent de produire l'effet contraire et de sensibiliser davantage la population à la présence des policiers dans la cité.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/12/1580406-saint-gaudens-des-tags-anti-policiers-pres-du-commissariat.html

PV injustifiés : le ras-le-bol d'un collectionneur de vieux cyclos

Excédé de recevoir des PV pour des infractions qu'il n'a jamais commises avec ses cyclomoteurs de collection, un habitant du Cher a cette fois-ci décidé de taper du poing sur la table. L'ANDEVI, dont il est désormais membre, manifestera mardi matin devant le commissariat de Saint-Ouen jusqu'à obtenir l'annulation de ses condamnations et de sa saisie bancaire.
Au début il prenait cela avec humour, mais aujourd'hui c'est un homme en colère. Dominique Nancy, retraité à Givardon, un petit village du Cher, a son petit hobby : Il collectionne les vieux cyclomoteurs. Une passion qui commence à lui coûter cher car, depuis qu'il a entrepris de les faire immatriculer - il en a une trentaine en tout ! - pour se mettre en conformité avec la nouvelle législation, il collectionne également les PV pour des infractions qu'il n'a jamais commises.
Flashé à 140 km/h sur l'autoroute avec un engin qui ne dépasse pas le 30 à l'heure, attrapé à un feu rouge devant lequel il n'est jamais passé.... TF1 News suit depuis le début les mésaventures de ce papy à la voix chantante. Sauf que, depuis quelques semaines, il ne chante plus mais il tonne, car cette fois-ci, ses deux dernières vraies-fausses infractions, prétendument commises à Epinay-sur-Seine, soit à plus de 300 km de son hangar à cyclo, viennent de lui valoir une saisie de 150 euros sur son compte bancaire.

"C'est en rentrant de vacances en octobre dernier que j'ai découvert dans ma boîte aux lettres deux
amendes forfaitaires majorées de 60 euros chacune pour deux stationnements gênants remontant aux 1er et 2 mars 2012" raconte à TF1 News Dominique Nancy. Une ville où ni lui ni sa rutilante bicyclette à moteur auxiliaire Mosquito des années 50' n'ont, évidemment, jamais mis les pieds. "Les gendarmes m'ont expliqué que la méprise venait du fait que mes cyclos ont le même type de plaque que les plaques d'immatriculation provisoires allemandes. Il serait quand même temps qu'ils règlent un peu mieux leurs logiciels", tempête l'intéressé. Jusqu'à présent, une contestation par lettre recommandée avait à chaque fois permis de classer l'affaire sans suite. Il a donc fait de même avec ces deux nouvelles contraventions.

"Ce qui arrive à Monsieur Nancy est totalement illégal"


Sauf que, il y a deux semaines, Dominique Nancy a reçu un "avis d'opposition administrative" lui intimant l'ordre de régler 150 euros au Trésor Public sous trente jours, sans quoi il sera procédé à une saisie sur son compte bancaire. Le collectionneur n'aura cette fois-ci même pas le temps de re-contester les infractions puisque la somme a été prélevée sur son livret A et mise sous séquestre le jour même où il a reçu le courrier. "C'est totalement illégal ce qui arrive à Monsieur Nancy, il est une énième victime du système de répression français qui agit comme une véritable dictature", fulmine Daniel Merlet, président de l'Association de défense des victimes d'injustices, qui a entrepris d'aider M. Nancy.

Accompagné de plusieurs adhérents, il sera ce mardi matin dès 9 heures devant le commissariat de
Saint-Ouen pour manifester. "Nous ferons le siège jusqu'à ce que l'Officier du ministère public (OMP) daigne nous recevoir et accepte de corriger son erreur. S'il faut camper, nous camperons, prévient Daniel Merlet. Il faut qu'on arrête d'emmerder ainsi monsieur Nancy et toutes les autres victimes de PV injustifiés. Il a été condamné sans même que sa contestation soit étudiée, son compte a été saisi. Tout ça, sans même qu'il puisse s'exprimer ".
A lire aussi :
PV injustifiés : une association défend le parcours du combattant des victimes

"L'Officier du ministère public a clairement fait sa propre loi, ce n'est pas normal"


"Tous les éléments de ce dossier montrent que M. Nancy n'a pas pu commettre les infractions dont on l'accuse. Dans cette affaire, l'OMP a clairement fait sa propre loi, ce n'est pas normal", confirme maître Remy Josseaume, qui a pris l'affaire en main. L'avocat a fait parvenir lundi un "incident contentieux" auprès du tribunal de police de Saint-Ouen pour forcer le juge de proximité à constater l'erreur de l'OMP. Une audience en chambre du conseil devrait donc se tenir rapidement afin de juger l'affaire.

"Cette affaire montre, s'il en était besoin, qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire pour assurer la défense des citoyens face au système de contravention. Pour Monsieur Nancy, il ne s'agit, si on peut dire, que d'argent, mais il y a d'autres victimes de PV injustifiés qui se retrouvent avec des pertes de points et des retraits de permis ce qui est encore plus grave". Jeudi dernier,
le défenseur des Droits, Dominique Baudis, a rendu des recommandations pour tenter d'améliorer le système.
 

Ivre, il entre torse nu chez un couple et se saisit d'un sabre

L'homme, très alcoolisé, s'est-il trompé d'appartement hier vers 22 h 30, rue Doumercq à Bordeaux ? Il a en tout cas provoqué une belle peur chez ce couple qui a vu débarquer chez lui un inconnu, torse nu, avec des traces de lacération sur le dos et poussant des cris.
Il a d'abord fait tomber la femme dans un escalier en la bousculant, avant de se saisir d'un sabre trouvé dans l'appartement et de menacer l'homme avec. Il a finalement pu être maîtrisé par les policiers. Placé en garde à vue, l'agresseur avait plus de 1,6 gramme d'alcool dans le sang.
Défavorablement connu, il sera déferré ce matin en vue d'une procédure de comparution immédiate pour menace avec arme, violence avec ITT, le tout sous l'emprise de l'alcool


http://www.sudouest.fr/2013/03/11/ivre-il-entre-torse-nu-chez-un-couple-et-se-saisit-d-un-sabre-991277-2780.php

lundi 11 mars 2013

Prisonnier de son 4x4 suspendu au-dessus du ravin, il s’en sort indemne

Un quinquagénaire de Lavoûte-sur-Loire, accidenté ce dimanche soir sur les hauteurs de la commune, peut se considérer comme un véritable miraculé de la route.
Vers 18 h 15, il circulait sur la RD 25, en direction de Saint-Paulien. Sur cette route très étroite et tortueuse qui grimpe en lacets à travers les bois, le conducteur a perdu le contrôle de son Suzuki « Vitara » à la sortie d’une courbe à droite en épingle, au niveau de la forêt de « L’Arbouissé ».
D’après les premières constatations des gendarmes de Vorey-sur-Arzon/Rosières, l’homme semble n’avoir pu redresser sa trajectoire et a mordu l’accotement droit. Le 4x4 quittait alors la route et filait en direction d’un ravin de plusieurs mètres.
Par chance, dans sa chute, le véhicule était retenu par des arbres et s’immobilisait juste en contrebas, sur le toit. Le conducteur, en revanche, ne parvenait pas à s’extraire de l’habitacle.
Il aura fallu faire appel aux sapeurs-pompiers de Saint-Vincent, Vorey-sur-Arzon et Le Puy-en-Velay pour ramener le conducteur, âgé de 55 ans, jusqu’à la route. Indemne, il n’a pas été hospitalisé, mais pris en charge par les gendarmes pour vérifier son taux d’alcoolémie à la brigade.

http://www.leprogres.fr/haute-loire/2013/03/10/prisonnier-de-son-4x4-suspendu-au-dessus-du-ravin-il-s-en-sort-indemne

Lencé, un jeune Haïtien sauvé par la solidarité

Lencé, un jeune Haïtien de 3 ans, s'est fait opérer le 7 février à l'hôpital de Purpan à Toulouse grâce à la Chaîne de l'Espoir qui a financé l'intervention, et à la famille Chopo qui l'accueille à Rivières.
«Fanou» c'est comme ça que Lencé, 3 ans, appelle Françoise Chopo, la dame qui s'occupe quotidiennement de lui depuis le 12 décembre 2012. C'est à Rivières que Guy et Françoise Chopo, famille d'accueil à la Chaîne de l'Espoir, héberge le jeune Haïtien pour une opération cardiaque. Le jour de Noël, le couple lui a offert beaucoup de cadeaux, sans oublier la famille haïtienne. «Nous avons mis dans ses petits bagages des attentions pour ses parents et sa sœur». Le 25 janvier dernier, c'est aussi avec le couple tarnais que Lencé a fêté son anniversaire. Né en 2010, en même temps que la catastrophe qui a frappé l'île , l'enfant a une malformation cardiaque. À ses 2 ans et demi, La Chaîne de l'Espoir, qui a envoyé des médecins à Haïti, préfère que l'opération se fasse sur le continent car son espérance vitale est alors très courte. Nous sommes le 12 décembre 2012 lorsque l'enfant atterrit sur le sol français. Trois jours plus tard, les rendez-vous s'enchaînent: médecin, cardiologue (Philippe Accar) et anesthésiste rencontrent la famille Chopo à Toulouse.

«Il respire beaucoup mieux»

Le 7 février 2013 l'intervention faite par les chirurgiens Bertrand Leobon et Daniel Roux s'est bien passée. Depuis, le couple profite des progrès quotidiens du petit Haïtien . «Il respire beaucoup mieux et s'étonne même lorsqu'il court, chose qu'il n'avait jamais faite jusque-là», affirme Françoise Chopo, ancienne assistante vétérinaire. Son conjoint, entrepreneur, explique que l'adaptation très rapide de Lencé les a surpris. «Ason arrivée en France, nous étions son seul repère, sa famille sur le continent. Il n'a demandé sa maman qu'il nomme «mamy» que les 15 premiers jours». Françoise Chopo confirme: «il s'est habitué à notre mode de vie et n'a eu ni trouble du sommeil, ni de l'appétit. Il se réveille toujours avec le sourire, très représentatif de son humeur, bonne et constante».

Accueillir un enfant, une richesse

Si la famille Chopo dit être heureuse de son geste, elle assure bénéficier en retour d'un réel enrichissement personnel . «Les gens qui connaissent notre action viennent plus facilement vers nous. Devenir famille d'accueil pour enfants malades, ça crée de l'humanité». Françoise Chopo explique une journée type. «Lencé se réveille vers 9 heures, prend son petit-déjeuner, il adore manger ! (Elle sourit). Il joue à la dînette et je l'éveille à des jeux éducatifs. Je le douche, il déjeune. A 13 h 30, à la sieste ! Il goûte au réveil et nous sortons nous promener jusqu'à l'heure du souper». Une expérience extraordinaire qui prendra fin en avril, lorsque Lencé retrouvera l'île. Le couple qui en est à son troisième enfant accueilli se dit attaché à lui. Il est cependant ravi de le savoir guéri et ajoute: «on est heureux quand on l'imagine retrouver ses parents.»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/11/1579473-lence-un-jeune-haitien-sauve-par-la-solidarite.html

Saint-Ciers-Champagne (17) : incendie à la coopérative Charentes-Alliance

Samedi, vers 23h30, les sapeurs-pompiers de Jonzac, Archiac, Montendre, Mirambeau sont intervenus pour un incendie survenu au sein de la coopérative Charentes-Alliance. Le feu qui avait pris dans un bâtiment de 450 mètres carrés a étruit les locaux administratifs, soit environ 200 mètres carrés.
Aucun blessé n'est à déplorer. Une trentaine de pompiers étaient sur place. Une ronde a été effectuée durant la nuit ainsi qu'une surveillance ce dimanche matin.

Lors de l'intervention des secours, une attention particulière a été prise au regard d'un stockage d'hydrocarbure et d'un autre d'engrais. La gendarmerie est en charge de l'enquête.

http://www.sudouest.fr/2013/03/10/saint-ciers-champagne-17-incendie-a-la-cooperative-charentes-alliance-990274-1368.php

dimanche 10 mars 2013

Bordeaux : flashé à 160 km/h sur la rocade, permis retiré

Les policiers de la CRS autoroutière Aquitaine ont intercepté, aujourd'hui, vers 15 heures un automobiliste parisien circulant à 160 km-heure au volant d'une berline allemande.
Le conducteur, âgé d'une trentaine d'années, a été flashé par l'unité motocycliste lors d'une opération de contrôle menée sur la rocade bordelaise dans la montée de Bouliac, à Lormont, en direction de Paris. Son permis a été retiré sur le champ.

C'est son passager qui a pris le volant pour poursuivre la route. "C'est de l'inconscience", commente le commandant Jocelyn Jeanneau, patron de la CRS autoroutière.
"Nous sommes en plein chassé-croisé lors d'une période de vacances, un samedi après-midi. Ce chauffard aurait pu créer un accident". Jean-Michel Desplos

http://www.sudouest.fr/2013/03/09/bordeaux-flashe-a-160-km-h-sur-la-rocade-permis-retire-989976-2971.php

Montpellier : ivre, on lui refuse un pastis, il casse la vitrine avec un pot de Nutella

Jeudi, vers 14 heures, un individu totalement ivre a voulu se payer un pastis dans un bar proche de la Comédie... Sauf que le patron n'a pas la licence pour lui servir, de rage, l'homme a pulvérisé la vitrine avec différents projectiles...
Jeudi en début d'après-midi, l'individu se présente déjà totalement ivre dans ce bar proche de la place de la Comédie. Il veut se payer un pastis. Le patron refuse indiquant qu’il n’a pas la licence pour le servir. Furieux, l’homme lui lance alors dessus un pot de Nutella puis un cendrier : le gérant a esquivé mais la vitrine a été touchée.
L’individu a été interpellé. Il avait 2,64 g d’alcool dans le sang.

http://www.midilibre.fr/2013/03/09/monpellier-ivre-on-lui-refuse-un-pastis-il-casse-la-vitrine-avec-un-pot-de-nutella,656995.php

Castres. Les policiers arrêtent un voleur à la roulotte en centre ville

Le fait divers a souvent pour intérêt de servir de piqûres de rappels aux règles de prudence et de vigilance. Voire de bon sens. Celui-là en est l'exemple frappant et rappelle qu'il ne faut jamais laisser des choses de valeur dans sa voiture. Lundi matin, une Castraise a été victime d'un vol à la roulotte. Par chance pour elle, l'auteur a pu être interpellé par les policiers qui ont eu du nez et de la chance. Vers 7h du matin, une patrouille du commissariat circulait rue Henri-IV en plein centre ville lorsque l'attention des fonctionnaires est alertée par une voiture stationnée avec le plafonnier allumé. Dans le même temps, ils aperçoivent plus loin un adolescent marcher rapidement sur le trottoir avec un porte-monnaie rouge à la main. Ils font alors le tour de la voiture et constatent que la portière passagère est entrouverte. Elle a visiblement été forcée. À l'intérieur du véhicule, un sac à main rouge est ouvert et des effets personnels répandus un peu partout. Aussitôt, les policiers font le lien avec le jeune individu repéré quelques instants auparavant. Ils vont réussir à le rattraper et l'interpeller. Sur lui, il a encore une carte bancaire et une carte de fidélité d'un hypermarché au nom d'une femme. Placé en garde à vue, ce jeune d'une quinzaine d'années, habitant Puylaurens, va reconnaître les faits. Inconnu des services de police, il a été remis en liberté et est convoqué le 15 avril par le procureur pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (appelée aussi «plaider-coupable)».

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/09/1578350-castres-les-policiers-arretent-un-voleur-a-la-roulotte-en-centre-ville.html

samedi 9 mars 2013

Un divorcé bergeracois retranché sur une grue à Evry (91)

Un Bergeracois de 27 ans est retranché sur une grue d'un chantier du centre-ville d'Evry (Essonne) depuis une heure du matin, pour un différend de garde d'enfants. Le procureur de la République et le préfet sont sur place au côté de la police et du Raid pour tenter de le convaincre de descendre, rapporte le maire d'Evry Francis Chouat.
"C'est un jeune homme de 27 ans qui rencontre depuis longtemps des problèmes dans l'exercice du droit de visite de son enfant de trois ans", a -t-il expliqué. Selon le maire, le jeune homme, perché à une trentaine de mètres juste en-dessous de la cabine de pilotage, est divorcé de la mère de son enfant, qui vit au Maroc avec leur fils.

"Il est calme, il discute mais il n'y a pas d'évolution depuis une heure du matin", a-t-il ajouté. "Il exige un engagement ministériel pour lui permettre d'exercer son droit de visite."
D’après nos informations, il est en litige avec son ex-épouse, âgée d’une vingtaine d’années, depuis 2011 : après un voyage au Maroc, elle avait refusé de rentrer en France, souhaitant garder leur enfant, aujourd’hui âgé de 3 ans. Le juge des affaires familiales a accordé la garde du fils à sa mère, au Maroc, dans la région de Rabat, laissant au père un droit de visite. Il a contesté cette décision, qui a été confirmée fin novembre 2012 par la cour d’appel de Bordeaux, a confirmé ce vendredi le procureur de la République de Bergerac.
En avril 2012, alors qu’il était au Maroc pour voir son fils, la mère l’aurait empêché de le voir. Pour ce fait, une plainte pour non représentation d’enfant a été déposée. Elle fait l’objet d’une demande d’entraide internationale, pour que la mère puisse être entendue par les enquêteurs.
"Je suis là, je ne lâcherai rien", a-t-il affirmé, joint au téléphone par l'AFP. Il a déployé une banderole avec l'inscription: "Adam bientôt 36 mois, dont 18 sans mon père". "J'ai pris la justice comme une alliée, mais depuis ma séparation, elle m'a délaissé. Je souffre énormément de ne pas voir mon fils et la justice ne fait rien", a-t-il déclaré. "C'est l'amour pour mon enfant qui me pousse à faire ça. Je parle pour tous les papas qui se retrouvent seuls".
Ce type d'action médiatique fait florès. Le mois dernier, un père privé de droit de visite était resté juché plus de trois jours sur une grue à Nantes, pour défendre les droits des pères. Depuis, d'autres pères divorcés ou séparés sont montés sur des grues, comme à Arcangues, dans les Pyrénées-Atlantiques, pour des problèmes de garde d'enfants, notamment à Strasbourg ou à Istres.

http://www.sudouest.fr/2013/03/08/evry-91-un-divorce-d-origine-bergeracoise-retranche-sur-une-grue-988877-3.php

vendredi 8 mars 2013

Sartrouville : un homme tente de s’immoler par le feu

Un quadragénaire habitant Sartrouville, en proie à des soucis administratifs, a tenté de s’immoler jeudi vers 18 heures dans la cour de la mairie. Prévenus de son intention, les policiers l’ont intercepté alors qu’il s’était aspergé d’essence. Neutralisé par un tir de Flash-ball, l’individu a été transporté au service psychiatrique du centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain, d’où il est sorti ce vendredi matin avant d’annoncer qu’il allait répéter son geste.
D’importants moyens de recherches ont été déployés.

http://www.leparisien.fr/yvelines-78

Casse à Castelferrus : 30 000 € de vélos volés, un individu arrêté et le butin retrouvé

Près de 30 000 euros de préjudice… C'est le montant du spectaculaire casse dont a été victime, la nuit dernière à Castelferrus, le patron de l'enseigne de cycles Serge Dutouron.
Il était vraisemblablement entre 22 heures et minuit, ce mercredi, lorsqu'une équipe d'au moins quatre individus parvient à pénétrer dans ce magasin spécialisé dans la vente à distance de vélos et de pièces détachées de cycles. «Le portail donnant accès au magasin étant fermé, ils ont réussi à s'approcher des bâtiments avec leurs véhicules en coupant à travers champs» témoigne David Dutouron, le fils de Serge. Là, le quatuor qui n'a pas choisi au hasard, le lieu de l'effraction, a brisé une fenêtre donnant sur le bureau du propriétaire. «On ne comprend pas pourquoi l'alarme n'a pas fonctionné… Sont-ils parvenus à la brouiller ?» lâche toujours David. Une fois à l'intérieur les cambrioleurs qui bénéficient d'un éclairage comme en plein jour grâce aux radars de lumière du bâtiment, ont pu se déplacer sans souci jusqu'au «show room.» Une salle d'exposition où sont stockés les vélos les plus chers du magasin. Des cycles coûtant de 2 000 à 4 000 € pièces. Ce sont ainsi dix vélos que parvenaient à dérober les malfaiteurs pour un coût estimé à près de 30 000 €.

Arrêté à un barrage près de Saint-Jory

Vers 2 heures du matin, c'est par un surprenant coup de fil émanant des gendarmes de Saint-Jory à leurs homologues tarn-et-garonnais que le cambriolage est constaté. L'un des quatre cambrioleurs présumés ayant été arrêté lors d'un banal contrôle routier, chemin de Ladoux, à Saint-Jory. Les trois autres occupants ayant vraisemblablement quitté le véhicule à l'approche du barrage. À l'intérieur de celui-ci, les militaires toulousains étaient intrigués par la présence d'une caisse contenant des chèques ainsi que des documents à l'entête de la société de cycles de Tarn-et-Garonne. Ils découvraient aussi deux appareils photos numériques, un portefeuille avec les papiers d'identité du PDG castelferrusien. Joints pour vérifier si le commerce avait été cambriolé, les gendarmes de la communauté de brigades (COB) de Moissac se rendaient vite compte de l'effraction. Informé, Serge Dutouron ne pouvait que constater les dégâts et le lourd préjudice dont il venait d'être victime. Les dix vélos de marque n'ayant pas été retrouvés dans le véhicule du cambrioleur présumé.

Un repérage des lieux la veille ?

Un cambriolage qui le surprenait toutefois peu. Vingt-quatre heures avant les faits, l'entrepreneur avait signalé aux gendarmes le numéro de plaque d'immatriculation d'une berline allemande peu après la visite de clients pour le moins suspects. «Mardi en fin de journée, deux hommes avec un fort accent espagnol qui disaient vouloir acheter un vélo à 500 €, nous ont demandé, peu après, à voir les cycles les plus chers», atteste D. Dutouron. L'attitude douteuse des deux individus qui sont vraisemblablement en repérage, éveille l'attention des responsables du magasin. «Apparemment, le véhicule appartiendrait bien à une personne de la famille du cambrioleur arrêté cette nuit.» Placé en garde à vue, le mis en cause a été entendu une partie de la journée par les enquêteurs de la brigade de Saint-Jory.
Dans cette affaire déjà pleine de rebondissements, c'est toutefois un nouveau coup de théâtre qui a eu lieu en fin d'après-midi. A 300 mètres du magasin cambriolé, un agriculteur découvrait dans un champ les dix vélos volés que les malfaiteurs avaient, sans doute faute de place, prévu de récupérer plus tard. «Il y a des rayures sur les cadres mais c'est une excellente nouvelle» lâchait Serge Dutouron qui avait un sourire radieux.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/08/1577645-casse-30-000-de-velos-voles-un-individu-arrete-et-le-butin-retrouve.html

Vaucluse: une joggeuse agressée

Une joggeuse de 20 ans a échappé ce matin à un homme qui a tenté de la déshabiller dans un bois au lieu dit de Valloncourt à Cheval-Blanc, dans le Vaucluse, selon Vaucluse Matin. Le site du journal indique que les gendarmes lancent un appel à témoin: le suspect était vêtu de sombre, plutôt grand et ganté.

Toutes personnes pouvant aider l’avancée de l’enquête sont priées de contacter le 04 90 78 01 30.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/07/97001-20130307FILWWW00743-vaucluse-une-joggeuse-agressee.php

Saint-Jean-de-Luz : le policier fait la grève de la faim depuis une semaine

Les yeux sont cernés, le teint jaune. Depuis jeudi, ce policier de 43 ans, en poste à Saint-Jean-de-Luz, a cessé de s’alimenter. Il refuse l’affectation qu’on lui a proposée dans les bureaux du commissariat luzien, au retour d’un an et demi de congé maladie. Après une longue dépression, il devait reprendre son travail vendredi dernier.
« Je suis devenu phobique d’un certain type de travail, raconte le quadragénaire. Je ne supporte pas de rester dans un bureau huit heures par jour. Y aller, c’était devenu l’angoisse. Je pleurais dans la voiture, j’avais envie de dégueuler. Je veux être sur la voie publique, être dehors, voir la lumière, aider les gens. »

Son sentiment de ne pas être entendu l’a conduit à l’extrémité de la grève de la faim. « Je n’accepte plus de souffrir au travail », lâche-t-il.
Il se fixe au moins 30 jours
En sirotant un verre d’eau - la seule chose qu’il ingère, en plus de ses antidépresseurs -, il dit être prêt à tenir longtemps si ses supplications ne trouvent pas d’écho. « Au début, la faim tenaille. Là, j’ai des moments de faiblesse, mais ça reste passager. Je sais que je peux faire un coma, perdre un organe. J’ai lu qu'on pouvait tenir trente jours sans trop de séquelles. Je me fixe au moins ça. »
Le fonctionnaire de police, qui souhaite rester anonyme, est soutenu par l’Anas 64 (Association nationale d’action sociale des policiers) justement en congrès aujourd'hui à Pau et par le syndicat Unité SGP Police-FO. « Malgré tous les avis médicaux, notre collègue est confronté à un mur d’incompréhension de la part de la direction départementale », estiment les représentants de ces deux organisations, Claude Gracy et Joseph Cilluffo.
« Contrairement à ce que prévoient tous les textes, elle veut le réintégrer soit dans le service judiciaire luzien, où il ne veut pas être, soit le muter à Bayonne, loin de chez lui. Cela peut être vécu comme une sanction », décrit Claude Gracy.
Exaucé
Il raconte le parcours professionnel de son collègue, « un exemple parmi d’autres de mal-être au travail chez les policiers ». Affecté il y a plusieurs années au groupe d’appui judiciaire à Pau, il craque et est mis en arrêt maladie une première fois. « Il supportait mal les contraintes de ce service et a demandé à retourner sur la voie publique. Il a été exaucé lorsqu’il a été muté à Saint-Jean-de-Luz mais, trois mois plus tard, on l’a remis dans les bureaux. Il a tenu trois semaines. »
Une première tentative de reprise du travail échoue en octobre dernier. « Sur avis médical, on lui proposait un temps partiel, sans arme. Il a été affecté à la morgue. Il a tenu une journée », dit le président de l’Anas 64. Un autre avis médical du 21 février le considère cette fois comme « apte aux fonctions avec port d’arme » et précise qu’un « changement de poste est souhaitable ».
« Décrisper la situation »
Le directeur départemental de la sécurité publique, Thierry Alende, ne nie pas la souffrance du fonctionnaire, mais il a une tout autre analyse de la situation. « C’est faux de dire qu’on ne tient pas compte des avis médicaux. Nous l’avons fait, sachant qu'on a là quelqu'un qui sort d’une longue maladie. La fonction de policier sur la voie publique peut être plus compliquée à vivre que d’autres, dans un environnement parfois hostile. Je trouve étonnant qu'il veuille se tourner vers ça. »
Face au refus en bloc du fonctionnaire, il explique avoir voulu « décrisper la situation » en proposant ce poste à Bayonne. À Saint-Jean-de-Luz, ce n’était, dit-il, pas possible. « Il a la qualification d’officier de police judiciaire, ce qui correspond à un certain niveau de fonction. Il n’y a pas de poste correspondant à Saint-Jean-de-Luz. C’était possible à Bayonne. »
L’option envisagée n’est plus à l’ordre du jour. « J’ai demandé un nouvel examen médical qui nous dira s’il est apte à reprendre ou non. Nous verrons en fonction. » Le rendez-vous doit avoir lieu demain.

http://www.sudouest.fr/2013/03/07/faim-de-reconnaissance-987022-4383.php

jeudi 7 mars 2013

Arnaque sur le net : ils attendent toujours leurs téléphones

Elle a 20 ans et, en terme d'escroquerie, faisait déjà preuve d'une certaine imagination. Depuis des mois, cette Carolo proposait, via le site leboncoin.fr, des téléphones portables dernier cri à des prix incomparables. Iphone 4, 4S ou 5 étaient proposés à 150 euros.
De quoi appâter le chaland trop crédule. Celui-ci envoyait un mandat cash et le produit acheté n'arrivait jamais.
La jeune femme s'était fixé un impératif : escroquer des gens qui ne résidaient pas dans le département.
La combine a eu le temps de faire fureur puisque trente plaintes ont été déposées. Le total du préjudice est estimé à 6 000 euros. Les policiers carolos ont entendu la jeune femme qui, mardi, n'a pu que reconnaître les faits reprochés.
Jusqu'à présent, la justice n'avait encore jamais entendu parler d'elle. Ce sera chose faite en juillet, par le biais d'une convocation devant un officier de police judiciaire (COPJ).
Tristement banal, ce type d'escroquerie remet en lumière « la fiabilité des achats sur le web, estimait, hier, un policier. Les sites comme leboncoin.fr n'y sont pour rien mais c'est à chacun d'entre nous de ne pas se laisser embarquer et de tiquer quand l'achat est trop beau pour être vrai ».


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/arnaque-sur-le-net-ils-attendent-toujours-leurs-telephones

Carcassonne. Un angle mort qui mène au tribunal

L'avocat de la prévenue, une infirmière du Rhône, a plaidé un «cas d'école d'angle mort». Me Biteau, en effet, reprenant le terme employé par le procureur de la République, a longuement évoqué la «poussière de faute» qui au début du mois d'août dernier a finalement coûté la vie à un gendarme retraité, âgé de 88 ans à Lauraguel.
Il était environ 10 heures, ce matin là. Céline X se trouvait dans l'Aude en vacances dans la famille. Elle revenait de faire quelques courses à Limoux. La mère de famille se trouvait seule à bord de son Renault Scenic. «Une voiture rouge me précédait et roulait à 70km/h. J'ai attendu d'avoir l'opportunité de la dépasser... j'ai mon clignotant, regardé dans le retréo et j'ai déboîté. Là, j'ai senti que je heurtais quelque chose à l'arrière droit», a raconté la prévenue. Ce qu'elle a percuté, c'est la Fiat conduite par Jean Delpoux. Cette «touchette» a envoyé la Punto directement contre un platane, occasionnant la mort du conducteur et blessant grièvement son épouse, passagère.
«Ma cliente a commis la faute que nous commettons nous. Elle n'a pas donné le petit coup de tête dans l'angle mort», a plaidé Me Biteau. «Nous ne sommes pas en présence du chauffard «classique», mais face à une mère de famille au casier vierge, qui a ses 12 points de permis, à une femme, infirmière, dont le comportement a été exemplaire dans les secondes qui ont suivi l'accident».
A l'issue de l'audience, hier soir, la conductrice a été condamnée à un mois de prison avec sursis, à six mois de suspension administrative de son permis et à 50 €. L'audience sur intérêt civil, visant à dédommager les proches, effondrés, de la victime se tiendra en juin.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/07/1576421-carcassonne-une-poussiere-de-faute-qui-mene-au-tribunal.html