samedi 22 juin 2013

Arrêtée pour l'enlèvement de ses enfants

Une Jordanienne de 36 ans a été placée sous écrou extraditionnel vendredi à la prison marseillaise des Baumettes pour soustraction de ses enfants, qui ont été récupérés par la police suisse, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Loubna Barakat, mère de deux fillettes de 5 et 8 ans, s'était présentée mercredi à la division centre de la Sécurité publique afin de demander un logement social, car se trouvant sans ressources dans la cité phocéenne. Les policiers de la brigade des recherches et mandats (BRM) de la Sûreté départementale ont alors découvert qu'elle était recherchée par un magistrat de Lausanne, à la suite d'un âpre conflit familial, et ne bénéficiait pas de la garde des petites filles.
Deux policiers suisses ont récupéré jeudi les enfants qui avaient été placées dans un foyer sur décision du parquet de Marseille, selon la même source. Victimes d'un vol à la roulotte de leur voiture de location, les enquêteurs de Lausanne ont malgré tout pu mener leur mission à bien et repartir dans la Confédération helvétique avec les mineures. La mère de famille devrait elle être extradée dans quelques jours après une décision de la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
 

vendredi 21 juin 2013

Rhône: un nouveau-né retrouvé mort

Un patrouille de police a trouvé le corps d'un nouveau-né dans un champs, dans les environs de Saint-Priest, dans le Rhône, rapporte aujourd'hui Le Progrès. Les forces de l'ordre avaient été appelés pour le déclenchement d'une alarme et ont fait cette macabre découverte en vérifiant les alentours de la propriété sur laquelle ils intervenaient.

Une autopsie devait être pratiquée aujourd'hui pour déterminer les circonstances exactes de la mort du nourrisson, une petite fille, sommairement emmaillotée dans des chiffons.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/21/97001-20130621FILWWW00532-rhone-un-nouveau-ne-retrouve-mort.php

jeudi 20 juin 2013

Grenoble : 120 personnes dorment dans un TGV en gare après un feu de locomotive

Quelque 120 passagers ont passé la nuit de mercredi à jeudi dans un TGV en gare de Grenoble à la suite d’un feu de locomotive à Saint-Quentin-Fallavier en Isère, qui a provoqué de grosses perturbations ferroviaires, notamment au départ de Lyon. La circulation a été interrompue et sept trains différents, dont trois TGV ont été impactés, soit environ 1500 passagers.
Le TGV, parti de la gare de Grenoble en direction de Paris, a dû faire demi-tour à La Tour du Pin en Isère vers 23 heures selon une information de France Bleu Isère. Les passagers ont été accueillis dans un «TGV transformé en rame-dortoir» car il n’y avait pas suffisamment de chambres d’hôtel disponibles à Grenoble. Ravitaillés en couvertures, plateaux repas et bouteilles d’eau, les 120 clients sont repartis vers Paris dans le TGV de 5h16 jeudi matin.
Le feu de s’est déclenché vers 19 heures mercredi sur une locomotive électrique tractant un TER en gare de Saint-Quentin-Fallavier. Il serait dû à un «problème au niveau du disjoncteur». Les alimentations électriques ont dû être coupées pour permettre aux pompiers d’intervenir et toute la circulation a donc été interrompues entre Lyon et Grenoble et retardée entre Lyon et Chambéry.
«Sept trains différents, dont trois TGV ont été impactés, soit environ 1 500 passagers», a précisé un porte-parole de la SNCF. En outre dix trains TER ont été supprimés sur la ligne Lyon-Grenoble mercredi soir et dix autres trains ont été retardés entre Lyon et Chambéry.
Une quarantaine de pompiers ont été mobilisés pour éteindre le feu, qui a été maîtrisé à 22 heures. Les derniers pompiers ont quitté les lieux peu avant 2 heures du matin. Il a fallu ensuite inspecter la voie pour savoir si on pouvait laisser passer les trains. Six autres trains ont été supprimés entre Lyon et Grenoble jeudi matin. Le trafic a été rétabli complètement à 7h45.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/06/20/grenoble-120-personnes-dorment-dans-un-tgv-en-gare-apres-un-feu-de-locomotive

mercredi 19 juin 2013

Un détenu se défenestre

Un détenu âgé de 22 ans s'est jeté, menotté, par la fenêtre du tribunal correctionnel de Verdun devant lequel il comparaissait aujourd'hui, et a été évacué vers un hôpital avec un "très gros traumatisme facial", a-t-on appris auprès du Parquet.
Les faits se sont déroulés cet après-midi, lorsque les juges du tribunal correctionnel s'étaient retirés de la salle d'audience pour délibérer et s'apprêtaient à rendre leur décision, a précisé une responsable syndicale pénitentiaire FO, Fadila Doukhia. "Il était menotté dans le box des prévenus. Il a réussi à échapper à la surveillance des quatre agents pénitentiaires qui se trouvaient dans la salle d'audience et a sauté par la fenêtre, du deuxième étage", a-t-elle ajouté.

Il ne s'agit probablement "pas d'une tentative d'évasion, mais plus d'un geste désespéré", a commenté le procureur de Verdun, Yves Le Clair


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/19/97001-20130619FILWWW00536-un-detenu-se-defenestre.php

Il y a un an chez lui, Pierre était ligoté, volé, frappé avec le canon d'une arme de poing Ces agresseurs qui courent toujours

Il y a presque un an, Pierre Sergent, chez lui, était victime d'une agression à main armée. Ligoté, il a perdu quelques dents et beaucoup d'assurance. Il y a une dizaine de jours, on lui a vandalisé sa voiture. Ses peurs se ravivent tandis que ses bourreaux courent toujours…

« DEPUIS l'agression, maintenant, j'ai tout le temps peur ». Pierre Sergent, presque 65 ans, qui réside au 1er étage d'un immeuble ouvert sur le faubourg Saint-Antoine, essaie d'oublier mais il n'y arrive pas. Tant que ceux qui lui ont fait du mal ne seront pas arrêtés, il ne s'en remettra pas, dit-il.
C'était il y a un an. Nous sommes alors en plein mois de juillet. Il est environ 15 h 30. Ce samedi-là, il y a un déménagement. De fait, la porte d'entrée de l'immeuble est ouverte. Coincée. Elle baille en grand pour faciliter le plein accès au travail des déménageurs. Les gens vont et viennent. La vie quoi. Et quand quelqu'un frappe à sa porte, Pierre ne regarde pas dans l'œilleton. Sans méfiance, il pense qu'il s'agit de son voisin qui passe demander un petit service, le taper d'une cigarette ou quelque chose de ce genre. Lui qui vient souvent. Il ouvre sans se méfier. La surprise est de taille. Dans le hall, face à Pierre, ils sont deux ; cagoule beige et gants blancs. Il y a un grand, environ 1,80 mètre et une personne plus petite, vingt centimètres de moins environ. L'un d'entre eux, le plus petit gabarit, est armé d'un pistolet de couleur noire. Il ressemblait, comparera Pierre, plus tard au commissariat, à ceux dont sont dotés, grosso modo, les policiers.
Dents cassées et bouche en sang
La personne qui tient Pierre en joue avec son arme prend ensuite la parole : « Donne la thune, donne la thune ». La voix est celle d'une femme. Puis, le sexagénaire est plaqué au sol sans ménagement dans le couloir. Il est ensuite tiré par les vêtements dans la cuisine, la tête sous la lourde table placée au centre de la pièce. Allongé sur le ventre, il est ligoté, par les mains, aux pieds du meuble. Pierre hurle. On lui met un foulard dans la bouche. La femme pose le pistolet sur sa tempe. Elle défait sa ceinture et enserre son cou tandis que son complice, qui s'apprête à visiter l'appartement, prévient : « Ma copine va s'occuper de toi. Ferme ta gueule, sinon on te tue ». Pierre continue son récit : « Elle me mettait son genou dans le dos. Parfois, elle me donnait des coups dans les lèvres avec le canon de son pistolet. J'ai saigné. J'ai perdu des dents. » Ancien para, il essaie de se défendre malgré tout : « A un moment, j'ai essayé d'enlever l'arme de la main de la fille en attrapant son bras. Elle se débattait. Elle n'arrêtait pas de me donner des coups et puis son copain est arrivé et il lui a dit : laisse-le, j'ai ce qu'il faut, on se
tire
».
Partir ou rester ?
Les malfaiteurs quittent les lieux. Ce que l'homme a volé, ce sont deux portefeuilles, le contenu d'une sacoche vidée par terre. Des maroquins contenant papiers, cartes bancaires, et une somme de trois cents euros en liquide. Les voisins arrivent. Ils préviennent la police. Plus tard, Pierre est emmené à l'hôpital par les pompiers. Rien de vraiment grave sur un plan physique. Beaucoup plus sur un plan psychologique. D'autant que huit jours plus tard, il se rend compte de quelque chose : « Je me suis aperçu qu'ils avaient volé le double des clés de mon appartement. Je ne sais pas si ce sont les mêmes qui sont revenus en mon absence mais en tout cas, on m'a volé mon piano, une grande télé, des bijoux, dont ceux de ma femme, morte il y a quelques années ». Suivi par un psychologue depuis l'agression, Pierre, ancien maire adjoint de Vrigny, ancien joueur de football et ancien arbitre, craque à l'aune d'un nouveau méfait : « Il y a une semaine, on a crevé les pneus de ma voiture garée derrière chez moi et volé mes enjoliveurs ». Il répète : « Je n'arrête pas d'avoir peur. Quand j'entends une voiture, le soir, à proximité de chez moi, je me lève et je regarde discrètement à la fenêtre pour voir qui cela peut-être. Tout le monde me conseille de partir d'ici. Je ne sais pas ce que je vais faire. Parfois, je téléphone à la police pour savoir où l'affaire en est mais on ne me dit rien. A-t-on le droit de laisser les citoyens comme cela ? ».


http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/il-y-a-un-an-chez-lui-pierre-etait-ligote-vole-frappe-avec-le-canon-dune-arme-d

mardi 18 juin 2013

Pont-à-Mousson : interpellation de trafiquants présumés

Ce mardi matin, à 6 heures, une quarantaine de fonctionnaires de police du commissariat de Pont-à-Mousson, du groupe d'intervention régional, de la PJ de Nancy, de la Sureté de Nancy, mais aussi des gendarmes ont mené simultanément des interpellations à Pont-à-Mousson et Blénod-les-Pont-à-Mousson. Une dizaine de trafiquants présumés ont été arrêtés et placés en garde à vue.
Plusieurs kilos de produits stupéfiants, mais aussi une somme importante en numéraire ont été saisis.
Ces interpellations sont le fruit d'une longue enquête démarrée il y a plusieurs mois sur le centre ville de Pont-à-Mousson


http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/06/18/pont-a-mousson-interpellation-de-trafiquants-presumes

dimanche 9 juin 2013

Rodez : une centaine de truies et leurs petits meurent à cause de la foudre

Une centaine de truies avec leurs petits sont mortes dans l'incendie d'une porcherie vraisemblablement provoqué par la foudre à Gramond, près de Rodez, dans la nuit de samedi à dimanche.
Le bâtiment agricole de 500 mètres carrés qui servait de maternité aux truies a été soit frappé directement, soit détruit par une surcharge électrique causée par la foudre.

Un bâtiment voisin qui abritait 600 autres animaux a été épargné. Le secteur, comme
le Sud-Ouest, a essuyé des précipitations soutenues et des orages au cours du week-end. 
 

samedi 8 juin 2013

Millau : en pleine nuit, deux femmes ivres sèment la pagaille

Dans la nuit de jeudi à vendredi, peu après 2 h, deux femmes apparemment ivres ont semé la pagaille dans le secteur de la place du Voultre à Millau. À force de cris, elles ont fini par réveiller bien des riverains.
La police est intervenue et a emmené celle qui ne voulait pas se calmer en cellule de dégrisement. Elle a été remise en liberté hier matin.

http://www.midilibre.fr/2013/06/07/millau-en-pleine-nuit-deux-femmes-ivres-sement-la-pagaille,712588.php

vendredi 7 juin 2013

Villiers-le-Bel : la relaxe du policier requise

Après l'émotion et la colère, "le temps de la raison et de la justice est venu", a fait valoir vendredi le procureur Henri Génin. Pour autant, la décision du parquet de requérir la relaxe du policier poursuivi pour la mort de deux jeunes dans un accident de la route en 2007 est difficilement compréhensible pour la partie civile, qui insiste, elle, sur "les fautes" de l'accusé.  
"Dire la vérité à des familles éplorées, ce n'est pas facile", a déclaré le procureur, qui a insisté sur "le comportement routier aberrant" et "la prise de risque des deux jeunes". Selon Henri Génin, "les deux jeunes  jouaient avec leur vie et celle des autres comme à une roulette russe". "La faute pénale d'imprudence se définit en droit mais s'apprécie en conscience", a-t-il conclu, disant ne pas pouvoir requérir la condamnation pénale du prévenu. L'expertise a montré que le policier roulait à 59 km/h juste avant l'accident et à 64 km/h au moment du choc, soit au-delà de la vitesse maximale autorisée en ville.
"A aucun moment, M. Viallet n'aura levé le pied"
Le policier au volant de la voiture entrée en collision avec leur moto, Franck Viallet, est soupçonné d'avoir commis des fautes ayant joué "un rôle direct, déterminant et essentiel dans la production du dommage. Au moment de l'accident, les policiers, en patrouille, se rendaient sur les lieux d'un vol pris en charge par la Brigade anticriminalité. La moto des jeunes n'était pas homologuée pour circuler sur les routes et ses passagers ne portaient pas de casque. Elle circulait à vive allure (66km/h estimés), avec un système de freinage hors d'état, a rappelé l'expert. Les parties civiles ne contestent pas ces fautes, mais estiment que les fautes commises par le prévenu ont été déterminantes dans le choc.
"À aucun moment Monsieur Viallet n'aura levé le pied," a dit Emmanuel Tordjman, avocat des familles des victimes. "Les règles du code de la route s'imposaient à lui avec encore plus de force parce qu'il est un fonctionnaire de police." Jeudi, au premier jour d'audience devant le Tribunal correctionnel de Pontoise, Franck Viallet a déclaré n'avoir rien pu faire pour éviter l'accident. La défense doit plaider ce vendredi après-midi
 

jeudi 6 juin 2013

AZF : un avocat toulousain poursuivi pour de faux dossiers d'indemnisation

Près de 12 ans après la catastrophe d'AZF, s'est ouvert ce jeudi matin devant la Ve chambre du tribunal corrextionnel de Toulouse le procès de Me Laurent Nakache-Haarfi et d'un complice présumé, soupçonnés d'avoir constitué de faux dossier d'indemnisation.
En juin 2007, l'avocat toulousain avait été placé en garde à vue, avant d'être mis en examen pour "tentative d'escroquerie" et "travail dissimulé par l'emploi d'un salarié non déclaré". Il est soupçonné d'avoir constitué des dossiers d'indemnisation pour des victimes, dont certaines n'étaient pas à Toulouse au moment de l'explosion de l'usine, qui a fait 31 morts le 21 septembre 2001.
Quant à son complice présumé, 
Abdlekader Haouli, il est accusé d'avoir "recruté" de fausses victimes au Mirail pour les amener au cabinet de Me Laurent Nakache-Haarfi. Il a été mis en examen pour "complicité de tentative d'escroquerie". Les deux hommes nient les faits et affirment avoir été abusés.
Me Nakache-Haarfi et Abdelkader Haouli sont également suspectés d'abus de faiblesse sur une femme hospitalisée après la catatrophe d'AZF. Filmés à leur insu dans la chambre de la victime qui vient d'obtenir 38 000 euros d'indemnisations, les deux hommes auraient négocié avec elle qu'elle leur donne 20 000 euros. On les voit même repartir avec un chèque.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/06/1643818-azf-avocat-toulousain-poursuivi-faux-dossiers-indemnisation.html