dimanche 22 mai 2016

Crash d'hélicoptère dans les Pyrénées : le rotor de l'appareil a heurté une paroi

L'hélicoptère qui s'est crashé vendredi dans le Vignemale, provoquant la mort de quatre gendarmes, a fait une chute de 600 mètres, selon les premiers éléments de l'enquête
L'hélicoptère qui s'est écrasé dans les Hautes-Pyrénées vendredi, tuant quatre gendarmes, a fait une chute de 600 mètres, après qu'une pale a heurté sur la paroi montagneuse, pour une raison encore inconnue, a indiqué samedi le procureur de la République de Tarbes.
Le premier choc de l'appareil sur la montagne a eu lieu juste après son départ du glacier d'Ossoue: le rotor principal, c'est-à-dire une pale, a heurté la paroi. L'appareil s'est alors abîmé et a chuté jusqu'au pied de la paroi, heurtant à nouveau violemment la montagne avant de s'écraser sur le glacier inférieur, 600 m plus bas", sans exploser, a ajouté Eric Serfass lors d'une conférence de presse.

Quelle est la cause de l'accident ?

"Nous ne sommes pas à l'heure des conclusions, mais des premières investigations", a averti le procureur.
"Si nous pouvons retenir que le choc du rotor principal avec le rocher est intervenu très vite après le décollage, il est à ce jour impossible de déterminer si ce choc est la cause de l'accident ou s'il est la première conséquence d'une autre cause (...) par exemple une défaillance technique ou une circonstance aérologique hors du commun". Procureur
A ces altitudes cependant, l'aérologie, c'est-à-dire les mouvements d'air, peuvent être très soudains et dangereux.
L'aérologie est un des points sur lesquels se penchera l'enquête judiciaire ouverte pour homicides involontaires, avec le fonctionnement de l'appareil ainsi que l'état physique et psychique des occupants.

Plusieurs témoins entendus

Les cahiers de maintenance de l'hélicoptère sont en cours de vérification et "plusieurs" témoins sont actuellement entendus, a indiqué le procureur. "Chaque hypothèse sera explorée et aucune négligée", a martelé Eric Serfass.
Les gendarmes, dont l'un était originaire du Béarn, étaient tous très expérimentés et portaient le grade d'adjudant-chef, adjudant ou capitaine. L'hélicoptère était allé rechercher les militaires sur le glacier d'Ossoue après un entraînement dans le massif de Vignemale, point culminant des Pyrénées françaises à 3.298 m.
La mission avait également "pour but d'équiper et de compléter des points d'ancrage dans le but de faciliter les secours aux grimpeurs en difficulté", selon le procureur

http://www.sudouest.fr/2016/05/21/crash-d-helicoptere-a-cauterets-le-rotor-de-l-appareil-a-heurte-une-paroi-2371085-4344.php

samedi 21 mai 2016

Un sexagénaire retrouvé mort dans un torrent

Les recherches avaient commencé vers 21 h 45 pour retrouver une homme né en 1947, porté disparu à La Chalp de Crévoux. Cet habitant des lieux avait d’abord été recherché par les villageois, qui avaient ensuite fait appel aux secours, explique l’édile de la commune. Ce samedi matin, dès 9 h 30, le détachement aérien de la gendarmerie (DAG) avec deux secouristes du PGHM à son bord, et une quinzaine de sapeurs-pompiers accompagnés de deux chiens reprenaient les recherches. Un peu plus d’une heure plus tard, vers 10 h 30, le corps de l’homme a été retrouvé dans un torrent.
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2016/05/21/un-homme-de-66-ans-retrouve-mort-dans-un-torrent

vendredi 20 mai 2016

500.000 litres de vin disparaissent dans une cave des Pyrénées-Orientales

La cave coopérative de Trouillas, dans les Pyrénées-Orientales, a eu une mauvaise surprise le 25 avril dernier. Lors d'une inspection, des cuves ont en effet été retrouvées vides, alors qu'elles étaient censées être pleines, relate ce vendredi France Bleu. Les Vignobles Sud-Roussillon ont décidé de porter plainte.
Au total, ce sont entre 500.000 et 800.000 litres de vin, l'équivalen de 25 camions semi-remorque qui ont disparu. Le préjudice dépasserait le million d'euros.
L'essentiel des volumes manquants porte sur du vin doux naturel, du "Muscat de Rivesaltes", vendu autour de 140 euros l'hectolitre. La coopérative rassemble une centaine de viticulteurs. Pour chacun d'entre eux, le préjudice atteint plusieurs dizaines de milliers d'euros
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

jeudi 19 mai 2016

Essonne : un homme de 44 ans accusé d’avoir mis un contrat sur la tête de sa femme

Svelte, les cheveux mi-longs et ondulés, Christophe est aujourd’hui en prison. En attendant d’être jugé le 10 août. Une quatrième demande de remise en liberté a été refusée par le tribunal d’Evry ce mercredi. Ce professeur de sport de combat âgé de 44 ans qui vivait dans une belle demeure à Authon-la-Plaine, au sud de l’Essonne, est suspecté d’avoir donné de l’argent à un exécutant pour faire assassiner sa femme.

Les faits remontent à 2015. La femme de Christophe quitte le foyer conjugal. Le couple était marié depuis près de 20 ans et élevait deux adolescents. « Durant des années, il avait fait de sa femme sa chose, elle ne pouvait pas sortir sans le tenir au courant de tout, elle n’avait pas le droit de s’habiller comme elle voulait », relate un témoin.
800 € déjà versés à un exécutantUne pression psychologique constante qui finit par inciter son épouse à le quitter. Ce départ affecte Christophe qui refait pourtant sa vie très rapidement. Au printemps, il annonce à sa femme son intention de divorcer. « Ma cliente a fait toutes les concessions possibles, elle voulait que ça se passe bien », affirme Me Karine Rousselot, l’avocate de la victime. Mais pendant ce temps, alors qu’aucune procédure n’a été officiellement lancée, Christophe est accusé d’avoir fomenté un plan machiavélique. « Un scénario fou », comme il le reconnaît aujourd’hui, affirmant qu’il ne serait pas allé au bout. Et pourtant…
Entre mai et septembre, il parvient, dans son entourage sportif, à trouver quelqu’un qui accepte de tuer sa femme pour près de 5 000 €. Christophe lui verse déjà 800 €. Cet exécutant devait simuler un accident de voiture et tuer la victime à ce moment-là. « C’était très bien préparé, mais tout a été découvert par hasard », glisse une source proche du dossier.
Un agent infiltré baptisé « Teddy »Arrêté dans le cadre d’un dossier qui n’a rien à voir avec ces faits, l’exécutant lâche en fin de garde à vue qu’il est prêt à donner une autre affaire : on l’a mandaté pour tuer quelqu’un. Ce petit délinquant est placé sous surveillance et on lui adjoint un agent infiltré baptisé « Teddy » chargé de relancer le commanditaire. C’est comme ça que les gendarmes de la section de recherche de Paris et les enquêteurs de Palaiseau remontent jusqu’à Christophe. « On est à la limite de la provocation à l’infraction, estime Me François Artuphel, son avocat. Il n’a jamais eu l’intention d’aller jusqu’au bout. »
Il est interpellé en septembre. Christophe, qui présente un casier vierge, admet avoir eu l’idée de tuer sa femme. Celle-ci apprend alors qu’elle était la cible d’un contrat. « Elle est abasourdie, encore profondément affectée et choquée par ce qu’elle a découvert, relate Me Rousselot. Elle est la mère de leurs deux enfants. »
« Peut-être a-t-il voulu se venger du départ de sa femme »Partagée entre son travail de prof de sport et l’éducation de ses deux enfants, elle vit aujourd’hui dans la peur et n’est pas parvenue, après huit mois de détention provisoire de Christophe, à se rassurer. « La situation m’a complètement dépassé, j’ai eu une grosse prise de conscience en prison », reconnaît de son côté le suspect aujourd’hui. Christophe est toujours en couple avec sa nouvelle compagne qui le soutient. Mais il n’a livré aucun élément sur les raisons de ce potentiel assassinat programmé.
« La maison a de la valeur, il ne voulait peut-être pas partager la vente, il jouissait de ce bien seul quand sa femme est partie. Ou bien peut-être a-t-il voulu se venger du départ de sa femme », tente d’expliquer une source proche de l’enquête.
http://www.leparisien.fr/essonne-91

Une fillette ardennaise de 3 ans hospitalisée pour une méningite

Perle, âgée de 3 ans, a été hospitalisée à Reims le week-end dernier, après avoir contracté une méningite. Élève dans la classe de petite section de maternelle à l’école de Nouvion-sur-Meuse, près de Charleville-Mézières, elle « pourrait être rapidement rapatriée à l’hôpital de Charleville », selon le maire de la commune, Jean-Luc Claude.
« On a eu le père en ligne et l’enfant va bien », tient à rassurer l’élu. Perle devrait cependant être hospitalisée pendant deux semaines.
La médecine scolaire a traité préventivement les 22 autres élèves de la classe, dans cette école qui compte dix classes au total. Un même traitement a été recommandé à la famille de la petite, dont son frère aîné, scolarisé dans la même école.
http://www.lunion.fr/node/727278

mercredi 18 mai 2016

Une mère mise en examen pour avoir tenté d'assassiner sa fille

Une femme de 44 ans a été mise en examen aujourd'hui pour tentative d'assassinat après avoir porté trois coups de couteau à la gorge de sa fille de 13 ans, dans la nuit de lundi à mardi à Vagney (Vosges), a annoncé aujourd'hui le parquet d'Epinal.
"Des éléments clairs permettent de démontrer la préméditation", a déclaré le procureur de la République, Etienne Manteaux, lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'il ne s'agissait en rien d'un "coup de folie au sens psychiatrique du terme".  La quadragénaire, assistante de vie scolaire, avait administré des somnifères à ses trois enfants avant de les coucher et effectué des recherches sur internet en lien avec les faits pour lesquels elle est poursuivie, par exemple la recherche de la définition de "carotide". Prise en charge par les secours, l'adolescente a dû subir une intervention chirurgicale mais était hors de danger ce soir.

Ses deux frères, âgés de 11 et 16 ans, ont été pris en charge par leur père. Lundi en début d'après-midi, le conjoint de la quadragénaire, éducateur spécialisé, avait annoncé à son épouse qu'il entretenait une liaison extraconjugale avant de quitter le domicile. Dans la soirée, la mère de famille s'était rendue dans la chambre de sa fille de 13 ans et lui avait asséné trois coups de couteau au niveau de la gorge. Elle avait ensuite appelé elle-même les secours, devant les cris de sa fille réveillée par la douleur. Sur place, les enquêteurs ont trouvé un gros couteau de cuisine ainsi qu'une lettre dans laquelle elle expliquait vouloir se suicider en se tranchant la gorge avec ses enfants. Elle vivait avec le père des enfants depuis 17 ans et formait avec lui, selon M. Manteaux, "un couple dont rien en apparence ne pouvait laisser penser qu'il allait basculer".
L'examen psychiatrique n'a démontré aucun signe de pathologie. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

mardi 17 mai 2016

Deux hommes mis en examen pour homicide involontaire après un mystérieux accident dans les Ardennes

Après le drame de la route de La Neuville-aux-Joûtes (Ardennes), survenu le 23 avril à l’aube, dans lequel une Axonaise de 37 ans a perdu la vie, deux personnes de la même famille que la victime ont été mises en examen. La jeune femme est morte écrasée par la voiture, et aucun des deux autres protagonistes ne veut dire qui conduisait
Une information judiciaire a été ouverte, suite à l’accident de la route qui a ôté la vie à une trentenaire, le samedi 23 avril à l’aube, sur une petite route de Thiérache, au sortir d’une boîte de nuit. Après la période de recueillement lié aux obsèques de Ludivine Norberte, une Axonaise résidant à Saint-Michel, le parquet des Ardennes vient de communiquer les premiers éléments troublants de l’enquête.
Il apparaît d’une part que la victime, présentée d’abord comme la conductrice, n’était pas au volant ce jour-là, et qu’elle est vraisemblablement décédée après avoir été écrasée par la Renault Megane. D’autre part, son oncle et son frère, également dans le véhicule, et légèrement blessés dans l’accident, ont été placés en garde à vue et mis en examen pour homicide involontaire par conducteur d’un véhicule automobile. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire
http://www.lunion.fr/node/726191

jeudi 5 mai 2016

La "Diabolique de Nancy" anéantie après un téléfilm sur son affaire

Simone Weber, qui avait été rebaptisée la «Diabolique de Nancy» par la presse lors de son procès en 1991 pour le meurtre de son ami, s’est dite mercredi «anéantie» et «écoeurée» par le téléfilm consacré à son affaire diffusé sur France 3.
Mardi soir en effet, un peu plus de 3 millions de personnes ont regardé «La Bonne Dame de Nancy», fiction inspirée de sa vie avec Véronique Genest dans le rôle principal.

"Ils ne m'ont pas demandé l'autorisation!"

«Ils ne m’ont pas demandé l’autorisation!», dénonce Mme Weber, âgée aujourd’hui de bientôt 86 ans. «Ce téléfilm est une horreur, une ignominie impensable», ajoute celle qui explique vivre «un assassinat perpétuel» depuis sa condamnation en 1991 à 20 ans de réclusion criminelle.

Un tronc humain dans une valise

La cour d’assises de Meurthe-et-Moselle l’avait alors reconnue coupable du meurtre de Bernard Hettier, disparu le 22 juin 1985. En septembre 1985, un tronc humain avait été découvert dans une valise jetée dans la Marne.
«Je suis le contraire de cette femme aux manières ordurières que l’on voit à l’écran», a commenté Simone Weber, en ne se reconnaissant aucune ressemblance physique avec la comédienne Véronique Genest. C’est Yvan Le Bolloc’h qui incarne Bernard Hettier à l’écran. «Quand je la vois embrasser le comédien à pleine bouche et lui sauter dessus, j’ai l’impression que l’on me fait passer pour une fille de trottoir», déclare l’octogénaire, libérée en 1999 et qui vit aujourd’hui à Cannes (Alpes-Maritimes).

"Tout est faux dans ce film"

«Sur le fond, tout est faux dans ce film», assure encore Mme Weber, qui a toujours clamé son innocence.
Elle nie également la nature de la relation qu’elle entretenait avec la victime. «Bernard et moi n’avons jamais été amants. Quand nous nous quittions, nous nous embrassions sur les tempes comme un frère et une soeur», assure-t-elle.


http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/05/04/la-diabolique-de-nancy-aneantie-apres-un-telefilm-sur-son-affaire

mercredi 4 mai 2016

Accident à Tarquimpol : une fillette coincée sous une voiture sans permis

Une sortie de route s’est déroulée vers 15 h 30 sur la RD199g entre Tarquimpol et Assenoncourt.
Le conducteur d’une voiturette a perdu le contrôle de son engin et a effectué des tonneaux après avoir versé au fossé. Quatre enfants étaient aussi à bord, dont une fillette âgée de 7 ans, qui a été éjectée du véhicule et s’est retrouvée coincée dessous. Elle a été prise en charge par le Smur et les sapeurs-pompiers de Dieuze et de Maizières-lès-Vic qui l’ont libérée, puis transportée au centre hospitalier de Sarrebourg pour des examens de contrôle. Consciente, elle ne serait que légèrement blessée, tout comme le sont les autres occupants du véhicule
http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-sarrebourg-chateau-salins/2016/05/04/accident-une-fillette-coincee-sous-une-voiture-sans-permis

Charente : une cuve d'acide nitrique éventrée dans une laiterie

Lors d'une manoeuvre à Claix, une cuve de 1000 litres s'est déversée sur le sol ce mercredi matin, à 4 heures. L'accident a mobilisé les secours jusqu'à 7 heures
Ce mercredi matin à 4 heures, les centres de secours de Blanzac-Porcheresse, La Couronne et Angoulême sont intervenus avec la cellule de dépollution à la Laiterie de Claix.
Le maire Dominique Pérez s'est aussitôt rendu sur place. Il explique que suite à une manipulation dans la cour de la laiterie, une cuve d'acide nitrique de 1000 litres est tombée de sa palette lors d'une manœuvre avec un élévateur. Celle-ci s'est s'est éventrée et son contenu s'est déversé sur le sol .
Un blessé léger
L'employé n'a été que légèrement blessé. "Nous avons aussitôt  tout mis en oeuvre pour endiguer le risque de pollution chimique environnemental" souligne l'adjudant Auch, chef de corps des pompiers de La Couronne, au côté de Yann Benoit, chef de corps du centre de secours de Blanzac
Les lagunes et la rivière Le Claix étant à proximité, les pompiers ont dû agir vite. A 7 heures, tous risques de pollution étaient écartés . De son côté, la direction de la laiterie arrivée pendant l'intervention, n'a pas souhaité faire de commentaires.
http://www.sudouest.fr/2016/05/04/charente-une-cuve-d-acide-nitrique-eventree-dans-une-la-laiterie-2350785-813.php

mardi 3 mai 2016

Loi travail: un policier blessé à coups de barre de fer à Nantes

Un policier a été blessé et conduit à l'hôpital ce mardi à Nantes lors d'affrontements avec des manifestants qui protestent contre la loi travail, selon BFMTV. D'après la chaîne d'information en continu, le policier aurait été frappé à coups de barre de fer.
Ce mardi, plusieurs centaines de jeunes ont manifesté, sans présence syndicale, dans les rues de Nantes dans une ambiance très tendue. Les manifestants ont notamment scandé des slogants contre le Parti Socialiste, la police, et lancé des cailloux contre les journalistes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

Charente-Maritime : profonde tristesse après l'accident mortel d'une femme de 26 ans

Poussée par un camping-car, la voiture d'Elodie Pointecouteau a heurté un camion
Une jeune femme de 26 ans, originaire de Réaux-sur-Trèfle, Élodie Pointecouteau, a perdu la vie lundi un peu avant 15 heures, en voiture, dans la commune de Marignac, au lieu-dit le Pont d'Usseau, en Haute Saintonge, entre Pons et Jonzac
Elle tournait à gauche
Alors qu'elle circulait sur la route départementale 142, en direction de Jonzac, elle aurait voulu tourner à gauche pour rejoindre la RD 50 en direction de Neulles. Mais c'est alors qu'un camping-car l'aurait percutée par l'arrière et poussée sur la voie d'en face. À bord de son véhicule, elle a heurté de plein fouet un camion qui arrivait en face. Un véhicule de désincarcération ainsi que le Smur, appuyés par les gendarmes et les pompiers, ont été envoyés sur les lieux du drame. La circulation a été perturbée sur cet axe tout l'après-midi. Le conducteur du poids lourd a été transporté pour passer des radios de contrôle.
Au village de la jeune femme qui suivait des études à Poitiers et ambitionnait de devenir professeur de mathématiques, c'est la consternation. En l'espace de quelques minutes, une grande tristesse s'est abattue sur la commune.
Le maire, Guy Brotteau, ne cache pas son chagrin.
« Élodie, je l'ai connue toute petite, c'est une jeune femme adorable et courageuse. Elle était aussi surveillante de baignade et assurait des remplacements, de temps à autre, aux Antilles de Jonzac. Perdre la vie parce quelqu'un n'a pas freiné, vraiment, c'est terrible, c'est tellement injuste… »

Sa famille à Réaux-sur-Trèfle

Élodie Pointecouteau est la fille de Chantal qui tient le commerce multiservice du village et se trouve être aussi conseillère municipale, par ailleurs longtemps engagée au sein du comité des fêtes. Son père est employé communal, agent technique à Réaux, commune nouvelle formée depuis le 1er janvier avec Moings et Saint-Maurice-de-Tavernole. Toute la petite famille devait partir en vacances ce mardi.

http://www.sudouest.fr/2016/05/03/une-femme-de-26-ans-perd-la-vie-sur-le-rd-142-2348541-1437.php

lundi 2 mai 2016

Un policier traîné sur 20 mètres par une voiture qu'il contrôlait dans le Vaucluse

Un fonctionnaire de police a été hospitalisé pour un traumatisme crânien sans gravité dans la nuit de dimanche à lundi. L'automobiliste est toujours recherché.
Il "est sorti ou doit sortir" ce lundi soir. Un fonctionnaire de police âgé d'une trentaine d'années a été hospitalisé pour un traumatisme crânien après avoir été traîné sur une vingtaine de mètres par un automobiliste lors d'un contrôle à Caumont-sur-Durance, dans le Vaucluse, dans la nuit de dimanche à lundi.
 
Vers 1h50, un équipage de la police a pris en chasse un homme circulant à vive allure qui venait de griller un feu rouge vers le pont de Bonpas, à Avignon. Interpellé à quelques kilomètres sur la commune de Caumont-sur-Durance, l'automobiliste se soumet dans un premier temps sans difficulté au contrôle. Mais en contrôlant son identité les policiers constatent qu'il est "défavorablement connu" de la police et de la justice et "qu'il fait l'objet de mesures de contrôle judiciaire", dont l'interdiction d'aller dans le Vaucluse.
 
Au moment où un agent s'approche pour ouvrir la portière, l'automobiliste s'enferme dans sa voiture et démarre, a expliqué le commissaire François Toulouse, de la Sûreté départementale d'Avignon. "Il l'a traîné sur 20 mètres, le policier a chuté lourdement au sol et souffre d'un traumatisme crânien sans gravité", a indiqué M. Toulouse, confirmant une information du quotidien Vaucluse matin.  L'automobiliste était toujours en fuite lundi après-midi.