dimanche 14 octobre 2018

France Télévisions : Patrick Sébastien poussé vers la sortie ?

Patrick Sébastien et France Télévisions, c'est fini ? Oui, selon Le Parisien, qui affirme que le groupe audiovisuel public ne renouvellera pas le contrat de l'animateur et producteur des Années bonheur et du Plus grand Cabaret du monde, qui se termine en juin 2019.
France Télévisions aurait annoncé la nouvelle à Patrick Sébastien en fin de semaine, après l'ultimatum lancé par l'animateur dans Télé Star. Dans l'hebdomadaire, il avait prévenu : "s’ils me donnent moins, je ne resterai pas. Et s’ils me donnent la même chose, je ne resterai pas non plus !"
Un "chantage" qui n'a pas été du goût visiblement de la direction de France Télévisions, avec qui les relations sont houleuses depuis plusieurs mois.

sur France 2 depuis 1996

De plus, Patrick Sébastien ne semble plus protégé par ses audiences : Les Années bonheur, le 6 octobre, ont attiré 2,2 millions de téléspectateurs (12,6% de part d'audience), un résultat en baisse par rapport au numéro de juin ; et beaucoup moins bien, le même soir que Danse avec les stars, sur TF1 (23,2% de PDA), ou même que Crime dans le Lubéron, sur France 3 (22,2% de PDA). Ses téléfilms policiers ont également enregistré des scores d'audience décevants.
Patrick Sébastien était arrivé sur France Télévisions, il y a plus de 20 ans. Sur France 2, il a créé Fiesta (en 1997), Le Plus grand Cabaret du monde, qui a fêté cette année ses 20 ans, puis C'est Show (2001-2002), De l'autre côté du miroir (2003) et Les Années bonheur (depuis 2007).
Patrick Sébastien a fait savoir à l’AFP qu’il "ne souhait(ait) pas communiquer pour l’instant", et France 2, également précise qu’elle "ne fera pas de commentaire".
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samedi 13 octobre 2018

Saint-Brieuc: Les 120 médecins de l'hôpital démissionnent

C’est « une première dans l’histoire de l’hôpital ». Les 120 médecins et chefs de service de la Commission médicale d’établissement (CME) de l’hôpital de Saint-Brieuc ont tous démissionné en même temps, indiquait vendredi Ouest-France.

Leurs revendications des médecins portent sur le mode de gouvernance, les projets à venir de l’hôpital, le non-remplacement des CDD et la construction d’un pôle ambulatoire dont le coût s’élève à 25 millions d’euros.

Dialogue rompu


C'est « une première dans l’histoire de l’hôpital, qui nous laisse un sentiment de grande tristesse. Cela montre que notre hôpital ne va pas bien », avoue un chef de pôle. 
« Dans les services, on reprochait un peu (aux médecins) de cautionner les décisions de la direction, précise à Ouest-France le médecin urgentiste et délégué de l’association des médecins urgentistes de France (Amuf), Christian Brice. Leur acte marque un tournant. Aujourd’hui, la direction n’a donc plus d’interlocuteurs, le dialogue est rompu ».

Cette démission collective a déclenché une enquête de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS). Elle pourrait durer plusieurs mois. « L’agence régionale de santé (ARS) craint que cela fasse tâche d’huile dans les autres hôpitaux en souffrance. L’ARS nous a proposé une médiation que nous avons refusée. Nous, nous réclamons un diagnostic sur la gouvernance », explique un chef de service.

Un salon va proposer 7.000 emplois aux personnes handicapées

Le salon "Hello Handicap" - qui se tiendra du 15 au 19 octobre - va proposer 7.000 offres d'emploi (tous secteurs et tous niveaux d'études confondus) partout en France. 
Ce salon national - auquel il est encore possible de s'inscrire - se déroule en ligne : il permet à des entreprises de rencontrer des personnes en situation de handicap sans qu'elles aient à se déplacer, via des entretiens, par téléphone ou par chat.  
Les candidats peuvent s'inscrire sur le site du salon et postuler à des offres. Les employeurs sélectionnent ensuite les candidats. 
"Ce salon enlève des barrières et génère des embauches concrètes. Lors de la dernière édition de mars, 2.500 candidats ont été retenus", confie au Figaro Lucie Caubel, co-fondatrice du salon. 
Lucie Caubel rappelle que 9,6 millions de personnes sont en situation de handicap en France mais que "seulement" 2,7 millions sont reconnus administrativement.
"On veut aussi mettre l'accent sur le handicap invisible, qui concerne 80% du handicap. Cela peut être des problèmes de vue, de dos, d'audition...Des problèmes qui sont parfois temporaires", conclut Lucie Caubel. 
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