Suivez l'audience de DSK en live ici

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L'ancien patron du FMI est accusé d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration (en tout sept chefs d'accusation) à l'encontre de Nafissatou Diallo, 32 ans, femme de ménage guinéenne de l'hôtel Sofitel de Manhattan. Une audience à suivre en direct sur Le parisien.fr et sur le fil Twitter de Jean-Marc Ducos, l'envoyé spécial à New York du «Parisien» - «Aujourd'hui en France».
A 9h30, (15h30, heure de Paris), DSK va comparaître devant la cour criminelle de New York. Il n'aura qu'un ou deux mots à prononcer pour répondre à la question du juge : Plaidez-vous coupable ou non coupable (guilty or not guilty) ? Sauf coup de théâtre invraisemblable, le Français, qui nie depuis le départ les crimes sexuels pour lesquels il est poursuivi, va plaider non coupable. Il devra alors faire face à un procès, qui pourrait se tenir dans les prochains mois. Dans ce cas, il encourt théoriquement jusqu'à 74 années de prison. Elément important de l'audience technique de ce lundi : les avocats de DSK vont demander que leur soit communiquée une partie des preuves détenues par le procureur Cyrus Vance Jr pour qu'ils puissent préparer la défense de leur client. Vraisemblablement les résultats des tests ADN ou encore les vidéos de l'hôtel Sofitel.

Même si l'audience d'aujourd'hui n'a pas pour objet d'aborder le fond de l'affaire, elle pourrait être le théâtre de révélations. Les avocats de la défense avaient annoncer récemment qu'ils détenaient des éléments de nature à mettre à mal l'accusation. Toujours est-il qu'un des avocats de DSK, le ténor Ben Brafman, a prédit que son client serait relaxé.

12h50. Deux pages dans le «New York Times». Selon notre envoyé spécial à New York, le quotidien «New York Times» consacre deux pages ce matin à l'affaire DSK. Le journal reparle de Tristane Banon. La jeune femme affirme avoir été victime d’une agression à caractère sexuel commise par Dominique Strauss-Kahn, en février 2002 à Paris. A l’époque, sa mère, élue PS dans l’Eure, l’avait dissuadée de porter plainte.

12h45. Une émission spéciale ce soir sur France2. Le magazine «Complément d'enquête» reviendra ce soir à 22h05 sur l'affaire, dans un numéro spécial, en direct, qui intègrera les derniers événements de la journée, selon le Figaro.fr.

12h20. Les journalistes français se pressent devant le tribunal. Dans le petit jour à Manhattan, plus de trois heures avant l'audience, les journalistes français ont commencé à se rassembler devant l'entrée du tribunal. Reporters et cameramen sont présents, fortement encadrés par des policiers. Suivez en direct le fil Twitter de notre envoyé spécial, Jean-Marc Ducos, à New York.

11h45. Le plein de directs sur DSK à la télé. Les chaînes d'information ont bien sûr prévu des éditions spéciales et des directs sur l'audience de DSK. Mais, les autres chaînes n'ont pas l'intention de leur laisser la part belle. Ainsi, selon le blog de Jean-Marc Morandini, TF1 et France 2 n'hésiteront pas à bousculer leurs programmes pour faire également des éditions spéciales.

11h20. «Triste et combabtif». Jean-Christophe Cambadélis, député strauss-kahnien de Paris déclare sur RTL que DSK est «triste et combabtif» avant de s'interroger : «Dominique Strauss-Kahn correspondait à une équation politique gauche-centre gauche. Est-ce que cette équation politique peut être portée par quelqu'un d'autre? Est-ce qu'il faut développer un autre type de campagne, comment faut-il avancer? (...) Il vaut mieux s'interroger que se précipiter (...) et moi je ne fais pas grief à Martine Aubry de se donner un peu de temps pour réfléchir (...) Moi j'essaie de rassembler l'ensemble des strauss-kahniens, c'est une tâche ardue parce que je crois qu'il faut l'union avant la décision. Je crois très important que nous prenions une décision ensemble si nous voulons peser sur la présidentielle».

10 heures. La très discrète Nafissatou. Mais qui est donc celle qui accuse DSK ? On sait finalement bien peu d'elle et on ne connaît même pas le visage de cette Guinéenne de 32 ans qui voulait sa part du rêve américain et se retrouve au coeur d'une énorme affaire judiciaire de laquelle elle risque de ressortir broyée. Mariée très jeune en Guinée à un commerçant, elle a aujourd'hui une fille de 15 ans. A la mort de son mari, elle décide de tenter sa chance à New York où sa soeur s'est installée. Depuis trois ans, elle travaillait à l'hôtel Sofitel de Manhattan, où elle était très bien notée. Elle était loin d'imaginer que sa vie basculerait le 14 mai en allant faire le ménage de la suite 2806.

10h45. «Le temps de DSK n'est plus le nôtre. Et le PS doit continuer sa route ne serait-ce que par fidélité au pacte implicite qui allait être passé entre DSK et le PS c'est-à-dire la volonté de l'alternance l'année prochaine», confie Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, proche de DSK sur France-Culture. «Il faut rassembler les petits morceaux de la diaspora strauss-khanienne. Je me pose la même question que quand DSK devait être candidat, nous demandions à tous les autres candidats de se demander si leurs candidatures étaient utiles, je pose la même question à mes amis (Moscovici, Valls) : croyez-vous que ce sera utile ? Je n'en vois pas l'utilité.»

10h30. Elisabeth Guigou a autre chose à faire.«J'ai autre chose à faire» que de regarder la retransmission de l'audience de DSK, déclare Elisabeth Guigou, députée de Seine-Saint-Denis sur Radio Classique/i-TELE. «A 15h30 cet après-midi, je suis en Seine-Saint-Denis dans ma circonscription (...) L'affaire DSK c'est un drame personnel, nous n'avons aucune raison, nous, de nous étendre là-dessus d'autant que ça va être affreux puisque maintenant on entre dans autre chose dans laquelle la défense va s'employer à dénigrer, peut-être même à salir la plaignante(..)
Je pense que les Françaises et les Français feront très bien la différence entre cette affaire qui est une affaire privée et le Parti socialiste»

10h20. Les touristes français aussi font le pied de grue. Ils sont nombreux les touristes français à inclure une adresse devenue désormais incontournable dans leur visite de New York. Ils affluent au 153 Franklin street et se font immortaliser devant la maison de celui qui avait des chances de devenir président de la République. Ils devraient être encore plus nombreux qu'à l'habitude aujourd'hui pour tenter d'apercevoir DSK sortir de chez lui pour se rendre au tribunal
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