L'embarcation a quitté la Libye vendredi dernier.  A bord : près de 300 migrants, qui souhaitaient rallier l'île italienne de Lampedusa. Mais  selon le témoignage d'une rescapée marocaine cité par l'agence Ansa, seuls  deux-cents auraient atteint leur destination finale. Les corps des autres,  principalement des femmes mortes pendant la traversée, auraient été jetés à la  mer. Les garde-côtes italiens affirment quant à eux que les 300 migrants étaient  encore tous à bord à l'arrivée. 
Le commandant de la capitainerie de Lampedusa, Antonio Morana, a toutefois affirmé que "les vedettes des secours avaient vu flotter en mer dans la zone des opérations des vêtements, peut-être même des cadavres", étayant ainsi les déclarations de la rescapée. Il n'a pas été possible de procéder à des vérifications plus avant car "nous avons été obligés de repartir pour transporter au plus vite les 300 migrants qui se trouvent dans des conditions de santé précaires", a-t-il ajouté, soulignant qu'il n'était pas possible de lancer des recherches dans l'immédiat en raison de l'obscurité.
Un cadavre dans le navire
Le témoin fait partie du groupe de quatre femmes et un homme qui ont été héliportés sur l'île depuis le bateau, encore au large, pour être hospitalisés en urgence en raison de la gravité de leur état dû à la déshydratation et au choc des épreuves traversées. Un cadavre a également été découvert à bord du navire d'une vingtaine de mètres, qui dérivait à 90 milles de Lampedusa lorsqu'il a été secouru jeudi après-midi par les gardes-côtes italiens, alertés par un remorqueur chypriote.
 Le commandant de la capitainerie de Lampedusa, Antonio Morana, a toutefois affirmé que "les vedettes des secours avaient vu flotter en mer dans la zone des opérations des vêtements, peut-être même des cadavres", étayant ainsi les déclarations de la rescapée. Il n'a pas été possible de procéder à des vérifications plus avant car "nous avons été obligés de repartir pour transporter au plus vite les 300 migrants qui se trouvent dans des conditions de santé précaires", a-t-il ajouté, soulignant qu'il n'était pas possible de lancer des recherches dans l'immédiat en raison de l'obscurité.
Un cadavre dans le navire
Le témoin fait partie du groupe de quatre femmes et un homme qui ont été héliportés sur l'île depuis le bateau, encore au large, pour être hospitalisés en urgence en raison de la gravité de leur état dû à la déshydratation et au choc des épreuves traversées. Un cadavre a également été découvert à bord du navire d'une vingtaine de mètres, qui dérivait à 90 milles de Lampedusa lorsqu'il a été secouru jeudi après-midi par les gardes-côtes italiens, alertés par un remorqueur chypriote.
Des milliers de personnes fuyant la Libye, pour la plupart des  travailleurs immigrés venant d'Afrique ou des réfugiés des conflits de la  région, sont  arrivés au cours des derniers mois à Lampedusa, une petite île à mi-chemin  entre les côtes  africaines et la Sicile. Des centaines d'entre eux se sont noyés. En avril, 250  migrants avaient  trouvé la mort lors d'un naufrage au large de l'île. Lundi, 25  migrants apparemment morts par asphyxie ont été trouvés dans la salle des  machines d'un  bateau lui aussi en provenance de Libye.
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