Malmenée par le Covid 19, l’association s’arme de patience et d’ingéniosité pour faire face à cette situation inédite.
« La reprise ? Une évidence voyons ! » ces quelques mots suffisent à Magalie Cyrklewski pour indiquer la voie, enfin le chemin qui (re)conduit jusqu'au gymnase Emile Barbier, situé boulevard Edouard Branly. Maillon fort de la « Soissonnaise Gymnastique », l'intéressée évoque ainsi, décline plutôt les démarches entreprises par l'association pour tenter de dissiper un silence devenu oppressant. « Le confinement nous a imposé « portes closes » par précaution sanitaire » soupire alors celle dont le temps s'est soudainement, brusquement arrêté.
Silence oppressant
« Nous étions en pleine préparation des Frances compétitions qui ont d'ailleurs depuis disparues du calendrier. Le club dirigé par Coralie Demars connaissait dynamisme et euphorie, cette cessation d'activité a malheureusement stoppé cet élan » résume l'entraîneur diplômé de cette structure. Sous le regard de Solène Lopez De Azevedo, Océane Richard et Marine Roszczka, trio de salariées qui « spontanément » veillait à se retrousser les manches.
Telles de (petites) fées du logis, elles profitaient de ce « huis clos » imposé afin d'orchestrer un nettoyage de printemps. Elles affichaient ensuite leur désir de se conformer à un drastique cahier des charges, condition sine qua none à un éventuel retour des adhérents.
« Relever ce challenge s'est révélé tel un pari audacieux que nous souhaitions toutefois surmonter » concède alors la première nommée, qui, telle ces deux complices, s'armait de patience et d'ingéniosité pour être au lever de ce confinement.
Respect des règles sanitaires
Derrière ce masque qu'elles continuent d'ailleurs à porter se dessine alors une légitime satisfaction. Fierté aussi. Celle de (re)voir certains licenciés se présenter sur un praticable qu'une protection préserve de la transmission du virus. « Une attention toute particulière est accordée à toutes les zones sensibles qui sont constamment désinfectées. Il demeure d'ailleurs impossible, à ce jour, de se rendre aux vestiaires » précise Océane Richard, le gel hydroalcoolique... et le chiffon en main.
Une prouesse que cette fine équipe espère encore pouvoir réaliser durant la période estivale. Où il n'est pas exclu que la Sois'Gym propose des séances en tout genre. Comme elle l'avait fait auparavant via les réseaux sociaux. « La toile ne facilite pas le lien social certes mais il a fallu parer au plus pressé » argumente Magalie Cyrklewski. Dissimulant astucieusement son « étonnement » face à une initiative qui a (rapidement) su convaincre.
« Les rendez-vous se sont intensifiés et se sont avérés périodiques. Nombreux étaient alors les connectés » mentionne-t-elle tout sourire à l'idée de pouvoir « qui sait à l'avenir jongler entre ces deux alternatives ».
Oser entrevoir l'avenir avec sérénité
Néanmoins, c'est l'espoir d'un retour à la normale qui prédomine dans les rangs de l'association. Il convient d'être très prudent avec le flux de personnes au cœur même du gymnase. Des stages estivaux sont envisagés, que tous appréhendent cependant avec retenue. Notre nouvelle saison pourrait débuter le 10 août ».
Un flou artistique qui n'entache le moral d'une troupe, soucieuse de proposer « dès que possible » certaines activités qui commencent à gagner le cœur des adhérents. « Nous avions encouragé, à la veille de cette pandémie, la pratique du Juvalgym, Vitagym, déclinaisons réservées à un public bien spécifique, à pathologie, et dans une ambiance loisir. Autre attractivité d'un club qui entend « tirer les enseignements » d'une invraisemblable situation. Le club souhaite retrouver le dynamisme qui était le sien voici encore quelques semaines. « Nous recensions près de 400 licences » murmure Magalie Cyrklewski convaincue cependant que cet objectif nécessitera l'adhésion, le soutien de tous...
Faites passer !
lire sur le blog vuduchateau.com merci Laurence
http://www.vuduchateau.com/actu-13855-la-soissa-gym-souhaite-retrouver-son-quilibre.html
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