dimanche 6 novembre 2022

Manu Abad n’est plus…


 Visage jovial du soissonnais, le septuagénaire s’en est allé vers d’autres cieux, il va rejoindre son idole et toutes celles et ceux partis avant lui…

Il aura lutté jusqu'à son dernier souffle, animé par cette (permanente) « envie d'avoir envie » !  Mais celui qui n'aura jamais cessé de « vivre pour le meilleur », une devise qui lui était familière, s'en est cependant allé, inexorablement. C'est vers un havre de paix que le septuagénaire repose dorénavant paisiblement...

Arrivé dans ce monde le 21 mai 1952, à Huesca, petite bourgade espagnole, Manuel Abad succombera au charme tricolore sitôt l'âge de neuf ans. Puis dès l'adolescence à celui de Lysiane, « la petite sœur de l'ami Jean-Luc » dont il tombera éperdument amoureux.

Sous le charme de Lysiane puis... d'Aurélie leur fille

Jusqu'à se découvrir le souhait, la volonté, le désir de parcourir un (sacré) bout de chemin à ses côtés. Si parfois privilégiait-il la moto, ce ... pêché mignon, ils le partageront d'ailleurs ensemble un premier temps, puis ensuite en compagnie d'Aurélie, cette fille, « sa » fille qu'il contemplera continuellement avec les yeux de Chimène.

Menuisier de formation, c'est toutefois en la Verrerie de Cuffies-Vauxrot que ce personnage attachant, « fier » de ses racines ibériques, veillera à étendre son cercle d'ami(e)s.

Proches qu'il sollicitera parfois dans des aventures des plus audacieuses. Emporté par sa fougue, son enthousiasme, son optimisme comme lorsqu'il réalisait le record de l'heure en home-trainer pour le Téléthon.

Appréciant les exercices de musculation et le tir, Manuel Abad aura constamment tracé son chemin avec jovialité. Parfois à vélo, activité sportive qu'il aimait pratiquer, voire sur une Harley Davidson, « belle mécanique à deux roues » qu'il enfourcha d'ailleurs afin de participer à la California Bike Tour. Une virée US pour celui qui aimait se ressourcer à Ténérife.

Fan de Johnny

Et de cette existence sans véritables ... fausses notes, Manuel Abad ne dissimulait jamais son affection, son attachement à un certain Johnny Hallyday. Une vénération qui se traduira d'ailleurs, de façon indélébile sur l'un des bras de celui qui, de 2011 à 2015, fut responsable de la discothèque « Le Loft » à Soissons.

Autre facette de celui qui n'avait qu'une seule idée en tête, profiter, s'amuser, se divertir. Se nourrir de cette adrénaline que lui offrait l'amitié des uns et des autres.

lire sur le blog vuduchateau.com   merci Laurence

https://www.vuduchateau.com/actu-17762--manu-abad-na-est-plusa.html

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