mercredi 26 juillet 2023

Fin du ticket de caisse : comment faire une réclamation en cas d'erreur sur le prix ?

 

Actu Oise



Les tickets de caisse sont souvent un moyen de s'assurer que le magasin a bien compté une promotion, un rabais, ou que le prix affiché est bien celui payé à la fin.

Promotions, deux articles achetés un offert, réductions avec les cartes de fidélité… dans les supermarchés, magasins et petits commerces, les rabais sont légion pour attirer le consommateur.

Mais dans cette offre pléthorique, il peut arriver qu’une erreur se glisse au moment de payer. Erreur (volontaire ou non) la plupart du temps, selon la DGCCRF, en défaveur du client.

Ce dernier compte souvent sur le ticket de caisse et un petit calcul mental pour s’assurer qu’il repart en ayant payé le juste prix. Mais la fin prochaine de ce petit bout de papier, prévue au 1er août 2023 (après avoir été repoussée à deux reprises), va-t-elle donner lieu à une multiplication d’erreurs de caisse sans que le client puisse s’en rendre compte ? 

« Toujours la possibilité de demander un ticket de caisse »

Tout d’abord, le cabinet d’Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée du Commerce, et en charge de ce dossier, précise auprès d’actu.fr que le consommateur aura « toujours la possibilité de demander un ticket de caisse« . Et ce, quel que soit le commerce et sans aucun surcoût. 

Par ailleurs, cette nouvelle mesure offre la possibilité aux commerçants l’envoi dématérialisé des tickets : par mail, par SMS ou sur un compte personnel du client. La DGCCRF tient à souligner que cette option reste à l’appréciation du commerçant et qu’elle n’est en aucun cas une obligation.

Les recours toujours possibles

En cas d’erreur de prix, donc, il subsiste des solutions. Mais Bercy tient à rappeler aux consommateurs qui ne demanderont pas l’impression du ticket qu’ils ne pourront « pas vérifier ce qui leur a été facturé, ni faire la preuve de leur achat pour procéder à un échange ».

Des recours seront toutefois possibles : « comme avant l’entrée en vigueur de ce dispositif, l’absence de ticket n’empêche pas la contestation ultérieure du montant payé, insiste la DGCCRF. En ce cas, il appartient au professionnel de prouver l’exactitude du montant réglé, notamment en vérifiant le montant des achats dans son système central de caisse. »

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