dimanche 4 mars 2012

Disparu en Inde depuis deux mois et demi : « Je ne veux pas qu’on oublie Gérard »

Depuis le 13 décembre, la famille de Gérard Di-Cicco est toujours sans nouvelles. Début novembre, ce randonneur expérimenté de 58 ans avait entamé un trekking en solitaire au Népal puis dans le nord de l’Inde.
Il a adressé un dernier e-mail à sa famille et effectué un retrait à un distributeur bancaire le jour de sa disparition. Des effets lui appartenant ont cependant été retrouvés dans une chambre d’hôtel de Joshimath, sur les contreforts de l’Himalaya.
Le 10 janvier dernier, l’épouse et la sœur de Gérard Di-Cicco ont fait le voyage jusqu’en Himalaya pour essayer d’en savoir plus sur sa disparition. Mais les recherches ont été rapidement suspendues en raison du mauvais temps…
Le procureur de Saint-Etienne a saisi, il y a un mois, l’unité de recherche de la gendarmerie de Lyon. « Les agendas très précis de Gérard sont un outil précieux pour les enquêteurs », précise Valérie, son épouse.
La famille attend des réponses aux questions des gendarmes français qui sont transmises au commissaire en Inde.
« Certaines personnes n’ont pas été auditionnées. Le gérant de l’hôtel, par exemple, qui ne s’est pas inquiété de son non-retour. Il y a aussi ce manager que Gérard avait rencontré dans le bus et qui lui avait conseillé cet hôtel. Ce dernier a d’ailleurs été curieusement renvoyé par le gérant deux jours après la disparition de Gérard. Et enfin ce free lance qu’il aurait rencontré dans un cybercafé. »
Il reste la piste de l’accident de montagne, mais les conditions climatiques ne permettent pas d’effectuer des recherches en ce moment. Quant à la possibilité pour Gérard d’avoir rejoint un monastère où un temple, elle a été définitivement écartée par les gendarmes.
La photo de Gérard est actuellement diffusée sur le site d’Interpol, mais pour Valérie et sa famille, l’attente est insupportable : « J’aimerais tant que des enquêteurs d’Interpol aillent sur place. Plus le temps passe, moins les gens se souviendront de lui. Et je ne veux pas qu’on oublie Gérard.
Je souhaiterais aussi que l’on relance les médias en Inde.
Il faut que les touristes qui vont arriver en Inde sachent que quelqu’un a disparu. »
http://www.leprogres.fr/loire/2012/03/04/disparu-en-inde-depuis-deux-mois-et-demi-je-ne-veux-pas-qu-on-oublie-gerard

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