Prison avec sursis pour un accident mortel

Le 16 novembre dernier, dans la rue Sébilé à Lavelanet, une sexagénaire au volant d'une voiture percutait Henri Aribaud, 81 ans. Celui-ci ne devait pas survivre à ses blessures malgré l'intervention des secours. M.G., l'automobiliste responsable de cet homicide involontaire s'avance à la barre encore toute bouleversée. Elle s'est excusée auprès de la famille et réitère ses excuses devant les juges. C'est une personne qui n'a jamais eu de problèmes avec la justice, mais le propos du procès c'est de savoir ce qu'il s'est passé réellement ce jour-là. La famille du défunt souhaite que toute la lumière soit faite. M.G, explique qu'elle a été prise d'une crise d'éternuements, ce qui lui a fait perdre le contrôle de sa voiture pendant quelques instants.
Pour la procureure, Marilyn Blanc, il s'agit bien d'une inattention au volant. La perte de vigilance a conduit à la mort d'un homme. Donc sanction. Elle demande deux mois de prison avec sursis et la suspension de permis de conduire pour 8 mois. Les juges et les citoyens assesseurs suivront ces réquisitions. L'avocat de la défense avait plaidé l'indulgence devant la fatalité, mais sans oublier la peine de la famille.

MN est de retour

C'est une vieille connaissance, qui fait sa réapparition dans le box des accusés, M.N., jeune délinquant au casier judiciaire bien garni. Arrêté, incarcéré puis sorti de prison, à nouveau interpellé, M.N. finit par donner le tournis avec son parcours chaotique. Là il est encadré par deux policiers parce qu'il purge une peine de prison. Les faits évoqués remontent au printemps 2009. On reproche à M.N. des escroqueries à la carte bancaire commises à Pamiers et Varilhes au préjudice de personnes âgées. Le déroulement est simple : lorsque celles-ci sont en train de tirer de l'argent à un distributeur, un individu détourne leur attention et s'arrange pour récupérer les billets.Grâce aux photos prises par des caméras de surveillance, il est reconnu par l'une des victimes ; pour l'autre victime c'est flou. Le défenseur de M. N., Me Baron sautera sur l'occasion : «On s'appuie sur de vagues ressemblances. » Il demande la relaxe pure et simple au bénéfice du doute. Pour la procureure, Marilyn Blanc, pas de doute « Il a la technique pour ce genre de vol, il est connu pour ça ». Ce sera six mois de prison. M.N. est relaxé pour l'un des deux méfaits
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