De "mauvaises conditions de travail", une "pression énorme de
la part d'une manager et des manquements à l'hygiène". Depuis deux mois, un
employé de la chaîne de restauration rapide Quick, qui se présente sur
le compte Twitter
sous le pseudonyme @EquipierQuick, a dénoncé sur le réseau social les
dysfonctionnements d'un fast food d'Avignon. Le groupe a annoncé jeudi sur son
site son intention de poursuivre en justice ce salarié.
Dans ses premiers tweets, le salarié parle de son salaire, de
ses horaires et de ses tâches puis évoque des collègues qui "craquent dans les
vestiaires" et "pleurent", ou "des menaces quotidiennes, sur certains, de perdre
leur CDI". Dans un autre envoi, il se dit "dégoûté" par des emballages "qui
étaient à terre" et ont "été utilisés". @EquipierQuick a tweeté plus de 240 fois
et compte près de 1.500 abonnés.
L'employé est "suspendu depuis le 30 novembre"
Contacté par l'AFP, l'employé qui ne veut pas rendre son
identité publique pour le moment, a affirmé qu'il était "suspendu depuis le 30
novembre" et "sans nouvelles de son employeur depuis".
De son côté, la direction a considéré "ces propos comme
diffamatoires dans la mesure où ils mettent publiquement en cause la réputation
de Quick". "A ce stade, ce que nous envisageons, ce sont des poursuites pénales
à l'encontre de la personne qui se cache derrière le compte", a déclaré à l'AFP
un porte-parole du groupe. La chaîne de restauration a assuré que "des audits
qualité et social", réalisés dans le restaurant visé, "ont démenti tous les
faits dénoncés par le compte @EquipierQuick".
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