vendredi 4 janvier 2013

Ces faits divers qui ont marqué le Soissonnais en 2012

Les enquêteurs de la gendarmerie de Soissons n'ont pas chômé en 2012. Parmi les affaires les plus remarquables, vols et fraudes occupent une bonne place.
ESCROCS, experts corrompus cambrioleurs chevronnés ou braqueurs sans vergogne.
Cette année, les gendarmes de la brigade de recherches, et plus largement ceux de la compagnie de Soissons ont eu à faire à de nombreux malfaiteurs. Retour sur les affaires qui ont marqué les douze derniers mois.

Le trio de voleurs démasqué
Deux femmes et un homme. Treize cambriolages à leur actif. Mi-décembre (l'union du 21 décembre), les gendarmes de la BR et ceux de Villers-Cotterêts/Vic-sur-Aisne ont mis un coup d'arrêt à un trio qui agissait dans le Soissonnais. Les vols par effraction avaient eu lieu en août et septembre dans le Soissonnais (Ambleny, Vassens, Fontenoy, Pasly, Morsain, Mercin-et-Vaux et Crouy) et Soissons, où cinq résidences principales avaient été « visitées ». L'essentiel du butin a été revendu, mais les cambrioleurs se sont aussi débarrassés d'une partie des objets volés (armes, appareils photo, téléphone…) en les jetant dans un étang et un ru de Mercin-et-Vaux ! Les membres du trio sont convoqués le 11 février devant le tribunal correctionnel de Soissons.

Cartes grises, mais pattes pas blanches
Dans cette affaire (l'union du 6 juillet), un expert automobile était de mèche avec un garagiste du département de l'Aisne, un négociant automobile de Soissons ainsi que le gérant d'un centre de contrôle technique de la région parisienne. Ce réseau cherchait à remettre en circulation la moto et la voiture.
Pour cela, l'expert originaire de Melun et déjà mis en cause dans un dossier de corruption passive, délivrait de faux rapports en échange de plusieurs centaines d'euros, et ce sans avoir vu les véhicules, ce qui est totalement interdit. Suite à l'enquête de la gendarmerie de Soissons le réseau a pu être mis hors d'état de nuire.

L'infirmière « pique » un peu trop la CPAM
Une infirmière libérale de Cuffies a rendez-vous au mois de janvier devant la justice. Le montant de la fraude qu'elle aurait commise est non négligeable : 254 000 euros, au préjudice de la Caisse primaire d'assurance-maladie de l'Aisne (CPAM). En trois ans, la professionnelle aurait surfacturé à l'organisme de nombreux actes médicaux (l'union du 22 mars). La « ficelle » était parfois un peu grosse : les tâches déclarées par l'infirmière pouvaient représenter jusqu'à 31 heures de travail par jour !
La CPAM a déposé plainte en 2011. Le dossier fut confié aux enquêteurs de la brigade de recherches de Soissons. Durant douze mois, ils ont épluché en profondeur la comptabilité de l'infirmière entre 2008 et 2011, et ont mis à jour la fraude.

Un enlèvement mis en scène
Un commerçant qui fait croire à un enlèvement très violent pour arnaquer son assurance (l'union du 20 juin). Ce scénario élaboré, un commerçant d'Ambleny l'a mis à exécution, avec un complice de l'Oise. Ce scénario monté de toutes pièces, le voici : au petit matin, trois malfaiteurs s'en prennent au boucher-charcutier-traiteur, le commando moleste puis ligote la victime, avant de l'emmener de force dans un véhicule et d'incendier sa boutique.
Pour cette supercherie, le commerçant n'avait pas lésiné sur les détails : colliers de serrage en guise de menottes, coups portés à la tête, locaux fouillés de fond en comble, puis enlèvement dans le compartiment isotherme de son fourgon… Très vite, les enquêteurs ont relevé de légères incohérences dans les déclarations de la victime. Des constatations matérielles et des auditions leur ont permis d'étayer leurs soupçons de tentative d'escroquerie.


http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/ces-faits-divers-qui-ont-marque-le-soissonnais-en-2012

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