mardi 22 novembre 2011

Agnès : le lycéen était libre car jugé "réinsérable"

Si le lycéen, meurtrier présumé d'Agnès, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire à la fin 2010, après quatre mois de détention provisoire pour un autre viol commis dans le Gard, c'est parce que les expertises le jugeaient "pas dangereux" et "réinsérable", a expliqué mardi à l'AFP le procureur de la République à Nîmes. "Il y avait une série de renseignements favorables. Il avait un projet éducatif, des parents mobilisés et surtout il n'y avait pas de dangerosité qui apparaissait à la lecture des expertises et il était réinsérable", a déclaré Robert Gelli. "Le parquet a accepté une remise en liberté adaptée à la situation, c'est-à-dire sous contrôle judiciaire avec la nécessité d'un suivi psychiatrique et psychologique", a ajouté Robert Gelli, soulignant que le lycéen n'avait enfreint aucune des règles de sa remise en liberté.
Le garçon, qui avait reconnu le viol en août 2010 d'une camarade dans des  conditions un peu similaires à l'agression d'Agnès, est ainsi bien revenu dans le Gard mais avec l'accord du juge d'instruction. Selon l'aveu même de sa victime, encore entendue très récemment, il n'a jamais essayé non plus de l'approcher.

Interrogé sur la possiblité d'erreurs commises par les experts, Robert Gelli a refusé de se prononcer. "Je ne sais pas", a-t-il répondu, répétant avoir suivi un rapport indiquant que le prévenu "peut être réadapté, réinséré et qu'il n'est pas dangereux". Après avoir passé quatre mois en prison, l'adolescent avait bénéficié d'une remise en liberté sous contrôle judiciaire à la fin 2010 avec interdiction  d'approcher la victime et de séjourner dans le Gard. C'est pour cette raison qu'il était parti en Haute-Loire.

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