jeudi 30 juin 2011

Zahia sèche ses rendez-vous chez le juge

Elle avait prévenu dès l’automne dernier : elle ne mettra plus les pieds au tribunal. Escort-girl superstar reconvertie en femmes d’affaires, a littéralement « séché » ses trois dernières convocations chez le juge d’instruction chargé de l’enquête sur ses présumées relations tarifées avec et , alors qu’elle était mineure.
Dernier épisode en date : la blonde était absente de sa confrontation prévue jeudi dernier avec Abousofiane, suspecté d’être son « proxénète », provoquant l’ire de l’avocat de ce dernier, comme le révélait hier RTL.

À New York, selon son compte Twitter

C’est après sa confrontation houleuse avec Benzema, qui nie toute relation avec elle, que la jeune femme fait savoir par un courrier de son conseil qu’elle ne souhaite plus se rendre à d’autres rendez-vous judiciaires. Une lettre qui résume une fois pour toutes sa position dans l’affaire : oui, elle avait caché son jeune âge « pour ne pas faire peur à ses clients ». La missive, versée au dossier, a pour effet de reporter une première fois sa confrontation avec Franck Ribéry, prévue le 15 décembre dernier. Nouveau rendez-vous est pris le mois suivant, mais Zahia est de nouveau absente. La semaine dernière, c’est son face-à-face à son proxénète présumé, Abousofiane, qui se voit cette fois annulé. « Ce n’est pas à la partie civile de décider si elle veut ou non répondre aux convocations de la justice », proteste Me Boursican, l’avocat d’Abousofiane, qui a adressé un courrier au juge mardi pour faire part de sa colère.
Le jour de la confrontation, la blonde sulfureuse était à New York, si l’on en croit son compte Twitter. Reconvertie en femme d’affaires, elle s’occupe en ce moment du lancement de sa marque de lingerie sexy, Zahiadise

http://www.leparisien.fr/faits-divers/zahia-seche-ses-rendez-vous-chez-le-juge-30-06-2011-1514352.php

Amour, gloire et beauté sur le Rocher

Le couple Grimaldi, puis leurs trois enfants, Caroline, Albert et Stéphanie, ont assuré la prospérité monégasque en incarnant un idéal de conte de fées. Revers de la médaille, leur vie amoureuse a fait l'objet de toutes les attentions.

Il fut un temps où les mannequins et les sportifs n'intéressaient personne et surtout pas les deux ou trois magazines qui se partageaient la "chronique mondaine". A cette époque, le Gotha et surtout une petite Principauté monopolisaient cette presse qualifiée par la suite de "people". Dans les années 80 et 90, la fascination pour deux jeunes princesses monégasques, Caroline et Stéphanie, harcelées par les paparazzis, assure des dizaines de couvertures par an. Marché rentable, cette véritable "Monacomania" est un phénomène unique en son genre.
La vie sentimentale du prince Rainier avait amorcé la tendance. Célibataire endurci, collectionnant les fiancées dont l'actrice Gisèle Pascal, son "mariage du siècle" avec la très hollywoodienne Grace Kelly marque le début de cette attraction médiatique. Désormais, fêtes et galas organisés sur le Rocher sont sous les flashes. Le couple Grimaldi et leurs trois enfants - Caroline, Albert et Stéphanie - assurent la prospérité monégasque en incarnant un idéal de conte de fées.
Caroline, trois mariages et un enterrement
Ravissante et glamour, Caroline est la proie des photographes. Après son Bac, la princesse arrive à Paris pour étudier la philo à la Sorbonne avant de s'inscrire à Sciences Po. Au milieu de la jeunesse dorée, les chevaliers servants ne manquent pas. On lui prête quelques romances avec, entre autres, Robertino Rosselini, le fils d'Ingrid Bergman, ou bien encore le joueur de tennis argentin Guillermo Vilas. Mais elle s'éprend de Philippe Junot, un play-boy rencontré dans une boîte de nuit new-yorkaise. Elle a 21 ans, lui 38. Ses parents sont furieux mais cèdent en organisant un mariage somptueux où sont invités Frank Sinatra et Cary Grant. Le couple divorce moins de deux ans plus tard et Caroline obtiendra de Rome l'annulation de son mariage en 1992.
Fréquentant assidument la jet-set, elle fait la connaissance d'un jeune industriel italien, Stefano Casiraghi qu'elle épouse en 1983. Naîtront trois enfants, Andrea, Charlotte et Pierre. Mais Stefano se tue dans un accident d'offshore en octobre 1990. Devenue la "princesse triste", elle reste quelque temps en retrait. Puis elle réapparaît et la presse suit avec délices sa nouvelle aventure avec l'acteur Vincent Lindon.
Nouveau mariage en 1999. Son mari est un prince allemand fraîchement divorcé, Ernst-August de Hanovre. Ils ont une fille, Alexandra mais cette relation avec ce compagnon, célèbre pour son irascibilité, fait long feu. Elle retourne sur son rocher natal en 2009 pour se consacrer à son rôle de première dame de Monaco, présidant des organismes caritatifs et de promotion des arts.
Stéphanie, la princesse rebelle
Elle est la petite dernière et la préférée. Après une enfance surprotégée, elle vit le drame qui va la marquer à jamais. Elle survit au tragique accident de voiture qui va coûter la vie à sa mère, la princesse Grace, mais elle est broyée par la rumeur qui l'accuse d'en être responsable. Si Caroline est élégante et mondaine, Stéphanie elle, se veut simple et naturelle, osant les tenues branchées et les tatouages. Princesse traquée, elle aspire à vivre comme tout le monde.
Fragile et instable, elle se disperse entre cours de comédie à Los Angeles et mannequinat. Ensuite elle ouvre un café à Monaco puis un magasin de jeans avant de se lancer dans la variété. En 1986, elle enregistre une chanson que Jeanne Mas avait refusé "Ouragan" . Le single se vend à 5 millions d'exemplaires. Elle sort ensuite un album dont un titre "Flash" reste plusieurs semaines en tête du Top 50. Puis elle délaisse la musique et se lance dans le stylisme en créant une ligne de maillots de bain.

L'Assemblée examinera jeudi la levée d'immunité de Georges Tron

L'Assemblée nationale statuera jeudi sur la demande de la levée d'immunité parlementaire de Georges Tron, envoyée par le parquet d'Evry (Essonne). La levée de ce statut est indispensable afin que puisse s'exercer le contrôle judiciaire auquel est soumis le député-maire (UMP) de Draveil. L'ancien ministre, mis en examen pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité retrouve mercredi soir à minuit son fauteuil de député, un mois après sa démission du gouvernement, comme le prévoit la loi.
Le président de l'Assemblée nationale a été saisi afin que «la mesure de contrainte, en l'espèce un contrôle judiciaire, puisse continuer à s'exercer», malgré l'immunité parlementaire dont devrait bénéficier Georges Tron. Celui-ci, qui avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la fonction publique le 29 mai, va retrouver son fauteuil de député jeudi. Il reste également maire (UMP) de Draveil. Le groupe PCF avait demandé la levée d'immunité parlementaire de l'ancien ministre.

Georges Tron, 53 ans,
accusé par trois anciennes employées municipales de Draveil, a été mis en examen à Evry le 22 juin. Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Ces crimes sont passibles de vingt ans de réclusion criminelle.

Egalement accusée par deux ex-employées municipales de Draveil, son adjointe à la Culture a été mise en examen pour viols et agressions sexuelles en réunion, et également laissée en liberté sous contrôle judiciaire.
http://www.leparisien.fr/politique/l-assemblee-examinera-jeudi-la-levee-d-immunite-de-georges-tron-29-06-2011-1513470.php

mercredi 29 juin 2011

Mariage princier à Monaco: L'Express n'est plus poursuivi, le couple princier s'affiche

L'avocat du prince Albert II a indiqué à l'AFP mercredi qu'il n'y aurait finalement pas de poursuites contre L'Express après la publication sur le site internet du magazine la veille, de rumeurs de problèmes au sein du couple princier qui s'apprête à convoler vendredi.
Mardi après-midi, le prince et Charlene Wittstock sont apparus détendus et souriants, posant main dans la main devant la presse locale sur le port de Monaco aux côtés du musicien Jean-Michel Jarre, en pleins préparatifs du grand concert gratuit prévu le jour du mariage civil le 1er juillet.
"Il n'y a pas de poursuite contre L'Express, pas d'assignation en justice", a indiqué Me Thierry Lacoste, joint par téléphone. Il avait fait savoir la veille que le prince allait assigner en référé le magazine pour avoir écrit que la fiancée sud-africaine d'Albert "aurait voulu interrompre les préparatifs de son mariage et repartir" dans son pays pour des raisons liées au prince, sans les expliciter.
"Je m'apprêtais à le faire, mais ils (la rédaction du site) ont retiré d'eux-mêmes l'article, donc cette affaire est terminée", a-t-il ajouté.
L'article était cependant toujours consultable sur le site mercredi matin, a constaté l'AFP.
Le Palais princier monégasque a démenti mardi des "allégations mensongères parues" sur le site. "Ces rumeurs n'ont pour but que de nuire gravement à l'image du Souverain, par conséquence à celle de Mlle Wittstock et portent un préjudice grave à cet événement heureux", a indiqué le Palais.
Après avoir reçu cette assignation, L'Express avait indiqué dans un premier temps qu'il allait retirer l'article mis en ligne mardi. Mais "l'assignation ne nous demande pas de retirer l'article du site", a précisé à l'AFP Renaud Revel, journaliste de L'Express.
"L'avocat des Grimaldi entend que nous fournissions des preuves de ce que nous avons avancé, nous invoquerons évidemment le secret des sources", a-t-il expliqué.
Le couple princier doit convoler en justes noces vendredi (mariage civil) et samedi (cérémonie religieuse).
http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/mariage-princier-a-monaco-l-express-n-est-plus-poursuivi-le-couple-princier-s-affiche-29-06-2011-1347118_264.php

Albert-Charlene, péril sur le mariage

L'avocat du prince Albert II, Me Thierry Lacoste, a demandé à L'Express de fournir des preuves après avoir affirmé sur son site que le mariage princier monégasque serait menacé par un départ de Charlene Wittstock, apprend-on auprès de l'hedomadaire.

A la suite d'une assignation en référé, l'Express avait indiqué dans premier temps qu'il allait retirer l'article mis en ligne mardi affirmant que la fiancée sud-africaine du prince Albert "aurait voulu interrompre les préparatifs de son mariage et repartir" dans son pays pour des raisons liées au Prince, sans les expliciter.

Le palais princier monégasque, interrogé par l'AFP, avait qualifié l'article d'"allégations mensongères". "Ces rumeurs n'ont pour but que de nuire gravement à l'image du Souverain, par conséquence à celle de Mlle Wittstock et portent un préjudice grave à cet événement heureux", avait ajouté le Palais dans un communiqué.

"L'avocat des Grimaldi entend que nous fournissions des preuves de ce que nous avons avancé, nous invoquerons évidemment le secret des sources", a expliqué à l'AFP Renaud Revel, journaliste de l'Express. "L'assignation ne nous demande pas de retirer l'article du site", a-t-il précisé. Le couple princier doit convoler en justes noces vendredi (mariage civil) et samedi (cérémonie religieuse).

Voici l'article incriminé
Il y a quelques jours, la fiancée du prince Albert, Charlene Wittstock, aurait voulu interrompre les préparatifs de son mariage et repartir en Afrique du Sud. Mais pour quelle raison?

Climat de tension, rumeurs de discorde et de clash entre les deux fiancés: et si le mariage du siècle monégasque avait du plomb dans l'aile? A l'heure où le Rocher met la dernière main aux préparatifs des noces du Prince Albert et de Charlene Wittstock, que les médias du monde entier et un parterre de têtes couronnées s'apprêtent à investir les lieux, le Tout-Monaco bruit de la dernière affaire qui met depuis quelques jours en émoi -et en panique- les cercles les plus fermés de la Principauté.

Tout commence, il y a une semaine, avec le départ précipité de la future princesse pour l'aéroport de Nice où elle avait décidé d'embarquer sur un vol en direction de l'Afrique du sud. Un vol sans retour. Ebranlée, Charlene Wittstock venait d'apprendre, quelques heures plus tôt, que la vie privée de l'homme qu'elle s'apprête à épouser et qui avait publiquement confessé, en septembre 2005, l'existence d'un enfant adultérin avec Nicole Coste, n'était pas aussi exemplaire qu'elle l'imaginait.
La fugue de celle que la police de l'aéroport de Nice intercepte après que le Palais royal monégasque fut intervenu trouve son origine dans une révélation. Qu'a donc appris la jeune femme pour décider de quitter aussi précipitamment Monaco et de tirer un trait sur ce mariage? Liaison amoureuse? Plus encore? Toute la presse people est sur les dents depuis quelques jours, et un journal dispose de tous les éléments d'une histoire qui risque d'ébranler une nouvelle fois la Principauté.
Pour ramener la future mariée à la raison, il a fallu au Prince Albert et aux entourages infiniment de persuasion: l'un des membres du clan Pastor - l'une des grandes familles monégasques - a notamment servi d'intermédiaire. Depuis cet épisode, Charlene Wittstock, qui était à Paris en début de semaine pour essayer sa robe de mariée, boude ostensiblement les réunions et les festivités familiales. Un "service minimum" qui inquiète, à quelques jours d'une cérémonie qui verra les caméras du monde entier scanner les traits de la jeune femme - sur laquelle, aujourd'hui, toutes les rumeurs et toutes les interrogations convergent.
http://www.lexpress.fr/styles/vip/albert-charlene-peril-sur-le-mariage_1006934.html

mardi 28 juin 2011

Elle se réveille pendant ses funérailles... et meurt

L'histoire pourrait être cocasse si le dénouement n'était pas tragique. Une femme de 49 ans habitant Kazan, la capitale de la République du Tatarstan en Russie, est morte d'une crise cardiaque après avoir assisté bien malgré elle à ses funérailles.
Impossible ? L'histoire est pourtant véridique. Selon le Daily Mail, Fagilyu Mukhametzyanov avait été déclarée morte à l'hôpital de Kazan peu après avoir été prise en charge pour des douleurs à la poitrine. La cause officielle de la mort était une crise cardiaque.
Quelques jours plus tard, son mari organise une cérémonie avant qu'elle ne soit incinérée. Alors que des proches récitaient des prières devant le cercueil ouvert, la morte s'est soudain réveillée.
Le hic, c'est que lorsqu'elle a réalisée ce qu'il se passait - qu'elle assistait à ses propres funérailles - elle a fait une crise cardiaque due au choc. Elle s'est relevée, a poussé un cri puis s'est effondrée. Fagili Mukhametzyanov, son mari âgé de 51 ans, raconte : "Ses yeux se sont révulsés. Nous l'avons immédiatement amenée à l'hôpital mais elle n'a survécu que 12 minutes en soins intensifs avant de mourir, cette fois pour de bon."
"Je suis très en colère et je veux des explications, ajoute-t-il. Elle n'était pas morte quand ils ont dit qu'elle l'était et ils auraient pu la sauver." Le porte-parole de l'hôpital a déclaré qu'une enquête allait être ouverte pour tenter de comprendre comment une telle chose avait pu survenir
http://www.metrofrance.com/info/elle-se-reveille-pendant-ses-funerailles-et-meurt/mkfx!zCF7VNDcLPQZk/

lundi 27 juin 2011

Loto: le gain record remis discrètement

cagnotte record de 24 millions d'euros mise en jeu lors du tirage du Loto du 6 juin, a annoncé la Française des Jeux (FDJ) à l'AFP. A la demande de cette famille, qui tient à rester totalement anonyme, le point de vente du Val-d'Oise où a été validé le bulletin gagnant n'a même pas été révélé par la FDJ.

Cette famille a battu le précédent record de 19 millions d'euros détenu depuis le 2 mai 2009 par un joueur de Haute-Savoie. Le Loto, jeu emblématique de la Français des Jeux (FDJ), a été lancé en 1976. Modernisé depuis le 6 octobre 2008, il est désormais doté d'une cagnotte initiale de deux millions d'euros au premier tirage, somme à laquelle s'ajoute un million d'euros à chaque tirage jusqu'à ce que la cagnotte tombe. Il y a trois tirages du Loto chaque semaine (lundi, mercredi et samedi).

Chaque joueur dispose d'une chance sur 19 millions de cocher les six bons numéros de son bulletin de Loto pour une mise de base de deux euros. Les millions d'autres joueurs qui espéraient empocher ces 24 millions pourront toujours tenter leur chance au tirage de ce lundi soir doté d'une cagnotte de 11 millions d'euros.

A moins qu'ils ne préfèrent attendre le tirage de l'Euro Millions de demain soir et sa cagnotte de 132 millions d'euros. L'occasion de battre le record historique de cette loterie européenne détenu depuis le 8 octobre 2010 par un Britannique avec 129.818.431 euros. De quoi dépasser largement les 75.888.514 d'euros décrochés le 16 septembre 2005 par une autre famille du Val-d'Oise, à Franconville.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/27/97001-20110627FILWWW00634-loto-le-gain-record-remis-discretement.php

Incendie dans une tour à Lyon : les jeunes ont été les premiers à réagir

« Younès, il y a le feu chez toi ! » Taki, 20 ans, discute avec ses copains, dans un square de la résidence Santy-Langlet (Lyon 8 e).
Vendredi soir, perché sur son vélo, il a le regard attiré par des flammes sur le balcon du 8 e étage. Cette tour, distante d’une centaine de mètres, la n° 100, c’est là où habite son copain Younès. Celui-ci bondit : « Il y avait ma mère et ma petite sœur dans l’appartement ». Akram regarde sa montre : il est 21 h 15, l’heure de la prière. Affolés par l’ampleur du brasier, ils courent tous en direction de la tour. Il faut alerter les gens, les évacuer avant que tout s’enflamme.
Sans réfléchir, ils se ruent dans l’ascenseur. « C’était une erreur ». Arrivés au huitième, ils ne distinguent rien. L’air est irrespirable. Le palier est enfumé, l’électricité a sauté. L’appartement de Younès est inaccessible. Il appelle. Personne ne répond. Taki frappe de toutes ses forces à la porte d’à côté. Il aide une dame âgée qui était couchée à sortir. D’autres jeunes se précipitent dans les escaliers, eux aussi, pour alerter les habitants. Au quatrième, Nadil n’a rien senti. Il passe une soirée tranquille avec ses enfants. Puis il sursaute. « Monsieur, sortez vite, il y a le feu ! ». Dans toute la tour, c’est la panique. On crie, on se rue dans l’escalier pour dévaler les étages le plus vite possible. Le feu est parti du salon de l’appartement de Younès. Sa mère cuisinait quand les lumières ont brusquement « explosé ». C’est à ce moment-là qu’elle a aperçu une énorme fumée sortant de son salon. Elle est sortie sur le palier avec sa fille et n’a pas croisé son fils.
Au même étage, Marie ne réagit pas aux coups frappés à sa porte : « Ils disaient : « Mettez-vous par terre ». J’ai eu peur et je n’ai pas ouvert ». Marie sera évacuée par les pompiers. Sa voisine, Kheira, a entendu des cris. Un des jeunes a pris son fils dans ses bras. Eux aussi ont couru vers l’escalier. Dans l’ascenseur, un jeune de 17 ans est bloqué. Il panique et se voit mourir : « J’étais dans le noir avec une dame et peut-être une autre personne. On n’arrivait pas à respirer. » Après quelques minutes interminables, l’ascenseur s’est remis en route et ils ont pu s’échapper.
Pendant que les locataires se regroupent au pied de l’immeuble où ils resteront, pour certains jusqu’à 3 heures du matin, Younès, Taki, Akram et les autres, sont toujours à l’intérieur. Cette tour, ils la connaissent par cœur. Malgré la fumée et la visibilité nulle, ils avancent. Etage par étage. Tapent violemment aux portes. « ça me brûlait la main », raconte Taki qui s’était protégé le visage avec son tee-shirt. Younès retrouvera sa mère et sa sœur, pieds nus en bas, saines et sauves.
Quatorze résidents sur 96 logements ont été incommodés par les fumées. Mais ce que retiendront toutes ces personnes évacuées de chez elle en pleine nuit, c’est le courage d’un petit groupe de jeunes et la solidarité entre voisins qui a suivi.
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/06/26/incendie-dans-une-tour-a-lyon-les-jeunes-ont-ete-les-premiers-a-reagir

dimanche 26 juin 2011

À la porte de sa maison, un octogénaire crie à l’abus de faiblesse

Pierre Gouillon dit avoir été abusé par une femme à qui il a laissé la jouissance de sa demeure dans une lettre manuscrite, rédigée sur son lit d’hôpital. Pour elle, ce papier équivaut à un contrat de location.
Ancien industriel et conseiller municipal ambarrois, Pierre Gouillon ne gardera pas un souvenir impérissable de ses 85 ans.
En premier lieu parce qu’il les a fêtés sur un lit d’hôpital, après un malaise cardiaque. Mais surtout, il maudit ce jour où, dans sa chambre, à la clinique d’Ambérieu, il a renoncé par écrit à son propre toit, au profit d’une femme de 35 ans sa cadette.
Rédigé et signé de sa main, le document est ici fidèlement reproduit : « Je soussigné Gouillon Pierre né le 13 février 1925 à Poncin (Ain), saint d’esprit, autorise Madame Sonia Jendoubi, née à […], à occuper la maison principale 5 rue C.-J.-Bonnet à Jujurieux et en contrepartie Madame Jendoubi s’engage à prendre en charge tous les frais qu’engendre la maison principale d’une surface de 500 m ². […]. PG le 15 février 2010. » Sur une seconde feuille, l’octogénaire « révoque tous actes ou testament fait auparavant ».
« Elle était venue fêter mon anniversaire avec une bouteille de champagne deux jours avant ! J’étais sous traitement médical. Sinon, jamais je n’aurais signé quoi que ce soit… », soupire aujourd’hui Pierre Gouillon, dans l’attente d’un épilogue judiciaire. Pour preuve de sa faiblesse au moment des faits, il brandit une attestation du médecin qui, en plus de souligner la gravité de son état, mentionne que son patient n’était « pas capable de donner quatre noms de fleurs ou de se souvenir du nom du président de la République ».
Présumées possesseurs de bonne foi, Sonia Jendoubi et sa famille occupent, jusqu’à preuve du contraire, la belle bâtisse, tandis que le propriétaire réside dans un jardin d’hiver aménagé à l’intérieur de la propriété. « Il m’avait dit vouloir s’y installer, affirme-t-elle. Vu son âge, c’était beaucoup plus facile pour lui. »
« C’est faux », certifie un troisième protagoniste. Miroslav Gojkovic a pris fait et cause pour son voisin et l’a convaincu de la nécessité d’une action en justice.
Il se souvient d’une visite chez lui de Sonia Jendoubi lui demandant, dès octobre 2009, de « tester le chauffage dans l’appartement. Elle m’a dit qu’elle allait installer Pierre Gouillon là-bas. Deux semaines plus tard, il m’a dit qu’il ne voulait pas y vivre. »
Alors, élan de générosité envers une personne qui l’aide dans ses tâches quotidiennes depuis quelques mois, ou décision inconsidérée, prise en situation de faiblesse ? Il reviendra à la justice de le dire.
Chaque partie fourbit ses armes en vue des audiences, au civil comme au pénal (lire encadré). La conviction de Jean-Michel Portal, l’avocat de Pierre Gouillon, est que son client « isolé, veuf et fortuné » était « une proie idéale ».
« Ce document, que Madame Jendoubi a vainement tenté de faire enregistrer par un notaire (impossible sans la présence de son auteur, NDLR), n’a aucune valeur juridique. Mais maintenant qu’elle a accaparé les lieux, seule une procédure et le concours de la force publique peuvent la faire partir. »
Face à lui, M e Gossweiler reconnaît sans difficulté que « la déclaration écrite n’a pas de valeur d’un point de vue testamentaire. En revanche, pour moi, il s’agit d’un bail qui doit permettre à ma cliente de vivre dans les lieux au moins jusqu’en avril 2013. »
Quant aux circonstances qui ont amené à cette situation, les deux camps sont globalement d’accord sur les principaux faits.
À quelques (énormes) détails près ! Sonia Jendoubi assure que Pierre Gouillon a, depuis leur première rencontre, recherché son amitié et sollicité son aide, allant même plus loin : « J’étais attachée à lui, je faisais tout ce que je pouvais pour lui, sans jamais demander de contrepartie. Il disait que j’étais sa fille adoptive et a voulu se renseigner auprès d’un avocat. J’ai refusé. Tout comme j’ai refusé sa proposition d’habiter avec lui. »
L’intéressé dément farouchement et inverse les initiatives.
« C’est elle qui m’a contacté en octobre 2009 à la recherche d’un endroit où stocker des affaires. Elle, qui m’a invité plusieurs fois. Elle encore, qui m’a proposé une adoption, puis un Pacs ; les deux fois j’ai dit non. Elle enfin, qui m’a fait écrire sous la dictée et signer ce papier à l’hôpital ! »
http://www.leprogres.fr/ain/2011/06/26/a-la-porte-de-sa-maison-un-octogenaire-crie-a-l-abus-de-faiblesse

Audrey : "Mon combat pour Samy Naceri"

La compagne de l’acteur, hospitalisé d’urgence en psychiatrie à Nice, raconte "son" Samy et s’insurge contre ses conditions de détention à Grasse
Depuis trois ans, Audrey partage la vie du comédien, Samy Naceri. Depuis trois ans, elle le soutient malgré ses ennuis de santé et ses démêlés judiciaires. Audrey est amoureuse et déterminée. Déterminée à mener un combat contre les détracteurs de son compagnon, actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Grasse pour seize mois.
Jeudi soir, lorsqu’elle apprend, via notre site internet, que Samy Naceri est admis dans un hôpital psychiatrique de Nice, après s’être entaillé la gorge, c’est un sentiment de révolte qui l’envahit.
Elle s’explique, en exclusivité, pour Nice-Matin.

Souffrez-vous des sollicitations des médias?
Je suis restée en retrait pendant plusieurs années. Les faits divers ont accéléré ma médiatisation. Et puis, pour le bien de Samy, je me suis dévoilée. J’ai une influence positive sur lui et l’un de ses rares soutiens psychologiques. Mais je n’occulte pas le fait qu’il ait choisi de devenir « people » avant notre relation et qu’il faut donc en assumer les conséquences même si, parfois, c’est très difficile à vivre.

Toujours heureuse?
Oui, heureuse et amoureuse, je ne le lâcherai pas. Il en vaut la peine.

Vous vous êtes installés, il y a quatre mois, sur la Côte d’Azur. Pourquoi ce changement de vie?
Samy et moi, on avait envie de changer d’air. On en avait marre de la région parisienne et du show-biz. On se sent bien ici. On aimerait y rester car on a des projets. Je suis en train de créer une agence artistique pour mettre en relation producteurs et nouveaux talents. Je sais que c’est quelque chose qui plaît à Samy.

Au point de délaisser sa carrière cinématographique?
Non, Samy aime le cinéma. Aujourd’hui, avec ses ennuis, c’est dur de trouver des assureurs qui le suivent pour des tournages de film. Mais c’est un éternel recommencement. Quand il ira mieux, tout cela sera derrière lui.
Il a quand même tourné 42 films avec des acteurs de grande renommée. Et il a reçu, avec ses camarades d’Indigènes, le prix d’interprétation à Cannes.

Est-il toujours sollicité par les producteurs?
Disons qu’à chaque fois que Samy fait parler de lui, il y a des propositions de scénarios qui arrivent, et pas qu’une. C’est un profil particulier. Vous savez, quand il a été pris pour jouer dans le film Taxi, il était toxicomane, arabe et avec des dents pas jolies. Il s’est fait comme cela, c’est un battant. Samy est populaire, il plaît aux gens. Je crois en lui et en son talent.

Racontez-nous ce qu’il s’est passé, jeudi soir, à la prison de Grasse?
Samy se plaint depuis deux semaines de l’attitude de certains surveillants à son égard. Et jeudi soir, je pense que la goutte d’eau a fait déborder le vase. On lui a ramené 21 paquets de biscuits alors qu’il n’en avait commandé qu’un seul. Une blague de mauvais goût, faite par les surveillants, qu’il n’a pas apprécié. D’autant que depuis son incarcération, les cigarettes qu’il a commandées ne sont jamais arrivées. Il s’est alors entaillé la gorge avec une lame de rasoir en guise de rébellion. Il aurait dit, d’après ce que l’on m’a rapporté, « si vous avez décidé de me tuer, je vais le faire tout seul ».

Une tentative de suicide?
Non, pas du tout. Je pense qu’il a voulu se faire entendre par cet acte de mutilation, parce que les surveillants exercent une pression permanente sur les détenus, aussi bien dans leurs gestes que dans leurs paroles. Je pense qu’il faut que cela cesse. J’ai décidé de mener un combat contre cet abus de pouvoir, parce que j’ai la possibilité de mobiliser les médias. Pas comme de nombreuses familles contraintes de garder le silence par peur de représailles. Il a un traitement lourd et il est diabétique. Il galère souvent pour obtenir ses piqûres d’insuline.

Comment va-t-il depuis?
Je ne l’ai pas eu au téléphone depuis son internement. Je vais le voir aujourd’hui à Sainte-Marie [hôpital psychiatrique de Nice, ndlr], mais apparemment ça va, la blessure n’est pas trop grave. J’en saurais davantage, mais je pense qu’il est au bon endroit. Il ne faut pas oublier qu’il a été greffé du foie il y a seulement cinq mois et qu’il est resté plusieurs jours dans le coma. C’est vrai que cet épisode l’a affaibli psychologiquement.

Pourquoi ce coup de gueule aujourd’hui?
Je trouve cela honteux d’apprendre que mon compagnon soit hospitalisé en lisant un article sur Internet. Je pense qu’au niveau du suivi familial, c’est plus que déplorable. Et puis j’ai la « chance » que Samy Naceri soit acteur. Même s’il n’a pas de traitement de faveur particulier, il a une considération autre. Je n’ose même pas penser comment cela se passe pour les anonymes. Alors, oui, je sais que cela peut paraître anodin lorsque l’on est à l’extérieur de se prendre la tête pour un paquet de gâteau. Mais dans le milieu carcéral, ce sont des éléments de la vie quotidienne qui sont importants pour les détenus.

Cela signifie quoi pour vous?
Je pense clairement que certains gardiens de prison n’ont aucun scrupule à pousser les détenus au suicide. Et c’est un peu l’impression que j’ai quand je vois le traitement que l’on réserve à Samy. Les insultes et les railleries, c’est au quotidien. Oui, il a fauté. Oui, il doit payer. Mais dans des conditions acceptables.

Avez-vous discuté avec la direction pénitentiaire?
Oui, à plusieurs reprises. Le directeur de la maison d’arrêt pense que Samy vit mal sa détention. C’est faux, il sait qu’il doit payer pour ce qu’il a fait, il l’a dit lors de son audience récemment devant le tribunal. Vous savez, il a fait de nombreuses années de détention. Alors, quand on vient me dire que mon compagnon s’est trompé en remplissant un bon pour la cantine, je n’y crois pas une seconde.

http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/audrey-mon-combat-pour-samy-naceri

samedi 25 juin 2011

Non, la Joconde ne se prête pas !

Difficile d'être plus catégorique. La Joconde de Léonard de Vinci est "extrêmement fragile" et son transport est "absolument inenvisageable", a déclaré vendredi le musée du Louvre suite à la demande de prêt d'une société historique italienne. Le "Comité national pour la valorisation des biens culturels" présidé par le très médiatique Silvano Vincenti, a lancé un appel sur Internet afin que le Louvre prête la Joconde pour une exposition prévue en 2013 en Italie. La demande a reçu le soutien d'une autorité locale, le gouvernement de la province de Florence
Sur la forme, nous n'avons reçu aucune demande officielle de prêt", a relevé Vincent Pomarède, directeur du département des peintures au Louvre. "Sur le fond, si on ne prête pas la Joconde, c'est parce qu'elle est extrêmement fragile et qu'un voyage risquerait de lui causer des dommages irréversibles", a-t-il souligné. Le tableau, réalisé vers 1503 et 1506, est peint à l'huile sur un panneau de bois de peuplier très mince. Avec le temps, il s'est courbé et présente une fente visible notamment au dos de l'œuvre.
Volée, prêtée, protégée
La Joconde, volée au Louvre en 1911 par un Italien qui fut arrêté en 1913 au moment où il tentait de la vendre à un collectionneur à Florence, a très rarement voyagé. Elle est allée aux Etats-Unis en 1963 puis au Japon en 1974. Ses voyages ne lui avaient pas réussi. Depuis elle n'a pas quitté Le Louvre. Elle est désormais protégée par une vitrine dotée d'une climatisation sophistiquée afin qu'il n'y ait aucune variation de température et d'humidité. "Un transport est absolument inenvisageable car on n'arriverait pas à avoir un contrôle du climat de ce niveau-là y compris dans des caisses limatisées", explique Vincent Pomarède. "Les vibrations seraient très mauvaises" pour le tableau et "on prendrait un risque très important à le prêter", ajoute-t-il.

Le Louvre a déjà été sollicité de façon plus discrète ces dernières années pour prêter la Joconde. "A chaque fois nous avons donné la même réponse négative quel que soit l'établissement qui demandait le tableau", a ajouté le musée. En outre, la Joconde est l'un des chefs d'œuvre phare du musée. La majorité des visiteurs qui se rendent pour la première fois au Louvre s'attendent à pouvoir l'admirer. Bref, on ne prêtera pas plus la Joconde que la tour Eiffel...

http://lci.tf1.fr/culture/exposition/2011-06/non-la-joconde-ne-se-prete-pas-6550543.html

vendredi 24 juin 2011

Nice : Samy Naceri à l'hôpital psychiatrique

L'acteur , incarcéré à la maison d’arrêt de Grasse depuis un mois, a été hospitalisé dans une unité psychiatrique de Nice, jeudi dans la journée, révèle le site internet «Nice Matin». Une admission d’urgence pour le comédien qui a comparu mardi devant le tribunal correctionnel de Grasse pour exhibitionnisme et outrage à agent durant le festival de Cannes. Le jugement est attendu pour le 4 juillet, a indiqué le président du Tribunal après une audience où le comédien est apparu survolté.

La compagne du comédien, Audrey, qui lui téléphone tous les jours, avait alerté jeudi la direction de la prison sur les tendances suicidaires de Naceri, ulcéré par des «brimades» des surveillants de la prison, qui ne lui livreraient pas de cigarettes ou autres commandes passées. «Les surveillants l'ont poussé au suicide. Je vais remuer ciel et terre. J'ai dit au directeur de la prison que s'il se passe quelque chose, il y aura des conséquences dramatiques», a-t-elle confié vendredi à l'AFP. «Je vais me tuer si ça continue», a-t-il hurlé au téléphone, selon elle.

Le comédien est incarcéré à Grasse depuis le 30 mai dernier
Samy Naceri purge depuis le 30 mai une peine de 16 mois ferme à la prison de Grasse pour avoir porté un coup de couteau à un homme en janvier 2009, une affaire sans lien avec les deux incidents examinés mardi et qui se sont déroulés lors du dernier festival de Cannes. Le 16 mai, il avait insulté des policiers et des vigiles, après s'être vu refuser l'entrée dans une soirée privée sur une plage, alors qu'il disposait d'invitations du réalisateur . Un physionomiste lui avait barré la route, tout en laissant passer des invités sans carton, provoquant l'ire de la vedette, voire des propos à caractère raciste lancés à un vigile noir. Mardi, Samy Naceri a pour sa part accusé les policiers arrivés sur place de violences, se jugeant victime de ses origines arabes. Le président du tribunal a lu les insultes scatologiques proférées aux policiers.

Le 22 mai, l'acteur avait par ailleurs baissé son short sur la Croisette et montré son sexe à une jeune fille de 15 ans attablée à un café avec son père et son petit frère. La jeune Marseillaise et son père étaient venus mardi témoigner à la barre. «Je veux simplement qu'il s'excuse», a déclaré le père. Samy Naceri, très énervé d'être hélé familièrement par le prénom «Samir» alors qu'il parlait au téléphone avec son producteur, a affirmé avoir ciblé le père et ne pas avoir vu la jeune fille. «Je l'ai fait pour lui dire : c'est là que ça se passe pour toi», gestes à l'appui, a-t-il expliqué.

Evacué de la salle d'audience

Prenant constamment la salle d'audience à témoin, minant certaines scènes avec les policiers ou le père de famille, interrompant sans cesse le président, Samy Naceri est apparu surexcité au point d'être provisoirement exclu de la salle. Il a aussi semblé très affecté par son incarcération et par l'impossibilité de participer à un film qu'il devait tourner ces jours-ci avec Alexandre Arcadi.

Vidéos de la ville de Cannes à l'appui, la procureur a vivement critiqué les propos «disproportionnés» de l'acteur et son attitude «affligeante», en réclamant une amende de 10 000 euros. L'avocate de la famille marseillaise a pour sa part demandé 3 500 euros de dommages-intérêts. Samy Naceri suit en prison un traitement médical très lourd après s'être fait greffer un rein, excluant tout autre médication pouvant l'aider à contrôler son excès de réactivité, a plaidé son avocat.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/nice-samy-naceri-a-l-hopital-psychiatrique-24-06-2011-1506718.php

Saab n'a plus les moyens de payer les salaires

Le constructeur automobile suédois Saab, toujours à la recherche de financement à moyen terme, est dans l'incapacité de payer les salaires de ses employés par manque de fonds, selon un communiqué de son propriétaire néerlandais Swedish Automobile (ex-Spyker) publié jeudi. "Swedish Automobile, ex-Spyker, annonce que Saab Automobile sera dans l'incapacité de payer les salaires de ses employés, n'ayant pas encore reçu le financement à moyen terme nécessaire", annonce Swedish Automobile dans le communiqué.
Le 13 juin, Saab a annoncé un partenariat incluant 245 millions d'euros d'investissement, conclu avec deux entreprises chinoises, le distributeur  automobile Pang Da et le constructeur Zhejiang Youngman Lotus Automobile. Mais la production dans l'usine Saab de Trollhättan (ouest de la Suède) est paralysée depuis le 8 juin et la direction a annoncé le 20 juin à ses salariés sur les chaînes d'assemblage qu'ils n'avaient pas besoin de revenir au travail avant le lundi 4 juillet.

Le constructeur, qui emploie environ 3.800 personnes, avait été sauvé de justesse début 2010 lorsqu'il avait été racheté 400 millions de dollars par  Spyker au géant américain General Motors, qui souhaitait s'en débarrasser. Après s'être déclaré plutôt optimiste, Skyper, qui depuis a été rebaptisé Swedish Automobile, a été confronté à d'importants problèmes de trésorerie pour maintenir la production.
http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/2011-06/saab-n-a-plus-les-moyens-de-payer-les-salaires-6547612.html

INFO OBS. Affaire Picasso : l’électricien riposte

Pierre le Guennec, l’électricien aux 271 Picasso, mis en examen pour recel, le 3 mai dernier, s’est adjoint les services d’un deuxième avocat, Charles Etienne Gudin. Il était alors défendu par Evelyne Rees, avocate pénaliste. "On avait trouvé son nom en regardant dans les pages jaunes. Comme elle était à Cannes, pas loin de chez nous" nous avaient dit les Le Guennec, quand nous nous étions rendus chez eux à Mouans-Sartroux.
Le couple Le Guennec a été auditionné le 3 mai par la juge Catherine Bonnici qui leur a ensuite immédiatement notifié la mise en examen. "C’est à ce moment qu’Evelyne Rees m’a demandé de me joindre à elle." dit Charles Etienne Gudin, spécialisé dans le droit des affaires.
Un chèque de 540.000 francs
"Pierre Le Guennec est mis en examen pour recel. Mais encore faudrait-il prouver que les dessins sont volés. Pour moi, c’est un fond d’atelier qui lui a été donné par les Picasso. A l’époque, Picasso était brouillé avec ses héritiers qui lui avaient fait une multitude de procès. Ils sont donc mal placés pour savoir ce qui s’est passé à cette époque ! ".
Dans les éléments à charge contre les Le Guennec, la Picasso Administration a retrouvé dans les archives un chèque de 540.000 francs que Jacqueline Picasso a fait à Pierre Le Guennec, bien après la date présumée du don des œuvres. "Pierre Le Guennec ne voulait pas vendre les œuvres. Il est allé la voir pour lui demander de lui prêter de l’argent. Il a même signé une reconnaissance de dette. Il en avait besoin pour acheter une licence de taxi" explique l’avocat.
Des enfants "adultérins"
Charles Etienne Gudin a en tout cas décidé de mettre en place une stratégie de défense originale en lançant "un procès dans le procès". Et il a décidé de s’attaquer directement aux héritiers Picasso, en allant remuer dans de vieilles histoires de famille.
"Les enfants Picasso, en l’occurrence, Claude, Maïa et Paloma Picasso se sont portés parties civiles comme héritiers. Je compte remettre en cause leur légitimité même". Explication : Maïa Picasso est la fille de Marie Thèrèse Walter, la deuxième compagne de Picasso, Claude et Paloma Picasso sont eux les enfants de Françoise Gilot, troisième compagne. Mais ils étaient, selon l’expression de l’époque, des enfants "adultérins", puisque Picasso était encore marié à sa femme, Olga Kokhlova.
Un déballage à la Dallas
Dans les années 70, les enfants avaient donc intenté une action en justice contre leur père. "Cela le minait" nous avait confié Roland Dumas, avocat de Pablo Picasso dans ces années là. "Il me disait, quand même, est ce que vous feriez un procès à votre père ? Mais c’est du passé, tout ça, il ne faut pas remuer ces vieilles querelles".
Picasso meurt en 1973. Les enfants gagnent eux leur procès en reconnaissance de droit à l’héritage en 1974. La loi du 3 janvier 1972 a en effet changé en profondeur le droit de la filiation, accordant aux enfants naturels, les même droits que les enfants légitimes. "Le droit de la filiation est extrêmement complexe" concède Charles Etienne Gudin "Mais nous avons des billes". De quoi annoncer un déballage à la Dallas…Le couple Le Guennec sera en tout cas à nouveau entendu par la juge d’instruction le 30 juin.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/off-de-l-obs/20110622.OBS5695/info-obs-affaire-picasso-l-electricien-riposte.html

jeudi 23 juin 2011

Georges Tron mis en examen pour viol

L'ancien secrétaire d'État Georges Tron a été mis en examen mercredi pour viol et a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire, a annoncé son avocat, Me Olivier Schnerb. George Tron a également été placé sous le statut de témoin assisté pour une affaire d'agression sexuelle, a-t-il précisé. L'une de ses adjointes de la mairie de Draveil (Essonne) a été mise en examen pour "certains faits" et placé sous le statut de témoin assisté pour d'autres, a déclaré son défenseur, Franck Natali. Les faits sont passibles de la cour d'assises. Les deux juges d'instruction désignés ont suivi en grande partie les réquisitions du procureur d'Évry, Marie-Suzanne Le Quéau, qui demandait que Georges Tron ne puisse rencontrer ni les victimes présumées ni les témoins déjà entendus, dont des employés de sa mairie de Draveil.

"La seule obligation, c'est de ne pas rencontrer les protagonistes", a précisé Me Olivier Schnerb, pour qui "le fait d'être mis en examen n'a jamais fait le moindre coupable." L'élu UMP était en garde à vue depuis lundi à Versailles sur la base des accusations de deux anciennes employées de sa mairie. Marie-Suzanne Le Quéau a souligné que les victimes ont "confirmé la mise en cause de Georges Tron et Brigitte Gruel", mais que certains témoins avaient déposé "à charge" et d'autres "à décharge". Une information judiciaire avait été auparavant ouverte pour "agressions sexuelles et viol en réunion et par personne ayant autorité" dans le cas de Georges Tron. L'ancien membre du gouvernement a jusqu'à présent contesté les accusations portées contre lui. "C'était sa position pendant sa garde à vue. Il dément toute relation de nature sexuelle, même consentie", a expliqué Marie-Suzanne Le Quéau.

Vengeance

L'avocat de Georges Tron, Me Olivier Schnerb, a confirmé que son client avait rejeté toutes les accusations. Il les a imputées publiquement, avant son passage à l'hôtel de police, à une volonté de vengeance des employées en question, sanctionnées, selon lui, pour malversations ou insuffisances. Après son départ du gouvernement, Georges Tron reviendra automatiquement à l'Assemblée à son ancien poste de député le 29 juin, avec une immunité parlementaire qui empêche toute mesure coercitive telle que contrôle judiciaire ou détention, sauf autorisation du bureau de l'Assemblée. S'il est déjà sous contrôle judiciaire ou en prison quand il revient à l'Assemblée, cette immunité ne sera plus valable.

Georges Tron a présenté le 29 mai sa démission du gouvernement français, qui avait agi rapidement pour en finir avec une affaire embarrassante après l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol aux États-Unis. Les deux anciennes employées municipales expliquent avoir subi des abus sexuels commencés avec des séances de massage. L'adjointe de Georges Tron aurait participé selon les accusatrices à ces séances. Une troisième femme a raconté des faits similaires, mais sans porter plainte.
http://www.lepoint.fr/politique/georges-tron-mis-en-examen-pour-viol-22-06-2011-1344665_20.php

La fraude aux prestations sociales estimée à 20 milliards par an

Ce chiffre vertigineux est proche de celui du déficit de la Sécurité sociale envisagé pour 2011. Un rapport parlementaire évalue à plus de 20 milliards par an la fraude aux prestations et cotisations sociales. C'est "44 fois plus que la fraude actuellement détectée", écrit le rapporteur des travaux de la Mission d'évaluation des comptes de la sécurité sociale (Mecss) de l'Assemblée nationale, Dominique Tian. Au terme de 11 mois d'enquête comprenant 28 auditions et 6 déplacements en régions, le député UMP des Bouches-du-Rhône évalue la fraude aux prélèvements - cotisations patronales et salariales non versées en raison du travail au noir - entre 8 et 15,8 milliards et celles aux prestations - indemnités d'arrêts maladie, allocations familiales, RSA - entre 2 et 3 milliards.
En matière de travail illégal, l'élu UMP juge que "la pratique est courante, pour ne pas dire banalisée, dans certains secteurs de l'économie". "Entre 10% et 12% d'entreprises sont en infraction et entre 5% et 7% de salariés ne sont pas déclarés", relève le rapport Dominique Tian s'inquiète aussi du développement d'"escroqueries organisées par des réseaux de fraudeurs".
Carte vitale biométrique
Parmi 53 suggestions, la Mecss préconise de "rétablir le face-à-face pour la constitution de dossiers initiaux de demandes de prestations sociaux et pour lesquels les téléprocédures facilitent la fraude". Elle demande une carte Vitale biométrique, à durée limitée, "qui contiendrait l'ensemble des données de sécurité sociale de l'assuré" et qui serait délivrée par les mairies, comme pour les passeports ou les cartes d'identité.

Pour mieux "cibler les publics fraudeurs", le rapport encourage la généralisation du "Data Mining", ou exploration des données, qui consiste à croiser de multiples données venant de différentes sources. Les organismes sociaux qui peuvent désormais échanger des informations avec le fisc ou les banques vont bénéficier d'ici la fin 2011 d'un Répertoire national commun de la protection sociale (RNCPS) qui permettra de repérer des prestations incompatibles dans différentes branches.

En matière d'arrêts maladie abusifs, le rapport suggère de développer les "contre-visites" dans le privé et ce qui serait nouveau, chez les fonctionnaires. Ces visites sont effectuées par des médecins libéraux à la demande des employeurs. Ces contrôles concernent surtout les courtes absences répétées alors que les médecins contrôleurs de l'Assurance maladie se concentrent sur les arrêts de longue durée.
"Primes de présentéisme"
Pour lutter contre l'absentéisme, le rapport suggère "le principe des primes de présentéisme" à l'image de ce qu'ont fait les hôpitaux de Marseille, en accordant 219 euros bruts aux agents n'ayant aucune absence dans l'année. "Cette politique, à certains égards désolante, a eu un effet immédiat puisque le taux d'abstentéisme a reculé de 0,5% en 2010", alors qu'il a augmenté dans les autres hôpitaux, selon le rapport. De son côté, le gouvernement doit mercredi en Conseil des ministres faire le point sur son action en matière de lutte contre les fraudes sociales.

mercredi 22 juin 2011

Mediator : les liens de Servier et de Douste-Blazy

Auditionné le 5 mai par la mission parlementaire sur le Mediator, Philippe Douste-Blazy avait juré n'avoir jamais eu de "liens d'intérêt" vis-à-vis du laboratoire Servier. "Je n'en ai jamais eu à part un, mais c'est lorsque j'étais jeune chef de clinique. Je faisais partie d'un groupe de quinze chefs de clinique qui se réunissaient. Une fois en effet j'ai participé à une réunion de formation, c'était sur la leucémie aiguë", a-t-il précisé.
Dans son édition datée du 22 juin, le Canard enchaîné livre des éléments tendant à démontrer l'inverse. L'hebdomadaire satirique cite des extraits de lettres témoignant même de liens d'intérêt répétés entre Jacques Servier et l'ancien ministre de la Santé au cours des années 1990, lettres saisies lors d'une perquisition au siège des laboratoires le 7 février dans le cadre de l'enquête sur le Mediator.
"Merci pour votre amitié, que je savais fidèle"
Dans l'un de ces courriers, daté de 1992, Philippe Douste-Blazy, nommé ministre de la Santé en mars 2004, écrit ainsi au fondateur du groupe Servier pour le remercier "très sincèrement" d'une subvention mise "à la disposition du Forum européen de la santé afin d'organiser la première université de la santé". Dans une autre lettre, du 19 février 1993, l'ancien ministre demande un financement pour le "projet Monica" consacré à l'étude "des infarctus du myocarde de Haute-Garonne". Financement accordé quelques mois plus tard, avec un chèque de 85.392 francs, selon le Canard enchaîné.

Autre échange évoqué par le quotidien satirique : un chèque de 300.000 francs signé par Servier le 10 avril 1998 à l'attention de la section rugby du FC Lourdes, ville dont Philippe Douste-Blazy était alors le maire. Réponse de l'ancien ministre dans un courrier : "merci pour votre amitié, que je savais déjà fidèle".

Euro Millions : 119 millions seront en jeu vendredi

Aucun joueur n'a découvert mardi soir les sept bons numéros pour décrocher la cagnotte de 103 millions d'euros de l'Euro Millions, et le prochain tirage vendredi soir sera doté de 119 millions d'euros, selon la Française des Jeux.
Depuis le 10 mai, Euro Millions, qui regroupe dix loteries de neuf pays (France, Espagne, Royaume-Uni, Luxembourg, Belgique, Suisse avec deux loteries, Portugal, Irlande, Autriche) connaît deux tirages par semaine. Euro Millions débute avec un jackpot de 15 millions - sauf en cas d'événement exceptionnel avec une cagnotte à 100 millions - progresse à chaque tirage, s'il n'est pas remporté, jusqu'à un plafond de 185 millions.
Chaque joueur ne dispose que d'une chance sur 116 531 800 de cocher les sept bons numéros sur les deux grilles différentes (cinq numéros à choisir sur 50 et deux étoiles sur onze).
Le record de gain est détenu depuis le 8 octobre 2010 par un Britannique avec 129 818 431 euros.
Les plus gros gains :
- 129 818 431 euros, le 8 octobre 2010 (Grande-Bretagne)
- 126 231 764 euros, le 8 mai 2009 (Espagne)
- 121 019 633 euros, le 13 mai 2011 (Espagne)
- 115 436 126 euros, le 29 juillet 2005 (Irlande)
- 100 037 101 euros, le 14 mai 2010 (Grande-Bretagne)
- 100 000 000 euros, le 9 février 2007 (Belgique)
- 100 000 000 euros, le 18 septembre 2009 (France)
- 76 611 580 euros, le 25 janvier 2008 (Espagne)
- 75 888 514 euros, le 16 septembre 2005 (France)
- 75 753 123 euros, le 31 mai 2006 (Belgique)
http://www.leparisien.fr/societe/euro-millions-119-millions-seront-en-jeu-vendredi-22-06-2011-1503760.php

3000 copies du bac sans correcteur

Les devoirs de philosophie de 3000 lycéens d'Ile-de-France attendent toujours leur verdict.Les enseignants dénoncent un manque de professeurs, qui ne fera qu'empirer dans les années à venir.
Une situation inédite. Ce lundi, 3000 copies de l'épreuve de philosophie du baccalauréat d'Île-de-France n'avaient toujours pas trouvé leur correcteur.
"La situation que l'on vit aujourd'hui est exceptionnelle: 3000 copies en déshérence avec personne pour les prendre, c'est du jamais vu", s'est exclamé Nicolas Franck, vice-président de l'association des professeurs de philosophie.
Ces dernières années, en raison de correcteurs absents au dernier moment, seules 200 à 300 copies devaient être réparties entre les autres professeurs.
"Qui veut des copies?"
"On a vu cette scène ahurissante d'un coursier du Service interacadémique des examens et des concours (Siec) -chargé d'organiser les examens pour les académies de Paris, Versailles et Créteil- entrer dans les salles et tendre des copies en disant "Qui veut des copies?, s'est étonné le professeur de philosophie, "médusé".
Vincent Goudet, directeur du Siec, a annoncé que ces copies, qui représentent 3% de l'ensemble des copies d'Île-de-France, seraient redistribuées ce lundi sur la base du volontariat.
Et d'ajouter: "Je n'ai aucune inquiétude, toutes les copies seront corrigées parce que les professeurs de philosophie sont sérieux et qu'ils ne veulent pas laisser les candidats au bord de la route".

mardi 21 juin 2011

Loto : le gagnant a enfin réclamé ses 24 millions

Une fortune tombée du ciel cela peut donner un coup sur la tête et faire réfléchir. Lui a choisi 15 jours de réflexion. Le joueur qui a gagné le jackpot record de 24 millions d'euros le 6 juin dernier, a enfin contacté la Française des Jeux ce week-end pour réclamer son chèque, révèle Le Parisien dans son édition de ce mardi. L'heureux gagnant qui a validé sa grille chez un détaillant du Val-d'Oise a été le seul à cocher les six bons numéros et à remporter la cagnotte record.
Le futur multimillionnaire a voulu prendre son temps et surtout tient à la discrétion. "Il a visiblement été dépassé par l'importance du gain. Il a souhaité être très prudent, très vigilant et voulait savoir quelle était la façon la plus sécurisée de prendre contact avec nous avant de se faire connaître", explique la FDJ au Parisien.
De lui, la FDJ révèle juste que c'est un joueur irrégulier du Loto et de l'Euro Millions. Pour la première fois dans l'histoire du jeu, la FDJ n'est pas sûre de communiquer le nom de la ville du Val-d'Oise où il a validé son bulletin. Jusqu'à présent, le record était détenu par une famille de Haute-Savoie qui avait empoché la somme de 19 millions d'euros.
Depuis la création du Loto, 20 chanceux n'ont jamais réclamé leur dû. En 1998, un joueur n'a pas récupéré les 45 millions de francs (soit 7 millions d'euros) qu'il avait gagnés. L'heureux gagnant, quant à lui, a eu 15 jours pour réfléchir à tout ce qu'il pourrait faire avec 24 millions d'euros en poche.

Laëtitia va être enterrée samedi

Laetitia Perrais, la jeune serveuse assassinée en janvier près de Pornic (Loire-Atlantique) alors qu'elle rentrait chez elle après son service, doit être enterrée samedi à La Bernerie-en-Retz, où elle vivait, a-t-on appris aujourd'hui de sources proches du dossier.

"Laetitia sera enterrée à La Bernerie-en-Retz samedi à 14h30", dans la commune où vit sa famille d'accueil, selon les mêmes sources. "Les permis d'inhumer doivent être délivrés par les juges d'instruction mercredi" alors que le délai pour demander une contre-expertise expire mardi soir, a indiqué lundi une source proche de la famille de la victime.

Le corps va pouvoir être rendu à la famille, alors que le principal suspect,
Tony Meilhon, se trouve toujours en détention préventive. Ni les parties civiles, ni la défense ne comptent demander d'expertises complémentaires, selon les informations obtenues auprès des avocats.

L'autopsie a montré que la jeune fille de 18 ans avait subi
un supplice dans les moments précédant sa mort par strangulation. Des "coups portés au visage" ainsi que "de très nombreuses blessures par arme blanche sur tout le corps" ont été retrouvés, selon le procureur de la République de Nantes, Xavier Ronsin
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/20/97001-20110620FILWWW00521-laetitia-va-etre-enterree-samedi.php

lundi 20 juin 2011

Une robe de Marylin vendue plus de 4 millions de dollars

C'est l'une des scènes les plus mythiques du cinéma. Et forcément, cela donne une robe tout aussi mythique. La robe blanche que portait Marilyn Monroe dans le film "Sept ans de réflexion", irrésistiblement soulevée par la grâce d'une bouche de métro, a été adjugée 4,6 millions de dollars lors d'une vente à Beverly Hills. Et de pulvériser les estimations.

La robe, qui tire désormais vers les tons crèmes en raison de son grand âge -"Sept ans de réflexion", de Billy Wilder, est sorti en 1955- était estimée entre 1 et 2 millions de dollars. La robe a été vendue samedi lors de la dispersion d'une première tranche de la collection privée de l'actrice américaine Debbie Reynolds.
"Les hommes préfèrent les blondes"
Signée du costumier américain William Travilla, la célèbre robe blanche plissée, qui a fait de Marilyn un sex-symbol et offert au septième art l'une de ses scènes les plus mythiques, était la pièce la plus prestigieuse de la vente, pendant laquelle ont été dispersées quelque 700 pièces. Parmi celles-ci, figuraient d'autres robes de Marilyn (portées dans "Les hommes préfèrent les blondes", "La joyeuse parade" et "La rivière sans retour"), mais aussi des costumes de "Autant en emporte le vent", "La mélodie du bonheur", "Cléopâtre", "Ben-Hur", "Le magicien d'Oz", "Chantons sous la pluie", "My fair lady" ou "La main au collet".

Debbie Reynolds, 79 ans, immortalisée par "Chantons sous la pluie", a commencé à collectionner les costumes et souvenirs hollywoodiens dans les années 70, quand le studio MGM a liquidé ses actifs. Sa collection comprend plus de 3.500 costumes, 20.000 photographies, des milliers de posters originaux et des centaines d'éléments de décors. L'actrice a longtemps caressé l'idée d'ouvrir un musée pour exposer sa collection, mais n'ayant jamais réussi à réunir les fonds, elle a finalement décidé de la mettre aux enchères. Une deuxième vente sera organisée en décembre prochain.

Sevran: La Guerre des gangs

« C’est énervant de les voir dans le hall de l’immeuble quand je rentre chez moi. Je dois passer au milieu d’eux, ça m’agace », marmonne Dajan, 10 ans. « Qui ? Eh bien les trafiquants de drogue ! assure-t-il un ton plus haut. Ils squattent l’escalier pour vendre du shit. Des guetteurs attendent les clients devant les boîtes aux lettres, un autre est assis à l’extérieur sur sa chaise, caché dans un buisson... A cause d’eux, je ne peux plus jouer dehors, papa ne veut pas... » Dajan vient de finir de déjeuner. Il a posé son cartable contre le mur du couloir et, assis sur un canapé, regarde un dessin animé. Il reprend sur le trafic : « Aux dealers, je ne leur parle pas. Je leur réponds quand ils me disent bonjour, pour être poli... Quand ils me demandent d’aller chercher leurs sandwichs, je leur dis non. J’ai pas envie de les aider, même s’ils me payent. Pas question de devenir comme eux ! » Son visage est dur. Son regard, furieux. Et ses mots, sévères. Seules les rondeurs de ses mains trahissent son jeune âge. Sa maturité est déconcertante, inquiétante. Dajan vit avec sa famille au sixième étage du 4 allée Jan-Palach, dans la cité des Trois-Tours, à Sevran, en Seine-Saint-Denis, à une vingtaine de kilomètres de Paris.
Sevran : 51 000 habitants et 15 réseaux de drogue. La plus grande plaque tournante du deal français. Un trafic mafieux pour particuliers et grossistes. Jusqu’à 30 000 euros de bénéfice net par jour, pour les « magasins » les plus rentables, réinvestis par les têtes dans l’immobilier et l’économie réelle. Un triste record... Depuis février, deux « terrains », deux équipes de deals, s’affrontent. Une guerre de gangs féroce, violente, meurtrière, entre le 4 allée Jan-Palach, un réseau 100 % cannabis, et le 20-22 allée Jan-Masaryk, où l’on vend shit, cocaïne et héroïne. Seulement 200 mètres les séparent. Six cents familles et une école maternelle et primaire sont prises au piège de leurs affrontements. Le maire, Stéphane Gatignon*, appelle les autorités à l’aide depuis des années. En vain. Le 2 juin, il réclame le renfort de l’armée. « “Masaryk” veut récupérer le marché et les clients de “Palach”, explique-t-il. Avant, les trafiquants se rachetaient le “bail” des lieux de deal entre 25 000 et 50 000 euros. Aujourd’hui, ils s’entretuent. Il y a déjà eu huit morts, je ne veux plus être le maire qui enterre. C’est devenu une zone de non-droit, les enjeux économiques sont colossaux. Même le centre commercial Beau-­Sevran recense un grand nombre de magasins qui font un chiffre d’affaires étonnamment important en liquide... Tout le monde sait, pourtant on ne fait rien ! La gangrène s’installe et se développe. »
Le 3 juin, son message est enfin entendu. Trois fourgons de CRS s’installent dans la cité. Le business prend congé. « La présence permanente des forces policières est le seul moyen de les faire partir, jure Idris, le père de Dajan. Sinon c’est le Far West. » Menton carré, épaules de basketteur, il se redresse et ajoute : « Je n’ai pas peur d’eux. Ils le savent, ils ne viennent pas me chercher. Interdiction d’approcher mes enfants. »
Un étage plus bas, Monique, traits émaciés et ébourifés, vit là depuis vingt ans. Elle veut rester discrète « car, souffle-t-elle, certains locataires “sont trempés dedans”. Tout le monde n’est pas blanc, ici. Ça arrange beaucoup de gens, cette saleté. Ils y trouvent leur compte, y en a même qui vivent grâce à ça ! » Quand elle parle des trafiquants, la peur se lit sur son visage. Elle raconte avec répugnance le sol des marches, si gras, si poisseux, si crasseux qu’il colle à la semelle, et les odeurs acides d’urine, les relents de pétard qui lui piquent les narines. Autour, les murs lépreux sont couverts de graffitis obscènes et d’insultes. « On a du progrès, ils ont arrêté de pisser dans les ascenseurs ! » gouaille-t-elle avant de pointer son doigt vers nos pieds : « Regardez ces centaines de taches noires, ce sont les traces des mégots de joints... Ils sont jusqu’à dix types entassés dans l’obscurité, entre le 3e et le 4e étage, à recevoir leurs clients. Avant, ils travaillaient au premier. Toute la journée et jusqu’à tard dans la nuit, les clients – presque 40 par heure – viennent chercher leur drogue. »
Monique les observe à travers son judas. Les revendeurs, impossible de les reconnaître : « Ils sont cagoulés. C’est la mode depuis quelque temps... Les petits, ils tournent, c’est jamais les mêmes. C’est des gamins entre 14 et 16 ans. Quelques guetteurs sont du quartier, mais pour la plupart, ce sont des jeunes d’autres cités. Les nôtres dealent sans doute ailleurs... » Elle nous confie voir des « très belles caisses venir de temps en temps, des Peugeot 607 noires aux vitres teintées, comme celles de nos ministres ». Même malaise, même ras-le-bol, même frousse au 20-22 allée Masaryk. « Ils sont trois à rester dans le hall et deux sont à ­l’extérieur pour surveiller, raconte ­Mérième, une Algérienne très nerveuse. Ils ont mis des matelas et des fauteuils dans le local à vélos pour être tranquilles. Les soirs de match, ils apportent une télé pour regarder le foot. Sinon, ils font des dérapages avec leurs voitures toute la nuit sous les fenêtres, on n’arrive même plus à dormir. »

« Avant, les trafiquants faisaient leur business dans le calme et le respect, ils étaient sympas »

Dehors, entre les deux immeubles, un terrain de basket désert, entouré d’arbres et de buissons. A gauche, à une cinquantaine de mètres, l’école publique Montaigne. C’est l’heure de la récré, pourtant la cour est vide. Michel Hervieu, vice-président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), nous explique : « Les enseignants ont peur des balles perdues. Ils confinent les gosses à l’intérieur. Les gamins sont anxieux, stressés. Dans l’école François-Villon, une balle a traversé les murs et la classe pour se loger dans le tableau, à 20 centimètres du visage de la maîtresse... Qu’est-ce qu’on peut faire si ce n’est dénoncer ? » Sans reprendre son souffle, il continue : « On est démunis, en colère. On exige de la prévention et des forces policières. Le gouvernement ne fait rien, sauf laisser cette économie parallèle nous asphyxier ! » A la sortie de l’école, à 16 h 30, les mères ne décolèrent pas non plus. L’une d’elles : « J’ai interdit à mes enfants de jouer dehors, mais ils étouffent, ils deviennent agressifs. »
Selon une autre maman, « une grande gueule », prévient-on : « Avant, les trafiquants faisaient leur business dans le calme et le respect, ils étaient sympas, ils nous protégeaient, c’était bon enfant. Mais ceux-là sont en prison. La nouvelle équipe, c’est une plaie. On est sur leur territoire, ils demandent les cartes d’identité. Une fois, un médecin est venu à 3 heures du matin pour mon fils, ils l’ont tabassé, je l’ai retrouvé aux urgences... J’avais honte ! » Elle insiste : « Depuis février, la situation s’est détériorée. C’est la guerre entre le 4 et le 20-22, ils se tirent dessus jour et nuit ! » Assis derrière nous, deux jeunes nous observent. Il y a, dans le quartier, 45 % de chômage chez les moins de 25 ans. Certains d’entre eux tombent dans l’argent facile. Les parents ferment les yeux. Une voisine, Sonia, vient nous voir et nous conduit chez elle. Dans sa cuisine, trois impacts de balles. Un dans la porte, deux dans le mur. « C’était un samedi, vers 13 heures, raconte-t-elle. J’ai entendu une salve de mitrailleuse, je faisais la vaisselle, une balle est passée au-dessus de ma tête... Heureusement, je suis petite ! » C’étaient des tirs d’Uzi, une arme israélienne. Dehors, six enfants ont couru se cacher dans le parc à jeux. « Il n’y a pas eu de blessés, mais on est où, là ? A Chicago ? » demande Sonia.
Le 16 mai dernier, à 22 h 30, même scénario. « J’étais chez ma mère, se souvient Khadija. Elle habite au rez-de-chaussée. De sa fenêtre, j’ai vu passer un gros scooter. Il roulait vite. » Puis éclatent cinq coups de feu. Des tirs d’une arme de poing. « C’était sec et rapproché, comme dans les films, j’ai cru d’abord à des pétards », affirme Khadija. Le scooter serpente sur le chemin bétonné entre les tours, tourne devant le 4 allée Jan-Palach et s’arrête. Issa discute avec des amis près des buissons. « On était quatre. J’ai à peine entendu les tirs, je n’ai pas eu le temps de courir, je me suis effondré. » Le grand frère de 26 ans reçoit deux balles dans le dos. L’une se loge à un centimètre de sa colonne vertébrale, ses intestins sont touchés. Il perd beaucoup de sang. Les rafales continuent.
Un autre jeune homme est blessé, il tombe. « J’ai vu l’ombre des tireurs, ils étaient plusieurs », nous confie Issa. « Deux, confirme Khadija qui les a revus passer devant sa fenêtre du rez-de-chaussée. Ils étaient cagoulés et casqués. » Quelques étages plus haut, Malika, la mère d’Issa : « Les gens regardaient par la fenêtre, j’ai voulu descendre voir ce qu’il se passait. » Les ascenseurs sont encore en panne. Elle croise des voisins dans les escaliers. « Ils m’ont dit : “Ton fils est blessé.” Ma respiration s’est arrêtée comme si j’avais reçu un coup dans le ventre. » Puis : « Quand je l’ai vu par terre, il baignait dans son sang, je me suis évanouie. » Autour de lui, des habitants, puis très vite les pompiers. Le Samu tarde. Issa est conscient : « On me disait de rester éveillé, mais je me suis vu mourir, pour moi c’était fini. Je souffrais trop... » Issa survit, mais la douleur et la haine sont toujours là. A côté de lui, sa mère n’en démord pas : « Je comprends les gens qui achètent des armes pour se venger... »
De l’autre côté de la rue, Efia. Elle a 25 ans, des cheveux crépus et un franc-parler légendaire. Elle vit seule avec son garçon de 8 ans au 26-28 allée Masaryk et travaille au noir dans un restaurant. Cette violence et les incidents ne l’étonnent pas. « Avant, je gagnais mieux ma vie, regrette-t-elle. J’étais “nourrice”, je stockais et coupais les barrettes de shit. Moyennant un salaire de 1 500 euros par semaine, les dealers venaient dans mon appartement, ils étaient chez eux. » Efia est nostalgique : « Ils nous apportaient des McDo, des pizzas, ils donnaient des billets au petit, parfois ils dormaient dans le canapé, j’avais une vie beaucoup plus sûre, avoue-t-elle. Aujourd’hui, je suis sortie du marché, j’ai coopéré avec la police. Résultat ? Personne ne me protège, je vis toujours au même endroit. Je suis sûre qu’un jour je vais me prendre une balle dans la tête. » Michel Blatter, président de l’amicale des lo­cataires, déplore cette situation : « On aurait dû réagir il y a trente ans ! Avec un peu de courage, on aurait pu les contraindre à partir. A présent, ils sont trop nombreux. Ils contrôlent beaucoup de gens ici, leur influence est très importante. Il ne reste plus qu’à faire de la prévention dans les écoles, empêcher nos mômes de tomber dedans. Pour nous, c’est trop tard. C’est un cancer, ce trafic. Et pour l’instant, on n’a toujours pas trouvé de médicament pour l’éradiquer... Il n’y a aucune parade à ce mal. On doit juste essayer de survivre avec ! »
* Auteur avec Serge Supersac de « Pour en finir avec les dealers » (éd. Grasset).Point final
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Sevran-La-Guerre-des-gangs-304079/

dimanche 19 juin 2011

Vincent Labrune le petit prince de la canebière

Au moment de son violent conflit avec Pape Diouf, alors président de l’Olympique de Marseille, il y a quelques années, Vincent Labrune avait déclaré : « Je ne veux et je ne voudrai jamais de son poste. » Comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et que l’homme, de l’avis unanime, en est tout sauf un, le voilà propulsé, à 40 ans à peine, à la tête du club de football le plus chaud de l’Hexagone. Après le crocodile autocrate Diouf, c’est donc au tour du vieux renard Jean-Claude Dassier d’être évincé par ce Rastignac venu d’Orléans. Adoubé par Robert Louis-Dreyfus, au point d’en devenir l’ami et le confident des dernières années de sa vie, celles où la maladie le rongeait, Vincent Labrune a su aussi s’attirer les bonnes grâces de Margarita, l’épouse de RLD. Une femme à poigne, cette blonde au regard d’acier. Et qui ne s’en laisse pas compter par les financiers bardés de diplômes qui s’imaginaient lui dicter comment gérer ce groupe immense – plus de 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires – et très ­secret.

La tendance est à la rigueur financière

Mais avec Labrune, c’est différent. Margarita lui fait une confiance aveugle. Pour le moment, celui-ci ne s’occupe que de ballon rond, mais qui sait… Sa trajectoire est étonnante : ancien de la télé, passé par France 2 et Réservoir Prod, la société de Jean-Luc Delarue, le nouveau patron de l’OM a de nombreuses connexions dans les médias et le sport. Si l’amitié d’Etienne Mougeotte, le directeur du « Figaro », ne devrait pas l’aider à savoir par qui remplacer le défenseur Gabriel Heinze, celle de Louis Acariès, l’homme qui lui a fait rencontrer Louis-Dreyfus, ne sera pas à négliger. Après un titre de champion, il y a un an, la tendance est à la rigueur financière. Mais l’arrivée des Qataris au PSG pourrait contraindre Labrune et son entraîneur Didier Deschamps à demander à Margarita une rallonge budgétaire. Car, à Marseille plus qu’ailleurs, il ne suffit pas d’être le chouchou de l’actionnaire. Seuls les titres confèrent le respect des supporters
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Sport/Actu/Vincent-Labrune-le-petit-prince-de-la-canebiere-303809/

Lidl rassure sur la qualité de ses viandes

Le groupe de distribution discount Lidl, d'où provenaient les steaks hachés consommés par les sept enfants contaminés par la bactérie E. coli et hospitalisés à Lille, affirme, samedi, que la viande actuellement dans ses rayons est saine. "Lidl France a procédé au retrait de la vente des steaks hachés 10 x 100 grammes, 100 % pur boeuf surgelés de la marque Steak Country concernés, immédiatement après avoir été informé par les autorités sanitaires le mercredi 15 juin 2011", indique le communiqué.

"Les produits à base de viande de la marque Steak Country actuellement en vente dans les magasins Lidl France sont sains. Ils proviennent tous de fournisseurs qui ne présentent aucun problème", affirme Lidl, qui dit ne plus commercialiser "aucun produit de la société SEB à Saint-Dizier (52) faisant l'objet d'une suspicion de contamination avec la bactérie Escherichia coli". "Dans les magasins, les gens demandent pourquoi il y a des steaks hachés", a expliqué Jérôme Gresland, cogérant des magasins Lidl France, qui n'était pas en mesure de quantifier les steaks hachés ramenés en magasin par les consommateurs à la suite du retrait du produit.

Sept enfants du nord de la France contaminés par une bactérie E. coli - dont un dans un état grave - après avoir consommé de la viande surgelée restaient hospitalisés samedi à Lille dans un état "stable" ou en amélioration.
http://www.lepoint.fr/societe/lidl-rassure-sur-la-qualite-de-ses-viandes-18-06-2011-1343447_23.php

Georges Tron chahuté lors du conseil municipal de Draveil

L'ancien ministre a été pris à parti ce vendredi par les membres du conseil municipal de Draveil.


Georges Tron, le maire UMP de Draveil, s'est refusé à "tout commentaire" en fin du conseil municipal de Draveil (Essonne) après une question posée par une opposante, Fabienne Sorolla, élue d'opposition sur l'installation d'un cabinet de réflexologie.
"Vous avez dit avoir installé un cabinet de réflexologie à côté de votre bureau de maire' Qui a payé cette installation ' Vous ou nous les Draveillois'", a demandé Fabienne Sorolla lors des questions ouvertes en fin de conseil municipal, sous les hués d'une partie de l'audience, au maire qui a déclaré s'être "abstenu de tout commentaire" depuis le début de l'affaire et "dément catégoriquement" "tous les propos rapportés".
"On ne tire pas sur l'ambulance"
A la fin de ce conseil municipal, avec notamment l'élection des délégués en vue des sénatoriales, le premier depuis la démission de Georges Tron du poste du secrétaire d'Etat à la fonction publique, Serge Chevalier, élu d'opposition (PS), a pris la défense du maire. "On ne tire pas sur l'ambulance", a déclaré l'élu. "On n'est pas dans un état stalinien".
A l'extérieur, une heure avant le début du conseil municipal, une quinzaine d'opposants, entourés par une trentaine de militants de l'UMP disant "Non au Front National", ont demandé la démission du maire dans une ambiance tendue et derrière des affiches représentant l'empreinte d'un pied.
Une enquête a été ouverte par le parquet d'Evry après le dépôt de plaintes pour harcèlement sexuel de la part de deux anciennes employées de la mairie visant Georges Tron.
Durant près d'une heure, avant l'ouverture du conseil municipal, les pro et anti Georges Tron ont donné de la voix, un homme déguisé faisant même la promotion des massages plantaires.

samedi 18 juin 2011

Draveil: Tron refuse "tout commentaire"

Georges Tron, maire (UMP) de Draveil, s'est refusé à "tout commentaire" en fin du conseil municipal de Draveil (Essonne) après une question posée par une opposante, Fabienne Sorolla, élue d'opposition (Modem) sur l'installation d'un cabinet de réflexologie.

"Vous avez dit avoir installé un cabinet de réflexologie à côté de votre bureau de maire? Qui a payé cette installation ? Vous ou nous les Draveillois?", a demandé Fabienne Sorolla lors des questions ouvertes en fin de conseil municipal, sous les hués d'une partie de l'audience, au maire qui a déclaré s'être "abstenu de tout commentaire" depuis le début de l'affaire et "dément catégoriquement" "tous les propos rapportés".

A la fin de ce conseil municipal, avec notamment l'élection des délégués en vue des sénatoriales, le premier depuis la démission de Georges Tron du poste du secrétaire d'Etat à la fonction publique, Serge Chevalier, élu d'opposition (PS), a pris la défense du maire. "On ne tire pas sur l'ambulance", a déclaré l'élu. "On n'est pas dans un état stalinien".

A l'extérieur, une heure avant le début du conseil municipal,
une quinzaine d'opposants, entourés par une trentaine de militants de l'UMP disant "Non au Front National", ont demandé la démission du maire dans une ambiance tendue et derrière des affiches représentant l'empreinte d'un pied.

Une enquête a été ouverte par le parquet d'Evry après
le dépôt de plaintes pour harcèlement sexuel de la part de deux anciennes employées de la mairie visant Georges Tron.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/18/97001-20110618FILWWW00317-draveil-tron-refuse-tout-commentaire.php

Le médecin de Liliane Bettencourt a été mis en examen

Christophe Jaeger, médecin traitant de l'héritière de l'Oréal, risque la correctionnelle dans une affaire où il est mis en cause, depuis 2010, pour «complicité d'exercice illégal de la médecine»...
Le médecin traitant de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, Christophe de Jaeger, est menacé d'un procès en correctionnelle dans une affaire où il est mis en examen depuis 2010, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Comme le révèle Le Monde, ce gériatre est mis en cause pour «complicité d'exercice illégal de la médecine» dans un dossier sans rapport avec la milliardaire mais en lien avec la gestion de son cabinet privé, où il est soupçonné de sous-traiter des actes médicaux à son personnel administratif.

Il nie les faits. Le dossier, transmis au parquet en avril, pourrait donner lieu à un renvoi en correctionnelle d'ici à la fin de l'année. Le dossier pose un problème puisque le médecin est inscrit comme expert judiciaire auprès du parquet.

Suspecté d'organiser la spoliation de la milliardaire

Christophe de Jaeger fait partie de l'entourage de la milliardaire suspecté par sa fille, Françoise Meyers, d'organiser la spoliation de la 15e fortune mondiale, par des «dons» ou des investissements orientés.

Ce conflit, un temps apaisé en décembre avec un accord entre mère et fille passant notamment par le renoncement du photographe François-Marie Banier à 600 millions d'euros d'assurance-vie, vient d'être relancé.

La bataille judiciaire porte désormais sur un «mandat de protection future» confiée par Liliane Bettencourt à son avocat Pascal Wilhelm, soupçonné par ailleurs d'avoir suscité un investissement de 143 millions d'euros dans une société de paris en ligne dont il est proche.

Christophe de Jaeger a rédigé, selon Le Monde, le certificat médical ayant permis la délivrance du «mandat de protection future» à Me Wilhelm, qui lui donnerait un droit de regard, voire la gestion de la fortune Bettencourt en cas de placement sous curatelle renforcée, recommandée dernièrement par d'autres médecins.

http://www.20minutes.fr/article/743145/medecin-liliane-bettencourt-mis-examen