dimanche 19 juin 2011

Georges Tron chahuté lors du conseil municipal de Draveil

L'ancien ministre a été pris à parti ce vendredi par les membres du conseil municipal de Draveil.


Georges Tron, le maire UMP de Draveil, s'est refusé à "tout commentaire" en fin du conseil municipal de Draveil (Essonne) après une question posée par une opposante, Fabienne Sorolla, élue d'opposition sur l'installation d'un cabinet de réflexologie.
"Vous avez dit avoir installé un cabinet de réflexologie à côté de votre bureau de maire' Qui a payé cette installation ' Vous ou nous les Draveillois'", a demandé Fabienne Sorolla lors des questions ouvertes en fin de conseil municipal, sous les hués d'une partie de l'audience, au maire qui a déclaré s'être "abstenu de tout commentaire" depuis le début de l'affaire et "dément catégoriquement" "tous les propos rapportés".
"On ne tire pas sur l'ambulance"
A la fin de ce conseil municipal, avec notamment l'élection des délégués en vue des sénatoriales, le premier depuis la démission de Georges Tron du poste du secrétaire d'Etat à la fonction publique, Serge Chevalier, élu d'opposition (PS), a pris la défense du maire. "On ne tire pas sur l'ambulance", a déclaré l'élu. "On n'est pas dans un état stalinien".
A l'extérieur, une heure avant le début du conseil municipal, une quinzaine d'opposants, entourés par une trentaine de militants de l'UMP disant "Non au Front National", ont demandé la démission du maire dans une ambiance tendue et derrière des affiches représentant l'empreinte d'un pied.
Une enquête a été ouverte par le parquet d'Evry après le dépôt de plaintes pour harcèlement sexuel de la part de deux anciennes employées de la mairie visant Georges Tron.
Durant près d'une heure, avant l'ouverture du conseil municipal, les pro et anti Georges Tron ont donné de la voix, un homme déguisé faisant même la promotion des massages plantaires.

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