mercredi 28 mars 2012

Cadavre retrouvé au barrage de Labastide-Saint-Pierre. Vers la piste d'une noyade accidentelle

C'est donc aujourd'hui, un peu plus de quarante-huit heures après la découverte du cadavre, que l'on procédera à l'autopsie du corps de Dominique Pédemons. Cet examen se déroulera à la demande du parquet de Tarn-et-Garonne à l'institut médico-légal de Toulouse- Rangueil. Institut, qui depuis le début de l'année 2 011 est devenu le seul centre de toute la région à pratiquer ces autopsies. Ce qui explique parfois des délais plus longs que quand ces expertises se réalisaient dans chaque chef-lieu, avant que l'on ne décide de leur fermeture pour des raisons d'économie budgétaire... Les gendarmes attendent bien évidemment les résultats de cette autopsie pour poursuivre leur enquête et surtout la conclure.

Voiture embourbée ?

D'après certaines personnes proches de la conduite de cette enquête on s'acheminerait vers une explication accidentelle de ce décès. Mais le mystère demeure entier quand aux motivations qui ont conduit Dominique Pédemons sur ce chemin du Moulin dont la partie goudronnée se termine en cul-de-sac juste après l'usine électrique. Un chemin de terre s'ouvrant là et surplombant sur plusieurs centaines de mètres le Tarn. C'est dans ce secteur, plus de 300 mètres après la centrale, que les gendarmes de la COB Grisolles-Villebrumier ont découvert lundi la Renault - Twingo noire. Embourbée comme nous disions hier, mais dans une fâcheuse posture mécanique. Car le conducteur quand il a senti que son véhicule ne voulait plus avancer a tenté une manœuvre. Ou plutôt plusieurs qui se sont soldées par un ennui mécanique au niveau de l'embrayage et de la boîte de vitesse. On imagine la suite. Dominique Pédemons s'extrayant de l'habitacle de sa voiture et remontant le chemin (de nuit ?) en s'aidant de ses béquilles. À l'abord de la centrale sur la partie haute de l'ouvrage il a laissé une des deux béquilles et a tenté de descendre vers la plate-forme bétonnée qui sépare les eaux du canal d'amenée, la grille et la partie turbine. À t-il manqué une marche ou un barreau de l'échelle métallique ? C'est possible et cela expliquerait la chute fatale. Et la position du corps telle que le gardien de l'unité hydroélectrique l'a trouvé lundi vers huit heures du matin. La thèse de la chute justifierait l'explication du visage tuméfié par une chute face en avant contre le sol bétonné. Restera à savoir pourquoi la victime qui était partie vendredi soir du domicile familial de Monbéqui est venu dans ce secteur peu fréquenté entre Labastide et Bressols. Et surtout n'avait pas motivé ce départ au travers d'un message écrit ou non.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/28/1317195-on-s-oriente-vers-un-deces-accidentel.html

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