mardi 27 mars 2012

Pris pour cible par son voisin, il vit dans la peur

Jesse Gabet, 34 ans a porté plainte contre son voisin qu'il accuse d'avoir tiré dans sa direction. L'affaire s'est déroulée le 19 mars au milieu des bois, à Espère. Le plaignant vit avec sa compagne dans un camion aménagé, le voisin a sa caravane, à 100 mètres de là. La justice a fait saisir ses armes.
La main tremble en tenant la photocopie du dépôt de plainte. Huit jours après les faits, Jesse Gabet est encore sous le choc : « Les projectiles sont passés à rien de ma tête » lâche-t-il nerveusement. Le lundi 19 mars vers 15 heures alors qu'il était juché sur le toit de son camion aménagé en maison, pour régler un panneau solaire, on aurait tiré dans sa direction. Ce « On », Jesse Gabet, l'a immédiatement identifié accusant son voisin d'être l'auteur des faits même s'il ne l'a pas vu avec une arme. L'homme en question, réside à une centaine de mètres de l'îlot que se sont construits Jesse et sa compagne au milieu des bois à Espère. Le tireur présumé habite dans une caravane, entre lui et le jeune couple il y a des chênes, de la broussaille et un vieux mur de pierres couvert de mousse. Dans ce coin perdu, isolé de tout, on accède par un chemin de terre et de pierre tout juste carrossable.
« Depuis huit jours, je vis dans la peur ». Le trentenaire ne comprend pas cet acte dont il se dit victime : « Je suis végétarien, pacifiste, je ne suis pas quelqu'un de mauvais. Avec mon amie, ajoute-t-il, nous sommes des voyageurs, nous avons acheté ce terrain il y a trois ans, c'est notre mode de vie, je suis pour la décroissance ».
À la suite de la plainte, le suspect a été entendu par les policiers au commissariat de Cahors. Un travail de police qui a été transmis à la justice. Pendant le week-end, Jesse Gabet a tenté de s'expliquer avec son voisin : « J'ai décidé d'aller le voir, avec une bouteille de vin et deux verres pour discuter et comprendre ce qu'il me reprochait. ça n'a pas été possible, la police lui avait interdit de me parler mais il a eu des mots menaçants ». Des coups de feu ont été tirés, l'enquête l'a démontré, mais visaient-ils directement le plaignant ? Les premières constatations sembleraient l'infirmer. Toujours est-il que les armes du voisin ont été saisies
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/27/1316347-espere-pris-pour-cible-par-son-voisin-il-vit-dans-la-peur.html

Aucun commentaire: