mardi 17 avril 2012

Cinquante véhicules dérobés en trois mois

De par sa situation géographique, son réseau routier et autoroutier, le Tarn-et-Garonne est ce que l'on appelle un département passant. Le sud entre Lomagne et Monclar est en fait la quatrième couronne de l'agglomération toulousaine. Et cette particularité rejaillit aussi dans le domaine de la délinquance. Même si depuis plusieurs années les chiffres sont à la baisse, les vols de voitures se poursuivent. Pour le premier trimestre 2 012 ils sont à l'identique de ceux de 2 011 avec cinquante véhicules dérobés. Souvent parce que le voleur a trouvé les clés sur le tableau de bord ou pas loin, ou parce que ce sont des vieux modèles que l'on fait démarrer avec les fils.
En Tarn-et-Garonne toujours dans ce secteur on retrouve brûlé ou dans des lacs parfois des voitures ayant servi à faire des casses ailleurs. Si pour l'heure les vols sont faits de façon classique il n'est pas inutile de recenser ici ce qui se pratique dans les agglomérations voisines ou parfois Montauban.
La fausse pub. La victime est garée sur un parking, par exemple celui d'un centre commercial. Pour sortir de son stationnement, elle doit reculer. Elle monte dans sa voiture. Pendant ce temps, le voleur lui appose une énorme publicité sur le pare-brise arrière ou un papier qui obstrue la vision. La victime sort alors de sa voiture, sans prendre le temps d'enlever les clés voire de couper le contact. À ce moment, le voleur prend sa place et part rapidement (parfois au risque de renverser sa victime).
Le carjacking. Plus connu, le carjacking est de plus en plus répandu. « Le voleur vous rentre dedans, une petite touchette pas bien méchante, observe un policier. Par réflexe, la victime sort pour constater les dégâts. » Là encore, les clés sont sur le contact et un complice part avec la voiture de la victime tandis que le chauffard file avec la sienne.
La surveillance. Les voleurs repèrent la voiture qu'ils veulent dérober. Ils surveillent les déplacements et les horaires habituels… Et agissent quand il sort de la voiture pour aller ouvrir son portail ou son garage.
Fausse détresse. Une personne est allongée sur le bord ou au milieu de la route. Elle semble avoir été victime d'un malaise ou d'un accident. Le conducteur s'arrête et sort précipitamment. Le blessé se relève et profite de l'effet de surprise pour partir avec la voiture.
Vol à l'Italienne. Il ne s'agit pas là de voler la voiture mais ce qu'elle contient. On détourne l'attention du conducteur en lui faisant croire, par exemple, que son pneu est crevé et on s'empare du sac à main.La semaine dernière en région toulousainne on eut droit aussi aux crevaisons de roues… pour dérober ce qui se trouve à l'intérieur du véhicule pendant que le conducteur répare son ou ses pneus.
Faux accrochage. L'escroquerie au rétroviseur se répand. L'escroc choisi une victime vulnérable, souvent une personne âgée. Il lui explique qu'en manœuvrant il a accroché son rétroviseur et lui propose un arrangement à l'amiable. La victime paye alors. Autre déclinaison : l'escroc simule une rayure sur sa carrosserie avec de la craie noire identique à la couleur d'un pare-chocs. Il dit à sa victime qu'il l'a éraflé et propose là encore un règlement à l'amiable.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/17/1332803-cinquante-vehicules-derobes-en-trois-mois.html

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