mardi 4 septembre 2012

Périgueux : une mort suspecte, toutes les hypothèses envisagées

Quarante-huit heures après la découverte d'un corps sans vie, au Bassin, à Périgueux, les enquêteurs n'en savent toujours pas plus sur les circonstances de la mort de Gaël Avenet.
Le corps de cet homme de 32 ans a été repêché vendredi, vers 21 heures, après qu'un passant a donné l'alerte, intrigué par le comportement de son chien, un rottweiller, qui aboyait au bord de la rive.

Quelques effets personnels dont son téléphone se trouvaient sur la berge située de l'autre côté de la voie de circulation empruntée par les voitures.
Un premier examen du corps a permis de découvrir des traces suspectes mais pas de blessures par arme à feu ou par un objet tranchant. Il semble que le jeune homme ait séjourné peu de temps dans l'eau.
Désormais, les enquêteurs attendent les résultats des analyses toxicologiques mais surtout ceux de l'autopsie qui devrait être pratiquée à l'institut médico-légal de Bordeaux, en ce début de semaine.
Une autopsie déterminante
L'examen devra déterminer si la victime s'est noyée vendredi soir ou si elle était décédée avant que sa dépouille ne se retrouve dans cette étendue d'eau parallèle à l'Isle et située non loin de l'ancienne usine Carnot.
« Pour l'instant, nous n'avons pas d'explication sur les circonstances de la mort de cet homme », a souligné le procureur de la République de Périgueux, Yves Squercioni.
Après des recherches dans l'eau avec le concours des plongeurs des sapeurs-pompiers, les policiers ont procédé une partie du week-end à des auditions de témoins potentiels et d'habitants du quartier du défunt.
Gaël Avenet vivait dans un logement allée du Port, à quelques mètres de l'endroit où son corps a été repêché.
Né en Suisse, à Bâle, il avait de la famille dans le nord de la France et à l'étranger mais pas à Périgueux. « Je le croisais quand il promenait son chien. C'était plutôt quelqu'un de fragile. Il avait parfois des embrouilles. On l'avait déjà vu revenir avec des marques de coups sur le visage », raconte un habitant du quartier. Le trentenaire, qui n'avait pas d'emploi régulier, était également connu des services de police et de la justice pour des problèmes d'alcool et de drogue.
Bien que le secteur du Bassin où son corps a été retrouvé soit très souvent fréquenté par des marginaux et des sans-abri, le jeune homme ne les côtoyait pas particulièrement. Il semblerait que le jour de son décès, Gaël Avenet devait déménager de son appartement.
Suicide ? Bagarre qui a mal tournée ? Accident ? Toutes les hypothèses sont envisagées par les enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine de Périgueux en charge de l'enquête.

http://www.sudouest.fr/2012/09/03/une-mort-suspecte-810303-1980.php

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