Alors que la famille attendait beaucoup de ces examens d'ADN, la science, elle, s'est heurtée, une nouvelle fois, au mur du temps. Les 29 ans séparant ces expertises des faits devenant chaque jour qui passe une marche de plus à gravir sur l'échelle de la difficulté.
- Des mélanges d'ADN
En particulier sur les cordelettes avec lesquelles l'enfant a été ligoté. Des cordelettes où des traces d'ADN "masculin partiel" ont été détectées. Mais comme l'a indiqué le procureur: "Il n'a été possible que de mettre à jour un mélange très partiel, difficilement exploitable." Et pour cause: "elles étaient très dégradées".
Les vêtements de Grégory ont également été analysés avec des résultats divers. Ainsi aucune empreinte n'a été détectée sur le bonnet et les chaussures. En revanche, il a été relevé sur le pantalon un profil ADN partiel féminin, un ADN masculin partiel sur l'anorak, et trois mélanges d'ADN sur pantalon et t-shirt.
- Aucune correspondance
"Ces ADN complets ou partiels ont été comparés à la base constituée dans le dossier, précise le procureur de Dijon. Ces comparaisons ne permettent pas de mettre des noms sur ces profils d'ADN. Sur la base des 280 personnes, il n'y a pas d'identification formelle."
Néanmoins, si les éléments de preuve se sont dégradés avec le temps, des traces de meilleures "qualités" permettraient sans doute d'y voir plus clair. Les dernières analyses ont ainsi identifié une empreinte génétique de Grégory présente sur son t-shirt. Preuve qu'il est toujours possible d'obtenir des résultats.
- De nouveaux prélèvements?
http://www.sudouest.fr/2013/04/24/affaire-gregory-l-adn-ne-parle-pas-l-espoir-s-amenuise-1034899-7.php
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