vendredi 11 octobre 2013

Berkane Makhlouf accuse à son tour la mère de Fiona d'avoir violenté la fillette

Au lendemain de nouvelles recherches infructueuses pour retrouver le corps de la petite Fiona, le beau-père de l'enfant a été entendu vendredi matin par les juges d'instruction. Il a accusé à son tour Cécile Bourjeon de violences sur sa fille.

Il a parlé aux juges. Et accusé. Berkane Makhlouf, compagnon de Cécile Bourgeon, mère de la petite Fiona dont le corps n'a toujours pas été retrouvé, a accusé à son tour celle-ci de violences sur la fillette, a indiqué vendredi son avocat Mohamed Khanifar. Ces violences auraient été commises "la veille du décès" de l'enfant, a ajouté l'avocat à l'issue de l'audition du compagnon, précisant que, pour son client, ces violences "ne sont pas la cause du décès".
Berkane Maklouf est arrivé au tribunal vers 8h30. Mis en examen pour "coups mortels aggravés", cet homme de 32 ans, dépeint comme un toxicomane notoire et violent, est soupçonné d'avoir frappé Fiona à la tête, avant de partir l'enterrer dans la forêt. S'il reconnaît que Fiona a reçu des coups dans les jours précédant sa mort, il a toujours nié farouchement en être l'auteur. Selon lui, l'enfant se serait étouffée dans son vomi. Berkane Makhlouf "est aujourd'hui dans un désir de transparence, quelles que soient les conséquences pour Cécile" avait déclaré à la presse juste avant cette audition son avocat, Me Khanifara. "Les déclaration de Cécile nous éloignent de la vérité, il veut donc recentrer les choses. Il ne sera plus dans un souci de protection absolue de Cécile", avait-il encore avancé.
Nouvelles recherches vaines
De nouvelles recherches ont été entreprises jeudi dans le secteur d'Aydat, au soud-ouest de
Clermont-Ferrand , en présence de Cécile Bourgean, la mère de Fiona, entendue la veille par les juges. Recherches restaient vaines toutefois. "Je l'ai trouvée pleine d'énergie et de bonne volonté, puis rapidement désorientée, n'arrivant pas à se positionner" dans la forêt aux côtés des enquêteurs de la police judicaire, a déclaré l'un de ses avocat Me Gilles-Jean Portejoie.
"On a fait quatre ou cinq haltes et à chaque fois on se rendait compte que ce n'était pas là et on est tous très déçu", a poursuivi le pénaliste clermontois. "Elle est très déçue de ne pas avoir retrouvé le corps de sa fille et quand on s'est quittés, elle était très abattue", a-t-il ajouté. Des fouilles avaient déjà été effectuées dans ce secteur en vain, fin septembre.   
 

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