Alain Crémont
Cette nuit, comme dans de nombreuses villes de France, nous avons eu à déplorer, à Soissons, une véritable scène de guerre avec des actes de vandalisme et des dégradations de forte ampleur.
Les événements vécus il y a quelques heures sont graves. Je les condamne publiquement et j’espère que les coupables de ces exactions seront poursuivis avec la plus grande fermeté .
Car oui, RIEN ne peut justifier :
de s’attaquer au Centre Communal d’Action Sociale, service public d’aide et d’accompagnement envers la population par excellence.
d’incendier les locaux de la Petite Enfance et de saccager une crèche
de détruire son environnement, du mobilier urbain jusqu’aux véhicules
de s’en prendre avec une violence extrême aux forces de l’ordre et de sécurité.
Ce matin, c’est avec désolation que nous constatons, dans le quartier, les stigmates de ces agissements inqualifiables.
Aux habitants de ces quartiers, qui subissent de plein fouet ces violences urbaines, je leur réaffirme notre soutien sans faille.
Les services de la ville sont mobilisés et sont d’ores et déjà à pied d'œuvre pour sécuriser les lieux et réparer autant que possible les nombreux dégâts.
Aux agents des services touchés par ces événements, qui vivent eux aussi des moments très difficiles et traumatisants, je les assure de notre plein accompagnement.
Aux forces de l’ordre et de sécurité, j’adresse mes remerciements et ma reconnaissance face au courage dont ils ont fait preuve, dans des conditions extrêmes.
Quelque soit la colère ou le sentiment d'injustice ressenti, rien ne peut justifier un tel déchaînement de violence.
La ville de Soissons, dans ce climat national très tendu, restera forte et mobilisée pour ses habitants et notamment les plus fragiles, premières victimes des actes de cette nuit.
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