lundi 30 mai 2011

Concombres contaminés : l'état de santé des 3 Français "pas inquiétant"

L'état de santé des trois Français qui auraient été infectés par une forme virulente d'infection à la bactérie E.coli imputée à des concombres importés d'Espagne n'est pas inquiétant, a déclaré dimanche Françoise Weber, directrice générale de l'Institut national de veille sanitaire. Le syndrome hémolytique et urémique (SHU), qui affecte le sang, les reins et, dans les cas graves, le système nerveux central, a fait 10 morts et touché 300 personnes en Allemagne. En France, les trois personnes "sont bien prises en charge. Leur état n'est pas inquiétant", a déclaré Françoise Weber sur I>Télé. "Elles ont en commun d'avoir toutes voyagé en Allemagne ou de venir d'Allemagne. Donc on peut dire qu'il n'y a pas de cas suspect de s'être contaminé sur le territoire français."
Les autorités allemandes ont déconseillé à la population de consommer des concombres, des tomates et de la laitue et certains de ces produits ont été retirés des étals. Un nombre restreint de cas suspects a été signalé en France, en Autriche, en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, tous liés à des déplacements en Allemagne. Le ministre du Travail et de la Santé, Xavier Bertrand, a précisé qu'un lot de concombres d'origine espagnole avait été retiré du marché en Bretagne. "Il ne faut pas qu'on passe de ce principe de précaution (et) de sécurité alimentaire à un système d'inquiétude", a souligné le ministre samedi soir sur France 5. "On n'est pas dans une logique de contagion, ce n'est pas comme une grippe."

L'Institut national de veille sanitaire (InVS) recommande aux médecins hospitaliers ou libéraux ayant diagnostiqué une diarrhée sanglante ou un SHU survenus depuis le 20 avril chez des patients ayant séjourné en Allemagne dans les quinze jours précédents le début des symptômes de les signaler à l'Agence régionale de santé de leur région. La bactérie incriminée est connue sous le type de bactérie à E.coli producteurs de shiga-toxines (STEC). Ces STEC peuvent entraîner des manifestations cliniques variées (diarrhée banale ou sanglante) pouvant évoluer vers une complication grave : le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Selon le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (CEPCM), basé en Suède, il s'agit de l'une des plus importantes épidémies de STEC/SHU jamais recensées à travers le monde et de la plus importante épidémie de ce type en Allemagne

Aucun commentaire: