mardi 24 mai 2011

Joggeuse de Bouloc : 100 jours déjà

Il y a 100 jours, Patricia Bouchon était agressée lors d'un footing à Bouloc (31). Son corps a été retrouvé mais son meurtrier n'a toujours pas été identifié.
Les jours passent, les semaines défilent et le mystère demeure. Cent jours après la violente agression dont a été victime Patricia Bouchon, 49 ans, la joggeuse de Bouloc en Haute-Garonne, l'énigme reste entière. Disparue le 14 février au mtin, son corps avait été retrouvé presque un mois après à quelques kilomètres de chez elle.
Les gendarmes de la section de recherche qui ne négligent aucune piste butent toujours sur cette affaire criminelle atypique. De témoignages en recoupements, ils essaient de mettre un nom et un visage sur l'auteur présumé de ce crime. Un crime qui a traumatisé à vie une famille et bouleversé les habitudes de certains habitants de Bouloc et de ses environs. Le 14 février, vers 4 h 30, Patricia Bouchon quitte sa villa, en rase campagne, pour faire son jogging matinal avant de reprendre le travail. En cours de route, elle est violemment agressée par un individu, au croisement de la départementale et d'une impasse. Ses cheveux sont arrachés, tout comme sa boucle d'oreille, et un piercing. Son sang se répand sur ce petit chemin de terre. Dans cette impasse, les riverains entendent un cri, des propos étranges tenus par un homme, « excuse-moi ! », et pour terminer des crissements de pneu de voiture. Patricia Bouchon a disparu. Cette mère de famille, secrétaire dans un cabinet d'avocats toulousain, s'est volatilisée laissant derrière elle d'inquiétantes traces de sang et des indices peu rassurants. Le 28 février, soit quinze jours après sa disparition, le parquet ouvre une information pour meurtre. L'enquête judiciaire bascule, enfin et officiellement, vers une affaire criminelle. Le 29 mars, soit 44 jours après la violente agression, le corps très abîmé de Patricia Bouchon est retrouvé par un employé communal, sous un pont, dans une retenue d'eau, à Villematier, village situé à 12 km de Bouloc. L'autopsie confirme la violence des coups reçus au visage. La victime ne porte pas de traces d'agression sexuelle. Son larynx est brisé laissant penser à une mort par étranglement. Un gant en latex est retrouvé au fond de sa gorge. Cent jours après, de nombreuses questions restent en suspens.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/24/1089564-joggeuse-de-bouloc-100-jours-deja.html

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