Ce professeur de sciences de la vie et de la terre (SVT) au lycée Jacques-Coeur de Bourges a reconnu les faits. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il a expliqué aux enquêteurs "qu'à l'arrivée des policiers il s'est senti trahi", ce qui a entraîné son accès de fureur, selon le procureur. "L'individu a une conscience certaine de ses actes", a ajouté le magistrat. "Il n'a pas exprimé clairement de regrets".
"Sous le choc"
Retour sur cette matinée tragique. Vendredi, cet enseignant, furieux de s'être vu refuser un permis pour port d'arme à feu par la préfecture du Cher quelques minutes plus tôt, avait mortellement blessé d'un coup de sabre au bassin une jeune policière de 30 ans. Il avait également blessé un autre policier et un employé de la préfecture, avant d'être maîtrisé par un troisième policier qui l'a atteint d'une balle au genou. Le suspect avait acheté le sabre japonais la veille, a précisé le procureur.
Un registre de condoléances a été ouvert à l'accueil du commissariat de Bourges, où l'émotion était encore très vive samedi. La brigadière tuée, Anne Pavageau, était mariée à un policier de ce même commissariat, et mère de deux jeunes enfants. Le directeur départemental de la police du Cher, Marc Fernandez et la préfète Catherine Delmas-Comolli, se sont rendus samedi après-midi au chevet du
policier et de l'employé de préfecture blessés. "On est sous le choc et traumatisés", a déclaré à la presse M. Fernandez. "On ne cesse de pleurer depuis hier", a-t-il ajouté, soulignant le "grand courage" des policiers lors de leur intervention. Le directeur départemental avait précisé vendredi que la brigadière était le premier policier tué en service dans ce département. A Berry-Bouy, commune située à une dizaine de kilomètres de Bourges où vivait la victime, une collecte au profit de ses proches a été organisée par les habitants
Retour sur cette matinée tragique. Vendredi, cet enseignant, furieux de s'être vu refuser un permis pour port d'arme à feu par la préfecture du Cher quelques minutes plus tôt, avait mortellement blessé d'un coup de sabre au bassin une jeune policière de 30 ans. Il avait également blessé un autre policier et un employé de la préfecture, avant d'être maîtrisé par un troisième policier qui l'a atteint d'une balle au genou. Le suspect avait acheté le sabre japonais la veille, a précisé le procureur.
Un registre de condoléances a été ouvert à l'accueil du commissariat de Bourges, où l'émotion était encore très vive samedi. La brigadière tuée, Anne Pavageau, était mariée à un policier de ce même commissariat, et mère de deux jeunes enfants. Le directeur départemental de la police du Cher, Marc Fernandez et la préfète Catherine Delmas-Comolli, se sont rendus samedi après-midi au chevet du
policier et de l'employé de préfecture blessés. "On est sous le choc et traumatisés", a déclaré à la presse M. Fernandez. "On ne cesse de pleurer depuis hier", a-t-il ajouté, soulignant le "grand courage" des policiers lors de leur intervention. Le directeur départemental avait précisé vendredi que la brigadière était le premier policier tué en service dans ce département. A Berry-Bouy, commune située à une dizaine de kilomètres de Bourges où vivait la victime, une collecte au profit de ses proches a été organisée par les habitants
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