lundi 28 novembre 2011

Football Ligue 1 - L'OM discrédite le PSG

C'est finalement Paris qui sort K.-O. debout. Face au réalisme et à la grande discipline collective de l'OM, Paris n'a rien su montrer offensivement, a coulé défensivement et s'est incliné pour la deuxième fois consécutive (3-0), une première pour ce PSG new-look. L'OM revient à sept points du podium, Paris cède son trône de leader qu'il occupait depuis le 24 septembre sans qu'il n'y ait rien à redire. Marseille est revenu à ses fondamentaux, ceux-là même qui ont fait les beaux jours de l'OM version Deschamps : un bloc défensif bas et surtout un gros engagement physique.
A Paris, ce qui pouvait ressembler à un accident une semaine après Nancy (0-1) prend la forme d'un syndrome. Cette claque aura forcément des conséquences. Et la position d'Antoine Kombouaré n'a jamais semblé aussi précaire. Après le nul à Bordeaux (1-1) et la défaite au Parc contre Nancy (0-1), ce nouveau revers sanctionne avant tout le manque d'inspiration du quatuor offensif mais aussi la naïveté défensive symbolisée par un Lugano, encore une fois hors du coup.
Ce dimanche, Paris a trottiné quand Marseille a mis le pied. L'OM en voulait plus, voilà tout. A l'image de la tête rageuse de Loïc Rémy, sur un service au cordeau d'Azpilicueta, qui a réveillé un Vélodrome en grève en début de rencontre dès la 9e minute, le 100e but de l'OM face à son ennemi intime. Un début de rencontre parfait pour un Didier Deschamps qui avait décidé de muscler sa colonne vertébrale (Diawara-Nkoulou-Diarra-Mbia).
Paris, aucun tir cadré
Dans les duels, il n'y a pas eu photo. Incapable d'accélérer le jeu, Nene, Ménez, Gameiro et surtout Pastore se sont pris les pieds dans le tapis. Statistique terrible pour l'Argentin : il a réussi moins de passes que Sirigu (6 contre 8) en première mi-temps avant de céder sa place avant l'heure de jeu. Paris est complètement passé à côté de l'évènement. Coups de mou qui se prolongent ou suffisance ? Aucun tir cadré en 90 minutes, difficile en tout cas d'espérer mieux. Même si c'est sur le poteau que s'est écrasée la tentative de Sissoko (35e), seule occasion digne de ce nom en 90 minutes de jeu.
Bien sûr, Marseille ne s'est pas montré flamboyant. Mais sa cohésion collective a fait la différence. Morgan Amalfitano (65e) d'une frappe croisée après une perte de balle fatale de Matuidi en milieu de terrain et André Ayew d'une tête piquée (84e) sur un service parfait de l'ancien Lorientais ont donné une ampleur logique au score. Un grand réalisme certes, mais pas seulement. Marseille a montré les muscles, à l'image d'un Diawara impérial et l'OM s'offre de la sérénité en plongeant Paris dans un doute abyssale. Après une telle prestation, l'heure est forcément aux interrogations du côté de la capitale
http://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2011-2012/l-om-discredite-le-psg_sto3043634/story-lci.shtml

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