vendredi 22 juin 2012

Je m'évade, tu t'évades, nous écopons

Rémois de 31 ans, Nicolas Charbonnier n'a pas su profiter de la main tendue par la justice. Courant mai, alors qu'il purge onze mois de prison à la maison d'arrêt, le juge d'application des peines lui accorde le bénéfice d'un placement extérieur dans un appartement géré par l'association le Mars.
Jusqu'à la fin de sa peine, obligation lui est faite de résider dans ce logement, avec autorisation de sortie à certaines heures, notamment pour se rendre aux rendez-vous du Mars afin de préparer sa réinsertion professionnelle.
Nicolas Charbonnier « sèche » un premier rendez-vous le 23 mai, un deuxième le 8 juin, un troisième le 12 juin. Pire ! Ce jour-là, il piétine l'obligation de résidence en allant s'installer chez sa copine. Il y reste jusqu'au 16 juin, date de son interpellation par la police. Garde à vue, puis comparution immédiate devant le tribunal correctionnel lundi après-midi où il a récolté deux mois de prison ferme, avec billet retour direct à la maison d'arrêt.


Travailler, c'est trop dur
Après mûre réflexion, sans doute doit-il regretter son comportement car sa peine de onze mois ferme… s'achevait ce même lundi !
Bien connu du tribunal malgré son jeune âge, Gino Tirant, 19 ans, a lui aussi trompé la confiance de son juge d'application des peines. Le 7 novembre, alors qu'il bénéficiait d'une permission de sortie pour la journée, il en a profité pour prendre la poudre d'escampette. Les policiers de Reims ne l'ont retrouvé que le 2 mars.
Pour ses quatre mois de cavale, Gino Tirant écope de trois mois ferme. Trois mois qui s'ajoutent à une peine de six mois pour avoir volé de l'argent lors d'un stage dans une supérette de l'avenue de Laon. C'était le 7 novembre.
La permission lui avait été accordée pour aller travailler dans ce magasin.


http://www.lunion.presse.fr/article/marne/je-mevade-tu-tevades-nous-ecopons

Aucun commentaire: