Cet automobiliste n’a pas mesuré les honneurs que lui a rendus la gendarmerie, lundi matin aux alentours de 11 h. Alors que ce dernier circulait au volant d’une camionnette blanche flanquée de la mention arrêt fréquent à l’arrière du véhicule, il a été sommé de s’arrêter au bord de la RN 57 à hauteur de la commune de Pennesières.
À sa portière, sans faire mention de sa qualité, c’est le colonel du groupement de la Haute-Saône qui se présente et lui demande de lui présenter ses papiers. Pas sûr que l’automobiliste se soit rendu compte du nombre de barrettes blanches qui mentionnent le grade de Pierre Egret, au nombre de cinq. Ce dernier lui a simplement dit : « bonjour, vous rouliez un peu vite », comme n’importe quel gendarme. « Il venait de nous doubler alors que nous roulions à la vitesse autorisée. Il était donc forcément en excès », explique le haut gradé. Dès lors, « comme n’importe quel gendarme, si je vois une infraction, je m’en saisi. Il m’arrive même de verbaliser », détaillait encore le colonel. Lundi, il n’a pas eu à se saisir du carnet de son conducteur puisque le contrevenant a obtempéré au contrôle. « Il était pressé et a donc perdu du temps à rouler à une vitesse excessive ». Message reçu cinq sur cinq par l’intéressé qui a suivi la Laguna bleue non sérigraphiée du colonel jusqu’à l’entrée de l’agglomération bisontine. Outre le marine, la flamme tricolore qui garnit la plaque minéralogique du colonel permet toutefois de l’identifier.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2012/07/30/vesoul-il-double-le-colonel-de-gendarmerie-qui-le-controle