Tir de balles en caoutchouc
Après avoir eu maille à partir avec deux autres jeunes à la discothèque 25e avenue, cet Albigeois de 21 ans est allé aux urgences faire soigner son visage tuméfié, qui portait hier encore les stigmates de la bagarre. «À la sortie de l'hôpital, les autres m'ont suivi jusqu'à chez moi. Cette fois, ils étaient trois. Là, ils n'ont pas réussi à me frapper, car j'étais avec mon père et avec mon frère, mais ils ont cassé à coup de battes les deux vitres côté droit ainsi que les pare brises arrière et avant de ma Golf. Ils m'ont aussi visé avec un fusil à air comprimé tirant des billes. Je me suis protégé avec mon bras replié, mais j'ai pris deux impacts à l'avant-bras», dit le jeune homme, montrant deux ronds de peau arrachée. Des rougeurs et hématomes constatés par les policiers. Impressionnante car c'est une reproduction de fusil à pompe, l'arme de type airsoft ne tire que des balles en caoutchouc. Les blessures heureusement ne sont que superficielles. Les policiers vont maintenant entendre tous les protagonistes et recueillir le témoignage du videur. Le commandant Marc Briane, chef de la brigade de sûreté urbaine du commissariat replace «dans le contexte des soirées du jeudi cette bagarre. Il y en a eu d'autres dans la nuit, mais sans donner suite à plainte». La répercussion s'est ressentie jusqu'à la rue Elie-Augustin. Visage marqué, le jeune habitant le prend avec philosophie : «Je fais du rugby. Je prends plus de coups sur le terrain !»http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/20/1610102-albi-la-voiture-fait-les-frais-de-la-bagarre.html
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