jeudi 28 juillet 2011

La jeune fille toujours entre la vie et la mort après sa chute

Un muret qui forme un angle droit, qui prolonge sur environ 1 m la rampe de l’escalier donnant accès aux voies : c’est là qu’une adolescente de 15 ans a tenté de s’asseoir mardi après-midi à la gare de Garges-Sarcelles, avant de basculer dans le vide. Un accident survenu à 16 heures qui pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la victime, venue de Guadeloupe passer des vacances en région parisienne, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Elle était accompagnée mardi de deux cousins.

Hier soir, l’adolescente était toujours entre la vie et la mort, plongée dans le coma, après l’important traumatisme crânien subi lors de la chute. Elle pourrait en tout état de cause conserver des séquelles lourdes et définitives de son accident.

Le drame a fortement marqué les employés de la gare comme les habitués du RER D croisés sur place hier matin. « Souvent, des gens s’assoient ici. Surtout les jours de marché, quand il y a beaucoup de monde dans la gare », confie une employée de la boutique de viennoiserie située juste à côté de l’escalier où le drame s’est produit. « Comment peut-on avoir l’idée de s’asseoir ici, au-dessus du vide, au-dessus de la voie ferrée? se demande-t-elle. C’est hallucinant. Mais que cela doit être terrible pour les parents… » Pour un client, qui semble catastrophé, « c’est de l’inconscience ».

Emportée par son élan


Un employé de la gare explique que les secours ont pu être alertés très rapidement.

« Nous avons mis en place un périmètre de sécurité pour éloigner un peu les gens, confie-t-il. Les voyageurs ont fait de grands signes au machiniste du train qui arrivait. Il a pu s’arrêter au début du quai. » L’enquête du commissariat de Sarcelles a confirmé hier le caractère accidentel du drame. La vidéo montre en effet l’adolescente, seule au moment des faits, essayer de monter sur le muret. Elle se présente dos au vide, les mains derrière elle sur la rambarde pour grimper et s’asseoir. Mais l’impulsion a été trop forte et la victime a été emportée par son élan.

« Au-dessus des voies, il y a systématiquement des protections pour empêcher que des gens mal intentionnés jettent des objets sur les trains. Ce sont des grilles verticales ou horizontales qui permettent de prévenir aussi les risques d’électrisation liés aux caténaires et de dissuader les suicides, explique-t-on du côté de la SCNF. L’enquête de police déterminera si une responsabilité peut être engagée. Mais les dispositifs installés ne peuvent pas éviter les comportements clairement imprudents. »
http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/la-jeune-fille-toujours-entre-la-vie-et-la-mort-apres-sa-chute-28-07-2011-1547468.php

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